Espace exposition

samedi 30 septembre 2017

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Vaux-sur-Seine




















Fiche N° XX 






Le château actuel




۩   Le Château de Vaux, à Vaux-sur-Seine

Situé entre le massif de l’Hautil et la Seine, le village de Vaux-sur-Seine s’étire sur quatre kilomètres et tire son nom des Vals ou Vaux qui étaient autrefois la « Montagne de l’Hautil ». Appelée « Vaux de Jouxte Meullent » dès 1273, la commune devint Vaux-sur-Seine par un décret du 17 février 1902.
Flirtant avec la Seine entre Pontoise et Mantes-la-Jolie au Nord-Est des Yvelines, Vaux-sur-Seine se trouve à proximité de plusieurs villes privilégiées dès l’antiquité pour leur situation de villes-ponts sur la Seine : Mantes, Meulan et Poissy. Le chastel féodal de Vaux était bâti en regard de la Seine, un peu au-dessus de l’emplacement du château actuel. Une grosse tour en ruines est le dernier débris de la vieille forteresse.








Dénomination : Château-Fort (détruit)


Localisation :  78740,  Vaux, département des Yvelines.


Région : Ile-de-France





La terre de Vaux appartenait à la famille de Vion depuis le XVe siècle, puis passa par alliance aux familles de la Fontaine, de Saint-Simon, et Billart de Lorière. Saisie par les créanciers, elle fut adjugée en 1755 à Auguste Simon Brissart puis passa par voie d'acquisition à la famille Hocquart de Coubron. Situé entre le massif de l’Hautil et la Seine, le village de Vaux-sur-Seine s’étire sur quatre kilomètres et tire son nom des Vals ou Vaux qui étaient autrefois la « Montagne de l’Hautil ». Appelée « Vaux de Jouxte Meullent » dès 1273, la commune devint Vaux-sur-Seine par un décret du 17 février 1902. Le site a été très anciennement habité comme en témoignent les outils, poteries, pièces de monnaie trouvés lors des fouilles effectuées au XIXe siècle. Nicaise, évêque de Rouen selon la légende, mais plus vraisemblablement ermite des temps carolingiens, évangélise la population ; de là un premier noyau de communauté qui donnera naissance à la paroisse. Propriété des comtes de Meulan au XIIe siècle, le domaine de Vaux fut partagé en plusieurs fiefs, « La Rive » situé à l’ouest, « Forvache » sur les hauteurs de l’Hautil, le « Temple » à l’est, « Vaux Gaillard » au nord est. Tous ces fiefs étaient vassaux de la châtellenie de Vaux. Le comté fut rattaché à la couronne en 1204.
Vaux-sur-Seine se trouve à proximité de plusieurs villes privilégiées dès l’antiquité pour leur situation de villes-ponts sur la Seine : Mantes, Meulan et Poissy . Le Roi possèdent des domaines à peu de distances de Vaux, à Poissy, Saint-Germain-en-Laye, Triel... A partir de Pépin le Bref, entre 1010 et 1535, la ville de Poissy sera un des sites les plus fréquentés par les rois de France, notamment Louis IX. Elle demeurera résidence royale jusqu’à la fin du XVIIe. Ceci ne put manquer de stimuler le commerce et l’artisanat florissant aux alentours. Louis XIV séjourne à un peu plus de 15 km de Vaux-sur-Seine, à Saint-Germain-en-Laye jusqu’en 1682, puis à Versailles. L’artisanat, les foires et marchés se multiplient. La nécessité d’approvisionner les demeures royales et la capitale favorise le développement du commerce. A la fin du XVIIIe siècle, une manufacture de faïence puis de porcelaine est en activité à Vaux au lieu-dit appelé encore la Manufacture. Des assiettes en faïence fabriquées à Vaux-sur-Seine sont conservées au musée de Sèvres.
Le château de Vaux-Gaillard, de plan carré est représenté sur le plan d’intendance (1782). Ce “château avec des tours” est transformé en ferme et démembré au début du XIXe siècle. “Vaux Gaillard est attesté comme fief en 1331 et de nouveau dans l’aveu de dénombrement de la terre de Vaux au seigneur de la Roche-Guyon en 1489. Le fief de Vaux-Gaillard meut en plein-fief du comte de la Roche-Guyon et contient notamment en 1682, une île de 630 à 720 mètres et une carrière de gypse” (source inventaire archéologique). Il ne resterait rien du château situé au croisement de la d17 et de la rue du temple prolongée, mais l’ensemble du site est bouleversé par les carrières.
“Le chastel féodal de Vaux était bâti en regard de la Seine, un peu au-dessus l’emplacement du château actuel. Une grosse tour en ruines est le dernier débris de la vieille forteresse. Au-devant était planté le poteau seigneurial dont les vieillards du pays se souviennent encore. Sur la crête du coteau voisin, se dressait le gibet qui a laissé son nom au terroir et où le squelette d’un supplicié a été retrouvé il y a peu d’année portant encore au cou le collier avec un tronçon de la chaîne qui l’attachait aux fourches patibulaires. Sur la hauteur, vers l’hautil était le moulin banal pour tous les manants et habitants de la Seigneurie. L’église était construite sur une plate-forme au pied du château”. Selon la description des inventaires archéologiques, le château actuel a conservé 5 tours rondes du XVe siècle (voir plus anciennes XIIIe ?) mais a subit de nombreuses transformations au XIXe. Un pont-levis présent sur la façade ouest laisse supposer la présence de douves disparues. Les fondations de deux autres tours sont visibles à l’est de l’édifice actuel.
Vaux-Gaillard est attesté comme fief en 1331 et de nouveau dans l'aveu de dénombrement de la terre de Vaux au seigneur de la Roche-Guyon en juillet 1489. Il y eu là un "château avec des tours", transformé en ferme et démembré au début du XIXe siècle. Le fief de Vaux-Gaillard meut en plein-fief du comte de La Roche-Guyon et contient notamment en 1682, une île de neuf à dix arpents et une carrière de gypse. Le château, de plan carré est encore visible sur le Plan d’Intendance (1782).

Une monographie de l’instituteur de Vaux décrit ainsi ce château :
“Le chastel féodal de Vaux était bâti en regard de la Seine, un peu au-dessus de l’emplacement du château actuel. Une grosse tour en ruines est le dernier débris de la vieille forteresse. Au-devant était planté le poteau seigneurial dont les vieillards du pays se souviennent encore. Sur la crête du coteau voisin, se dressait le gibet qui a laissé son nom au terroir et où le squelette d’un supplicié a été retrouvé il y a peu d’année portant encore au cou le collier avec un tronçon de la chaîne qui l’attachait aux fourches patibulaires. Sur la hauteur, vers l’hautil était le moulin banal pour tous les manants et habitants de la Seigneurie. L’église était construite sur une plate-forme au pied du château”. Selon la description des inventaires archéologiques, le château actuel a conservé 5 tours rondes du XVe siècle (voir plus anciennes XIIIe ?) mais a subit de nombreuses transformations au XIXe . Un pont-levis présent sur la façade ouest laisse supposer la présence de douves disparues. Les fondations de deux autres tours sont visibles à l’est de l’édifice actuel.





Matériaux : Pierre








Notice communale de la commune

Sur la base pop culture 

Un document sur la ville, la forteresse 

Sur Wikipédia


Le tourisme



La Ville de Vaux-sur-Seine

samedi 16 septembre 2017

Fiche historique, les villes fortifiées, Evreux










Fiche Historique N° 02


Evreux, préfecture de l'Eure est situé entre Rouen et Paris, deux grands noms à cette époque... Construite au Sud-Est du département à environ une vingtaine de kilomètres de l'Ile-de-France, cette cité de deux mille ans était surnommée la Cité Jolie par Mme de Sévigné et fut construite dans la vallée de l'Iton sur le plateau de craie sénonienne, recouvert de silex et saupoudré de sables de Lozère.









Dénomination : Cité médiévale

 Localisation : 27 000, Evreux, département de l'Eure. 

Région : Normandie

 Siècle  de création : Fin du Ier siècle Av Jésus Christ 
Tout début du Ier siècle Après Jésus Christ




L'ancienne ville d' Evreux était peu étendue, malgré son importance, ses accroissements les plus considérables datent du XVe siècle, elle était surtout défendue par un énorme donjon contigu au mur d' enceinte, à l' endroit ou fut, plus tard, l' hôtel de ville.


* Le Beffroi
 Fin XIVe, début XVe,  une tour de la cathédrale servait de tour de guet aux habitants de la ville, qui y disposaient d'une cloche pour sonner l'alerte. En 1396, la ville se dote d'une première horloge installée dans un bâtiment en bois.
Par le biais d'une assemblée des bourgeois,  la construction de cette tour avec horloge et cloche se décide et se fait. Le chantier commence par la fabrication de la cloche, baptisée "Louyse", du nom de son parrain le dauphin Louis, fils de Charles VI et duc de Guyenne. La construction de la tour est ensuite lancée, près de la porte de Rouen : cet emplacement permet de surveiller la route qui mène à cette ville et par laquelle les Anglais ont souvent mené leurs attaques. L'horloge est réalisée par un artisan de Mantes, et commence à sonner les heures en 1412.


* Les remparts
Comme beaucoup de remparts tardifs, celui d’Évreux est composé de différents éléments de récupération (fûts de colonnes, blocs sculptés, grand appareil, chapiteaux) issus de spoliations faites aux bâtiments inutilisés de la ville, notamment sa fondation et sa partie basse, composées de blocs calcaires irrégulièrement arrangés (appareil pseudo-isodome irrégulier), coiffée par un blocage mixte de silex et de moellons de calcaire, entrecoupé de chaînages en brique. Cet appareillage peut être qualifié d'opus mixtum (opus testaceum et opus caementicium), et est assez répandu en Gaule durant l'Antiquité tardive : il est économique, efficace, dissuasif et rapide à mettre en œuvre. La courtine accuse une structure en léger retrait progressif (encorbellement inversé) afin d'améliorer sa stabilité.

Il ne faut que des yeux pour se convaincre que les vestiges de ces murailles ont au moins une fois plus d'étendue que celle qui renferme ce qu' on appelle la cité d' Evreux à laquelle on a ajouté les faubourgs dont quelques uns sont clos de murailles mais d' une fabrique différente de celle des murs de la cité. Ceux-ci sont comme les murailles du Vieil Evreux construits de cailloux brisés jusqu'à la hauteur de 1,50 mètres, après quoi il y a un lit de grands pavés de terre cuite sur lequel vient se rajouter un autre lit de cailloux jusqu'à la hauteur qu' on a voulu leur donner. Il y a, dans l' enceinte de ces murailles et environ au milieu de la paroisse du côté Est, une espèce de citadelle dont les vestiges font juger qu' elle était extrêmement forte. Entre le Sud et l' Ouest il y a les vestiges de ce château que M Le Brasseur dit avoir été bâti par Richard sur les ruines d' un fort construit par les Romains. On trouve, proche de ce château, un aqueduc de 1,60 mètres et large d environ 1,30 mètres, on suit aisément les vestiges de cet aqueduc pendant quatre 16 kilomètres, il reçoit l' eau de l'Iton, proche Damville, il venait se décharger en passant par-dessous ce fort construit par les Romains dans une espèce de bassin qu'on appellait encore au XIXe siècle vivier. Ce bassin contient environ un arpent parfaitement carré et fermé par ses quatre côtés de quatre fortes murailles dont ou voit les vestiges à raz de terre. Ce n'est pas seulement aux environs de ce fort des Romains que l' on trouve des médailles et autres sortes d'antiquités, c' est dans toute l'enceinte des murailles qui aurait, à ce qui semble, plus d'une lieue et demie de tour.
La courtine accuse une structure en léger retrait progressif (encorbellement inversé) afin d'améliorer sa stabilité. Le rempart est assez bien connu : plusieurs tronçons ont fait l'objet de fouilles archéologiques dès le XIXe siècle, d'autres sont largement visibles dans le paysage urbains, soit utilisés comme base pour d'autres constructions, soit simplement restés à l'air libre depuis la fin de l'Antiquité. Une partie de ce mur est visible au pied de la cathédrale le long de l'Iton. L'autre partie constitue un des murs du sous-sol du musée situé tout à côté.

  Le rempart est décrit comme entourant « la cité » : à la pointe Sud, le rempart suit la fosse et le ruisseau de l'espringale, jusqu'à la tour du même nom (à l'angle de l'allée des soupirs et du boulevard Chambaudoin) avant de monter vers le Nord le long de l'allée des soupirs jusqu'au château (hôtel de ville) et sa cour (place de la mairie), ceinturée de remparts. La fortification mène à la porte de Rouen, située à l'intersection de la rue de l'horloge et de l'Iton, au niveau de la tour de l'horloge, puis longe le cours de la rivière (la promenade de l'Iton) pour redescendre à la porte de Notre-Dame (rue de l'évêché, au niveau du passage de l'Iton), proche de la cathédrale et contourne les bâtiments de l’évêché-grenier (détruit) et palais épiscopal (actuel musée) - au niveau du miroir d'eau. » À partir des Xe-XIe siècles, la ville reconquiert des espaces hors du castrum, selon un processus et une chronologie encore mal définis. Entre le côté nord de la muraille antique et l’Iton, se développe le bourg Saint-Pierre. Une première fouille, réalisée en 1992 rue Saint-Pierre, montre un hiatus dans l’occupation du secteur entre les IIIe et XIe siècles, et apporte des précisions sur la défense du bourg. Aux abords immédiats de ce dernier, se sont développées des installations artisanales au nombre desquelles figure un atelier de foulon des XIIIe-XIVe siècles, mis au jour rue Isambard en 1993.


Son histoire

Vers l' an 260, saint-Taurin y prêcha la foi chrétienne et dans le iue sièoje la ville devint épiscopale, plusieurs de ses évêques ont été canonisés.
En 892 le chef des Normands, Rollon, se rendit maître d' Evreux
En 1090 Amaury de Montfort s' empara d' Evreux
En 1194 Evreux reconstruite était redevenue considérable
Evreux appartint à la couronne jusqu' en 1285 où Philippe le Bel la donna à son frère Louis de France, tige de la branche royale des comtes d Evreux
En 1316 ce comté fut érigé en pairie perpétuelle

La ville ancienne, qui a donné naissance à Evreux, existait sur le territoire de la commune dite encore au XIXe siècle le fief Evreux. Elle se nommait Mediolanum et était la cité principale des Âultrci Eùuro rater. Au IVe siècle, elle fut nommée civitas Eburovicorum ou Ebroi eorum puis Ebroicm et enfin, Evreux, Vers l' an 260, saint-Taurin y prêcha la foi chrétienne puis la ville devint épiscopale, plusieurs de ses êvéques ont été canonisés.
En 1982-1985, puis en 1993, deux opérations ont mis en évidence une première tentative de fortification de la ville et son arrêt brutal dans les années 270-280, durant lesquelles Évreux connaît d’importantes destructions. Vers 300, la ville se dote d’une enceinte englobant une surface de 9 hectares, où va se concentrer l’occupation durant plusieurs siècles. La muraille abritera dans son angle sud-ouest la cathédrale et accueillera à l’opposé le château médiéval. L’enceinte du castrum reste pour une bonne partie active durant le Moyen-âge et les fouilles effectuées en 1992 en arrière de l’hôtel de ville ont permis d’observer un système de double fossé précédant à l’est la muraille. Evreux fut une des cités que les Romains conservèrent le plus longtemps, le reste des Gaules leur était déjà enlevé par les Visigoths, les Francs et les Bourguignons lorsque Clovis, appelé par l' évêque d' Evreux, s' empara de la ville et de toute cette partie des Gaules.
En 892 le chef des Normands, Rollon, se rendit maître d' Evreux, les habitants, terrifiés, firent peu de résistance, cependant, leur ville fut pillée et leur territoire ravagé. Quelques temps après Rollon, reçut du roi de France la IV eu s trie à titre de duché.

Composée de l’ancien Palais Épiscopal et de la Cathédrale, siège de l’évêché, la Cité Épiscopale d’Evreux offre l’un des plus beaux exemples français en la matière. L’ensemble, mis en lumière depuis 2009, fait actuellement l’objet d’une restauration architecturale et d’une mise en valeur touristique qui sera achevée au printemps 2013. Situé près de la cathédrale, le palais épiscopal d’Evreux, fut construit en 1499 sur commande de l’évêque d’Evreux Raoul du Fou. Prenant appui sur la muraille d’enceinte de la ville, l’Evêché est le parfait exemple d’édifice à double fonction : sa façade nord, dotée d’une tourelle de style gothique flamboyant, est élégante et raffinée, tandis que sa façade sud,  dominée par un encorbellement à mâchicoulis, revêt un aspect austère et défensif. Classé Monument Historique depuis 1907, il abrite le Musée d’Évreux depuis 1991. La ville d' Evreux fut comprise dans cette province située à la frontière, elle fut prise reprise ravagée à chaque guerre qui s'éleva entre les rois de France et les ducs de Normandie.

En 996 Evreux eut ses comtes particuliers ; Robert le Normand est le premier qui ait porté ce titre auquel il joignit celui d' archevêque de Rouen, bien qu'il fût marié et père de quatre enfants. Son neveu, le duc de Normandie, lui déclara la guerre, lui enleva sa ville capitale et le força à s' enfuir à Paris. Robert, comte et archevêque, excommunia alors son neveu et, grâce à la terreur qu' inspiraient ses armes spirituelles, recouvra Evreux où il mourut en 1037. Son successeur suivit, Guillaume le Conquérant en Angleterre, et se fit remarquer dans cette invasion.

En 1090 Amaury de Montfort s' empara d' Evreux par trahison et y commit de telles dévastations qu' on lut, un an entier, sans y dire la messe à peine. Cette ville recommençait à vivre, elle a réparée ses désastres que le roi d' Angleterre, Henri Ier, vint essayer de la reprendre. Le siège traînait en longueur quand l' évêqne d' Evreux, le traître Rotrodus, conseilla à Henri de lancer des feux sur la ville qui fut en effet brûlée de fond en comble.

Des interventions permettent de suivre l’expansion de la ville vers l’ouest et de préciser les circonstances de la réoccupation de l’espace séparant la ville close et le faubourg qui s’est développé à partir du XIe siècle autour de l’abbaye Saint-Taurin. Au niveau des rues Isambard, Saint-Sauveur et Joséphine, les fouilleurs notent une absence de traces d’occupation humaine entre la période antique et les XIIe-XIIIe siècles. Dégagées en 1993, des sépultures associées à un mur scandé de contreforts correspondent peut-être à l’église Saint-Thomas, qui est encore mal connue.
En 1194 Evreux reconstruite était redevenue considérable, elle avait été cédée à Philippe Auguste par Jean sans Terre moyennant 1,000 marcs d' argent et devait être réunie à la couronne de France. Philippe, néanmoins, l'avait laissée au frère de Richard d'Angleterre et s' était contenté de mettre garnison dans le château Jean sans Terre. Pour se réconcilier avec son frère, fit traîtreusement massacrer la garnison française. Philippe furieux attaqua Evreux, la prit, l'incendia et la fit en grande partie démolir, il s'en empara de nouveau trois ans après et acheva de la détruire. Elle lui fut définitivement cédée l'année suivante et il s'occupa dès lors de lui donner une nouvelle existence. Evreux appartint à la couronne jusqu'en 1285 où Philippe le Bel la donna à son frère Louis de France, tige de la branche royale des comtes d Evreux.

En 1316 ce comté fut érigé en pairie perpétuelle.
Le dixième comte d' Evreux fut Charles le Mauvais roi de Navarre, un des fléaux de la franc sous la première branche des Valois. Les Anglais s' emparèrent de la ville du temps de Charles VU, mais clic fut reprise par le Roi et donnée par lui à Jean Stuart, un des braves capitaines écossais, qui combattirent vaillamment pour la France au côté de l' héroïque Pucelle d' Orléans. A la mort de Stuart Evreux rentra dans le domaine royal d' où elle ne sortit que pour être donnée au duc de Bouillon en échange de la principauté de Sedan.

Avant la Révolution elle possédait outre sa cathédrale, huit paroisses, trois couvents d'hommes, un couvent de femmes et deux abbayes considérables.








L'architecture, sur un livre ancien

Le Beffroi ou la Tour de l'horloge

Les remparts Gallo-Romain

Une notice historique sur la ville

Sur la base pop culture


Une estampe de la ville fortifiée

Les villes de Haute-Normandie au Moyen-âge


Tourisme Eure



La ville





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Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Gannes


























۩   Le Château de Blin, à Gannes

 Situé au Nord du département de l'Oise, au Nord-Ouest de Compiègne et formant un triangle avec Beauvais-Compiègne,  le château féodal de Blin hameau de Gannes situé à son Sud sud-est, à mi-distance près du chemin de Quinquempoix, fut une forteresse protectrice fixée sur un endroit stratégique.
          








Dénomination : Château-Fort (détruit)


Localisation :  60120,  Gannes, département de l'Oise.

Région : Hauts-de-France


Année de construction : Xe siècle




La structure et l’emplacement du château:
L’analyse d’un plan d’intendance d’avant la révolution montre la maison d’agrément qui fut construite à l’emplacement du château ainsi que la pièce de terre qui lui correspond. On peut déduire de ce document et de l’observation sur place des dépressions du terrain que la forteresse devait occuper une surface d’environ 80 à 100 mètres de côté et était entourée de fossés. L’accès se faisait face au hameau de Blin, certainement par une passerelle ou un pont-levis. Un puits existait au milieu de la cour centrale; il est d’ailleurs encore signalé sur des cadastres du XIXe. En ce qui concerne les fossés, ils devaient être alimentés en eau puisque nous trouvons juste au-dessus de l’emplacement un lieu-dit: la mare de Blin, petit étang qui récupérait les eaux d’écoulement du plateau et servait de réservoir pour l’alimentation des fossés. Le pont-levis devait être flanqué de deux tours et une tour de guet à existé à l’opposé en position sud. En raison de la forme de la pièce de terre, le donjon devait être décentré près du puits qui généralement de trouve proche de son entrée avec communication par les caves du donjon.




Matériaux : Pierre




Le château féodal de Blin qui a demandé plusieurs,dizaines d’années pour être construit datait sûrement du début du Xe siècle. Selon certaines archives perdues, il paraît que du haut de son donjon on faisait, au moyen de grands draps blancs, des signaux aux autres châteaux du secteur et même jusqu’à Folleville. On construisit des souterrains reliant le village au château en améliorant le réseau existant. La vie s’enterre. Des souterrains sont signalés partout dans le village et dans les campagnes par les anciens qui auraient vu des ouvertures et des escaliers d’accès. Par endroits les galeries se superposeraient même et communiqueraient par des accès latéraux. Il est inutile de revenir en arrière pour se rendre compte que, même si les siècles ont passé, l’emplacement de Gannes, à la croisée des chemins, n’a pas perdu de sa valeur.
Si Gannes est à moins à 1 km de la chaussée gallo-romaine qui passe par Ansauvillers, le village est aussi sur l’axe gallo-romain qui menait de Beauvais à Montdidier sans passer par Saint-Just ou Breteuil. A cette époque, on comptait encore les pas.Une autre voie de Compiègne à Crèvecoeur passe par Maignelay et Ansauvillers en longeant la forteresse si bien que, de part et d’autre, la château se trouvait enfermé dans un triangle de voies importantes sinon stratégiques et à moins d’une lieue du grand axe nord-sud passant par Senlis et Amiens, près de l’axe Amiens-Compiègne. On peut alors imaginer le rôle du château: assurer une protection pour les gens des villages voisins mais aussi assurer une surveillance efficace. Blin était une forteresse incontournable gérant en partie les mouvements sur les grands axes du plateau picard. Les Seigneurs de Blin avaient de ce fait une réputation de bravoure qui les faisait considérer comme des protecteurs de la contrée. Une des raisons pour que le château soit à Blin vient des ressources naturelles de ce lieu-dit.








Notice communale de la commune




La Ville de Gannes





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jeudi 7 septembre 2017

Fiche historique, les villes fortifiées, Noyon










Fiche Historique N° 01






  Située dans un recoin circulaire au Nord du département de l'Oise, la ville est enclouée entre deux départements mitoyens, la Somme et l'Aisne. Noyon, proche de Compiègne plus au Sud, sa "compagne" royale distante d'une quinzaine de kilomètres, de Roye au Nord-Ouest, d'Ham au Nord, de Laon à l'Est est entourée de grands noms militaire du moyen-âge. Elle fut place-forte, citadelle, place religieuse puis ville au fil du temps, d'une histoire peu commune pour une agglomération...








 Dénomination : Cité médiévale

 Localisation : 60400, Noyon, département de l'Oise. 

Région : Hauts-de-France

 Siècle  de construction : XIIe




 La cité s´entoure d´une enceinte, formée sans doute au début d´un fossé et d´une levée de terre palissadée, puis de murailles. Une charte du XIIe siècle en fait foi : « les fossez de la ville de Noyon étoient tenus à blanc d´eau », formant des viviers où il y avait du poisson ; en 1192, l´évêque Etienne en ayant alors la disposition en donna aux frères de l´hôpital Saint-Jean « une partie depuis la porte d´Wez jusqu´à la porte Coquerelle avec pouvoir d´y pescher, leur recommandant toutefois de ne point endommager ni les fossez ni les murailles ». Il semble que l´on puisse situer la date de construction des remparts avant 1178, date de la fondation de l´hôtel-Dieu, que l´on n´imagine pas construit extra-muros. L'enceinte médiévale est probablement construite dans le 3e quart du XIIe siècle. Elle fera l'objet d'une importante modernisation (remparage et reconstruction partielle) dans la 1ère moitié du XVIe siècle. Vers 1553, un ouvrage d'artillerie appuyé sur le côté nord-est de l'enceinte est construit sur les plans de l'ingénieur italien Jean-Baptiste Porcell. A partir de 1591, une citadelle est construite sur le flanc ouest des fortifications à l'emplacement de l'ancienne abbaye Saint-Eloi (étudiée), sur des plans attribués à Errard de Bar Le Duc. Le démantèlement de la citadelle commence dès le 2e quart du XVIIe siècle, celui des fortifications a lieu dans le 2e quart du XIXe siècle, à partir de 1837.




 Matériaux: l'enceinte a été bâtie de pierre calcaire, de terre, de pierre, de brique moyen appareil, de pierre avec brique en remplissage.




  Durant le Haut Moyen-Âge, les faubourgs s’urbanisent progressivement, malgré les raids normands du IXe siècle. Ils sont englobés à la fin du XIIe siècle par le nouveau rempart médiéval. Cependant, le rempart gallo-romain demeure un élément topographique fort, dont témoigne encore la forme arrondie des îlots de maisons construits sur ses fondations.
Ville ligueuse pendant les guerres de religion, Noyon a connu deux sièges par les armées du roi de France Henri IV peu après son avènement. Par deux fois, les canons ont tonné et la ville s’est soumise. Une fois de trop, sans doute : durant quatre décennies, Noyon sera placée sous la surveillance militaire d’un gouverneur installé avec sa garnison dans une citadelle construite à cet effet sur l’emplacement de l’abbaye Saint-Eloi (actuellement entre le rond-point de l’Europe et la gare).
Au Moyen-Âge, Noyon acquiert le surnom de « bien sonnée » en raison de l’omniprésence des établissements religieux. L’ancien castrum devient le quartier cathédral, profondément remodelé entre les XIIe et XIIIe siècles. Le rempart gallo-romain est en partie détruit par la construction de la nouvelle cathédrale gothique. La ville est structurée par un réseau de dix paroisses. Abbayes et monastères se développent jusqu’à la Révolution. C’est alors que la quasi-totalité des clochers présents depuis des siècles disparaît du ciel noyonnais. Selon Moët de la Forte-Maison, la citadelle aurait pu être construite par l’ingénieur militaire Jean Errard (1554-1610), de Bar-le-Duc. Peu d’éléments de cet édifice sont connus, hormis ses matériaux de construction en pierre de réemploi agencés selon un plan carré autour d’une place d’armes. La gravure de Claude de Chastillon, datée des environs de 1610, est sans doute la représentation la plus précieuse de la citadelle dominant Noyon la ligueuse. La citadelle contrôla la ville durant quatre décennies. La garnison royale de Noyon eut à sa tête un gouverneur en la personne de François de Faudouas d’Averton, comte de Belin. Ce gouvernorat passera par la suite sous la coupe du gouverneur de Paris. A plusieurs reprises, les Noyonnais réclamèrent le départ de la troupe et le démantèlement de la citadelle. Ce n’est qu’en 1630 que leur demande fut entendue d’une part par Hercule de Rohan-Montbazon, gouverneur de Paris, Soissons, Noyon, Coucy et Chauny, qui accepta de perdre cet office moyennant subsides et, d’autre part, par le roi en son conseil qui fit oeuvre de « clémence et de bonté ». Le 30 mars 1630, un arrêt du conseil du roi ordonna la démolition de la citadelle après trente-neuf années d’existence dans la ville. L’abbé de Saint-Eloi, Charles de l’Aubespine, seigneur et marquis de Châteauneuf, en réclama alors la possession pour y réinstaller son abbaye.








 Le patrimoine de la ville

Un document sur la ville

L'inventaire de la ville

Une synthèse archéologique urbaine


 Le tourisme



 La Ville de Noyon





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