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mardi 26 avril 2016

Fiche historique, les forteresses; Montmagny

























Fiche historique N° 17



Montmagny est une commune du Val-d'Oise qui se situe dans la Vallée de Montmorency, à environ 10 kms au nord des portes de Paris. La Méridienne Verte passe par Montmagny, principalement à l'ouest de la ville. Au XVIe siècle, le fief de Montmagny échoit à la famille Huault, originaire d'Azay-le-Rideau. Dès son arrivée, en 1599, elle fait construire un important château doté de fossés et d'un pont-levis. Plusieurs membres de la famille occupent d'importantes charges nobiliaires. Sous Louis XIII, Charles Huault est l'un des artisans de la colonisation du Québec. Il donne le nom de Montmagny au village édifié sur la concession qu'il y possède. Les activités économiques se diversifient à la fin du XIXe siècle. 
      






Dénomination : Forteresse


Localisation :  95360,  Montmagny
département du Val d'Oise.

Région : Ile-de-France


Année de construction : XVIe siècle





Architecture : 


Le château, cet édifice contemporain du XVIe siècle n'existe plus qu'à l'état de ruines au XIXe siècle. Il était situé à l'Ouest du plateau de la Molière de Serans le Bouteiller et rappelait, par sa distribution, les forteresses les plus complètes de cette époque. Une double enceinte l'entourait, l'extérieure était flanquée de deux tourelles qui en défendaient l' entrée, elles étaient reliées par une galerie. Un mur percé de barbacanes, constituait la seconde enceinte. Enfin on voyait s'élever le donjon, une tour carrée de 10 mètres de face de l'Est à l' Ouest et de 11 mètres du Nord au Sud. Chaque face était consolidée par un contre fort central avec guérite en encorbellement à chaque angle. Le jour y pénétrait par des fenêtres petites à angles émoussés.



Matériaux : Pierre







Deux notices historique de la ville et de la seigneurie


La Ville de Montmagny




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lundi 25 avril 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Châtillon-la-Borde
























Fiche N° XII



 


۩   Le Château-fort de la Borde, à Châtillon-la-Borde.







La terre de la Borde-le-Vicomte, aujourd'hui dépendante de la commune de Châtillon-la-Borde, est située à environ douze kilomètres de Melun, entre la route départementale qui conduit de cette ville à Nangis et l'ancienne route royale de Paris à Lyon. Dans le département de la Seine-et-Marne, cette terre , qui originairement faisait partie de la vicomté de Melun, possédait un château-fort, maintenant en ruines, qui a joué un certain rôle dans les guerres du XV« siècle et dans les troubles religieux du XVI.






Dénomination : Château-fort

Localisation :  77820 Châtillon-la-Borde, 
département de la Seine-et-Marne.

Région : Ile-de-France 

Année de construction :   XVIe siècle





Architecture : 

Le château avait beaucoup moins d'importance que celui de Blandy. Il était flanqué de quatre tours et entouré de fossés. 

* Les remparts du château se composaient ainsi ;

Tour n° l. - Son diamètre, non compris les murs, était de 4m,80; les murs avaient l,l5m ďépaisseur. 
Tour n° 2. - Même diamètre; ses murs avaient aussi la même épaisseur.
 Tour n° 3. - Diamètre, 4,50m; les murs, l,50m d'épaisseur.
 Tour n° 4. - Diamètre, 5,30m; les murs, l,10m d'épaisseur.

 La longueur des murs entre chaque tour
 De la tour n° 1 à ta tour n° 2  48,70m.
 De la tour n° 2 à la tour n° 3, 44,80m.
 De la tour n° 3 à la tour n° 4, 48,50m.
 De la tour n° 4 à la tour n° 1, 54m.
 Total de la circonférence 196m.


* La forteresse

 Dans cette partie se trouvaient la chapelle et des galeries. La longueur du pont-levis donnant de l'extrémité du château dans le jardin, qui n'est aujourd'hui qu'un terrain en friche, était de 7m,40. Le donjon dont la forme était carrée était situé près du pont qui donnait entrée de la ferme dans la cour du château.
Le corps de logis principal était, entre la tour n° 1 et la tour n° 2, d'une longueur de 48m, 70 sur une largeur de 8m,60.
Des tours quadrangulaires, une seule, celle qui porte le n° 4, est encore debout, quoique découronnée. Les autres, ainsi que le donjon , ont été rasés. En avant du château se trouvait la ferme avec son colombier féodal. Elle était aussi entourée de fossés.
Les ruines de Borde-le-Vicomte semblent indiquer que ce château avait été rebâti vers la fin du XVe ou au commencement du XVIe siècle, c'est-à-dire sous le règne de Louis XII ou sous celui de François Ier, comme le dit au surplus, une tradition du pays. Les tours quadrangulaires, surmontées de leurs grands toits pointus, étaient dans le goût de cette époque, servant de transition entre l'architecture militaire du moyen-âge et l'architecture civile de la Renaissance. Plusieurs des châteaux, dont les formes nous ont été conservées par les précieuses gravures de Marot et d'Israël Sylvestre, présentent cet aspect.



Matériaux : Pierre



Historique :


La terre de la Borde-le-Vicomte , qui originairement faisait partie de la vicomté de Melun, possédait un château fort, maintenant en ruines, qui a joué un certain rôle dans les guerres du XV« siècle et dans les troubles religieux du XVI.
Adam III, vicomte de Melun, mort le- 9 février 1250, eut de sa seconde femme, comtesse de Sancerre, plusieurs enfants dont l'aîné lui succéda dans la vicomté, et est connu, dans la série des vicomtes de Melun , sous le nom de Guillaume III. II était aussi seigneur de Montreuil-Bellay, en Anjou, et mourut en 1278 sans avoir eu d'enfants de la dame de Chacenay, son épouse. Ce fut son frère cadet, Adam IV, qui lui succéda dans la vicomté ; mais, en 1285, intervint un partage entre lui et Jean de Melun, son frère puîné, troisième fils du vicomte Adam III.
Par ce partage, la terre de la Borde fut dévolue en toute propriété à Jean, qui devint ainsi chef de la branche cadette de la maison de Melun. Quant au château de Blandy, il resta dans le domaine de la branche aînée. Voici l'acte de partage tel qu'il existait jadis dans les archives du château de la Borde. Nous le transcrivons d'après une copie qui se trouve dans les papiers de Clairambault , au cabinet des titres de la bibliothèque impériale. « En l'an de grâce mil cc quatre -vingt et cinq, le second jour d'avril, firent et ordonnèrent nobles hommes Adam, vicomte de Melun , et Jean de Melun, frères , deux parties de la vicomté de Melun et de toutes leurs terres de Brie.

Lire la suite:   http://www.jstor.org







La ville de Châtillon-la-Borde


Le château sur la base Pop culture

Une notice sur le château, la ville


Tourisme Seine-et-Marne























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mercredi 13 avril 2016

Fiche historique, les châteaux. Saint-Léger-en-Yvelines
























 




۝   Le Château de Saint-Léger, à Saint-Léger-en-Yvelines.
















La commune de Saint-Léger se trouve au centre des Yvelines, au coeur du massif forestier de Rambouillet, à 11 kilomètres au Nord-Ouest de Rambouillet et à 37 kilomètres au Sud-Ouest de Versailles. Au moyen-âge, Saint-Léger a eu une influence historique notoire. Devenue Châtellenie Royale, la cité était plus importante que Montfort. Les Communes voisines, dont Rambouillet, n'existaient pas encore.







Dénomination : Château


Localisation :   78610, Saint-Léger-en-Yvelines, 
département des Yvelines.

Région : Ile-de-France 


Année de construction :  XVIe siècle






L'architecture : 

Important à l'époque gallo-romaine, le village de Saint-Léger fut, avec son ancien château, résidence royale de 987 à 1203 et, de nouveau, de 1499 à 1875 avec le nouveau château-pavillon de chasse des rois de France. Entre les deux châteaux furent d'ailleurs installés les premiers haras royaux.

Un mur en gros appareil de moellons, tendu par trois contreforts ; ses protubérances correspondaient à trois arrondis ; au-dessus de ce talus maçonné apparaissaient les trois absidioles du plan tréflé. Ce sont une partie des restes du château royal.

Le pavillon Nord a bien existé ; on retrouve la galerie avec ses piles, la chapelle avec son plan tréflé. Les déclarations de Philibert étaient entièrement confirmées en ce qui concerne l'aile ouest du château, puisqu'on trouva un peu plus loin les vestiges prévus du pavillon sud-ouest, à la fin de la première campagne. Le pavillon sud-est à l'articulation de l'aile d'entrée et de la galerie. A l'accès de ce pavillon, où se trouve la pile d'entrée, deux assises de calcaire avec la feuillure de la porte à gauche, à droite le piédroit d'une porte se dévoilent; un peu plus loin, le départ de l'escalier, dont les trois marches glissaient l'une sur l'autre en éventail selon le principe de la vis, ont été difficiles à préserver dans un terrain très éboulé. L'escalier ne descend pas (pas de sous-sol) ; il tourne à droite, avec marche portant noyau. Sur la marche inférieure, la petite feuillure à gauche marque le niveau du carrelage. Sur celle d'en haut on aperçoit le noyau et, nettement tracées, les lignes de mise en œuvre. 

Lire la suite http://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1980_num_124_2_13739




Matériaux : Pierre. 



Historique :

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Château-fort royal probablement très important construit avant le début du XIe siècle (selon Châtelain). Abandon après 1203 (échange entre Philippe Auguste et Amicie de Montfort), puis retour dans le domaine royal en 1499 par le mariage d'Anne de Bretagne avec Louis XII.
Ce château-haras royal est édifié vers 1535 pour André de Foix, puis nouveau château à partir de 1551 pour Henri II par Philibert de l'Orme qui utilise la plate-forme médiévale et l'augmente à l'Est et à l'Ouest. Construction inachevée : ailes sud et ouest seulement. Démoli à partir de 1667. Chapelle à plan tréflé encore en place sur l'atlas de Trudaine vers 1750, puis racheté en 1668 par Louis XIV. Celui-ci fait réaliser des travaux de restauration et d'agrandissement par Jean Fieve. Le domaine s'étend peu à peu : des fermes et des maisons consacrées à l'élevage des chevaux lui sont adjointes, de nouvelles terres sont achetées en 1672.
En 1715, le haras est transféré en Normandie. Dans le relevé cadastral de 1830 seul subsiste le château, qui est détruit à la fin du XIXe siècle. Le portail, qui donne sur la route de Houdan, est le seul témoin du haras construit en 1540. La suppression de l'arc et le rehaussement de la chaussée ont modifié son aspect originel. Son ornement de brique et de pierre en damier est extrêmement rare dans le sud du département.

Possession du domaine royal, elle fut fréquentée par Robert le Pieux, Louis VI Le Gros et Philippe Auguste. Ce dernier fit don (début XIIIe) du château et de toute la forêt des Yvelines à Amicie de Montfort. Ces biens restèrent alors dans cette famille, puis dans celle de Bretagne jusqu'en 1499 (second mariage d'Anne de Bretagne).

Cité importante au Moyen Âge, elle dépasse même Montfort-l'Amaury. Rambouillet à cette époque n'existe pas encore. Au cœur de la forêt d'Yvelines qui appartient jusqu'au VIIIe siècle aux Mérovingiens, puis aux Carolingiens, Saint-Léger, alors appelé Saint-Jean Baptiste, est récupéré pour le compte de la couronne par Hugues Capet en 987. Son fils, Robert le Pieux y fera par la suite construire un château pour domaine de chasse.
Le château de Hugues Capet-Robert le Pieux était situé sur l'Esplanade surplombant l'Eglise. Sa largeur atteignait 50 mètres, et sa base a servi à l'infrastructure du château construit sous Henri II. Il en subsiste aujourd'hui des souterrains et des caves voûtées en plein cintre. Il était alimenté en eau par une conduite de poteries de grès dont certaines sont visibles au musée de Sèvres. Cette eau provenait de la « Citerne de la Muette » située à 2 km sur la route de Gambaiseuil. Elle est de forme carrée, couverte de pierres meulières avec un sol et un soubassement carrelés de briques. Elle est constituée de 4 berceaux voûtés s'appuyant à l'extérieur sur les parois et au centre sur un pilier carré. On sait que 3 prêtres s'y cachèrent sous les guerres de religion. Philippe 1er, Louis VI le gros, Louis VII et Philippe Auguste résidèrent à Saint-Léger : des chartes signées par eux l'attestent. Louis VI y mourut dit-on.

À partir du XVIe siècle, les maisons commencent à se regrouper autour de l'église. Henri II fait construire un nouveau château sur les fondations du précédent. À cette époque, l'élevage de chevaux est pratiqué depuis des siècles dans la région et les Haras Royaux naissent au château. En 1667, à la demande de Louis XIV, le château est rasé et reconstruit plus loin, sur les bords de la Vesgre. Les haras y sont transférés et y resteront jusqu'en 1715. Jusqu'à cette date, de nombreuses bêtes y étaient élevées et nécessitaient beaucoup de personnel. Les Haras Nationaux (notamment ceux des Bréviaires) en sont la descendance.

L'origine des Haras est en fait très ancienne. Déjà, en 1053, des documents prouvent que l'on élevait de nombreux chevaux dans la forêt. En 1238 et en 1248 des cessions amènent un regroupement d'élevages au sein de la famille de Montfort. Le comte André de Foix établit un véritable haras à la Châtellenie de Saint-Léger. Louis XIV ayant ordonné la démolition du château en 1667 le haras fut transféré du haut du village vers le bas, puis ensuite transporté définitivement le 27 mars 1715 aux Pins en Normandie. Tout au long du XVIIe siècle, le haras de Saint-Léger eut une grande importance avec au moins 600 bêtes réclamant les soins d'un capitaine et de nombreux valets. Son implantation englobait outre le château, le Parc d'En Haut, encore visible près de Montfort, le Parc d'En Bas, le lieu servant au Haras, la ferme du Clos Regnard (nom actuel Clos Renard), la métairie des Basses Mazures, le moulin et l'étang du Planay (actuellement Planet), l'étang Poulain, la ferme des grands coins, le moulin de l'Archet et de nombreuses autres terres.







* Un document sur les fouilles du château royal

       ¤ Un sondage archéologique au château

       ¤ Saint-Léger sur la base Pop culture

       ¤ Les châteaux à Saint-Léger

* Le patrimoine à Saint-Léger



La ville de Saint-Léger-en-Yvelines



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dimanche 10 avril 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Montfort-l'Amaury
























Fiche N° XVI



 




۩   Le Château-fort de Monfort, à Montfort-l'Amaury.











La commune de Montfort-l’Amaury, située à 45 kms à l'ouest de Paris et 18 kms au Nord de Rambouillet est placée au Sud de la plaine de Monfort, dans une zone de coteaux au Nord du massif forestier de Rambouillet. Montfort était un lieu élevé a vocation défensif, les féodaux l'ont bâti sur des monts. Il y avait au XIe siècle, sur une colline, une demeure fortifiée désignée Mons fortis en latin médiéval, c'est-à-dire Monfort, dont les possesseurs portaient souvent le nom d'Amaury : c'est en souvenir de l'un d'eux que l'endroit fut appelé par la suite: Montfort-l'Amaury.








Dénomination : Château-fort


Localisation :  78490 Montfort-l'Amaury, département des Yvelines.

Région : Ile de France 


Année de construction :   XIe siècle








Architecture : 







L'emplacement choisi pour le château de Montfort était sur la lisière de la forêt et de la paroisse de Méré à proximité de la route qui traversait cette localité se dirigeant vers Saint Léger. C'est un promontoire étroit qui se détache du plateau que couvrait alors la forêt Iveline. A l'endroit où ce promontoire se resserre se trouvait une tour dont les débris énormes renversés à droite et à gauche par la sape permettent de juger l' importance non la forme. Derrière il y avait un fossé profond ou ravin au de-là duquel s' élevait la motte des Sarrazins dominant le plateau mais qui n'a conservé aucune trace de constructions. Enfin, après un second fossé, une troisième motte dominant tout portait le donjon. Derrière la tour Anne de Bretagne, bâtie au XVIe siècle, se dresse un pan du donjon de Guillaume de Hainaut.
L'ancien donjon était donc un bâtiment octogone très irrégulier ayant un vide de 14 à 15 mètres et des murs d'environ 3 mètres d'épaisseur soit à peu près un septième du diamètre. On voit les traces d'une poterne étroite élevée au dessus du sol et masquée par un contrefort circulaire dont la partie supérieure existe encore. Au dessous du donjon on voit les débris d'autres défenses et quelques restes de la chapelle du prieuré Saint-Laurent dont la crypte a été exhumée au XIXe siècle. Plus bas commence la ville au milieu de laquelle s'élève l'église paroissiale.

Le donjon de Montfort avait dû être démantelé comme d' habitude en renversant sa partie antérieure. Le comte de Les parre la rétablit, mais en ne donnant aux murs qu' un mètre d' épaisseur et en les ajourant de larges croisées.  L' ensemble était un gros bâtiment polygonal accompagné de tours et de tourelles et couvert d' un toit conique se terminant par un lanternon. Du côté de l'entrée principale la tour Anne de Bretagne, qui subsiste encore, constituait le centre de l' étroite façade, de chaque côté s' ouvrait une croisée à chaque étage et aux angles, deux tourelles étaient posées en encorbellement.
La construction, alternée de briques et de pierres de taille, est très soignée, les angles de la tour sont ornés de légers contre-forts aux fines moulures que devaient reproduire les tourelles des angles. Enfin le tympan de la porte est couvert d' une sculpture délicate. 

Une semblable habitation, au sommet d' une colline escarpée sans cour et avec des dépendances éloignées nous paraîtrait aujourd' hui peu agréable, mais les siècles agités qui venait d'être traverser avaient accoutumé la noblesse à vivre à l' étroit dans les châteaux forts. Par habitude comme par souvenir, même dans les temps les plus assurés, toute demeure seigneuriale rappelait encore la forteresse. D' ailleurs le vieux donjon était le centre féodal du comté.




Matériaux : Pierre




Historique :


Il a été édifié au XIe siècle par Simon Ier de Montfort sur une butte naturelle à 185m d’altitude, commandant la route de Chartres à Beauvais et l’entrée de la forêt.
Le château a été démantelé par les anglais au milieu du XIVe siècle. De cette construction trois pans de mur sont encore debout.
Du château-fort, détruit au cours de la guerre de Cent Ans, il n’en subsiste que les ruines du donjon, appelé tour Anne-de-Bretagne, qu'on fit construire ultérieurement pour Anne de Bretagne. Les ruines sont classées MH depuis 1862.

Dès que le château de Montfort fut bâti, des habitations se groupèrent sous sa protection et une petite ville s'étant formée à son pied, Amaury Ier, fils de Guillaume, y construisit l'église paroissiale de Saint-Pierre et commença le prieuré Saint-Laurent que son fils, Simon Ier, termina et donna en 1072 à l'abbaye Saint-Magloire de Paris.
La châtellenie de Montfort était de forme singulière, ne se composant autour de la ville que de quelques lambeaux détachés de la forêt et sa partie principale était composée d'une trentaine de paroisses dont les principales étaient; Beine, Garancières... La ville et Civry-la-Forêt étant séparée du chef-lieu par la prévôté de Méré qui dépendait de la châtellenie de Saint-Léger. A une portée de flèche de son château, le seigneur de Montfort était sur les domaines du roi. Il est vrai qu'il était châtelain héréditaire du château royal de Saint Léger, gruyer de l'iveline avait, sur tout le territoire qui forma en 1223 le comté de Montfort, une juridiction très étendue. Le comté de Montfort comprenait dans l'arrondissement de Rambouillet, les cantons de Montfort, de Rambouillet et de Dourdan sud, celui de Houdan, dans l'arrondissement de Mantes, et enfin plusieurs communes des cantons de Nogent, de Maintenon et d'Auneau, dans le département d Eure et Loir. Cette contrée très boisée et médiocrement peuplée s'allongeait du Nord au Sud et coupait par ses nombreux châteaux, tout passage entre Chartres et Paris.








Le château sur la base Pop culture


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La lignée des Montfort

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samedi 9 avril 2016

Fiche historique, les châteaux. Beauvais























 



۝   Le Château de Beauvais, à Beauvais.


Au Nord-Ouest de Creil, proche de Paris, Beauvais, située aux pieds de la rivière du Thérain, affluent de l'Oise, nous dévoile la richesse d'un patrimoine exceptionnel, dont le palais Comtal-épiscopal construit au Moyen-âge.
Dès le début du Moyen Âge, Beauvais devient une ville importante du royaume de France. La cité est le siège du diocèse. Le palais est édifié au XIIe siècle par Henri de France, frère du roi. Le palais épiscopal de Beauvais appartient à quatre époques, son soubassement est romain, la tour, vers le jardin, est romane, celles de l'entrée sont de style ogival secondaire et l'hôtel est de la fin des ogives. 

En 2012 Beauvais a obtenu le label Ville d'art et d'histoire.







Dénomination : Château

Localisation :   60 000, Beauvais, département de l'Oise.

Région : Hauts-de-France (Picardie)

Année de construction :  XIIe siècle







L'architecture : 

La forteresse, au moyen-âge, représentait un pentagone irrégulier ou plutôt un parallélogramme dont un des grands côtés serait remplacé par une ligne Brisée. Le côté principal, tourné vers la ville, au Sud, fait trois cent soixante mètres de longueur depuis la petite rue de la Frète (au XIXe siècle) jusqu' à celle du Petit-Thérain, le côté Sud-Ouest a deux cent quarante à cinquante mètres environ de la rue de la Frète à la rivière dans le prolongement de la rue du Théâtre. La face opposée, vers le Nord-Est, compte deux cent soixante mètres dans sa longueur et dans le prolongement de la rue du Petit Thérain jusqu' à la rue Sainte Marguerite; de l' extrémité de cette rue à la porte Limaçon, on trouve, pour le côté Nord-Ouest, qui est le plus court, cent quarante mètres et de cette porte en allant au Nord rejoindre la ligne du Nord-Ouest, deux cent soixante mètres. L' enceinte a donc douze cent soixante dix mètres environ de développement, ce qui donne une contenance de dix hectares quarante ares équivalant à peu près à la huitième partie de la ville du XIXe siècle renfermée dans les fossés et non compris les faubourgs.

 Le palais est édifié au XIIe siècle par Henri de France, frère du roi. On doit rapporter évidemment à la période romane la tour qui flanque la muraille nord-ouest du palais épiscopal de Beauvais, elle donnait sur le jardin. C'est le seul reste du château des comtes de Beauvais tel qu' il existait au commencement du XIe siècle lorsque la seigneurie temporelle fut réunie à la dignité ecclésiastique. Elle a pour soubassement une des tours de la cité romaine dont elle conserve le diamètre.
On voit à moitié de sa hauteur une corniche à tores sur laquelle appuient deux fenêtres bouchées dont les arcades à plein cintre sont dessinées par un double rang de billettes. Au dessus règne un autre boudin horizontal, ensuite, un deuxième ordre de fenêtres à billettes inscrites dans un arc dont le tympan à damier couronne deux baies simulées largement et garnies de fleurons. Un cordon intermédiaire à damier court à la hauteur des têtes. On remarque à partir du ruban en boudins, des colonnettes à long fût appliqué appuyant sur une tête monstrueuse et se terminant par une autre tête dans la corniche supérieure. Celle-ci est formée de modillons à masques et de petits arcs romans à filets entourant des contre-corbeaux pointus. Elle est pareille à la corniche de Saint-Etienne et indique probablement une époque commune de construction. On sait qu' une deuxième tour semblable s' est écroulée en 1828..

Le prétoire de la forteresse était bâtit à la place de la cathédrale, touchant au grand escalier, il formait une tour carrée massive que l'on nommait le beffroi et qui servait en dernier lieu de clocher.
Il s'agissait d'une construction du plus gros appareil, sans mortier et recouvrant dit-on, étayé par de vastes souterrains. Elle a été rasée depuis la révolution. Les murs étaient entourés de canaux dont les ruisseaux, qui parcourent les rues, sont des vestiges. En creusant, à la fin du dix septième siècle, les caves d'une maison donnant sur la place de l'hôtel-de-ville, on déterra les restes d'un bateau, témoignage irrécusable de la largeur et de l'importance de ces fossés.

Des pastoureaux constituent un revêtement maillé ou réticulé sur la face extérieure de la muraille, ils ont 1.20 à 1.60 mètres de côté, les uns sont cubiques, d'autres cunéiformes. Le plus grand nombre a 2.64 mètres de profondeur sur 1.32 mètres de côté, enfin on peut, dans la rue du Théâtre, en remarquer d' autres longs de 4 mètres d'épaisseur et haut de 1.32 seulement. Le mur qu' ils recouvrent épais de 2.10m est formé de moellons et de débris liés par un ciment excessivement endurci que Louvet dit "avoir été détrempé avec sang de bœuf pour la force et la conglutination". Le massif est divisé horizontalement par des cordons de briques espacés de 1.2m à 1.65m, un peu saillants sur le parement, on en compte quatre, visibles hors de terre, chaque cordon est formé de briques accouplées les unes plates, épaisses de huit à quinze lignes, longue de 1.20 à 1.70m, les mitres consistant en tuiles a rebords, que quelque défaut ne permettait pas d' employer comme couvertures, les lits traversent tout le massif dans le but évident d' imprimer plus de solidité aux éléments inégaux dont il est composé.
 A deux mètres en arrière on trouve un deuxième mur semblable, mais moins épais, l'espace intermédiaire est rempli de terre et de déblais. Louvet rapporte qu' on y avait ménagé une allée ou casemate dans laquelle deux hommes pouvaient marcher de front cependant on n en voit aucune trace. Au milieu de ce remblai plusieurs niches cubiques, dont le vide était formé par la juxtaposition de six carreaux épais de 1.20m ayant chacun 7.30m carrés préparés et cuits avec plus de soin que les autres briques. Il est difficile d' ailleurs, de présumer le but de ces sortes de cachettes perdues dans le massif.  Ainsi l' épaisseur totale du rempart était au moins de 6.60m et non pas seulement de 2 à 2.50m comme l'on dit les historiens de Beauvaisis. Les tours sont saillantes de plus d' un demi diamètre en dehors du front, la plus haute de celles qui restent n' a pas dix mètres, mais on ne peut juger par la de l'élévation des remparts qui ont été découronnés. Leur diamètre est de 3- 4m et leur  espacement semble avoir été régulièrement de 26.4m. Celles qui occupaient les angles de l'enceinte étaient carrées (à ce que rapporte Louvet).

La façade intérieure est plus ornée, au rez-de-chaussée, une petite porte en accolade et deux tourelles polygones; l'une qui renferme l'escalier en spirale a une fenêtre en accolade et soutient un beffroi à jour, l'autre, arrêtée sur un encorbellement à retraits, contient une chapelle à cinq fenêtres ogives graçieuses séparées par des pilastres ornés posant sur des feuilles. Il y a une riche corniche de pampres.

 Les fenêtres du corps de logis sont très larges à encadrures prismatiques, elles forment deux ordres et on en trouve un troisième dans le toit garni de pilastres à clochetons. Cet édifice d' un caractère sévère porte bien l' empreinte de son époque. Les deux grosses tours et les bâtiments de l' entrée en avant de la cour sont plus anciens ainsi qu' on en peut juger aisément au premier aspect. Ils furent élevés en 13o6 par l' évêque Simon de Nesle au moyen d' une somme de huit mille livres parisis que la ville de Beauvais fut obligée de lui payer sous forme d' amende à la suite d une émeute pendant laquelle on avait mis le feu à l' évêché. Les tours sont divisées par deux bandeaux ou cordons aigus entre lesquels on a pratiqué des petites fenêtres simples plein cintre. Au-dessus il y a  des ouvertures carrés, dont les angles supérieurs sont coupés par des arcs de cercle, des meurtrières sont interposées. La corniche est formée de feuilles lobées plates à lobes arrondis comprises entre deux filets.  Le bâtiment qui sépare les deux tours montre derrière la galerie trois arcades plein cintre et une tourelle en saillie, la corniche et les petites fenêtres carrées.

L' allée a deux parties une antérieure à voûte curviligne à grêles engagées libres et groupées à petits chapiteaux portant deux rangées de feuilles. Oh y remarque deux passages de herses et des mâchicoulis, la deuxième a des voûtés d'ogives, des arcs doubleaux prismatiques, de minces piliers polygones et des pampres. On retrouve à l' intérieur de la cour les fenêtres carrées et la corniche sur le bâtiment supérieur,  et sur ta tourelle polygone de l' escalier. Les constructions donnant dans la rue de Limaçon sont en grande partie du même temps.




Matériaux : Pierre. 




Historique :

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Historiquement, un premier bâtiment roman est construit au XIIe siècle sur l'emplacement du palais actuel. En 1305, sous le roi Philippe IV le Bel, l'évêque Simon de Clermont de Nesle fait augmenter les taxes sur les moulins dues par les paysans. Une révolte éclate. Le palais épiscopal est assiégé, pris, saccagé, pillé. Des gardes sont tués, des prisonniers libérés. Un jugement du roi condamnera la Commune à verser huit mille livres à l'évêque en dédommagement des exactions. Avec cette somme, le prélat fera construire le châtelet fortifié et ses deux tours. De la sorte, en barrant le chemin du palais, il affirme son pouvoir de châtelain sur les habitants. Les évêques de Beauvais sont en effet comtes de la ville depuis le XIe siècle - le siège épiscopal a été occupé par de puissantes familles : Henri de France, frère de Louis VII ou encore Philippe de Dreux, cousin de Philippe Auguste.
Au XVIe siècle, le logis roman cède la place à un palais Renaissance avec une élégante tourelle «hors œuvre» abritant un escalier à vis.
En 1791, ce bijou architectural faillit disparaître. Il fut question d'un projet pour le partager en 51 lots attribués à plusieurs familles. Heureusement le projet fut écarté et l'Administration s'installa dans les meubles... Quelque temps plus tard, des grincheux proposèrent d'abattre le châtelet parce qu'il masquait la vue sur le palais Renaissance! Devenu préfecture sous l'Empire, le bâtiment est rendu à l'évêque sous la Restauration... et repris au profit de la Justice sous Louis-Philippe Ier. Un siècle plus tard, en 1940, les bombes allemandes détruisent le musée de Beauvais (situé ailleurs dans la ville).

Ainsi le palais épiscopal de Beauvais appartient à quatre époques, son soubassement est romain, la tour, vers le jardin, est romane, celles de l' entrée sont de style ogival secondaire et l' hôtel est de la fin des ogives.








Un document historique sur les palais au moyen-âge

Une fiche historique sur l'enceinte de la ville


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site de la ville

Site culture Beauvais



La ville de Beauvais




Texte tiré du livre


Notice archéologique sur le département de l'Oise comprenant la liste des monuments de l'époque Celtique, Gallo-romaine et du moyen-âge qui subsistent dans l'étendue du pays et l'indication de ceux dont on retrouve encore les vestiges.

A Beauvais, imprimerie D' ACH DESIARDINS 
1839 
Par GRAVES (of Beauvais.)

page 195




































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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

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Fiche historique, les châteaux-forts. Lavilletertre

























 



۩   Le Château-fort de Lavilletertre, à Lavilletretre.



Lavilletertre est une commune du Vexin français traversée par la Viosne qui prend sa source non loin de là, et alimente un premier étang en contrebas du tertre. Le village est situé dans le département de l'Oise sur l'axe Chaumont en Véxin-Marines, avec Magny-en-Véxin à l'Ouest. Le village fut place forte, il accueillit son imposante maison forte munie d'un donjon, elle fut détruite en 1448 par les Anglais.







Dénomination : Château-fort


Localisation :  60240 Lavilletertre,
département de l'Oise.

Région: Hauts de France (Picardie)


Année de construction:   XIIe siècle






Architecture : 

Les ruines du château de LaVilletertre dans le Vexin français offrent un exemple authentique de l' architecture à plein cintre. Il ne reste que le donjon de forme rectangulaire ayant quinze mètres sur douze élevé de vingt mètres son revêtement est plutôt en blocage qu' en appareil régulier. Les faces du Nord et de l' Est ont des fenêtres romanes larges ornées de tores et de colonnettes portant des chapiteaux carrés garnis de feuilles variées, on remarque, au-dessus, quelques meurtrières et des petites baies carrées. Une tourelle polygone occupe l' angle Nord-Ouest.
Les murs épais de deux mètres étaient entourés de fossés dont les vestiges sont encore apparents Cette forteresse fut détruite en 1418 par les Anglais. 

* La maison forte de Lavilletertre n’existe plus aujourd’hui, elle a été démolie en 1922, une étude a été réalisée en 1919 par Léon Régnier. Cet édifice imposant datable des années 1170, était de forme rectangulaire de 24m sur 11m (sans les contreforts aux angles) pour une hauteur de 14m (identique à la maison forte d’Aincourt). Cet édifice était constitué de deux niveaux sur plancher en bois séparés par un épais mur de refend, orienté Est-Ouest intégrant l’escalier distribuant les différents étages. Ainsi chaque niveau comportait 2 pièces distinctes. A l’angle Nord-Ouest, une tourelle de latrines, éclairés par 3 vastes fenêtres en plein cintre, était accessible depuis le RDC par un escalier droit rampant dans l’épaisseur des murs (comme une gaine de circulation).

La tour logis se présence sous la forme d’un rectangle de 21m x 11m et de 14m de haut aux murs épais de 1,70m pour les faces Est et Nord, de 2, 35m pour la face Ouest et de 2,20m pour la face Sud. Elle est construit en blocage avec des pierres non équarris mélangé à de la chaux faisant office de mortier et chaîné aux angles avec de la belle pierre de taille. Les angles Nord Est, Sud Est, Nord et Sud sont renforcés par des contreforts à 2 ressauts épais de 0,85m et haut de m.
Au milieu de la face Nord un contrefort de 2,12m d’épaisseur abrite le conduit des cheminées du rdc et du premier niveau.
Les faces du Nord et Est ont des fenêtres romanes larges ornées de tores et de colonettes portant des chapiteaux carrés garnis de feuilles variées, on remarque au-dessus quelques meurtrières et des petites baies carrées. Une tourelle polygone occupe l'angle Nord-Ouest. Les murs étaient entourés de fossés dont les vestiges sont encore apparents. Cette forteresse fut détruite en 1448 par les Anglais Cambry en a publié une figure médiocre dans Patins de la Description du département de l Oise.



Matériaux : Pierre



Historique :


A l’origine Lavilletertre pourrait être une villa Gallo-romaine. L’étymologie Lavilletertre voudrait dire la ville du tertre, faisant référence à un tertre soit Celtique (tombeau) ou à une motte castrale du temps des invasions Scandinaves. On peut imaginer qu’il y eu une motte castrale comme à Saint Martin du Tertre (95).
On peut imaginer un fief des Boury (ou Maudetour) aux XI et XIIe puis à la famille de Trie au XIIIs. On ne sait rien de l’histoire de Lavilletertre avant le XIVe. En 1368, le fief de Lavilletertre fut donné par Charles V à l’église du Vivier en Brie (autre château de possession royale en Seine et Marne) puis vendue à Hugues de Boulay en 1370. Hugues de Boulay marié à Marguerite de Trie (commune de l’Oise) fut chambellan de Charles VI.
La place forte de Lavilletertre a été prise et détruite par les Anglais à la fin de la guerre de cent ans en 1418 exactement après la défaite d’Azincourt. Au XVe s, le fief passa de la famille de Trie à celle de Valliquerville. Lors des guerres de religions à la fin du XVIe s (ou début XVIIe s), la face Sud disparut (incendié ou miné) ainsi que le bâtiment des communs, à cette époque le domaine appartenait à la célèbre famille de Mornay (possesseur des châteaux de Villarceaux, d’Ambleville et d’Omerville en Val D’Oise). A la fin du XVIIIe s, la moitié des faces Ouest et Est s’effondrèrent.

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 Un document sur le château


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La ville de Lavilletertre




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