Espace exposition

dimanche 29 décembre 2013

Fiche Historique, les Châteaux. Le Château de Ronqueux.



























۝   Le Château de Ronqueux, à Bullion









La commune de Bullion est placée dans le département des Yvelines, proche de Rambouillet, presque à l'extrémité Est du département.
L’édifice actuel du Château de Ronqueux a été construit à l’emplacement d’un ancien château attesté au XVIIIe siècle. 
Le domaine et sa demeure appartenaient au Vicomte Alexandre Elizabeth Michel Digeon (1771-1826), militaire décoré de la Légion d'honneur pour la Bataille d'Austerlitz et la Bataille de Friedland. Son nom est gravé sur l’Arc de Triomphe à Paris.










Dénomination : Château (Ancien manoir)

Localisation :  Route de Cernay-la-ville (D149) , 78830, Bullion
département des Yvelines.

Région : Ile-de-France

Année de construction : 1er quart du  XX e Siècle.
Année de démolition: Existe encore





Au IIe siècle Bullion se trouvait à proximité de l'ancienne voie gauloise reliant Lutèce à Carnotum et passant par Limours, Bonnelles, Rochefort, Saint-Arnoult puis par la voie romaine allant de Dreux à Corbeil par Vieille-Église, La Celle-les-Bordes, Bonnelles, Rochefort, Limours, Briis et Arpajon. 

La commune doit son nom à Claude de Bullion, seigneur de ces terres à partir de 1611. Surintendant des finances et Garde des Sceaux de Louis XIII, il fut notamment le créateur du fameux Louis d’Or, système monétaire français en vigueur jusqu’à la Révolution de 1789. 

Historique :
Au début du XIXe siècle, le château et le domaine de Ronqueux appartenaient au vicomte Alexandre Elisabeth Michel Digeon, général de division, aide de camp de Charles X. Il mourut à Ronqueux le 2 août 1826 et fut enterré dans le cimetière de Bullion. En 1828, le domaine fut vendu à Monsieur Sauvan de Paris, comte d’Aramont puis en 1867 à Louis Benoist. Le Sergeant d'Hendecourt.
En 1887, la duchesse d’Uzès l’ajouta à ses nombreuses propriétés. A la fin du XIXe siècle,Jacques Lehideux, (banquier), racheta le domaine et fit construire en 1910, un nouveau château à proximité de l’ancien qui était en ruine. Le manoir de Longchêne a aussi appartenu à la famille Lehideux. Pendant la seconde guerre mondiale, le château fut occupé par les troupes allemandes. Il fut en partie détruit par un incendie en 1945. Depuis juin 2009, le château de Ronqueux et ses annexes abritent un lieu dédié aux séminaires, réunions et événements, il est doté de 48 chambres et de 9 salles de réunion.



Matériaux : Meulière, moellon, pierre de taille.







Le Château


Le patrimoine


La ville de Bullion





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samedi 21 décembre 2013

Fiche Historique, les châteaux. Le Château de La Ferté-Milon.



















 









۝   Le Château de La Ferté-Milon, à La Ferté-Milon






A deux pas de Villers-Cotterêts, au Sud-Ouest du département de l'Aisne proche de la limite avec l'Oise, La Ferté-Milon, ce bourg en partie médiéval, fait partie de la communauté de communes de Retz-en-Valois dans le Valois. Entourée de terres boisées et agricoles, la commune se situe dans la vallée de l'Ourcq. Elle était l'une des principales châtellenies du duché de Valois, elle faisait partie de l'arrondissement de Château-Thierry jusqu'en 1926 où elle fut rattachée à l'arrondissement de Soissons avant de revenir à celui de Château-Thierry en 1942. Un château est mentionné à la Ferté-Milon dès le IXe Siècle, au XIIe siècle Saint-Louis l'acquiert, le site resta dans cette famille jusqu'au XIVe siècle, temps du Duc d'Orléans.



















Dénomination : Château

Localisation :  Vaux parfonds , 02460, La Ferté-Milon, 
département de l'Aisne.

Région : Hauts de France (Picardie)

Année de construction : 1394 -  XIVe Siècle, 
1407 arrêt du chantier assassinat de Louis D'Orléans, Duc D'Orléans.
Année de démolition: 1594 (démantèlement ordonné par Henri IV)





Un château est mentionné à la Ferté-Milon dès le IXe Siècle, au tout début du XIe Siècle, la chapelle castrale devient collégiale. La Ferté-Milon est réunie au comté de Valois en 1213, et Philippe Auguste réunit le comté à la couronne. En 1240,Saint Louis en donne l'usufruit à sa mère et en 1284 en devient propriétaire. Au XIVe siècle, le frère unique du roi Charles VI, le prince Louis d'Orléans récupère le comté de Valoisen 1392. Louis décida de ne garder aucune structure préexistante et le site primitif fut rasé et réaménagé. Le chantier du château s'arrêta au bout de neuf ans, avec l'assassinat du prince en 1407, et nous parvient dans un état fossile. Les héritiers de Louis n'accordèrent pas la moindre importance à ce château décalé dans le temps et l'espace.


L'architecture : 

La façade est flanquée de quatre tours de formes géométriques diverses. Celle située au nord, partiellement détruite, est carrée et ses angles sont garnis de contreforts. Au centre, deux tours en amande enserrent une porte cyclopéenne en ogive défendue par un assommoir, taillée, semble-t-il, pour quelque race divine aujourd'hui disparue.
Leurs éperons, très saillants, présentent la particularité d'être désaxés. Cela confère à l'ensemble un aspect très harmonieux et assez unique. La tour sud enfin, cylindrique à l'origine, est aux deux tiers dérasée.
Tours et courtines possèdent la même élévation. Des mâchicoulis à quatre degrés courent ininterrompus au faîte de l'édifice. Les murailles sont percées de nombreuses fenêtres, autrefois grillées. Elles étaient sans doute, pour les plus grandes, à meneaux. Leur présence, même dans les étages inférieurs, laisse entrevoir la volonté de l'architecte de limiter la défense aux seuls sommets. La forteresse ne présente plus aujourd'hui qu'une façade inachevée. Du côté de la vallée il y a un donjon rectangulaire. La courtine couronnée de mâchicoulis est flanquée de trois tours à bec éclairées par trois étages de fenêtres. En frontispice, un immense bas-relief: « Le couronnement de la Vierge » : Dieu est assis, levant une main, posant l'autre sur le globe. La Vierge est à genoux, ses longs cheveux tombent sur son ample manteau. Un ange porte sa traine, un autre apporte la couronne. L'encadrement est remarquable : une niche en anse de panier à redents trèfles. Quatre statues de Preuses ou de Vertus — décapitées — ornent les tours. — Les remparts de la ville se rattachaient au château.

Début des travaux sous la direction de Jean Lenoir, architecte royal du baillage de Senlis. L'originalité de ce château vient de sa façade entièrement de niveau. Ce type de façade a été utilisé pour la première fois à la Bastille à Paris. Ce plan particulier a fait attribuer le plan de l'ouvrage à Raymond du Temple qui a été l'architecte du duc d'Orléans à Paris. La façade comprend 4 tours: la tour Nord carrée à contreforts diagonaux, les deux tours semi-circulaires à éperons de part et d'autre de l'entrée. Les éperons sont désaxés vers le Nord-Ouest, la tour Sud semi-circulaire avec éperon centré. Les tours sont garnies de statues de Preux. Au-dessus de la porte d'entrée est placé le bas-relief du couronnement de la Vierge, chef d'œuvre de la sculpture parisienne du début du 15ème siècle [hauteur: 5 m, largeur: 7 m].

La Ferté-Milon s'inscrivait donc bien dans la logique essentiellement résidentielle des plus grands chantiers contemporains. Les motifs décoratifs dispersés sur toute la façade renforcent encore cette impression. Chaque tour est dotée d'une niche au cadre ciselé, abritant la statue de l'une des Neuf Preuses, thème très couru parmi la noblesse en ce XVe siècle naissant. Au dessus de la porte enfin, trône un exceptionnel haut relief représentant le couronnement de la Vierge. La délicatesse des sculptures souligne la recherche permanente de l'esthétisme absolu. 



Matériaux : Pierre



Historique :


La seigneurie de La Ferté est sans doute d'existence très ancienne, mais n'apparaît dans les textes qu'au XIe siècle. Feritas Milonis acquiert une certaine importance au XIIIe siècle et est vraisemblablement dès cette époque le chef-lieu d'une prévôté et d'une châtellenie royale. L'ancienne ville était cernée d'une enceinte urbaine, encore partiellement visible de nos jours, datée par Jean Mesqui du début du XIIIe siècle. Après 1380, le comté de Valois tombe dans l'escarcelle de Louis, frère du roi Charles VI et futur duc d'Orléans.

Après 1392-1393, le prince fait débuter l'énorme chantier de la Ferté. Il termine parallèlement le château de Pierrefonds. Son assassinat par des sicaires à la solde de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, le 23 novembre 1407, vient mettre un coup d'arrêt définitif aux travaux. Le rêve de Louis d'Orléans reste inachevé. La place se révèle toutefois suffisamment puissante pour soutenir victorieusement un siège en 1423. Henri IV ordonne le démantèlement de la place en 1594. La colossale façade se dresse sur le rebord d'un vaste plateau dominant le cours de l'Ourcq. Elle mesure une centaine de mètres de long pour une quarantaine de hauteur. Un large et profond fossé sec la protège du côté extérieur.







* Le Château


Les Châteaux de Louis D'Orléans
Page 307 en bas, le château de La Ferté-Milon

Historique du Château d'après le site Structurae.fr



La ville de La Ferté-Milon



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Plan du château

























dimanche 15 décembre 2013

Fiche Historique, les donjons. Montlhéry











Fiche N° 5



 





۝   La tour de Montlhéry, à Montlhéry.



Le château de Montlhéry est situé sur la commune de Montlhéry dans la région naturelle de l'Hurepoix en Essonne, qui se caractérisait au Moyen-âge par une forêt dense. Il est situé sur une colline culminant à cent trente-sept mètres au-dessus du niveau de la mer qui domine la vallée de l'Orge et de son affluent la Sallemouille. Il repose sur une butte d'étage stampien composé de Sable de Fontainebleau et de grès sur soixante mètres d'épaisseur, recouvrant une couche de marne.















Dénomination :  Donjon ou tour de ganne

Localisation :  Allée de la Tour, 91310, 
Montlhéry, département de l'Essonne.

Région : Ile-de-France

Année de construction : 991 - Xe Siècle.
Anciennement :  Château-fort.
Année de destruction ou démolition du Château : 
Démantelé en 1591, XVIe Siècle.



Au milieu de la cour du château-fort il y avait le donjon, qui renfermait les archives et le trésor. Il était profondément fossoyé dans son pourtour, et on n’y entrait que par le pont, presque toujours levé, bien que les murailles avaient, comme celles du château, plus de six pieds d’épaisseur. Il était vêtu, jusqu’à la moitié de sa hauteur, d’un second mur en grosses pierres de taille.

Le pont-levis couvrait, en se relevant, la porte du château qui était encore défendue par une herse, lourde grille en fer glissant dans des rainures, et qu’au besoin on laissait retomber. Aux angles de la forteresse s’élevaient de grosses tours qui possédaient des mâchicoulis (structure de pierre construite en haut des tours, perçées d'ou l'on pouvait laisser tomber de l'huile, des pierres, tirer, etc... contre des assaillants).
Le donjon, devant être l'endroit le plus difficile d’accès, qui dominait les alentours, s’élevait habituellement au milieu, comme on le voit encore à Vincennes, quelquefois il touchait aux remparts, comme au château de Coucy. D‘immenses souterrains ouvraient une issue au loin dans la plaine ou la forêt.

Débris d'une forteresse datant de Hugues Capet (roi des Francs, 940-996), cette tour s'élève à 32 mètres de hauteur pour un diamètre de 9.60 mètres, bâtie de pierre de gressières de 5 mètres en carré, les murs mesuraient 2.88 mètres à leurs bases et 1.92 m, 1.60 m, 1.30 m d'épaisseur, il s’élève à 167 mètres depuis le bas de la butte et compte 132 marches. 
A l'intérieur, le premier et le deuxième étage sont voûtés, au premier étage, il y avait un moulin à bras. Accolée à la tour du donjon, il y avait une tour qui contenait un escalier.

A la tour du donjon se trouve accolée une tour d'une dimension moindre et qui contient l'escalier aujourd'hui inaccessible. L'histoire du château de Montlhéry se rattache à celle des premiers rois de France. Thibaut File-Etoupe paraît avoir été le premier seigneur de Montlhéry; il obtint du roi Robert l'automation de le fortifier.

Le parement laisse entendre qu’il a été construit en deux temps. La partie basse a été construite par Philippe Auguste, avec les deux 1ers étages voûtés et de forme hexagonale. La partie haute (les 4 étages suivants), comme en témoignent les mâchicoulis sur le chemin de ronde et la forme des cheminées, date de la fin du XIVe siècle, lors des réparations du château suite à la Guerre de Cent Ans. Ces étages étaient séparés par des planchers, éclairés par des fenêtres rectangulaires et pourvus de cheminées pour les trois premiers.

Le château de Montlhéry fut détruit, sauf le donjon, au cours des guerres de la ligue.


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Le premier château de pierre peut être attribué à Guy Ier, fils de Thibaud File Etoupe, qui le bâtit à l’emplacement actuel. Sa position stratégique, sur la route de Paris à Orléans, en fait un enjeu capital et le place au carrefour de toutes les convoitises. Au début du XIIe siècle, à la suite de nombreux déboires avec les seigneurs de Montlhéry, Louis VI ordonne la destruction du château qui lui avait causé tant de soucis, mais il épargne la tour. Il rattache le domaine à la couronne en 1118 en confiant à un châtelain (ou prévôt) son administration. 
La position réellement formidable du château inspirant d'assez vives alarmes au roi Philippe Ier pour qu’il désira en assurer la propriété dans sa maison, il négocia l'union de la fille de Guy de Trousselle, seigneur de Montlhéry, dont il redoutait le caractère turbulent, avec son fils naturel Philippe , auquel il donna la ville de Mantes, réservant au dauphin Louis la garde du château de Montlhéry, dont les revenus devaient appartenir à Philippe de Mantes et à Elisabeth sa femme; mais la famille de Trousselle pouvait un jour réclamer Montlhéry, et l'idée qu'il serait peut-être alors forcé de céder à de telles prétentions, tourmentait le roi Philippe. Il rechercha donc l'assistance de Guy de Rochefort, croisé célèbre qui jouissait d’un grand crédit parmi les seigneurs, et Louis demanda sa fille en mariage. La paix qu’il obtint à ce prix dura peu cependant, et Guy de Rochefort, à la prière du roi, eut à combattre quelque temps après les seigneurs mécontents, qui tentèrent de s'emparer de Montlhéry. Après la mort de Philippe I, la comtesse Bertrade contesta la possession de Montlhéry à Louis-le-Gros; elle en investit Hugues de Crécy, fils de Guy de Rochefort. Le roi se défendit dans le château, qu'assiégeaient des forces considérables. Pour sauver sans doute sa dignité car craignant toutefois d'être vaincu, il fit reconnaître Milon de Braie, vicomte de Troyes, pour seigneur de Montlhéry. flingues se retira , forcé d'ajoumer la conquête de Montlhéry. Par la suite , il étrangla lui-même Milon de Braie, qui était tombé en son pouvoir. Condamné à se purger parle duel de l'accusation portée contre lui, llugues confessa son crime, se retira dans un monastère et le château de Montlhéry retourna aux domaine du roi.

Les seigneurs, mécontents des dernières volontés de Louis VIlI à l'égard de Blanche de (Castille, se liguèrent pour renverser la régence. Thibaut , comte de Champagne, abandonna le parti des mécontents, et défendit Blanche. Les seigneurs entrèrent alors en arrangement : c'était en I221. L'année suivante, la ligue reparut plus menaçante. Le roi d’Angleterre, jaloux de ressaisir la Normandie, devait appuyer la révolte. Louis IX et la régente furent attaqués, à leur retour d'Orléans, par une troupe de confédérés , et se réfugièrent dans la tour de Montlhéry.

A la nouvelle de cet événement, les Parisiens se répandirent dans la campagne; le roi et la régente furent délivrés, et la confédération rompue. Montlhéry fut alternativement occupé par les deux factions qui, sous Charles VI, organisèrent la guerre civile, les Armagnacs et les Bourguignons. Le duc de Belfort , qui se décorait du titre de régent de France, était maître de Montlhéry en 1423. Lorsque la politique de Louis XI , qui consistait à humilier les seigneurs et a les dépouiller de leurs privilèges, eut soulevé contre lui les grands vassaux, le duc de Charolais se mit à la tête de la Ligue du bien public, et s'avança jusque sous les murs de la capitale; son quartier-général était à Montlhéry. Louis XI, à cette nouvelle, quitta Orléans et attaqua les Bourguignons dans la plaine de Longpont, le l6 juillet 1465 : trois mille cinq cents hommes restèrent sur le champ de bataille. Après le combat, le roi, excédé de fatigue, se reposa dans le château de Montlhéry. Le bruit se tant répandu dans son camp qu'il était mort, les seigneurs abandonnèrent leur position, qui fut occupée par les Bour guignons.

On pourrait croire qu'il existe une sorte de convention pour respecter ce qui reste encore de ce célèbre château. En effet, par lettres patentes de 1605 , le sieur de Belle jambe obtint l'autorisation de démolir les murs du château de Montlhéry pour construire sa maison de Bellejambe, située à une lieue de Montlhéry; mais il lui était expressément défendu de toucher à la tour du donjon. Pendant la terreur, il fut question de démolir ces vieilles ruines entachées de souvenirs féodaux. La famille de Noailles, assure-t-on dans le pays, se rendit adjudicataire de ce simulacre de château dans un but de conservation.

Lire l'histoire du château  http://www.montlhery.fr/


La tour : site d’expériences scientifiques Pierre Gassendi (1592-1655), philosophe, savant et mathématicien français, il étudie la transmission du son entre les tours de l’observatoire de Paris et la tour de Montlhéry. Claude Chappe (1763-1805) invente le télégraphe optique, ce télégraphe est composé d’un ingénieux système d’axes, de barres en bois et d’indicateurs qui peut prendre plus d’une centaine de positions différentes. Ainsi, un observateur lointain peut décrypter un message. En 1794, la construction d’une ligne entre Paris et Lille est ordonnée. Claude Chappe, nommé ingénieur télégraphe, inaugure la ligne le 19 juillet 1794. Le procédé est ensuite étendu à l’ensemble du territoire...
Montlhéry et ses hauteurs sont un lieu privilégié d’essais et de fonctionnement de ce télégraphe. Seule la découverte par Morse du télégraphe électrique sonne la fin de cette géniale invention, 45 ans plus tard. Marie-Alfred Cornu (1841-1902) Docteur es-sciences, devient professeur de Physique à l’École des mines en 1867. A partir de 1872, il effectue des recherches importantes sur la vitesse de la lumière. En 1874, il se sert du donjon de la tour de Montlhéry pour calculer la vitesse de la lumière entre le donjon et l’observatoire de Paris, distant de 23 kms. Il arrive au résultat de 300 400 km /seconde, qui est à rapprocher des 299 793 km/seconde déterminés par les méthodes modernes.




Matériaux : Pierre et pierre de taille.








Le Château, la tour

* Une reconstitution peinte du château-fort

* Le donjon, le château sur la base Pop culture

* Le château-fort

Un historique de la tour


* Un dossier sur le château-fort: 

"Montlhéry sous Henri IV" 
d'après Chastillon



La ville de Montlhéry





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dimanche 8 décembre 2013

Fiche historique. Les donjons. Gallardon



















۝   La tour de Gallardon, dit l'épaule de Gallardon, à Gallardon.



La commune est située sur la pente Ouest d’un promontoire commandant les vallées de l’Ocre et de la Voise. Elle est traversée par la vallée de la Voise qui a influencé le tissu bâti qui suit majoritairement la vallée.
Gallardon, située à l’Est du département de l’Eure-et-Loir, en limite du département des Yvelines (environ 7 kilomètres) à quelques « encablures » de la région Ile-de-France, a, au sens de l’ancien découpage cantonal,  fait partie du canton de Maintenon.

 La tour, plus couramment appelée épaule de Gallardon, servait de logis pour les gardes qui étaient au service du baron. elle était aussi  utilisée comme vigie pour surveiller les alentours des fréquents dangers d'invasion.







Dénomination : Tour ou Donjon

Localisation : 12 Rue des cavaliers, 28320, Gallardon, 
département de l'Eure et Loir.

Région : Centre-Val de Loire

Année de construction : XIIe Siècle.
Anciennement :Rattaché au château féodal.
Année de destruction ou démolition du Château : 
XIV-XVe Siècle, durant la guerre de cent principalement, la ville fût détruite, 
ceci à amener la destruction du château, des remparts, du donjon, des murailles.




Cette tour est construite en pierres meulières, mélangées de silex, noyées dans un mortier de chaux, de sable et de briques pilées formant blocage, très résistant en durcissant.
L'épaisseur du mur varie, avec la hauteur, de 4,50 à 3 m.
Ce donjon complétait le système de défense général du château fortifié et de l'enceinte féodale, avec cinq portes, ses murailles, ses fossés et ses douves.
Le château, dont il y a peu de documents historique, était constitué d'une basse-cour, d'un fossé profond de 8M, d'une chemise quadrangulaire flanquée de tourelles.

La construction remonte au milieu du XIIe siècle, est haute de 38,40 m, le diamètre intérieur est de 9 m et le diamètre extérieur de 18 m. L'épaisseur des murs à la base est de 4,50 m.
Auparavant, il semble que les donjons du Xe et XIe siècles étaient rectangulaires et présentaient des angles morts rendant la surveillance malaisée.

Le premier des trois étages que possédait l'ancien donjon, était voûté d'arêtes en blocage, un puits, d'un diamètre de 1.20 M perçait la maçonnerie du sol jusqu'au premier.
Le troisième étage reposait sur un plancher de bois, son mur haut de 3.15 mètres est constitué de merlons et de créneaux (le créneau est, au moyen-âge, une ouverture pratiquée au sommet d'un  rempart, -crénelage d'un château- la partie ouverte dans laquelle un homme pouvait se glisser pour défendre le château s’appelle le merlon)



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La tour ou l'épaule de Gallardon, vestige d'un château-fort, est Haute de 38 m et était autrefois utilisée pour surveiller les fréquentes menaces d’invasions. De cette période, il ne reste en partie que la tour surnommée « l’épaule », en raison d’une ressemblance très approximative avec cet élément d’anatomie, ou par déformation du latin specula (observatoire). Visible au loin, elle est aujourd’hui tout ce qui reste du château détruit par les troupes du futur Charles VII, pillant au passage selon la légende une grande partie de la richesse de Gallardon.
Bâti au milieu du XIIe siècle, ce donjon de 38 mètres de haut servait de logis aux gardes du baron. Il a été volontairement détruit en 1443 par Dunois, compagnon de Jeanne d’Arc, afin d’éviter que les Anglais ne se réfugient dans ce bastion inexpugnable, construit en Pierre Meulière de Germonval, un hameau de la ville, connue pour sa solidité. D’ailleurs, Vauban l’utilisa pour aménager la Voise, cours d’eau qui traverse Gallardon, utilisé autrefois pour transporter les pierres destinées à la construction de l’aqueduc royal, situé à quelques lieues. Le conduit de cheminée, les différents étages, les fenêtres et les créneaux sont encore visibles, et des groupes scolaires viennent régulièrement découvrir ce haut-lieu de l’histoire locale.



Matériaux : Pierre meulière










Le donjon

Une étude sur l'épaule



Gallardon




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vendredi 6 décembre 2013

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Le Château Gaillard





















Fiche N° VI








۩   Le Château Gaillard, à Les Andelys



Château Gaillard est une forteresse médiévale qui se situe au cœur du Vexin normand bien au Nord-Est du département de l'Eure à 100kms au Nord-Ouest de Paris sur la commune des Andelys. Sur une boucle de la Seine proche de Gisors et Vernon, il constitue un morceau d'histoire de France qui domine la vallée de la Seine en haut d'une falaise de calcaire d'un côté et de plaines cultivées de l'autre, mêlant Richard Cœur de Lion, Philippe Auguste et les rois maudits. 







Dénomination : Château-Fort

Localisation :  Rue Gilles Nicolle, 27700, Les Andelys, 
département de l'Eure.

Région : Haute-Normandie

Année de construction : 1196 -  XIIe Siècle








L'architecture : 

Château-Gaillard a plus de 800 ans. Il devrait son nom à Richard Cœur de Lion qui, le voyant achevé, aurait dit "Que voilà un château gaillard".

Le château-fort, tel qu'il était après sa construction, devait mesurer 25 mètres de long sur 10 mètres de large, le mur Nord possédait à ses pieds un fossé profond d'environ 2,50 m et de plus de 5 m de large, ce même fossé a été comblé lors de la construction du donjon en pierre.

La poterne de sortie est en plein cintre, l'escalier accolé à la tour la plus avancée, est d'ordre roman, que quoique construit en 1197, ce château est d'un style de transition. Le roi Richard a déployé dans cette construction un talent remarquable d'ingénieur.

Pour ne parler que de la tour du donjon, le puissant empalement de sa base, l'épi triangulaire qui augmente sa force du côté le plus attaquable, les contreforts qui ménagent de redoutables mâchicoulis à son sommet, indiquent une étude intelligente et sous ce rapport, aucun autre donjon ne lui est supérieur. Il renferme une salle de 8 m de diamètre, son mur à 4, 50m à la base, 3m au premier étage, ce qui donne un diamètre de 17 et de 14m.

Le donjon construit par Philippe Auguste à Gisors a 14, 30m de diamètre et des murs de 4m comme masse, il égale donc celui de Château Gaillard, moins fort par lui même, calculé avec moins d'originalité, il est mieux placé pour contribuer à la défense générale de la place et est couvert d'une voûte qui manque à son rival. Cette comparaison peut laisser en suspens de savoir quel était le meilleur ingénieur de Philippe ou de Richard ?...

  Des contreforts intérieurs ont été découverts contre les murs Ouest et Est. Les mêmes avaient été mis au jour, lors de fouilles anciennes, au sud du donjon actuel, révélant d’ailleurs que le donjon était initialement plus long et qu’il s’était effondré. Ces maçonneries pourraient correspondre à des séparations internes de l’espace à l’aide de cloisons, aménageant ainsi des pièces bien distinctes au Nord et au Sud.

Le site
Face au plateau, un ouvrage avancé de forme triangulaire, hérissé de cinq tours, constitue la première défense de la forteresse. Un large fossé de 12 mètres de profondeur l'entoure. Si l'ennemi parvient à se rendre maître de cette bastille, il se heurtera à de hautes murailles d'enceinte. Il lui faudra franchir ce rempart crénelé pour arriver dans la basse-cour, puis devant le château proprement dit, protégé par une seconde enceinte entourée d'un second fossé.

Cette deuxième enceinte, c'est la partie la plus originale de Château-Gaillard. Richard Coeur-de-Lion a eu l'idée de faire un mur non pas lisse, mais festonné. Le rempart est composé de 19 arcs de cercle percés de meurtrières. La forme arrondie donne une moindre prise aux projectiles qui ne trouvent pas d'angle saillant à accrocher. Elle permet aussi de tirer de biais par les meurtrières depuis n'importe quel point de l'enceinte, si bien que celle-ci ne présente pas d'angle mort. Cette disposition était tout à fait inédite en France au XIIe siècle.

Les puits
Une seule porte est aménagée dans l'enceinte festonnée. Elle n'est pas dans l'axe du plateau, mais sur le côté, il faut donc que l'ennemi longe une partie de l'enceinte avant de se présenter devant la porte, à laquelle on accède par un pont protégé par une herse. La visite de l'intérieur du château permet de découvrir un autre tour de force de ses bâtisseurs : les deux puits. L'un est situé dans la basse-cour, l'autre s'ouvre non loin du donjon et plonge à travers la roche jusqu'à la nappe phréatique, plus de 100 mètres plus bas. Il a fallu que les puisatiers creusent la pierre à la lumière des torches, consommatrices du peu d'oxygène disponible au fond du trou, puis qu'ils évacuent avec des cordes des tonnes de déblais. L'exploit force l'admiration.


Le site du château Gaillard en chiffres 

Longueur : 200 m
Largeur : 80 m
Altitude : environ 100 m (celle de la Seine se trouvant à 10 m)
Coût : 45 000 livres pour l'ensemble du programme de fortification (château avec les avant-postes, le pont sur la Seine et le bourg de la Couture), l'équivalent de la solde annuelle de 7 000 fantassins. Poids : 4 700 tonnes de pierre
Donjon : 8 m de diamètre intérieur, 18 m de hauteur Murailles : 3-4 mètres d'épaisseur Château Gaillard

http://lesandelys.com/chateau-gaillard/gaillard.htm



Une reconstitution virtuelle du château de 1203











Une autre reconstitution virtuelle 








 http://www.virtuhall.com/images/virtuel/platinium/gaillard-big.htm 



Matériaux : Pierre 


Historique :


La construction de la forteresse s'inscrit dans la lutte que se livrent depuis les années 1060 les rois de France et les rois d'Angleterre, alors maîtres de la Normandie. En 1189, Richard Ier, Richard Cœur-de-Lion hérite des couronnes de son père Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre et duc de Normandie.
Le roi Philippe Auguste,(Philippe II de France), jusque-là allié de Richard, s'éloigne de lui. Ils partent toutefois ensemble dès l'hiver 1190-1191 pour la Terre sainte. Mais après quelques mois, Philippe Auguste retourne dans son royaume et profite de l'absence de Richard pour entamer la conquête de la Normandie.
Il est difficile de croire, quand on contemple l'imposante forteresse, que sa construction n'a duré qu'un an. C'est pourtant un fait historique. On imagine le site grouillant de milliers d'ouvriers, plus de 6000 !, obligés de travailler d'arrache-pied pour parvenir à un tel exploit.
Les travaux débutés en 1197 sont achevés en 1198. Richard, qui y a consacré une somme colossale, peut alors s'exclamer : "Qu'elle est belle, ma fille d'un an ! Que voilà un château gaillard !"(bien fortifié).En effet, la bastille a de quoi impressionner celui à qui elle doit faire obstacle, le roi de France Philippe-Auguste, dont les terres s'étendent jusqu'à Gaillon, à une dizaine de kilomètres seulement. Château-Gaillard est le verrou qui doit l'empêcher de prendre la Normandie.

 Face au plateau, un ouvrage avancé de forme triangulaire, hérissé de cinq tours, constitue la première défense de la forteresse. Un large fossé de 12 mètres de profondeur l'entoure. Si l'ennemi parvient à se rendre maître de cette bastille, il se heurtera à de hautes murailles d'enceinte. Il lui faudra franchir ce rempart crénelé pour arriver dans la basse-cour,puis devant le château proprement dit, protégé par une seconde enceinte entourée d'un second fossé.

Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques-liste de 1862.







Le Château


* Historique du Château d'après des fouilles et des recherches du Bulletin Monumentale

* La prise du château par Philippe Auguste en 1204

* Eugène Viollet-Leduc parlant du Château 
(Vu sur une revue archéologique datant de 1860)



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