Espace exposition

vendredi 27 mars 2015

Fiche Historique. Les donjons. Dordives














۝   Le donjon de Mez-le-Maréchal,  à Dordives.










Dordives est situé dans le quadrant nord-est du département du Loiret frontalière avec la Seine-et-Marne, dans la région agricole du Gâtinais pauvre à l'est de la vallée du Loing. Le donjon de Mez-le-Maréchal, cette partie d'un impressionnant château-fort construit par les premiers seigneurs du Mez, appartenait à la famille Clément au temps de Philippe Auguste, il a été construit dans une forteresse très méconnue, proche de Château-Landon. Il n'a pas subi de remaniements importants depuis sa construction, qui date de la seconde moitié du XIIe siècle, il était préserver par une enceinte rectangulaire défendue par quatre tours placées aux angles. Sur l'une des faces, deux autres tours flanquaient la porte d'entrée. 







Dénomination : Donjon 

Localisation : 45680, Dordives, 
département du Loiret.

Région : Centre Val-de-Loire

Année de construction :  XII e Siècle.
Anciennement : Donjon de château-fort
Année de destruction ou démolition du donjon : 
Des vestiges existent encore.





Architecture : 

Ce donjon, de plan presque carré, 15 m sur 14, flanqué de quatre tours à chaque angle d'environ 5 m, peu saillantes et pleines à la base, possédait des murs épais de 2,50m en blocage de silex noyé dans le mortier et soigneusement parementé, l'espace intérieur, quand à lui, ne dépassait pas 10m sur 8,60m, non rectangle, car les deux angles correspondant aux deux tours Nord sont en pans coupés.

Le donjon possédait des escaliers à vis aux murs Nord et Ouest ainsi que dans la tour d'angle Nord-est, le mur Sud, la plus grande partie de celui de l'Est et les trois autres tours ne dépassaient pas le premier étage. Du bas jusqu'au sommet du premier étage, le donjon était construit de pierre de taille de petite taille presque carrées, aux assises très régulières et à joints moyen, renforcées aux encoignures des tours et des murs droit, par un chaînage vertical harpé en pierre de taille plus grosses. L'on peut y retrouver des trous de boulins.

 Le second étage, fait de pierre de taille irrégulières, plus grosses et plus rectangulaires, apparaît comme une reprise postérieure ou un surélévement de la première construction, aucun trou de boulins n'est présent.
 Les ouvertures sont de deux sortes ; fenêtres et meurtrières, ces dernières sont de deux types différents. Les murs atteignant le second sont percés, au centre des façades, d'une grande fenêtre sous arc plein cintre, une autre percée existe au premier étage du mur Nord.
 Les meurtrières, aménagées dans les murs et les tours des deux premiers niveaux, sont d'un aspect un peu particulier et peu fréquent ; à double ébrasement, profond et étroit à l'intérieur, court et évasé vers l'extérieur, munis, vers l'extérieur d'un encadrement de grandes pierres, le sommet et la base étant taillés dans un seul bloc. La fente, quand à elle, mesure environ 0,70m de haut, elle semble plus décorative qu'efficace, les pierres de taille de leur encadrement externe n'ont pas des liaisons très homogènes avec les lits des pierres du mur. Elles ne datent pas de la même époque et ont sans doute été aménagées plus tardivement que l'ensemble du donjon. Il en existe deux ou trois du coté du mur Sud et au centre de chacun des autres murs, au même niveau, une vers l'extrémité ouest du mur Nord, au premier étage, une vers la base de la tour Sud-Est, quatre dans la tour Nord-Est, à différents niveaux, et deux dans la tour Nord-Ouest. Une grande partie a été percée au rez-de-Chaussée, ce qui est bien rare à l'époque romane du côté, un seuil maçonné accueille ce niveau. La forme de ces persements et de leurs emplacements, les meurtrières et la porte révèlent un remaniement postérieur à la construction du gros-oeuvre.
 Les meurtrières du deuxième, niveau reconstruit vraisemblablement après les bases, sont d'un type différents des premières ; elles se dessinent sous de longues fentes minces au nu du mur longues d'environ un mètre.
C'est sur la tour Nord-Est qu'elles apparaissent, au premier, une dans la diagonale du carré de l'ensemble, les deux autres presque dans l'angle intérieur de la tour, l'une sur le mur Nord, l'autre sur le mur Est.
 Les courtines ont un tracé parfaitement rectiligne, et atteignent 2 mètres d’épaisseur en moyenne. Elles étaient totalement aveugles à l’origine. Chaque courtine était couronnée par un chemin de ronde défendu vers l’extérieur par un parapet crénelé, dont les traces sont bien visibles sur certaines tours.
La porte, ménagée entre deux tours, était défendue par un assommoir, une herse dont la rainure est encore bien visible, et une paire de vantaux.



Matériaux : Pierre, pierre de taille


Historique :

A l'origine, ce château-fort était un camp romain. Celui-ci fut fortifié par la suite, ce qui explique la situation de cette forteresse dans un affaissement et non sur un promontoire comme la plupart des château-forts. La terre appartenait dès le XIe siècle, à la famille Clément, qui donna une lignée de maréchaux de France de 1190 à 1265. Cette famille, apparentée aux Courtenay Voisins, possédait ici, sans nul doute, une résidence fortifiée qui fût amplement modernisée par son membre le plus célèbre, Henri, maréchal de Philippe Auguste, c'est à lui sans doute que l'on doit la grande enceinte carrée du château dépassant 60 mètres de côté. Il est permis de penser que ce donjon décentré au milieu de celle-ci, sans rapport avec elle, serait dû plutôt à Robert III Clément, père du maréchal et précepteur du fils de Louis VII, futur Philippe II, qui fut seigneur de Mez.







* Le donjon, le patrimoine

 Une étude sur le donjon

Dordives




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Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 














samedi 21 mars 2015

Fiche Historique.Les donjons. La Queue-en-Brie











Fiche N° 1




 


۝   Le donjon de La Queue-en-Brie,  à La Queue-en-Brie.











La queue-en-Brie, village de 11 800 habitants située dans le département du Val-de-Marne, est délimitée par les villes d' Ormesson-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Pontault-Combault, Noiseau, Sucy-en-Brie, Santeny et Lésigny. Un château-fort y a été construit, peut-être à partir de 1109, pour Constance, fille de Louis VI le Gros, ou vers 1120-1129 pour Etienne Garlande. Partiellement détruit en 1430 par le comte de Suffolk, il fut rénové, puis subit une nouvelle démolition en 1831. Seul reste en place le donjon qui s'écroule en 1866.








Dénomination : Donjon (de château-fort) ou tour de ganne

Localisation : 94510, Place de la Tour, La Queue-en-Brie, 
département du Val-de-Marne.

Région : Ile-de-France


Année de construction :  XIIe Siècle.
Anciennement : Donjon de château-fort
Année de destruction ou démolition du donjon : 
Des vestiges éxistent encore, 
le donjon a été détruit en 1868, le château-fort au XVe siècle.




Architecture : 

Ce donjon, ovale, munit de flanquements circulaire dont une partie est semi extérieur et l'autre interne au mur, a été bâti en moellons et en pierre. En son milieu, un pilier se dressait afin de soutenir les planchers en bois.
 Au XIXe Siècle, les restes du donjon ne forment guère que la sixième partie de son étendue primitive, l'intérieur du fort, autant qu'il est possible d'en juger, offrait une surface ovale allant du Sud au Nord, et, qui, partant des débris subsistants, enveloppait le puits du jardin actuel.
 Ce donjon ovale, de treize à quatorze mètres sur vingt deux à vingt-trois mètres, et d'une hauteur totale de trente-quatre à trente-cinq mètres (environ cent pieds), était flanqué à l'extérieur de tours demi rondes liées au corps principal. Toute la construction était en petit appareil de moellons noyés dans la chaux, d'une forte épaisseur. Son fragment conserve encore trente et un à trente deux mètres. Des chemins de ronde et des cénacles avaient été conservés dans les demi tours et un large égout, ou mâchicoulis primitif, se trouvait encore à sa partie Nord-Ouest, il est remarquable.
Des chenaux, laissés à dessein à chaque étage dans l'épaisseur des murs, mesuraient vingt cinq centimètres carrés environ, munis de trous plus petits également carrés. Ce sont des espèces de boulins communiquant avec l'intérieur et avec l'extérieur de la tour à des distances très rapprochées. Les cénacles intérieurs du donjon principal n'ont jamais été voûtés, si ce n'est au sommet de l'édifice, qui était couronné, si nous en croyons d'anciens dessins, par un mur en parapet à archières et à mâchicoulis.
Les planchers devaient reposer sur des sablières pour être modulés au besoin et l'on communiquait d'étage en étage, soit par des escaliers, soit par des trappes à l'aide d'échelles qu'on retirait après soi. Sans compter le rez de chaussée, il existait trois planchers formant trois étages, à chacun de ces étages se trouvaient de vastes cheminées dont le large conduit dépassait la voûte et le parapet du sommet.
 Le rez-de-chaussée n'était pas pourvu de cheminée, un puits s'y trouvait, chaque étage était percé de meurtrières et d'archères. Ce donjon faisait évidemment partie du château bâti sur la place actuelle du village. Il y communiquait par une arcade dont on voit encore les restes et par des souterrains qui régnaient sous le château et, qui avaient été perçés au niveau du rez-de-chaussée du donjon. Plusieurs éboulements ont eus lieu au fil du temps, ils ont permis de reconnaître ces souterrains.
 Les Anglais ruinèrent de fond en comble le Château, il n'en fut pas de même du donjon car il nous paraît de toute évidence qu'il a été occupé depuis cette époque. Les haies avaient été refaites, plusieurs ouvertures nous semblent attester qu'on y a travaillé depuis 1500. Des reprises en plâtre nous ont convaincu que même depuis ce temps on y a fait des consolidations. Il est très probable que ce donjon est subsisté entièrement et qu'il fut consolidé et restauré de manière à servir de lieu de défense jusqu'au temps des guerres de religion.



Matériaux : Moellons et Pierre



Historique :

On ne sait avec précision la date de construction du château fortifié de La Queue-en-Brie, dont ne subsistent désormais que les vestiges du donjon, peut-être remonte-t-elle aux toutes premières années du XIIe siècle, sous l'impulsion de Harcherus de Cauda, qui aurait ensuite vendu le fort à Constance, fille du roi Louis VI le Gros. À moins qu'il n'ait été bâti pour Étienne de Garlande, seigneur de Gournay, vers 1120-1129. Quoi qu'il en soit, le domaine et la seigneurie passent rapidement au cours du XIIe siècle entre les mains du seigneur de Brie-Comte-Robert, Robert Ier de Dreux (1123-1188), fils cadet de Louis VI le Gros.
Au milieu du XIIIe siècle, le château appartient à Alix de Bretagne (1243-1288), dame de Brie-Comte-Robert, puis à Amauri de Meulan, compagnon d'armes de Jean II le Bon lors de la défaite de Poitiers contre les Anglais en 1356.
Vacante en 1364, la seigneurie de la Queue est offerte par Charles V à son premier secrétaire Pierre Blanchet, puis morcelée au début du XVe siècle entre le château fort et le fief de l'Hermitage. En 1430, La Queue-en-Brie est tenue par les partisans des Armagnacs, faction désormais favorable au roi Charles VII sacré à Reims l'année précédente, lequel tente de reconquérir son royaume tenu par les Bourguignons alliés aux Anglais. Les Armagnacs ayant attaqué dans la Brie un convoi anglais, le comte Humphrey de Stafford (1402-1460), connétable de France nommé par le roi anglais Henri VI, lance à l'automne 1430 une expédition punitive, au cours de laquelle il prend Brie-Comte-Robert, et, le 9 octobre, le château de la Queue. La garnison est massacrée, et le château rasé hormis le donjon. Très abîmé, il est partiellement restauré vers 1500.
Il se présente encore sous la forme d'une tour flanquée de tourelles, haute de trente-cinq mètres, aux murs épais de quatre mètres, dans lesquels circule un couloir. En 1563, les guerres de religions dévastent la région. Les protestants, associés à leurs mercenaires Suisse et Allemand, « les reîtres », assiègent ce qu'il reste de la forteresse, la prennent en trois jours et brûlent le village. Ruinée, dangereuse, la tour est laissée à l'abandon jusqu'aux décisions de 1830 qui préconisent sa démolition. Le temps ne laissera pas faire les hommes : le 11 juillet 1866, tout un pan du formidable donjon s'écroule. Il sera définitivement rasé en 1868. Un commencement de fouilles a révélé en 1969 un puits devant l'entrée, contenant des ossements humains.







* Le donjon, le patrimoine

Un  document sur le donjon

Une étude de la ville, du château

Un dossier sur le château-fort

* Le Comté et Vicomté de Corbeil

 * Une chronologie de La Queue-en-Brie


La ville de La Queue-en-Brie



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

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 Le monde des châteaux 
















































mercredi 18 mars 2015

Fiche Historique. Les donjons. Corbeil (Essonnes)











Fiche N° 2








۝   Le donjon de Corbeil,  à Corbeil-Essonnes.






Situés en bordure de Seine à proximité d’une artère reliant Paris à Fontainebleau, les sites de Corbeil et d’Essonnes ont toujours eu une importance stratégique due à ces voies de communication essentielles. Corbeil fut cité gallo-romaine, elle bénéficia de son château qui fut une défense pour la Seine au Moyen Âge. Corbeil fut ville royale dès 1120, la ville a longtemps été défendue par un système de fortification construite par le comte Haymon.









Dénomination : Donjon ou tour de ganne

Localisation : 91100, Corbeil-Essonnes, 
département de l'Essonne.

Région : Ile-de-France

Année de construction :  Xe Siècle.
Anciennement : Donjon de château-fort
Année de destruction ou démolition du donjon : 
Début XIXe ainsi que son château





Architecture : 


Le château était équipé de cinq tourelles et bénéficiait d’un donjon carré baptisé tour du Hourdy, les fossés de l’édifice aujourd’hui totalement comblés étaient alimentés par un bras de la Seine qui avait été spécialement creusé. Après leur désaffection, ils ont pris la forme d’un souterrain reliant le Port des Gendarmes au Port des Boulangers.

 Le Donjon de Corbeil, cette grande tour de pierre, mesurait 25,5m de haut, composé de quatre tours carré maçonnées de haut en bas, il était entouré d'une enceinte et d'un fossé. Un pont devait être édifié sur le fleuve vers l’an 900.
La construction des bâtiments de défense de Corbeil est attribuée à Aymon de Corbeil, qu’une certaine tradition désigne comme le père des légendaires « Quatre Fils Aymon » !.



Matériaux : Pierre



Historique :

Corbeil fut cité gallo-romaine, elle bénéficia de son château qui fut une défense pour la Seine au Moyen Âge.Vers l’An 900 fut élevé au confluent de la Seine et de L’Essonne, certainement en même temps que le premier pont sur la Seine un système de défense ( fortifications) contre les Normands qui envahissaient le Nord de la France . Les populations environnantes (vieux Corbeil sur la rive droite et Essonnes) vinrent se réfugier près de ce « château fort » et constituèrent une bourgade commerçante qui pris le nom de Corbeil ( Corbilium). Vers 911 Le roi de France nomme un comte pour s’occuper du château-fort de Corbeil et de ses environs. Le premier comte dont on connaît le nom fut le comte Haymon en 946. Il fit construire l’église Saint-Spire qui fut brûler et reconstruite plusieurs fois dans les siècles qui suivirent et un nouveau Château. C’est autour de ces 2 bâtiments que la ville se développe.Plus tard, Louis VI fit édifier une nouvelles forteresse plus importante que l’ancienne qu’il appelât « château royal » de Corbeil situé environ sur l’emplacement actuel des grands moulins. Ce château devint une résidence royale et surtout une résidence pour les reines veuves. Corbeil fut ville royale dès 1120 et devint au XIIe siècle une ville importante, industrielle sur la route de Paris. La construction de bâtiments de défense fut entreprit sous le règne de Charles III le Gros, dont un à Corbeil. N’en subsistent aujourd’hui que les fondations sur la rive droite.
 Le Bâti du comte Haymon de Corbeil, se présentait sous la forme d’une enceinte munie de cinq tourelles, d’un donjon appelé la « tour du Hourdy » et était entouré d’un bras artificiel de la Seine.

Corbeil connut l’implantation de potiers gaulois qui ont été très tôt liées au développement économique et démographique.







* Le donjon, le patrimoine


La ville de Corbeil-Essonnes



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lundi 16 mars 2015

Fiche Historique. Les donjons. Saint-Witz















 





۝   Le donjon de Montmélian ou Tour carrée,  à Saint-Witz.


Petit village du Val d’Oise, Saint-Witz se trouve sur les flancs de la colline de Montmélian qui domine la plaine de France. A 25 kms au Nord de Paris, Saint-Witz se situe à l’extrémité Est du Val d’Oise et à la jonction de trois départements : le Val d’Oise, l’Oise et la Seine-et-Marne.
Un château-fort et son donjon apparurent vers 1205 par le bais des Comtes de Vernon, il est fortifié, rectangulaire. Le donjon est la dernière trace d’un château-fort qui dominait la ville au XIIe siècle, il permettait de fortifier les frontières avec le Valois.








Dénomination : Donjon ou tour de ganne


Localisation : 95470, Saint-Witz, 
département du Val d'Oise.

Région : Ile-de-France


Année de construction :  XIIIe Siècle.
Anciennement : Donjon de château-fort
Année de destruction ou démolition du Château : 
Il reste des vestiges du donjon, d'un des deux château-forts qui étaient en place à cette époque.






Architecture : 

Cette tour fortifiée, rectangulaire, édifiée vers 1205 est la dernière trace d’un château-fort qui dominait la ville au XIIe siècle, l’emplacement a été par la suite reconverti en carrière de pierres.

Il s’agit d’un donjon de plan rectangulaire, dont les murs sont percés de baies plein cintre (XIIIe siècle). Édifice à deux étages, autrefois fossoyé, il possédait une tourelle et son escalier à vis, les façades étaient ajourées aux étages par de nombreuses fenêtres.

Le rez-de-chaussée était éclairé par de simples fentes d'éclairage.
Le 1er étage comportait des fenêtres barlongues couvertes d'un linteau droit sous arc en plein cintre. 
 Le 2e étage se composait de fenêtres géminées à meneaux (2 baies barlongues surmontées d'un tympan sous arc à peine brisé, avec linteaux évidés d'arcs brisés), les autres fenêtres étaient Coussièges. Toutes ces fenêtres, en léger retrait sous un arc en plein cintre, au nu du parement sont largement ébrasées vers l'intérieur au 1er étage et munies d'un ébrasement droit au 2e.
 Le donjon se composait de 3 niveaux plafonnés, formant chacun un grand espace (aucun refend); d' une cheminée par étage, adossée à la face ouest. La présence simultanée des arcs en plein cintre et des arcs brisés évidés dans les linteaux date cette résidence rurale du dernier quart du XIIe siècle.




Matériaux : Pierre




Historique :

Saint-Witz est une ancienne place fortifiée gallo-romaine regroupant des paysans et des artisans.
Au huitième siècle, le premier village de Saint-Witz s’était établi autour d’une église dédiée à Saint-Vit. A l’époque romaine quand le pays était occupé, ils construisirent un « castrum », place fortifiée gallo-romaine, autour duquel paysans et artisans vinrent s’installer à proximité de la source sur la pente sud-ouest de la colline. C’est là que, plus tard, au huitième siècle naîtra le premier village de Saint-Witz, lorsque les hommes se regrouperont autour de la première église, dédiée à Saint Vit qui abritait les reliques de ce saint martyr rapportées de Rome par un seigneur de Montmélian.

Depuis les Mérovingiens, toute la colline appartenait aux rois de France. Le premier château royal - en bois- fut construit sur la « butte sacrée » par Hughes Capet. En 1060 il fut remplacé par un édifice en pierres qui sera fortifié plus tard par Philippe Auguste.

Cependant l’histoire va modifier la dépendance de la colline : après la défaite de Fréteval en 1195, bataille remportée par Richard Cœur de Lion, Philippe Auguste doit céder au roi d’Angleterre des terres en Normandie. Il s’agit des terres du seigneur de Vernon. Pour dédommager ce dernier, le roi lui offre ses terres et bois de Montmélian, à l’exception du château royal. Richard de Vernon devient alors seigneur des lieux, sous la suzeraineté du roi, et fait construire en 1205 un puissant manoir dont on peut voir encore les ruines au sommet de la colline.
En 1060, le roi Philippe Ier renforce la place dans sa lutte contre le sire Lancelin de Dammartin, dont les possessions sont toutes proches, à environ 10 km vers le sud est. Le château royal fût construit.

 Le donjon a été édifié vers 1205 par les comtes de Vernon, cet édifice permettait de fortifier les frontières avec le Valois et le belliqueux comte de Dammartin-en-Goële.
 Au XIVe siècle, les religieux de Saint-Denis avaient pris possession de cette fortification, avant de la céder aux Bouteillers de Senlis en 1330.
 Après sa défaite à Fréteval, en 1195, bataille remportée par Richard Coeur de Lion, Philippe Auguste doit céder Vernon. Richard de Vernon récupère alors le fief de Montmélian.

Vinrent ensuite les guerres de la Ligue au XVIe siècle. La colline fut alors dévastée, le château royal entièrement détruit et le château seigneurial avec sa tour, dite « Tour Carrée » , très endommagé. Au fil des siècles, Saint-Witz passera entre les mains des rois de France, du compte Richard de Vernon et des religieux. A partir du XVe siècle des maires étaient nommés seigneurs de Saint-Witz, tels Jean Hebert en 1489, Bienvenu en 1721, Antoine Boisseau en 1749.









Le donjon, les monuments, la ville


Tourisme en Val d'Oise



Saint-Witz




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jeudi 5 mars 2015

Fiche Historique. Les donjons. Maurepas











Fiche N° 6









۝   Le donjon de Maurepas,  à Maurepas.









Située dans le département des Yvelines au Sud-Ouest de Versailles, proche de Magny-les-Hameaux, Maurepas flirte avec la forêt domaniale de Rambouillet, la ville, au moyen-âge, hérite d'un donjon bâti sur une rupture de pente et construit pour surveiller la voie de la Normandie à Paris, par Dreux, Houdan et Montfort. Ce donjon est le plus important vestige de tour de l'Hurepoix, comparable à celui de Châteaufort et de Magny-les-Hameaux.






Dénomination : Donjon

Localisation : , 78310, Maurepas, 
département des Yvelines.

Région : Ile-de-France

Année de construction :  XIe Siècle.
Anciennement : Donjon






Architecture : 

Haut de 20m, il était entouré au Sud d'un fossé et était posé sur une petite motte, l 'ensemble de cet artifice devait mesurer 65m de long sur 30m de large, s'étendant au Nord-Est de la tour.
Le diamètre extérieur de la tour mesurait 15,50m, son diamètre intérieur lui, était de 11,50m, ses murs étaient épais de 2m.
Quatre contreforts plats saillants venaient le renforcés, deux autres étaient large de 1,90m. Construite en pierre meulière irrégulière, jointe au mortier de chaux, les contrefort et l'encadrement des meurtrières sont en pierres de taille soigneusement travaillées.
Au deux tiers de sa hauteur, un bandeau de deux lits de pierre d'appareil rétablit l'horizontalité des lits. Sous la crête du mur se distinguent des trous régulièrement espacés qui devaient recevoir les jambages de bois supportant les hourds.
Au sommet des contreforts, on distingue les restes d'encorbellements qui laissent supposer l'existence de petite échauguettes les couronnant. Au milieu de la muraille, entre chaque contrefort, et curieusement placée à faible hauteur, s'ouvre une meurtrière mince d'environ 15cm et ébrasée jusqu'à 1,30m vers l'extérieur comme vers l'intérieur. L'appareil, large et très soigné de l'encadrement de ces sortes de niches, forme un arc plein cintre en haut et glacis vers le bas.
 Au centre du donjon, qui devait avoir trois étages, subsiste la base d'un pilier de trois mètres de diamètre qui supportait les planchers de bois des étages. Une cheminée était aménagée dans le contrefort Est.

Le meurtrières du donjon mesuraient 3 mètres de haut à l'intérieur et à l'extérieur, sur 1.30m de large qui se réduit au centre du mur à 12-15 centimètres, sans feuillure, ni retrait pour une fermeture quelconque. Au premiers abords l'on peut croire cet étage percé de large ouverture.



Matériaux : Pierre


Historique :

Les terres appartiennent alors au roi de France. Pépin le Bref les donne à l’abbaye de Saint-Denis en 768. Elle les cède rapidement à une famille locale, qui prend le nom de la terre (Malrepast) et qui devient le vassal du seigneur de Chevreuse.
Au IXe siècle, une enceinte et un donjon en meulière succèdent aux fortifications en bois des siècles précédents. Depuis le VIIIe siècle, le village de Maurepas (anciennement orthographié Malrepast) appartenait à l'abbaye de Saint-Denis. Face aux invasions normandes, ils ont quitté le domaine des seigneurs de Chevreuse; le château a été donné à la famille de Maurepas.
Au XIe siècle, le château de bois est remplacé par une construction de pierre : une tour de 20 m, soit le double de sa hauteur actuelle. Pendant la guerre de Cent Ans, les seigneurs de Maurepas abandonnèrent le château; il a ensuite été utilisé comme repaire d'une bande de pillards.
En 1425, les Anglais capturent et pendent tous les occupants du château. Le château a ensuite été occupé par Aymon de Massy.
 En 1432, les Anglais conquérent le site et démantèlent le château. Après la guerre, le domaine de Maurepas est restitué à la famille de Chevreuse, mais le château est resté une ruine.
 Aujourd'hui, seul le donjon, qui est haut de 20 mètres (60 pieds), reste sur une faible motte, une ferme accompagne les ruines. Le donjon a été classé par le ministère français de la Culture en tant que monument historique depuis 1926.






Le donjon

* Sur Wikipédia

Sur la base pop culture


Maurepas



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dimanche 1 mars 2015

Fiche Historique, les Châteaux-forts. Magny-les-Hameaux





















Fiche N° XI









۩   Le Château-fort de Magny,  à Magny-les-Hameaux.


A deux pas de Saint-Quentin-en-Yvelines et Châteaufort-en-Yvelines, Magny-les-Hameaux se situe en Yvelines sur le plateau de Cressely-Beauplan, plan incliné à l'Est, entaillé profondément et de manière parallèle le long de la Mérantaise. Le donjon, de forme circulaire, avait été construit proche de l'église, le château fort situé au coeur même du village, date de la fin du XIe siècle. 







Dénomination : Château-fort

Localisation :  Chemin des patissiaux, 
entre les deux chemins ruraux 23 et 24,
 proche de l'impasse, à sa gauche, 78114,  
Magny-les-Hameaux
département des Yvelines.

Région : Ile-de-France

Année de construction :  XI-XIIe Siècle.







Architecture : 








Magny-les-Hameaux était pourvu d'un donjon cylindrique, satellite de celui de Châteaufort, qui derrière l'église, était posé sur une motte peu élevée. Trois contreforts plats disposés irrégulièrement et le départ d'un mur vers l'est, ont été construis en pierre meulière. Son diamètre extérieur atteignait 14,60m, les murs avaient une épaisseur de 1,80m, le diamètre intérieur était de 11m pour une hauteur de 20m environ. Un pilier central devait supporter les étages. Il fut donc plus élevée que celle qui existe encore à Chevreuse. Ses dimensions le rapprochent plutôt de la tour de Maurepas.



Matériaux : Pierre meulière, moellons



Historique :

Le château-fort, situé au coeur même du village, date de la fin du XIe siècle. Il est aujourd’hui intégré au jardin d’une propriété privée. Fortement détruit au cours des guerre de cent ans (1337-1453), il est en ruine dès le début du XVIIIe siècle, d’ou son état actuel.
 De la forteresse du moyen âge, il ne reste que quelques pans de mur, en gros moellons de meulières, base d’une tour et quelques pierres taillées, campées sur une butte de terre.
Magny appartient aux seigneurs de Châteaufort, Mathilde, leur héritière au milieu du XIIe, apporta la châtellenie à Bouchard Ier de Marly, dont le père, en 1215, avait fondé l'abbaye de Porrois, qui deviendra plus tard l'abbaye du Port-Royal.
En 1356, Magny passa dans les mains de la famille de Lévis, puis, au XVIIe dans les mains de la famille Escoubleau et enfin, en 1675, Magny fut réuni au duché de Chevreuse avant d'être mis, en 1693, aux dames de Saint-Cyr, baronnes de Magny l'Essart, ancien nom de la ville.









* Un dossier historique sur le château

Le patrimoine à Magny


 La ville de Magny-les-Hameaux




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Un vestige du château-fort