Espace exposition

lundi 28 juillet 2014

Les métiers d'Art par région

















- Le Nord-Pas-de-Calais,  la dentelle.

 http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/nord-pas-de-calais


- La Picardie, textile, la broderie, la tapisserie d'ameublement, le vitrail, la fonderie, les métiers du patrimoine.

 http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/picardie


  - La Haute-Normandie, les métiers de la forge et de la métallurgie. Ferronnerie, serrurerie, coutellerie, maréchalerie, dinanderie, taillanderie, fonderie, orfèvrerie sont très présents dans la région.

http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/haute-normandie&lt


- La Basse-Normandie, Bois, bijouterie-joaillerie-orfèvrerie, métal, textile.

http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/basse-normandie


- La Bretagne, Textile (toiles de lin et tissage), peinture décorative sur faïence, broderie et dentelles, charpenterie de marine.

 http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/bretagne














- Les Pays de Loire, Bois, la terre, textile, métiers liés à l’architecture.

 http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/pays-de-la-loire


- Le Poitou-Charentes, Bois, charpenterie de marine, tonnellerie, métiers anciens, patrimoine et art roman, vitrail, broderie or.

 http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/poitou-charentes


- L' Aquitainetextile, bois, tapisserie d’ameublement, coutellerie.

 http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/aquitaine


 - Midi-Pyrénées, Bois (ameublement, marqueterie), cuir (ganterie), terre (faïence), métal (coutellerie, cuivre) pierre, verre, métiers de la tradition et restauration du patrimoine.

http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/midi-pyrenees


- Languedoc-Roussillon, Terre, verre, ferronnerie, décoration, arts du spectacle, mode, art campanaire, vannerie, textile.

 http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/languedoc-roussillon






 - PACA (Provence, Alpes, Côte-d'Azur), Terre (céramique, art santonnier), verre, charpenterie de marine, agencement de yachting, restauration-conservation du patrimoine, mode…

http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/provence-alpes-cote-d-azur


Rhônes-Alpes, textile, mode, céramique.

http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/rhone-alpes


L'Auvergne, coutellerie de Thiers, céramique, pierre, dentelle du Puy, facture instrumentale de musique traditionnelle.

http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/auvergne


- Le Limousin, Terre (email, porcelaine), cuir (tannerie, mégisserie, ganterie, sellerie, maroquinerie), papier, textile (tapisserie, laine), patrimoine.

 http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/limousin&lt 


- Le Centre, Restauration du patrimoine, vitrail, métal, métiers du bois et de la terre.

 http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/centre














- La Bourgogne, Métiers du patrimoine, céramique, arts du bois, taille de pierre, mode.

http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/bourgogne


- La Franche-Comté, Tabletterie, horlogerie, tournage sur bois, terre.

http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/franche-comte


 - L'Alsace, le bois (ébénisterie, sculpture ou tournage) mais aussi la céramique ou les arts appliqués. A noter une belle spécialisation dans la manufacture d’orgues.

 http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/alsace


 - La Lorraine, Cristal, verre, émaux, lutherie, papier, mobilier haut de gamme, textile.

http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/lorraine


- La Champagne-Ardenne, Cristal, bois, métal, textile, bijouterie-joaillerie-orfèvrerie, pierre, cuir.

http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/champagne-ardenne


 - L'Ile-de-France, Légère dominante des activités de création. Toutefois la répartition entre les trois familles d’activités création, fabrication et restauration demeure relativement équilibrée.

http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art-en-region/ile-de-france











dimanche 27 juillet 2014

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Poissy























Fiche N° I


Armorial de Gasce de Poissy, seigneur de Poissy








۩   La Tour de Béthemont, à Poissy












Flirtant avec une boucle de la Seine, proche de Saint-Germain-en-Laye au Nord-Est des Yvelines dans l'axe de Versailles, Poissy fut une résidence royale dès le Ve siècle. Vers 868, Charles le Chauve y réunit une assemblée de dignitaires. De 996 à 1031, Robert II le Pieux l'érigea en demeure royale et fit construire l'église Notre-Dame. Sa seconde épouse, Berthe de Bourgogne, éleva un monastère de femmes de l'ordre de Saint-Augustin qui furent chassées par la construction du prieuré royal à partir de 1303.









Dénomination : Château-Fort


Localisation :   9, rue du Parc, 78300, Poissy, 
département des Yvelines.

Région : Ile-de-France


Année de construction : XIVe Siècle







L'architecture : 

La tour de Béthemont a été choisie comme point trigonométrique de la carte de France dite de l'Etat Major. Elle est située sur un promontoire dominant la vallée de la Seine à 167m au dessus de la mer.
 Son diamètre extérieur est de 10 à 12m et pour l'intérieur de 8 à 10 mètres. La maçonnerie est constituée de mur de parement en pierre de taille encadrant un blocage de moellons dont de la pierre meulière.





Matériaux : Pierre de taille, moellon de pierre meulière




Historique :


Sous les Capétiens, il a existé deux châteaux à Poissy.

- Le premier, le château vieux, voisin de la collégiale, remontait à un ancien rendez-vous de chasse des Mérovingiens. 
Quand la période romaine fut à son déclin et que la nation franque commença à s' organiser sur les deux rives de la Seine, Poissy vit s' élever sur le terrain occupé plus tard par l' abbaye un château royal où les reines vinrent passer une grande partie de l' année. Ce château n' avait été dans le principe qu' un rendez vous de chasse. Il prit par la suite une grande importance et devint la demeure des rois de France jusqu' au XIVe siècle. Ce fut dans le château de Poissy que Charlemagne tint une assemblée d' évêques et de prélats de tous ordres pour traiter des affaires de l' Église. Un capitulaire du même souverain et portant la date de 802 cite Poissy comme une des villes où furent établis des missi dominici de locis ubi missi esse debent Pinciacum. Notre cité était donc déjà à cette époque une ville d' une certaine importance. Un demi siècle avant 750, Pépin, maire du palais, avait rendu un décret qui restituait au monastère de Saint-Denis un grand nombre de biens qui lui avaient été ravis et entre autre le territoire de Poissy. Cette ville prit sous Charlemagne un accroissement rapide et devint sous son successeur Charles-le-Chauve le siège de plusieurs assemblées importantes. En 862 dans une réunion des évêques abbés comtes et fidèles fut donné un capitulaire portant des peines canoniques et civiles contre les malfaiteurs. En 864 le 7 des calendes de juillet et la 25e année du règne de ce roi eut lieu une assemblée nationale dont le compte-rendu est parvenu jusqu' à nous et qui rédigea un grand nombre de statuts. Cette assemblée ouverte par un discours du roi fut close par un avertissement et même un ordre de Charles de détruire les châteaux et fortifications qui avaient été édifiés sans son autorisation. Ce fut en cette circonstance que Pépin roi d' Aquitaine fut condamné à mort pour avoir trahi sa foi et son pays en se mettant à la tête des Normands et en adoptant leur religion. La peine fut commuée en une prison perpétuelle où ce prince mourut...

- Le second, le château neuf, fut vraisemblablement construit par Constance d'Arles, troisième épouse du roi Robert II le Pieux. Il se trouvait à l'emplacement de l'enclos de l'abbaye et contigu au château vieux. En 1120-1140, une maladrerie est construite. En 1188, Philippe-Auguste donne des institutions communales à la ville, en échange de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’ost.
 En 1200, Philippe-Auguste donna son château en apanage à son fils Louis VIII à l'occasion de son mariage avec Blanche de Castille. Il accorda en 1221 à la cité, en même temps qu'à Triel et Saint-Léger-en-Laye, une charte de commune, lui confirmant la possibilité de s'administrer librement. Poissy, qui fait partie avec Meulan et Mantes-la-Jolie, des plus anciennes communes des Yvelines, disposait d'une assemblée municipale de douze pairs avec à sa tête un maire, tandis qu'un prévôt représentait la justice royale. Sous son règne, la ville est ceinte de remparts qui ont subsisté jusqu'au XIXe siècle et dont des vestiges sont encore visibles boulevard Louis-Lemelle.

 La tour de Béthemont a été construite aux XIVe et XVe siècles. Fortement endommagée en 1429, lors de sa reconquête par les troupes de Jeanne d'Arc, elle fut reprise par les Anglais qui la rendirent inutilisable.

  La prise de la tour de Béthemont par les troupes de Jeanne d'Arc qui chassent les Anglais avant de faire le siège de Paris, le 8 septembre 1429, est un épisode de la guerre de Cent-Ans qui se déroule sur le territoire de Poissy. Cette tour-vigie, située à mi-hauteur, forme avec le château de la Montjoie une ligne de surveillance et de défense de la capitale.
 Dominant toute la vallée de la Seine, elle protège les châteaux environnants de Poissy, Poncy et Tressancourt. Détériorée lors de sa reprise par les Anglais, cette tour se trouve actuellement dans l'enceinte du golf de Béthemont.
En 1640 elle est acquise par René de Longueil dont la descendance possèdera le domaine jusqu'en 1808 où il est acquis par Charles Joseph Lefèvre, marchand de drap de Saint-Germain-en-Laye.
 Au début du 19e siècle, aux pieds de la ruine, est élevée une maison de garde à l'initiative de Joseph Joachim d'Hinnisdal.










Descriptif du Château:

* Un dossier archéologique sur le château de Poissy :

La ville et le château (page 23)

* Les Seigneurs de Poissy



La ville de Poissy





*



Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 





















jeudi 24 juillet 2014

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Melun






















Fiche N° XVII










۩   Le Château de Melun, à Melun.






Le château de Melun, construit sur une ile de la Seine (qui traversait la ville), était situé à Melun entre Brie-Comte-Robert et Fontainebleau en Seine-et-Marne en région Francilienne. Son château du moyen-âge fut une résidence royale d'importance assez sobre (corps de bâtiment rectangulaire en pierre, chapelle et annexes en bois, granges, caves, et ateliers pour l'entretien des armes), protégée sous Philippe-Auguste d'une enceinte terminée à l'ouest par une tour d'angle, comme au Louvre et à Montlhéry.







Dénomination : Château-Fort

Localisation :  77000 , Melun, 
département de Seine-et-Marne.

Région : Ile-de-France

Année de construction :  Xe Siècle






L'architecture : 

Sur le sceau du Bailliage de Melun (XVe siècle) le château est pourvu d'un donjon, de logis, de bâtiments pour la garnison et l'artillerie, d'une prison gérée par des officiers royaux, ainsi que la chapelle dédiée à Saint Vincent. Une partie du Trésor royal y est transporté au XIVe siècle. Tombé en désuétude à partir du XVIe siècle, il est démantelé en 1696 lorsqu'une autorisation royale permet aux échevins de vendre la toiture, les matériaux des combles et du donjon pour restaurer le pont.
Propriété municipale en 1737, le château est transformé en 1743 en bureaux des coches et écuries pour les chevaux de halage. Sa démolition se poursuit jusqu'en 1833.

Bien que forteresse importante au sein du domaine royal, le château de Melun reste un édifice mal connu car entièrement disparu dès le XIXe siècle. Les documents iconographiques le concernant sont peu nombreux. Ils ne fournissent que quelques éléments permettant de restituer les dispositions architecturales. Seul l’intérieur de la première enceinte comportait des bâtiments, la deuxième, celle en forme de triangle, semble en effet vide de toute construction sur les représentations ; elle est légendée « terrasse dont le sol fait le premier étage du château » dans le plan des Archives nationales. Au XIVe siècle une partie de ces bâtiments devait être couvert de tuiles .

 - La porte-châtelet :
Son élévation nous est connue par plusieurs vues de la ville, datant pour la plus grande partie du XVIIe siècle. Elle se composait de plusieurs éléments, dans la tradition de l’architecture fortifiée médiévale. Deux tours aux toitures en poivrière encadraient un bâtiment de deux niveaux, ouvert au rez-de-chaussée par une large arcade et au premier étage par quelques fenêtres, couvert d’une toiture à longs pans, aux pentes plus ou moins aiguës selon les dessinateurs.

 - Le logis royal :
Il était adossé à la courtine dans la partie sud-ouest de l’enceinte. Le corps de bâtiment était de forme rectangulaire, son grand côté longeant le tracé de l’enceinte sud, orienté est-ouest. L’époque de sa construction peut remonter aux XIV-XVe siècles, d’importants travaux le modifièrent cependant à la fin du XVIe siècle

- Les magasins :
L’intérieur de l’enceinte était formé d’arcatures la contrefortant d’une manière plus harmonieuse et d’une façon aussi solide qu’un mur beaucoup plus épais. Ces arcades étaient prolongées de cloisons dans la partie nord de l’enceinte, formant ainsi des espaces clos. Ces lieux ont aussi bien servi d’écuries que de magasins de stockage pour les farines des moulins royaux.

 - Les courtines :
 Les espaces dominant les murs de l’enceinte furent appropriés différemment au fil des époques, des jardins suspendus, des volières en occupaient une partie au temps de Charles VI, une terrasse ou galerie prenait également place sur la courtine au sud en 1714. Un jeu de paume occupait l’extrémité est de la courtine nord.


* Le Château de Philippe Auguste (XIIIe siècle) : 

Lors de la campagne de fortification de la ville, le chantier du château fut confié à Garnier, qui pour 1 700 livres, entoura le château d’une enceinte de pierre qui s’ouvrait d’une porte à l’est 10. Son pourtour était long de 1170 mètres, elle était haute de 6 mètres, large de 2.60 mètres en fondation et de 2.35 mètres au dessus du sol 11. Cette enceinte était de facture analogue à celles des paroisses de Saint-Aspais et de Saint-Ambroise. Son tracé se composait d’un quadrilatère achevé par un triangle à l’ouest. Les courtines étaient renforcées par sept tours, couvertes d’ardoises 12. Celles-ci étaient hautes de 13.64 mètres, possédant 3.26 mètres de diamètre intérieur et 1.95 mètre d’épaisseur de mur. Deux d’entre elles composaient en fait le châtelet d’entrée. Une huitième tour située à la pointe occidentale, appelée tour de César, reçu un traitement particulier, rappelant les tours maîtresses typiques des châteaux de Philippe Auguste.


Lire la suite...   http://www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/PDF/sri11/IA77000416.pdf




Matériaux : Pierre. 



Historique :


Les premiers rois capétiens résident souvent à Melun tandis que Melun se dote d'un château fort en pierre situé sur la pointe de l'île Saint-Étienne (celui-ci disparaîtra définitivement vers 1833).
Melun sera durant 300 ans le lieu de séjour ordinaire des rois, des princes et des seigneurs. Henri Ier de France en fait sa demeure de prédilection. La ville est par la suite désolée par la peste et la famine.

Robert II, roi de France décède en 1031 dans le château de Melun ; sa veuve Constance d'Arles, y meurt en 1032, et leur fils Henri en fait sa demeure principale.
 Témoin du séjour des rois depuis Robert le Pieux (970-1031), le château de Melun est une résidence royale d’importance. Les Capétiens, Philippe-Auguste, Louis IX, Philippe le Bel ou Charles V y demeurent souvent et veillent à son entretien.
Situé à la pointe occidentale de l’île, il affirme la situation stratégique de Melun.
C’est tout d’abord une résidence assez sobre (corps de bâtiment rectangulaire en pierre flanqué d’une chapelle et annexes en bois comprenant granges, caves, et ateliers pour l’entretien des armes) protégée sous Philippe-Auguste (1180-1223) d’une enceinte terminée à l’ouest par une tour d’angle, comme au Louvre et à Montlhéry. Sur le sceau du Bailliage de Melun (XVe siècle), le château est pourvu d’un donjon, de logis, de bâtiments pour la garnison et l’artillerie, d’une prison gérée par des officiers royaux, ainsi que de la chapelle dédiée à saint Vincent.
 Une partie du trésor royal y est transportée au XIVe siècle. Tombé en désuétude à partir du XVIe siècle, il est démantelé en 1696 lorsqu’une autorisation royale permet aux échevins de vendre la toiture, les matériaux des combles et du donjon pour restaurer le pont. Propriété municipale en 1737, le château est transformé en 1743 en bureau des coches et écuries pour les chevaux de halage. Sa démolition se poursuit jusqu’en 1833.

 Lire la suite..http://www.ville-melun.fr/Decouvrir-Melun/Histoire-de-Melun/Sites-a-decouvrir




* Le Château-fort faisait parti du Comté de Melun:

Le vice-comté puis comté de Melun appartint avec sa capitale Melun dès le XIIIe siècle à la famille qui en hérita du nom. La maison de Melun reçut également par mariage le comté de Tancarville vers le milieu du XIVe siècle avant de s'éteindre en 1415.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Comt%C3%A9_de_Melun








Descriptif du Château

* Des documents sur le château, la ville :

* Des fouilles de l'inrap au château



Tourisme en Seine-et-Marne



La ville de Melun





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Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 





Peinture de Henri Rouart au 19e siècle,
"Le pont de Melun"




La ville en 1650




L'ile-Saint-Etienne ou a été construit le château-fort 
















lundi 21 juillet 2014

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Mantes





















Fiche N° XI






 



۩   Le Château de Mantes, à Mantes-la-Jolie.










Arrimer sur une boucle de la Seine à environ 60 kms de Paris au sud-ouest de Cergy au cœur de la vallée de la Seine dans le département des Yvelines, Mantes se positionnait comme une place forte stratégique. Dès le Xe siècle, Mantes-la-Jolie possédait un château sous la forme d’une motte castrale afin de défendre la frontière avec la Normandie. Cette motte correspondait au tracé des rues de l’Abbé-Hua, du cloître Notre-Dame et de la Sangle.
Dans l’enceinte du château, fut bâti un édifice fortifié massif qu’on appelait « La Tour de Ganne ou Tour du Mont-Epervier ».













Dénomination : Château puis Château-Fort

Localisation :  78200 , Mantes, 
département des Yvelines.

Région : Ile-de-France

Année de construction :  Xe Siècle le Château 

Matériaux : Pierre. 





Historique :


 Le château de Mantes s’élevait en bordure de la place du Miroir (aujourd’hui place du Château) et sur l’emplacement du square actuel et de la propriété situés derrière l’abside de la collégiale Notre-Dame. Il s’agissait surtout d’une forteresse bâtie sur un point culminant, dominant la Seine. Selon la première mention connue du château, Gauthier II le Blanc (944-1027), comte de Vexin, de Mantes, d’Amiens et de Valois, aurait jeté les fondements de ce château autour de 1006. Cette forteresse, redoutable par sa position à proximité de la frontière de la Normandie, fut le témoin de nombreuses luttes et abrita de nombreuses têtes couronnées telles que Philippe Ier (1052-1108), Guillaume le Conquérant (1027-1087), Louis VI dit le Gros (1081-1137), Louis VII le Jeune (1120-1180), le roi de France Philippe Auguste (1165-1223), Saint-Louis (1214-1270), Jeanne de France (1312-1349) et Philippe d’Evreux (1306-1343), Catherine de Médicis  (1519-1589), le Cardinal Mazarin (1602-1661)…
 Le château fut agrandi par Jeanne de France et Philippe d’Evreux qui vinrent y habiter vers 1328. Pour cela ils empruntèrent 1 000 livres tournois à la commune de  Mantes. Un de leurs enfants, Charles, surnommé le Mauvais (1332-1387), roi de Navarre, fit de nombreux séjours dans la vieille demeure féodale. En 1353, il fit fortifier le château, par une clôture avec porte et pont-levis, qui enfermait en même temps, l’église Notre-Dame dans cette enceinte.
Cette disposition exista jusqu’en 1432, époque où cette partie des fortifications fut démantelée. Après les incendies et pillages de Mantes par les Anglais et Navarrois, en 1365, Charles V (1338-1380), restaura complètement le château, et tout en conservant la demeure féodale, il en fit une habitation seigneuriale, plaisante et confortable. Au rez-de-chaussée, les deux pièces principales, une salle à manger et une grande salle de réunion, donnaient sur la terrasse.
Une galerie intérieure conduisait aux cuisines, aux communs et à la loge du portier. Le premier étage était composé de six chambres dont deux principales ayant vue sur la Seine. Les dépendances étaient situées dans l’angle opposé. Une grande cour au devant des communs et des écuries, servait aux réunions et aux exercices de la garnison.

 Lire la suite... http://www.manteslajolie.fr/LE%20CHATEAU%20ROYAL


 La tour de ganne a été construite en 1006, il s'agissait d'un donjon carré de 5 étages, on croit que ce fut Gauthier II le Blanc, comte du Vexin qui en jeta les premiers fondements, vers l’an 1000.
 Un atelier monétaire fût construit dans la tour de Ganne, on y fabriqua des pièces sous Philippe Ier, Louis VI et Louis VII.
 La reine Blanche et la reine Marguerite qui y vécurent plusieurs années.
Cette tour s'effondra en 1710, elle était solidement bâtie sur un point culminant.








Descriptif du Château:

* Un page sur le château royal du site de la ville

* Notice historique sur la ville, un peu du château (1939):

* Notice archéologique sur la tour Saint-Maclou

* L'enceinte médiévale



La ville de Mantes




Tourisme en Yvelines




*



Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 







Camille Corot, Les bords de la Seine au pied du pont, 1842













mardi 15 juillet 2014

Fiche Historique, les Châteaux. Le Château de Chantilly





























۝   Le Château de Chantilly, à Chantilly.





Le château de Chantilly se situe à Chantilly dans le département de l'Oise, France, dans un site remarquable de la vallée de la Nonette, affluent de l'Oise.

Chantilly fut d'abord un château avant d'être une ville. Construite sur un rocher parmi les marécages de la vallée de la Nonette, la forteresse contrôlait la route de Paris à Senlis. Les Bouteiller, premiers seigneurs de Chantilly, avaient la responsabilité de la cave des princes à la cour des Capétiens, d'où leur patronyme.









Dénomination : Château


Localisation :   60500, Chantilly, 
département de l'Oise.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  1358, XIVe Siècle






L'architecture : 

En 1791
En arrivant à l'entrée du château, face à nous, à coté d'un dôme flanqué de deux colonnes qui forme le vestibule d'entrée, la Galerie aux cerfs occupe toute la largeur du parterre de l'orangerie, côté parc, elle est bordée d'une balustrade, entrecoupée de piédestaux sur lesquels sont placés quarante-huit grands vases de Marbre blanc, dont les anses de plomb bronzé représentent des têtes de bélier. Ces piédestaux sont ornés de mascarons qui jettent de l'eau, ceux-ci sont placés entre deux vases en contre-bas et scellés perpendiculairement sur le mur. Tout le long règne un petit fossé rempli par une source particulière dont les eaux servent aux habitants de Chantilly qui ont, depuis peu, nommé cette longue et riche galerie, le Palais Royale.
 A l'extrémité droite de cette galerie, une petite salle octogonale, décorée de quatre vases, dont les anses sont en forme de serpents accouplés, est un des points pour se diriger vers l'extérieur du château, en la traversant dans le sens de la largeur, un escalier de pierre conduit au parterre de la volière flanqué de six bosquets fleuris alignés vers une passerelle de pierre. Cette passerelle mène à droite vers « Les Mirroirs » (Grand parterre de pelouse et de bassins débouchant sur le grand canal), à gauche vers l'ile d'amour. L'escalier qui y mène présente deux socles soutenant chacun une statue en marbre ; l'une est un Bacchus, l'autre une Ariane.

 La Salle d'Armes doit infiniment intéresser les artistes, les amateurs d' armes , d'histoire, c'est une collection très riche agrémentée d'armes de toutes espèces et d'armures complètes, datant de plusieurs siècles et provenant de différent pays. On divise cette collection en armes offensives et défensives :

- Les armes offensives présentent une suite entière d'épées, de sabres, de poignards de tous les modèles, de tous les temps, et de diverses nations, parmi lesquels on voit une épée d'Henri IV. L'on peut y découvrir une suite de haches, de masses d'armes, de fléaux d'armes, de massues, de différentes formes, une suite très rare de fusils anciens, depuis le premier modèle jusqu'aux fusils modernes. Les collections d'arbalètes, de balistes à main, d'arcs, de carquois et de flèches proviennent de différents pays, on y distingue l'arbalète de François Ier. et son arquebuse.

- Les armes défensives se distinguent par une collection de belles armures ; on y voit celles : de rois, de chevaliers, d'écuyers ainsi que des armures de femmes et d'enfants. Parmi les armures de femmes, on remarque, celle de Jeanne d'Arc, la Pucelle d'Orléans. On voit aussi l'armure complète du connétable Anne de Montmorency, qu'il portait lorsque Robert Stuart d'Aubigny l'eut tué, en 1567, à la bataille de Saint-Denis. Cette armure, percée d'un coup de pistolet et d'un coup de mousquet, est accompagnée de l'épée et des arquebuses de ce vieux guerrier.
 L'armure du grand Condé est aussi présente, trois objets placés au-dessus la différencie des autres (il en est de même pour quelques autres personnes de la maison de Condé) : ses pistolets, son épée et quatre vers du poète Santeuil.
 A côté de cette armure sont rangés, comme des trophées, plusieurs drapeaux et guidons et autres armes, gagnés par le grand Condé à la bataille de Rocroy, sur les Espagnols , ainsi que le vieux fauteuil sur lequel fut tué, le 10 mai 1646, à la même bataille, le comte de Fuentes, leur général : on y lit ce quatrain:
Ce fauteuil, vermoulu,
 de Gothique structure,
 Fixe encore les regards de la postérité;
 D'Enguien (Nom du grand Condé) sut,
 à Rocroy, s'en faire une voitur»
 Four aller tout d'un trait à l'immortalité.

 L'on y conserve des chanfreins, qui pendant les combats couvraient la tête des chevaux, des hauberts et l'armure complète d'un écuyer armé de pied en cap, monté sur un cheval, également bardé de fer. On montre plusieurs autres ustensiles comme des cottes de mailles, des boucliers ou écus, et même un fragment d'armure qui, à ce qu'on croit, est antique.
Près de là, le Parterre de l'Orangerie, de forme carré, est entouré de toutes parts d'objets magnifiques ou pittoresques; l'Yisle d'amour, le château et ses larges folies, le bâtiment de l'orangerie et la longue et riche galerie des vases, qui est vivifiée et rafraîchie par cinq bassins que nourrissent des jets dont le jeu est continuel. Le bassin du milieu, magnifique, est le plus vaste, en son centre s'élève une colonne de porphyre, morceau précieux par sa matière, par sa grandeur que l'on croit être antique.
 Le socle de cette colonne fournit tout autour une nappe d'eau, son chapiteau est surmonté par un octaèdres en marbre blanc, sur les pans duquel sont tracés huit cadrans qui indiquent les heures de différentes villes du monde, ouvrage moderne et curieux d'un savant genovefain, M. Vïalon.

*  Le premier cadran, exposé au sud, marque les heures à Chantilly.
*  Le second, au sud-est, marque l'heure qu'il est à Rome, à Pékin, à Moscow, et à Jérusalem.
*  Le troisième, à l'est, marque les heures à Bergen, à Dunkerque, à Amiens, etc.
*  Le quatrième, au nord-est, indique les heures à Ward'huys en Norvège, à Varsovie, à Belgrade, à Barca en Barbarie, et au Cap de Bonne espérance.
*  Le cinquième, au nord, donne les heures pour l'isle d'Othaïti.
*  Le sixième, au nord-ouest, marque l'heure qu'il est en Islande, aux iles Canaries, au Cap-Vert, etc.
*  Le septième, à l'ouest, à Bergen, Dunkerque, Amiens, et aux mêmes lieux que le cadran de l'est.
*  Le huitième, au sud-ouest, marque les heures pour le Mexique, du Mississipi, au Nouveau Danemark.

 Le bâtiment de l 'orangerie aboutit d'un côté à la salle de spectacle , et de l'autre à la terrasse qui borde les fossés du château, il règne sur toute la longueur du parterre et présente une galerie de trente arcades terminée par deux pavillons. Au dessus de la porte de l'orangerie, on lit des vers du poète Santeuil, qui expriment d'une manière aussi poétique que précise, la destination de cet édifice.

 Le Château, nommé particulièrement le grand château, est bâti sur un roc ; il présente, dans son plan, une forme triangulaire, les trois faces sont flanquées de tourelles, accompagnées de meurtrières et surmontées de pavillons dontle*  dont les Combles sont en calottes sphériques. Ces tourelles communiquent l'une à l'autre par une galerie extérieure très étroite, qui règne entre les deux étages sur les trois façades du château.
 Cette architecture, à la fois riche et ancienne, rappelle, à l'imagination des uns, la demeure de ces anciens preux dont parlent si souvent nos vieux romans de chevalerie, et à la mémoire des autres, le séjour d'un de ces tyrans, si nombreux et si redoutés sous le règne de la féodalité.
 La cour intérieure du château est, ainsi que le plan du bâtiment, de forme triangulaire, à l'exception de deux angles qui sont à pans coupés, cette cour est décorée de sculptures : la construction est d'un goût un peu singulier pour cette époque. D'Aviler, dans son «  Cours d'Architecture » a cité comme une singularité les colonnes en forme de balustre qui sont adossées au mur de face. (à la façade)
 La partie de l'architecture de la cour, qui présente l'entrée de l'escalier, a été bâtie par François Mansard, trois portiques, décorés de colonnes corinthiennes et d'un fronton brisé, mènent au grand escalier.

 Au premier repose la statue en marbre du grand Condé, elle se dresse majestueusement, elle est entourée des attributs de sa gloire. Cette statue est l'ouvrage du célèbre Coysevox; ou, en bas de laquelle on lit des vers du poète Santeuil: «Quem modo pallebant fugitivis fiv.ctihus amnls , TerribiUmbello , nunc dotta otia princcps , Tacis amans , latos dot in hortis ludert fontes.» « Ce prince qui naguère par le bruit de ses» exploits épouvantait les dieux des fleuves et si des eaux, aujourd'hui, dans le sein de la paix 53 et de l'étude, permet aux eaux de jouer librement dans ses jardins».

 En suivant notre chemin l'on arrive d'abord à l'appartement du roi, la première pièce est dite la Salle de gardes :
La cheminée est ornée d'un portrait du grand Condé et la salle de plusieurs autres tableaux représentant des chasses, peintes par Sneider, Oudry, et Desportes

 Puis vient la salle à manger, L'antichambre du roi , la chambre à coucher, la chambre du conseil, le cabinet des glaces. Le Salon ou Galerie du Roi, contient deux buffets, ou cabinets, formés en pierres de rapport, ils présentent des portiques accompagnés de colonnes de marbre de jaspe fleuri, de panneaux de pierres de Florence et d'agate, et de six cariatides. Les milieux sont surmontés par des dômes.
 Non loin de là, un cabinet pratiqué dans une tour, dit cabinet des vues, offre des points de vue superbes, là, un meuble complet, brodé en chenilles et en jais, a été travaillé par une princesse de Condé.
 De la galerie, on arrive dans l'appartement de la reine, dont l'antichambre contient son portrait, elle a été la femme de Louis XV. Puis arrive la chambre à coucher et le cabinet qui est décoré de glaces et d'un meuble d'étoffe de soie jaune et argent. Un corridor mène de cet appartement au balcon de la chapelle.
 Le Rez-de-Chaussée du château présente un appartement magnifiquement décoré.
 En face, sous une arcade, s'élève une colonne de l'ordre de Pestum, en granit, surmontée d'un vase d'albâtre avec des attributs de chasse. Sur le socle de cette colonne, est appuyé un cerf, accompagné de chaque côté d'un chien qui semblent sortir d'un buisson et poursuivre ce cerf, qui jette de l'eau dans une cuvette de granit. Ce jet sert à rincer les verres.
 La Salle à manger, qui est à côté, est éclairée par quatre grandes croisées ; elle offre une décoration en stuc, dont les panneaux sont en manière de marbre jaune de Sienne, des pourtours, de blanc veina et décorée d'une corniche de marbre blanc statuaire. La frise présente, sur un fond jaune, des guirlandes de fruits, soutenues par des têtes antiques. Le plafond représente un ciel, peint par Restout».
  La Salle de Billard contient deux billards, cette salle est ornée de trophées de chasse et de deux bustes de négresse. Depuis la salle de billard on arrive, par un vaste portique, à un salon voisin, qui est décoré de bas-reliefs sur les portes, de trophées de guerre au plafond et dans les angles, peints en blanc.
 La salle de musique, ovale, présente pour ornements ses attributs, là, le cabinet de Trictrac, pratiqué dans une tour du château, est éclairé par plusieurs fenêtres, il offre de très belles perspectives.
 Au même étage l'on peut apercevoir l'appartement de Mr de Condé, qui est richement décoré, et, pourvu dans un coin, d'un petit salon de musique dans lequel l'on peut deviner deux tableaux de Teniers, représentant des fêtes flamandes..


Lire....   http://books.google.fr/books


À l'exception du « Petit Château », construit au XVIe siècle par Jean Bullant, le château actuel est une reconstruction du XIXe siècle sur des plans de l'architecte Honoré Daumet pour l'avant-dernier fils du roi Louis-Philippe IerHenri d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897), héritier du domaine, qui y installa ses collections de peintures, de dessins et de livres anciens. Il légua l'ensemble à l'Institut de France, sous le nom de musée Condé.
 Le château occupe l'emplacement d'une forteresse médiévale. "Les Grandes Ecuries", construites de 1719 à 1740, chef-d'œuvre de l'architecte Jean Aubert abritent aujourd'hui le Musée vivant du cheval. Les jardins sont une des plus remarquables créations d'André Le Nôtre. La ville de Chantilly s'est développée à l'ouest du château pendant et après la Révolution française. Le château et ses dépendances font l'objet de plusieurs protections au titre des monuments historiques durant l’année 1988 après une première protection par arrêté du 2 avril 1963, annulée.


* Les traits de l'architecture du château, du domaine (Livret de visite): http://www.chateaudechantilly.com/sites/default/files/livret%20de%20visite%20architecture%20du%20ch%C3%A2teau%20adulte.pdf

Son histoire:
http://www.domainedechantilly.com/domaine-de-chantilly/histoire




Matériaux : Pierre de Taille. 



Historique :


Depuis longtemps ce château, si célèbre aujourd'hui par sa richesse, la variété et l'agrément de ses jardins, est connu dans les fastes de la féodalité. Dès le commencement du XIIIe siècle, Guy, Comte de Senlis, en était seigneur; ce fut lui que Louis le Gros éleva au rang de Grand Bouteiller de France, titre que sa postérité a constamment conservé. Guillaume, bouteiller de Senlis, troisième du nom et un des descendants de Guy, fit embellir le séjour de Chantilly et, en 1533, y fit bâtir une chapelle où il fut enterré.

 On découvrit en 1718, lorsqu'on fit démolir cette chapelle, le Cercueil de ce seigneur, dans lequel son corps fut trouvé tout entier. On remarqua qu'il avait la barbe longue de deux doigts, et lorsqu'on voulut la toucher, elle se détacha facilement. Ses deux poignets étaient liés ensemble par un cordon de soie. Le corps était revêtu d'une chemise de toile fine très bien conservée, sur laquelle il y avait une enveloppe de toile cirée serrée par une corde cirée. Ce cercueil fut transporté, tel qu'il était, dans l'église paroissiale de Chantilly. La race des bouteillers de Senlis, qui se disaient issus de celle de Charlemagne, s'éteignit vers le commencement du XVe siècle.

A cette époque, la seigneurie de Chantilly passa dans la maison d'Orgemont. Pierre d'Orgemont, chancelier de France sous Charles VI, en était le seigneur. Son petit-fils, aussi nommé Pierre d'Orgemont, étant sans postérité mâle, donna, en 1484, cette seigneurie à son neveu Guillaume, baron de Montmorency, fils de sa sœur Marguerite d'Orgemont et de Jean de Montmorency, deuxième du nom. On croit que c'est à cette époque, c'est-à-dire vers la fin du XVe siècle, que fut bâti le vieux château qu'on voit aujourd'hui, sa forme irrégulière, qui rappelle celle du Château de Saint-Germain, et le genre de son architecture , annoncent une construction du XVe siècle.
 Les seigneurs de Montmorency, successeurs de Guillaume, embellirent considérablement ce château et le possédèrent jusqu'à la mort tragique du dernier duc de Montmorency, décapité à Toulouse. Louis XIII donna, en 1633, le duché de Montmorency, dont Chantilly faisait partie, à la princesse de Condé, sœur du Duc de Montmorency; mais ce roi se réserva en même temps la seigneurie et le château de Chantilly dont il jouira le restant de sa vie. La reine, mère de Louis XIV, en accorda la jouissance, pendant son règne, à M. le prince de Condé; mais quelque temps après, le roi rentra en possession de ses biens.
 Enfin, en 1661, le roi donna Chantilly, en toute propriété, au même prince de Condé, et y établit, en 1675, la capitainerie des chasses de la forêt de Hallate, qui avait été supprimée en 1645:depuis ce temps la maison de Condé en a toujours jouie.
Considérablement embelli par les différents seigneurs qui l'ont possédé, Chantilly est devenu une des plus belles maison de campagne qui existent en France; aussi est-elle un objet de curiosité de la part des étrangers et des régnicoles. Plusieurs poètes ont chanté sa magnificence, Boutard, poète latin, a composé, à sa louange, une ode intitulée Cantiliacum. I1 pense que Chantilly doit son nom à la quantité de tilleuls et de champs que l'on voit. Le père Rapin ne l'a pas oublié dans son poème des Jardins et l'abbé de Lille, dans son poème sur le même sujet à dit : "Dans sa pompe élégante admirez Chantilly de héros en héros, d'âge en âge embelli."

http://crdp.ac-amiens.fr/picar/data/chateau_chantilly_doc/histoireduchateau/chateau_parc.pdf


Les guerres des XIVe et XVe siècle ravagèrent la contrée et dès 1358, les Jacques pillèrent le château, qui fut par la suite vendu à Pierre d'Orgemont, ancien chancelier de Charles V, avant d'échoir par héritage à la famille de Montmorency en 1484. Le connétable Anne de Montmorency, familier de François Ier et de Henri II, décida, au retour des guerres d'Italie, d'embellir Chantilly et d'y réunir des collections de livres et d'objets d’art, à l'imitation des seigneurs de la Renaissance italienne.
 En 1527 l'architecte Pierre Chambiges rénove le Grand Château et, vers 1560, Jean Bullant construit le Petit Château, appelé "Logis neuf". C'est également à cette époque que furent créés les premiers jardins de Chantilly. En 1538 fut construite une vaste terrasse donnant accès au château.

Lire la suite...  http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Chantilly









Descriptif du Château:


Le Château


* Le musée Condé


 * La Bibliothèque et les archives du Château


* Une exposition de l'association traitant du Château "Une Visite au Château de Chantilly"


* Des photos du Château


* Des plans des bâtiments situés dans le Parc


* Des audio-guide sur le Château


* Le plan du parc



La ville de Chantilly






"Le Château de Chantilly pendant la révolution" 
de Alexandre Sorel (1872)


                                             


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Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 











































La bibliothèque du Château















Le vestibule d'honneur