Village rural construit autour de l'Abbaye Royale de Royaumont au carrefour de la vallée de l'Oise et de l'Ysieux, flanqué des forêts de Chantilly et de Carnelle en Île de France, jouxtant l'Oise au nord, Asnières-sur-Oise est emmaillotée en grande banlieue au nord-est du Val d'Oise proche de Chantilly plus au nord. Le village vit sa place forte au moyen-âge, puis des châteaux dont celui de La Reine Blanche.
Le château de la Reine Blanche (nommé ainsi d'après Blanche de Castille), rue des Auges, qui a été initialement un domaine royal avec une forteresse en son centre, dont les origines se perdent dans le temps. Cette forteresse était munie de neuf tours, de fossés, d'une enceinte et d'un donjon. Saint-Louis y séjourna plusieurs fois en raison du gibier.
La configuration des bâtiments est connue par le cadastre de 1742.
Par la suite, le château est vendu par le roi en 1763. À la suite de sa vente comme bien national à la Révolution, il devient la propriété de M. Coulon, fileur de coton, puis de M. Piébaud. Mal entretenu, il se dégrade jusqu'à devenir inhabitable. Le propriétaire en 1829, l'académicien Étienne de Jouy, fait entamer des travaux de remise en état, qu'il ne parvient cependant pas à mettre à terme, et après sa mort en 1849, le château est de nouveau en ruine. Le général Charlemagne fait reconstruire le château entièrement en 1882 et lui donne son aspect actuel. Après lui, la propriété change fréquemment de maître jusqu'en 1950; parmi eux, une nièce de Adolphe Thiers et l'épouse d'Émile Pereire. Ensuite, une congrégation religieuse achète le château et le garde pendant une bonne quarantaine d'années, pour le vendre ensuite à des particuliers.
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