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samedi 20 avril 2019

Fiche historique, les châteaux-forts. La Ferté-Loupière



















۩   Le Château de La Ferté, à La Ferté-Loupière

Situé à la porte septentrionale de la Puisaye, cette région naturelle française aux confins de l'Orléanais, du Nivernais et de la Bourgogne accueille La Ferté, au creux de la vallée du Vrin, calée entre Auxerre et Montargis, à quelques dizaines de kilomètres de l'Ile-de-France, vers le Sud de Nemours. Le village posséda son château-fort et fut fortifié dès le Haut Moyen-âge. Deux entitées historique l'entourent, Auxerre et Sens, un peu plus au Nord.







Dénomination : Château-Fort


Localisation :   89110, La Ferté-Loupière
département de l'Yonne

Région : Bourgogne-Franche-Comté


Année de construction : XIIe siècle





 Mr Christ dit : "quelques traces" (des douves et un pan de murailles) sont encore visibles audelà du cimetière actuel. "Il n'existe plus du château-fort que deux tours rondes annonçant le XVe siècle. Dans celle qui servait de prison, est une cheminée sculptée aux armes des Courtenay mais mutilée" Quantin 1868 V. L'on remarquait, au XVIIIe siècle, les traces d'un « vieux château » s'élevant à l'angle Sud-Est des fortifications du bourg, notamment ses débris, ses fondations ainsi que deux tours, dont l'une servait de colombier . Selon A. Noirot, le château des « Courtenay de La Ferté Loupière », dont l'emplacement est toujours visible, s’étend sur une surface de « 50 mètres de grand côté sur près de 35 mètres sur l'axe perpendiculaire » .

Le site castral situé dans le village correspond au second emplacement du château de La Ferté-Loupière. Nous ne connaissons pas de mention du moment exact où le château est rebâti dans la vallée. Celui-ci est probablement construit quand le précédent château est qualifié, au XIIIe siècle, de «Vieille-Ferté ». Le château de La Ferté-Loupière est donc édifié entre la fin du XIIe siècle, et le milieu du siècle suivant. Il souffre certainement de la guerre de Cent Ans, puis il est probablement reconstruit dès la seconde moitié du XVe siècle. Chef-lieu de châtellenie, il existe toujours au XVIIIe siècle. Il est démoli en majeur partie entre le milieu du XVIIIe et la première moitié du XIXe siècle.


* La tour la plus septentrionale
Très restaurée, ne comporte pas d'éléments de fortification. Les différentes restaurations l’ont singulièrement modifiée.

* La tour sud
Restée vierge de toute restauration, elle n'est pas utilisée par une habitation comme la tour nord, elle est ouverte par des meurtrières élargies en canonnières et des fenêtres à meneaux. Des traces d'arrachement signalent l’amorce d'une ancienne courtine. La maçonnerie de la tour, composée d’un blocage fait de mortier et de silex, paraît d’une grande solidité. Seules les portes, les fenêtres et les meurtrières sont en pierres de taille.





L'histoire

La Vieille-Ferté, après diverses vicissitudes historiques, joua un rôle actif à partir du jour où Jean de Sancerre y eut construit un château que les Courtenay habitèrent. Ensuite, elle échut à la maison de Quinquet qui la conserva pendant plus de deux siècles. La famille Quinquet était d'origine écossaise. Elle fut achetée par Ghislain de la Brosse qui avait épousé Mlle de la Prée, fille du seigneur de Boutin. Deux fils naquirent de cette union, et le cadet hérita de la terre. Il passa le temps de la Révolution à la Vieille-Ferté que ses enfants vendirent en 1822 au baron de Monnier, chef de cabinet sous l'Empire, chargé en 1812, de la direction de l'Intérieur et de la Police de la Lituanie. L'Empereur l'avait comblé d'honneurs. Il était franc-comtois. A la mort du marquis, son frère, chef de la branche aînée, le baron de Monnier, chef de la branche cadette, était devenu représentant de la famille. Il fit agrandir le château de la Vieille-Ferté, embellit le domaine et devint maire de la Ferté, de 1825 à 1830. Une de ses filles a épousé M. le comte de Tryon-Montalembert qui, à son tour, a été maire de La Ferté.


La Ferté-Loupière et les comtes de Champagne

La Ferté-Loupière faisait partie du Sénonais quand Richard-le-Justicier, duc de Bourgogne, s'empara de Sens au IXe siècle. Hugues-le-Grand, en 911, en avait confié la défense à un vicomte. Or, pendant la guerre de succession de Bourgogne, le comte Etienne de Champagne s'empara de la Ferté-Loupière où il se heurta à Foulques Nerra, comte d'Anjou, et la céda à Eudes, comte de Blois, de Tours et de Chartres, qui la fortifia, puis il se fit comte de Champagne (1019). En 1055, à la réunion du Sénonais à la couronne de France, la châtellenie de La Ferté-Loupière resta aux comtes de Champagne avec celle de Saint-Florentin et la suzeraineté de Joigny. Suivant la coutume du temps, vers la fin du XIe siècle, le comte confia la défense de La Ferté et de son territoire au seigneur Vivien, qui fonda en 1100 l'abbaye des Escharlis que son prévôt de Sépeaux délimita ; mais son fils, Séguin l'Enfant, mécontent des moines, brûla ce monastère. En 1143, Thibault IV, comte de Champagne, rendit hommage, au duc de Bourgogne, de la châtellenie de La Ferté-Loupière ainsi que de l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre, des châtellenies de Joigny, d'Isle-sur-Serein, de Saint-Florentin, de Bar-sur-Seine et d'Arcis-sur-Aube. A sa mort, en 1152, La Ferté-Loupière fut donnée en partage avec Sancerre à son troisième fils, Etienne, qui prit le titre de comte de Sancerre. Comme il entra en lutte avec le comte d'Auxerre, Pierre de Courtenay, fit appel à l'aide du comte de Joigny (1161). Pour prix de ses services, il lui engagea la moitié de la seigneurie de La Ferté et lui donna en toute suzeraineté l'autre moitié. La première moitié seule devait faire retour au comte de Sancerre. De là la division de la châtellenie primitive de la Ferté-Loupière en deux : celle de la Ferté-Loupière et celle de La Coudre.

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Le village sur la base Mérimée

L'histoire du village

L'église































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Fiche historique, les châteaux-forts. Condeau











Armorial du Perche




۩   Le Château de Villeray, à Condeau

Entre Alençon et Chartres, au coeur du parc régional du Perche, Condeau flirte avec le département de l'Eure-et-Loir, elle fait face à Nogent-le-Rotrou. La commune est située  au Sud-Est du département de l’Orne, à 20 kms à l’Est de Bellême, et à 10 kms au Nord de Nogent-le-Rotrou deux anciennes place fortes. Le site s’étend de l’église de Condeau jusqu’à Saint Germain-des-Grois, au nord, construit sur le flanc d’une colline dominant la vallée de l’Huisne, Villeray est, au XIe siècle, une position stratégique importante.








Dénomination : Château-Fort


Localisation :   61110, Condeau
département de l'Orne

Région : Normandie


Année de construction : Avant le XIe siècle, XVIe siècle pour le château actuel




Au flanc d’une colline commandant la vallée de l’Huisne, Villeray est, au XIe siècle, une position stratégique importante face à la forteresse des Rotrou, comtes du Perche, érigée à Rivray de l’autre côté de la rivière. Deux châteaux à mottes castrales y sont élevés par les Talvas, seigneurs de Bellême;
Au nord, la motte de Villeray en Husson est distante d’à peine 300 m de celle de Villeray en Assé, au sud.
L’ancienne motte féodale, cachée par les arbres, domine, au nord, des prairies, au sud, les maisons du hameau avec leurs hautes toitures de tuiles. Une petite rue grimpe en pente raide vers le château, Villeray semble s’être endormi au XIXe siècle, rien ne semble avoir changé depuis.

Au moyen-âge, les sites, fortifiés, sont détruits par les anglais lors de la guerre de 100 ans. Sur l’emplacement de la forteresse d’Assé, Gilles de Riants fait construire, à la fin du XVIe siècle, un château « à l’appui d’une tour ruinée ». Fidèle au Roi Henri IV pendant les guerres de Religion, il est récompensé par l’érection de ses châtellenies en baronnie. Sous l’ancien régime, Villeray est un des meilleurs revenus de la province du Perche avec son notariat, son tribunal, ses droits de pêche et de chasse, ses foires et son marché aux toiles. Un petit bourg se blottit près du château et l’Huisne fait tourner deux beaux moulins à Villeray. Le château de Villeray est épargné pendant la tourmente révolutionnaire grâce à son maire, le conventionnel Dugué d’Assé, qui vota la réclusion de Louis XVI. En 1845, le château est modernisé et sa façade sud est transformée en style « troubadour », en vogue à l’époque. Le moulin continue de fonctionner jusqu’en 1920, après avoir été converti en fromagerie, filature, fabrique de meubles et fonderie. En 1973, il est transformé en hôtellerie de prestige. La municipalité de Condeau demande alors la protection du hameau de Villeray et du parc du château, craignant que cette nouvelle activité ne fasse découvrir et menace ce petit coin du Perche si pittoresque « reproduction d’une de ces gravures anciennes figurant des villages idylliques enserrés entre rivière et château ». Le parc du château et le hameau de Villeray sont inscrits parmi les sites en août 1975. Le périmètre du site englobe, du sud au nord, l’église de Condeau, le parc du château, Villeray et les terres jusqu’à la limite de commune avec Saint Germain-des-Grois. Quelques années plus tard, le château est transformé, à son tour, en hôtel et il forme aujourd’hui un complexe hôtelier de charme avec l’ancien moulin.


  L’entrée du château

Elle se situe presque en haut de la pente. La porte cochère, encadrée de deux tours en poivrière, s’ouvre sur la cour des communs du XVIII siècle, écuries et remises. Derrière un portail, la cour du château précède la vieille demeure (inscrite MH) flanquée de deux tours rondes et percée de hautes fenêtres à meneaux. En haut de la pente, les maisons se resserrent, leurs murs de moellons calcaires enduits « à pierres vues », colorent la rue de douces nuances d’ocres et de roses qui mettent en valeur tous les détails de la savoureuse architecture percheronne. La petite rue tourne ensuite vers le sud pour rejoindre le bourg de Condeau. Elle est bordée du haut mur du parc du château, désormais réservé aux hôtes de passage. Un portail d’entrée au château s’y ouvre accompagné d’un élégant pavillon de gardien chaîné de briques rouges.

Vu sur   http://www.donnees.normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/61057f.pdf


Du premier château construit au Moyen-Age pour défendre la vallée de l'Huisne, restent les douves, le talus, et l'ouvrage d'entrée avec ses deux tourelles. Le château a été rebâti au milieu du XVIe siècle. En 1846 a été effectuée une restauration en style Néo-Renaissance : les façades ont été ornées de motifs floraux, de guirlandes de feuillages et de personnages en médaillon. Le parc a été conçu au XVIIe siècle et modifié à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Le plan actuel du parc a été réalisé par Fauche entre 1845 et 1856.
Le château de Villeray bénéficia d' anciens seigneurs qui jouèrent un grand rôle dans notre histoire à Condeau et à Condé.







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Le bourg, le château

Les seigneurs, la région, le château





































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