Espace exposition

lundi 31 mars 2014

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Brie-Comte-Robert





















Fiche N° IV


Armorial de la Famille de Dreux

 








۝   Le Château de Brie-Comte-Robert, à Brie-Comte-Robert







Située à l'Ouest de son département, la Seine-et-Marne, en région Ile-de-France, proche de Melun et placée au Sud-Est de Paris, Brie est l'ancienne capitale de la Brie française. Le village était concentré autour de son marché, de sa petite église dédiée à Notre-Dame et de son cimetière. Construit d'une façon unique en Ile-de-France, le château devient, au début du XIIIe siècle, l'une des meilleures place-fortes de la région et une résidence de prestige où séjournent tous les grands seigneurs du royaume, notamment les Ducs de Bourgogne.







Dénomination : Château-Fort

Localisation :  1, rue du Château , 77170
Brie-Comte-Robert, 
département de la Seine-et-Marne.

Région : Ile-de-France

Année de construction :  1160 - XIIe Siècle






L'architecture : 

Le château de Brie-Comte-Robert est un château de plaine. L'ensemble, de plan carré d'environ 58 mètres de côté (extérieur), flanqué de huit tours et ceinturé par des douves il est bâti dans une cuvette géographique que l'architecte mit à profit pour creuser les douves. 
Les fossés garnis d'eau sont situées à une douzaine de mètres du pied des murailles d'enceinte. Au milieu des courtines S.O. et N.E., deux tours carrées servent d'entrées opposées. Cette disposition, qui pouvait induire une certaine faiblesse dans la défense, est unique en Ile-de-France. L'entrée N.E. était surmontée de la tour maîtresse, intégrée à l'enceinte et faisant office de donjon.

Le château se compose d'une enceinte carré dont les angles sont bâtis de tour ronde. Trois autres tours apparaissent au centre d'un triangle formé par trois côtés de l'enceinte. Ce carré, est composé de huit tours placées de telle façon que de quelque face qu'on le regarde on en voit toujours trois.
La tour, appelée la tour de Brie, est carré, elle se situe côté Nord, haute d'environ 33 mètres, elle fortifie une porte précédée d'un pont-levis construit au-dessus d'un large fossé rempli d'eau. Au milieu de la façade Sud, une tour en ruine semblable à celle des angles sert aussi d'entrée, côté Ouest au milieu, une tour ronde ne s'élève qu'à la hauteur du mur d'enceinte ou de la courtine. Le côté Est n'a pas de tour, le mur Est bien conservé. L' intérieur de l' enceinte présente une cour carrée de 45 mètres de dimension.

Le château devient, au début du XIIIe siècle, l'une des meilleures place-fortes de la région, elle s'élevait au nord de la ville sur la route de Paris et présentait une enceinte carrée protégée par un fossé d'eau vive, avec une tour ronde à chacun des angles. Un donjon carré en défendait l'enceinte. Trois autres tours fortifiaient le quadrangle et se reliait aux premières. Le château devient une résidence de prestige où séjournent tous les grands seigneurs du royaume, notamment les Ducs de Bourgogne. 
Sa superficie s'étend sur 2500 m2, l'ensemble est pourvu de fossés garnis d'eau qui sont situés à une douzaine de mètres du pied des murailles d'enceinte. Au milieu des courtines sud-ouest et nord-est, deux tours carrées servent d'entrées opposées. Cette disposition, qui pouvait induire une certaine faiblesse dans la défense, est unique en Ile-de-France. L'entrée nord-est était surmontée de la tour maîtresse, intégrée à l'enceinte et faisant office de donjon.
 
Les douves 
Les douves avaient une largeur d'environ 15 mètres sur 5 de profondeur. Le mur d'escarpe, dont la hauteur ne devait pas excéder 4 mètres, sépare les douves des lices. Il constituait un premier obstacle contre d'éventuels assaillants. Les douves pouvaient être franchies en passant par un ponton puis par un pont-levis. Du côté de la ville, au sud-ouest, la tour de Brie, de plan carré et coiffée d'un toit à quatre pentes, permettait l'accès dans l'enceinte du château. 

Les tours 
L'enceinte carrée comporte une tour ronde à chacun de ses angles, soit quatre tours qui sont orientées vers les quatre points cardinaux. Deux autres tours rondes, engagées dans la muraille, flanquent les courtines nord-ouest et sud-est. 
Les tours sont bâties de moellons de calcaire, comme les pierres taillées utilisées pour les encadrements des baies et les chaînages. Elles sont issues de carrières locales de calcaire de Brie, exploitées depuis le haut moyen-âge. 


Au commencement de la révolution, ce château servit de prison au baron de Bezenval et lorsque courut le bruit de l'arrivée prochaine d'une troupe de brigands, bruit répandu sur tous les points de la France, les habitants de Brie cherchèrent des moyens de défense dans cette forteresse en ruine, ils firent construire une guérite d' observation sur la principale tour et placèrent des pièces d' artillerie dans la cour.



Matériaux : Pierre. 


Historique :


Le château de Brie-Comte-Robert est un château de plaine. L'ensemble, de plan carré d'environ 58 mètres de côté (extérieur), est bâti dans une cuvette géographique que l'architecte mit à profit pour creuser les douves.
Le château de Brie-Comte-Robert fut construit à la fin du XIIe s, alors que Robert Ier de Dreux, frère du roi Louis VII, était seigneur de Brie. Les indices archéologiques apportés par la fouille, les éléments de sculptures des cheminées et le choix de techniques des bâtisseurs, datent l'origine du château durant cette période charnière pour l'architecture castrale. Son plan général (plan carré, répartition des tours rondes flanquantes, cour centrale, bâtiment seigneurial et communs adossés aux courtines) annonce certaines caractéristiques des châteaux du roi Philippe II Auguste (1180-1223) qui engendra l'essor de la construction des châteaux au début du XIIIe s.
L'architecte de Robert Ier a donc fait figure de novateur et de précurseur des plans réguliers. La tour principale (tour-porte), faisant office de donjon, est ici intégrée à l'enceinte et protège deux entrées opposées, fait unique en Ile-de-France.
 Le château resta dans la famille de Dreux jusqu'en 1254, puis passa dans la famille de Châtillon. Par dots et héritages successifs, il échut à Marguerite d'Artois puis à sa fille Jeanne d'Évreux en 1319. Jehanne d'Evreux, qui tenait la châtellenie de Brie-Comte-Robert par héritage, devint l'épouse du dernier roi capétien direct, Charles IV le Bel. A la mort de celui-ci (1328), elle bénéficia de confortables revenus (douaire royal assis sur de nombreux fiefs en Brie et en Champagne), qui lui permirent de consacrer des sommes importantes à l'entretien et à l'amélioration de ses possessions propres, dont Brie-Comte-Robert. Elle fit faire d'importants travaux au château, comme l'attestent ses comptes conservés aux Archives nationales.

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 Le château devint une résidence de prestige où tous les grands seigneurs du royaume, notamment les ducs de Bourgogne, n'hésitèrent pas à séjourner. On y vit aussi, en 1349, le mariage de Philippe VI de Valois et de Blanche d'Évreux-Navarre, nièce de la reine Jeanne. La dame de Brie fit, en particulier, aménager luxueusement la demeure seigneuriale située contre les courtines sud-ouest, sud-est et surtout nord-est. Elle fit construire une chapelle dédiée à saint Denis, accolée à la tour Saint-Jean, et dessiner de vastes jardins d'agrément. Jeanne d’Évreux mourut au château en 1371, à l'âge de 69 ans. 







Descriptif du Château:

* « Histoire topographique, politique, physique et statistique du ..., Volume 1»  (Qui concerne plus la ville)

Par E H Félix Pascal



Le Château



La ville de Brie-Comte-Robert


Le tourisme en Seine-et-Marne


*


Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

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dimanche 30 mars 2014

Descriptif Architectural du Château Royal du Vivier


















۩   Le Château royal du Vivier, à Fontenay-Trésigny
Le Château Royal du Vivier se situe à Fontenay-Trésigny en Seine-et-Marne dans la région Ile-de-France, sur un site remarquable du ru de Bréon affluent de l'Yerres. Placé sur l'axe Melun-Coulommiers, à 15 kms de Brie-Comte-Robert au sud-ouest, les ruines du château se distinguent. Elles correspondent, ainsi que les sols, à l'emprise initiale de l’ensemble incluant les communs et font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 31 octobre 1996.








Dénomination : Château

Localisation :   Rue de l'étang du Moulin
77610, Fontenay-Trésigny, 
département de la Seine-et-Marne.

Région : Ile-de-France

Année de construction : XIIe siècle
Année de démolition: existe encore






Du manoir royal du Vivier l'histoire se tait sur son origine, les documents qui le concernent ne remontent pas à des temps bien reculés, mais il nous reste de vastes ruines ce sont elles que nous allons interroger:

 L'aspect de ces constructions imposantes qui s'élèvent encore à une grande hauteur et sur lesquelles des siècles sont passés, le calme qui règne dans ces lieux aujourd'hui peu fréquentés, laissent dans l'âme émue du visiteur une sensation profonde et mélancolique. 

Le Vivier, les ruines du château du Vivier et de sa sainte chapelle ont été occupés primitivement par une station romaine militaire ou civile d'agrément ou d'exploitation agricole. De nombreuses médailles impériales du Bas-Empire trouvées à diverses époques et surtout le passage d'une grande voie militaire sur le coteau occidental qui domine le château attestent d'une manière certaine la présence des Romains en ces lieux. Les ruines du Vivier présentent deux parties bien distinctes; l'une plus intacte et aussi plus intéressante est le château et la sainte-chapelle, l'autre plus étendue mais moins complète qui est l'enceinte générale du fort. 

Le château désigné dans les anciennes chroniques sous le nom de Vivarium in Briâ était protégé au Nord et à l'Est par l'étang de Vizy, alors considérable, mais aujourd'hui desséché en partie. Au Midi, une jetée séparant cet étang de celui du Grand Moulin donnait seule accès au château. 
A l 'Ouest, un pont-levis s'abattait au pied d'un donjon quadrangulaire servant d'entrée principale au château. Une double voûte ogivale protégée de chaque côté par des archières dirigées en tout sens vers les courtines formait un vestibule. A droite, sous cette voûte dont les pieds droits conservent encore la trace des coulisses de la herse, on remarque dans l'épaisseur du mur une petite salle éclairée du dehors par des meurtrières où se tenaient les hommes de garde. 
Les trois étages qui surmontaient ce donjon n'existent plus, l'escalier en spirale éclairé par d'étroites baies ouvertes de côté et d'autre a seul survécu dans un beffroi hardi s'élevant à plus de cent pieds (333 mètres), et séparé dans la presque totalité de sa hauteur de la plus grosse tour. C'est dans ce donjon que se trouvaient les appartements du gouverneur, ils avaient communication avec le étage de la Sainte-Chapelle au moyen d'une galerie supportée par un gros mur formant en même temps la clôture méridionale du château. 
Le corps de logis situé au fond de la cour d'honneur, latéralement à la chapelle et sur le même plan que sa façade, est à n'en pas douter la partie la plus ancienne du château royal. Il se composait de cinq grandes pièces donnant sur la cour et sur l'étang de Vizy, ornées de fenêtres de moyenne grandeur divisées par des meneaux croisés. Une grande porte surmontée d'une arcature trilobée ornée en son milieu du double écusson royal formait l'entrée de ce corps de logis. 
A l'Ouest, entre le mur de face des appartements royaux et les étangs se trouve une terrasse bornée au Sud et au Nord par le chevet de la Sainte-Chapelle et une tour ronde faisant l'angle du logis. Sur cette terrasse resserrée jadis derrière un gros mur d'appui élevé lors du séjour de Charles VI au Vivier, s'ouvraient plusieurs portes fermées par de larges grilles. Auprès de la tour percée d'une foule de meurtrières où se trouvaient encore il y a quelques années les restes d'un escalier, une autre tour de forme carrée, faisait office de bastion d'angle sur l'étang de Vizy. Comme la première, elle est percée de meurtrières et passait pour la tour des oubliettes avant que celle-ci eût été découverte. 
La Sainte-Chapelle est un édifice construit sur un autre plus ancien et consacré à la Vierge en 1352. Elle est située à l'angle méridional du château, sa longueur est de 19 mètres sur 8,33 mètres de largeur. L'abside à trois pans est percée de fenêtres ogivales avec meneaux, celles du fond sont géminées et plus étroites. Deux piscines l'une inférieure, l'autre supérieure, attestent que cette Sainte-Chapelle, comme celle de Paris, était divisée en haute et basse chapelle; la première, où se trouvait l'autel de la Vierge, servait pour l'usage particulier du roi, l'autre pour les gens de sa maison.

 Ce monument privé de sa toiture et du plancher établi de plain pied avec les appartements royaux, n'existe plus qu'en des murs latéraux dont la surface intérieure calcinée par le feu, atteste que la destruction est due à un incendie postérieur à l'an 1694.

 La face méridionale étayée, ainsi que le chevet de contreforts à deux retraits, est percée à sa partie supérieure de quatre fenêtres ogivales en lancette simples, une seule, mais de grande dimension, existe pour le sol inférieur. La reproduction de ces fenêtres a été négligée pour l 'autre face qui se lie au corps de logis. On remarque seulement de ce côté une petite porte en ogive ayant communication avec le rez-de-chaussée du château, à l'étage supérieur près de l'abside, une large ouverture très ouvragée, devait servir de tribune royale à en juger par un reste de balustre élégamment sculptée à jour. Quelques restes de peinture existent encore sur les parois intérieures selon l'usage au XIIIe siècle.  Une rosace pratiquée dans le gable de la façade, domine la porte d'entrée du chef militaire dans la chapelle haute.
 Le portail inférieur n'a rien de remarquable, seulement au bas de chacun de ses pieds droits, sont déposés avec d'autres fragments d'architecture, deux jolis chapiteaux romans. On peut croire qu'ils ont appartenu aux colonnes qui soutenaient à l 'intérieur, dans la longue portée des poutres, le plancher divisant les deux étages. Il y a plusieurs pierres tombales, échappées aux démolitions dans cette ancienne chapelle. Sur la première servant de table à l'autel encore subsistant sur le sol inférieur est gravé au trait un personnage revêtu des ornements sacerdotaux. Sa chasuble toute parsemée d'arabesques porte sur le devant une croix plus riche encore et surmontée d une fleur de lys. Ce personnage à la tête couverte de l'aumusse comme au XVe siècle, il est difficile de se faire une idée de la profusion et de la richesse des ornements qui couvrent cette pierre tombale. L'inscription suivante en langue latine est gravée autour les points sont triangulaires comme dans la plupart des inscriptions gallo romaines:

 « NOBILIS ET EMINENTIS SC1ENTIE ET PRUDENTIE DUS LEO DE DONO DICTUS LE GENTILHOMME PARISIEN THESAURARIUS ET CANONICUS STE REGAL1S CAPELLE DE VIVARIO CURATUS mot illisible de Ecclesia sans doute SENON OBUT Xa SEPTEMBR M VC XXXVI ET HOC CLAUDIT MAUSOLEO »

 Au pied, dans une bande, est écrit le nom du graveur JEHAN LE MOYNE TUNBIER A PARIS.

 La troisième inscription à gauche du maître autel est en langue latine, c'est celle de François de Donon mort en 1610 le 4e jour des Nones de janvier IL. 

L'enceinte principale du manoir royal protégée par ses vastes fossés toujours remplis d'eau, était devancée par un cordon de quatorze tours rondes espacées à la portée du trait et réunies entre elles par une forte muraille dont il ne reste plus qu'une courtine. Cette enceinte extérieure, hormis le château, enveloppait par son étendue une vaste surface où se trouvaient disposées les dépendances les plus utiles à un séjour royal. Une station militaire se rattachait au corps de logis par un mur d'une grande épaisseur appuyé contre un des angles de l'abside de la Sainte-Chapelle. Ce mur traversait la jetée méridionale où devait se trouver une poterne servant d'issue et descendant vers l'étang du Grand Moulin qui venait se rattacher à une tour maintenant isolée et démantelée jusqu'à la hauteur du premier étage.
 Au centre de cette tour, une ouverture circulaire introduit dans un caveau de forme ronde comme la tour dont il occupe toute la profondeur. Six arceaux posés sur des dés très bien taillés en supportent la voûte. Dans ce caveau qui depuis des siècles avait disparu sous des décombres, on a trouvé en le fouillant il y a quelques années un squelette humain sur les dalles qui forment le sol. Peut-être ce trou, creusé à 20 pieds de profondeur sous les fondations de la tour, servait-il autrefois d'oubliettes, c'est du moins l 'attribution qui lui fut donnée lors de sa découverte et qu'il a conservée depuis. De ce point le mur d'enceinte remontant jusqu'à une grosse tour d'angle atteignait une construction carrée actuellement détruite, près de là, il y a deux autres tours circulaires placées aux deux côtés de la voie romaine et protégeant une porte où se percevait un droit de passage (Por torium).
 Plus loin à l'ouest une tour circulaire aujourd'hui remplacée par une salle de verdure surmontait l'escalier d'un vaste souterrain. La voûte de la descente taillée à redents offre l'aspect d'un escalier renversé. Cette cave d 'une structure parfaite et sans aucune altération est bordée à droite et à gauche de vingt huit petits caveaux ayant six pieds de profondeur sur trois et demi de largeur. Au fond du souterrain, une ouverture basse et étroite donne entrée à un couloir très resserré et fort humide d'où l'on ne peut sortir qu'en reculant. Il est probable que cette substruction a dû servir dans le principe à recueillir les restes des hauts personnages qui mouraient au château du Vivier. Maintenant à quelle époque remonte la construction de ce Manoir royal?
Quels furent ses premiers habitants? On l'ignore. Mais ce dont on ne doit pas douter c'est qu'à la fin du XIIIe siècle, 1284, ce château fut réuni à la couronne par le mariage de Jehanne de Navarre et de Philippe IV le Bel.
 Déjà au commencement du même siècle le Vivier avait été possédé par deux frères poètes et chansonniers Gilles et Guillaume les amis du fameux Trouvère Thibault de Champagne auteur de romances lyriques pleines de grâce. Philippe V le Long a daté de ce château trois ordonnances (1319-1320). Une charte de 1343 nous apprend que Philippe VI de Valois transmit le Vivier et ses dépendances à Jehan II son fils, qui lui même, le laissa à Charles V le Sage lorsqu' il n'était encore que dauphin de Viennois. Le recueil des Ordonnances des rois de France (t 1 III IV passim), renferme également trois ordonnances de ce prince terminées ainsi Datum de Vivario in Briâ. C'est lui qui, en octobre 1352, fonda en l'ancienne chapelle de son château du Vivier en Brie (en l'honneur de la Sainte Trinité et de la très sainte Vierge Marie etc...), un chapitre collégial composé de six chanoines, quatre vicaires, quatre clercs, sous la direction d un trésorier curé, principal dignitaire du chapitre avec dotation d'un revenu annuel de 750 livres parisis à prendre sur les recettes royales des terres de la seigneurie de Tournan. 

Charles VI pendant ses trop fréquents accès de folie fut souvent relégué au château du Vivier dont il accrut et enrichit beaucoup la Sainte-Chapelle. Mais après lui ce séjour royal de nom seulement ne fut plus habité que par les chanoines qui profitèrent de cet abandon pour se livrer au relâchement. 
 Au milieu du XVIIe siècle (mars 1694), l'édifice de la Sainte -Chapelle resté sans entretien ne répondait plus à la dignité d'une Sainte-Chapelle royale, cette chapelle fut réunie par ordonnance de Louis XIV à celle de Vincennes, et n'eut plus dès lors, que le simple titre de chapelle sacerdotale. Enfin en 1736 Louis XV signa les lettres patentes portant extinction définitive de cette chapelle et le chapitre de Vincennes tenu par l'article 3 de l'ordonnance de Louis XIV à y entretenir un prêtre pour la célébration de la sainte messe, n'eut plus à s'occuper que des revenus de la propriété.


 Texte tiré du livre de J.Oudin 

jeudi 27 mars 2014

Fiche Historique, les Châteaux. Le Château de Bourdonné










Fiche N° VIII









۝   Le Château de Bourdonné, à Bourdonné









Situé dans l'ouest médian des Yvelines, à la limite Ouest du massif forestier de Rambouillet, le château flirte avec le département de l'Eure-et-Loir face à Dreux et proche de Rambouillet à 15kms au sud-est. 
Le château de Bourdonné, cette Demeure seigneuriale de style Louis XIII, fut construite pour Charles Ier de Cocherel conseiller du roi et bailli de Montfort-l'Amaury, c'est un édifice de brique et de pierre surmonté d'une haute toiture d'ardoises qui fut restauré au XIXe siècle.







Dénomination : Château


Localisation :   78 113, Bourdonné
département des Yvelines

Région : Ile-de-France


Année de construction : XVIIe siècle






Demeure seigneuriale de style Louis XIII qui regarde ses murs roses dans l’onde calme des étangs a été construite au XVIIe siècle pour Charles Ier de Cocherel, conseiller du roi et bailli de Montfort l'Amaury.
Edifice de brique et de pierre surmonté  d'une haute toiture d'ardoises, il fut restauré  au XIXe siècle. José-Maria de Hérédia s’installa au château vers 1901 où il était l’hôte des propriétaires M. & Mme Georges Itasse qui l’entouraient d’une amitié intelligente et profonde, il devait passer les dernières semaines de sa vie. 
     Eléments protégés MH : le corps de logis flanqué de deux pavillons en saillie, les communs, les douves, le parc de 14 ha arboré, les boiseries de chêne, la chapelle reconstruite en 1733, la grille & le mur de clôture et les fontaine de pierre.







Matériaux : Brique et pierre 








Le Château



La ville de Bourdonné





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Fiche Historique, les Châteaux. Le Château du Vivier















 







Le Château du Vivier, à Fontenay-Trésigny

Le Château Royal du Vivier se situe à Fontenay-Trésigny  en Seine-et-Marne dans un site remarquable du ru de Bréon affluent de l'Yerres, entre Melun et Coulommiers à environ 35 kms au Sud-Est de Paris.
Intégré au Domaine royal sous le Roi de France Philippe IV le Bel (1285 - 1314), le Palais royal du Vivier est avant tout une maison résidentielle, dans laquelle les rois aimaient se reposer ou encore venir se recueillir, afin d'y prendre de grandes décisions.







Dénomination : Château

Localisation :   Rue de l'étang du Moulin, 77610, Fontenay-Trésigny
département de la Seine-et-Marne.

Région : Ile-de-France

Année de construction : XII e Siècle
Année de démolition:  pas démoli en totalité




Blason des rois de France






L'architecture : 

Le château désigné dans les anciennes chroniques sous le nom de Vivarium in Briâ était protégé au Nord et à l'Est par l'étang de Vizy, alors considérable, mais aujourd'hui desséché en partie. Au Midi, une jetée séparant cet étang de celui du Grand Moulin donnait seule accès au château. 
A l 'Ouest, un pont levis s'abattait au pied d'un donjon quadrangulaire servant d'entrée principale au château. Une double voûte ogivale protégée de chaque côté par des archières dirigées en tout sens vers les courtines formait un vestibule. A droite, sous cette voûte dont les pieds droits conservent encore la trace des coulisses de la herse, on remarque dans l'épaisseur du mur une petite salle éclairée du dehors par des meurtrières où se tenaient les hommes de garde. 

Les trois étages qui surmontaient ce donjon n'existent plus, l'escalier en spirale éclairé par d'étroites baies ouvertes de côté et d'autre a seul survécu dans un beffroi hardi s'élevant à plus de cent pieds (33 mètres), et séparé dans la presque totalité de sa hauteur de la plus grosse tour. C'est dans ce donjon que se trouvaient les appartements du gouverneur, ils avaient communication avec le étage de la Sainte Chapelle au moyen d'une galerie supportée par un gros mur formant en même temps la clôture méridionale du château. 
Le corps de logis situé au fond de la cour d'honneur, latéralement à la chapelle et sur le même plan que sa façade, est à n'en pas douter la partie la plus ancienne du château royal. Il se composait de cinq grandes pièces donnant sur la cour et sur l'étang de Vizy, ornées de fenêtres de moyenne grandeur divisées par des meneaux croisés. Une grande porte surmontée d'une arcature trilobée ornée en son milieu du double écusson royal formait l'entrée de ce corps de logis.

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Les ruines du château, ainsi que les sols correspondant à l'emprise initiale de l’ensemble, incluant les communs, font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 31 octobre 1996.



Matériaux : Pierre



Historique :


On ne connaît pas exactement les origines du domaine du Vivier, mais celui-ci est associé pendant de nombreux siècles à la couronne royale de France. Bâti avant le XIIe siècle, le domaine du Vivier tire son nom des nombreux étangs riches en poisson qui parsèment les forêts aux alentours du château. Au mariage de Philippe IV le Bel avec Jeanne de Champagne, alors que le château voisin deBec Oiseau (à Mortcerf) revient au domaine royal, le Vivier est offert à Charles de Valois, frère du roi. A l'accession au trône de son fils, Philippe VI de Valois, le domaine du Vivier rejoint définitivement le domaine royal et recevra très fréquemment la visite des souverains.

La terre sur laquelle a été construit le château dépendait de la seigneurie de Tournan-en-Brie. Au XIIIe siècle, la terre appartenait à la famille de Garlande. La terre est vendue en mai 1293 par Jean II de Garlande, seigneur de Tournan, à Pierre de Chambly, exécuteur testamentaire de Philippe III, chambellan de Philippe IV le Bel. Le roi lui avait cédé en 1285 la seigneurie de Livry en 1285.

Pierre de Chambly cède la seigneurie de Tournan à Charles de Valois en octobre 1293. Il est fait mention d'un « hôtel seigneurial » en 1260.
Par achat et par des dons faits par son frère, le roi Philippe IV, Charles de Valois a augmenté son domaine autour de la seigneurie de Tournan. Il a fait le logis. Evrard d'Orléans, peintre de la Cour, peint en 1308 les « salles et galeries » du Vivier. Philippe IV fit plusieurs séjours au château.







Le château


Descriptif architectural du Château:



La Ville de Fontenay-Trésigny



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mardi 18 mars 2014

Description du Château de Meudon















۩   Le Château de Meudon, à Meudon

Située à quelques kilomètres au Sud-Est de Paris, dans la partie centrale de son département proche de Sèvres, Boulogne-Billancourt, la commune de Meudon occupe les coteaux de bord de Seine ainsi que les hauteurs avoisinantes, qui offrent une belle vue de ce vallon.







Dénomination : Château

Localisation :   92 190, Meudon
département des Hauts-de-Seine

Région : Ile-de-France

Année de construction: XVIe siècle



Le Château de Meudon fût bâti pour le cardinal de Lorraine par Philibert de Lorme, sous le règne d'Henri II. Messieurs Servient & de Louvois ont successivement rénovés l'ensemble du château, le roi l'ayant acquis de Madame de Louvois le donna à Monseigneur le Dauphin son fils, qui a effectué des travaux de construction et de rénovation dignes de ce grand Prince. 

L'arrivée au Château de Meudon se fait par une avenue d'environ 666 mètres de long, à sa droite, le couvent des Capucins bâti aux dépens du Cardinal de Lorraine siège face aux vignes de Meudon, à droite se situe le Parc et à gauche le village de Meudon. La Terrasse sert encore d'avenue et d'avant-cour au Château, elle a coûtée des sommes immenses, parce qu'il a fallu rendre le terrain égal, couper d'un côté de hautes pointes de rochers, de pierres dures et de l'autre il a fallut combler des creux assez profonds. Outre cela, il a fallut élever des murs solides pour soutenir l'ensemble et conserver le niveau. Cette terrasse mesure environ 234 mètres de long sur 126 de large, elle se scinde en plusieurs pièces ornées de gazon fermées par des barrières qui empêchent les carrosses et les chevaux de les détruire.
A l'entrée de la cour du Château s'élève, à droite comme à gauche, un grand corps de bâtiment qui s'ouvre, détaché du Château. Cette cour mesure 72 mètres de long depuis l'entrée jusqu'à la façade du Château sur 54 mètres de largeur.   
La façade du Château nous renvoie vers un dessein royale, un regard plus affiné qu'étatique, vers une multitude de détails plus romancés, plus séduisant... Elevé en U, les deux corps de bâtiments s'avancent, cheminent vers l'allée. Orné de briques et de pierres, la façade nous convie vers un lieu plus romantique, plus réfléchi, les arcades et les colonnes situées au rez-de-Chaussée à l'extérieur dans la cour, au-dessus desquelles des balcons ornés de fer forgé donnent un effet de coupure, mettent en valeur et donnent un goût plus prononcé aux arcades, qui bien qu'élevées dans un style plus «charmeur» que rude, laissent en nous un sentiment de beauté et de grâce... 
 Sur le devant, un perron nous accueille et nous convie à monter dans le vestibule qui est muni de trois portes carrées. Celle du milieu plus majestueuse, plus travaillée que les deux autres, attire plus facilement les regards, les sentiments... A l'étage règne un second ordre d'architecture, le balcon qui coure au-dessus des colonnes vient flirter avec la toiture, vient accompagner les arcades, vient les marier au reste du bâtiment qui commence son envol par une flopée de briques... Cette symphonie métaphorique se termine par un troisième ordre accompagné de pilastres et surmonté d'un large fronton, sur lequel siègent deux statues couchées. 
 Les cotés de ce corps avancé sont percés de quatre fenêtres qui achèvent de donner une clarté,  un sentiment romantique, comme l'image du bâtiment tout entier. Les deux ailes du Château sont formées par deux ordres de fenêtres l'un sur l'autre, de forme rectangulaire, ces deux ailes sont accompagnées de pilastres bien travaillés ainsi que divers autres ornements d'architecture. Ces ailes sont terminées chacune par un pavillon carré disposé sur la même ligne, ceux-ci ont la même hauteur que le corps du milieu.
 Les quatre extrémités des ailes sont munies de deux tours rondes d'un petit diamètre, soutenues sur leurs consoles ou culs de lampes et s'élevant aux coins de chaque aile jusqu'au début de la toiture. 

Les deux cotés de la cour du Château sont fermés à droite et à gauche par ces deux grands corps de bâtiment à deux étages au milieu desquels, un peu plus en avant, règne une terrasse délimitée par un parapet de pierre, qui, de forme semi-circulaire nous conduit vers les parterres de gazon décorant l'entrée du château. Ces deux gros pavillons qui s'avancent et se présentent sur le devant du Palais, contribuent beaucoup à lui donner de la grandeur et de la majestuosité. Ces pavillons sont décorés de trois ordres de fenêtres l'un sur l'autre, accompagnés de pilastres et d'autres ornements. Ces tours sont avancées et engagées dans le vis du bâtiment,, mais ne sont pas plus hautes que les pavillons. L'intérieur du Château est orné presque partout de dorures, de sculptures et de peintures.

Depuis la mort de Monseigneur le Dauphin le 14 Avril l'an 1711, les meubles les plus précieux, ceux qui donnaient au palais toute son allure royale, ne sont plus là, glaces, Tables, Bijoux, Porcelaines, Tapisseries, tableaux, tout a été enlevé après sa mort touchante pour la France. 


La façade du Château, côté jardin, est munie d'un grand corps qui fait saillie en son centre. Le château neuf a été bâti sur le point même de la fameuse grotte construite par Philibert de Lorme. II n'en reste plus que la grande Terrasse construite de brique avec ses rampes qui soutiennent le parterre de ce nouvel édifice. Ce Château quoi qu'inférieur en grandeur à l'ancien, est tout aussi magnifique, les avant-corps sont décorés de colonnes doriques, l'escalier est très éclairé, très commode, une statue de Bronze placée dans le vestibule supérieur est un chef-d'œuvre d'Antoine de Boulogne. 
Les appartements, surtout les petits, sont ingénieusement disposés. Dehors, côté jardin, le parterre est décorés en deux parties détachés dont les desseins, du haut sont superbe. Il est fermé de trois cotés par un double rang d'arbres dont le tronc est couvert par une haute taille, les allées entre les arbres (charmille) sont uniformes, ce double rang d'arbres forme trois allées qui règnent au pourtour du parterre. Celle qui est au bout et en face du Château , est coupée en deux par un beau bassin.
 De là, l'on descend deux allées qui nous conduisent tout droit à l étang de Chalais. De chaque côté de cette longue artère règne une allée formée de deux rangs d'arbres, l'espace verdoyant qui se trouve au milieu est occupé par trois bassins carré séparés l'un de l'autre. Le bassin du milieu, qui est le plus grand, mesure 63 mètres de long sur 27 de large. Ces allées, ces endroits compartimentés et ces bassins occupent un terrain de plus de 720 mètres de long sur environ 90 mètres de large.
 L'étang de Chalais est une grande pièce d'eau héxagonale terminée à droite et à gauche par un simple rang d'arbres, cet étang peut bien avoir 180 mètres de diamètre. L'on trouve au de là, sur la même enfilade, une grande allée plantée en ligne droite de 1080 mètres de long qui se termine aux murs du parc.

 Cette belle allée est accompagnée de chaque côté par une contre-allée. 

 Le parc :
Les statues et les bustes sont placées avec beaucoup de style, les bosquets sont d'agréables réduits, le vertugaim, qui est une longue pièce de gazon fermée de trois côtés par une double rangée d'Ifs, ou d'autres arbres taillés et bien symétrisés, entraîne notre regard, l'oeil vers une longue étendue au bout de laquelle il est possible de prendre un chemin vers Chevreuse... 
« Les plaisirs » sont un grand carré pratiqué au milieu du parc et dans un bois fort épais. Sa longueur est de 252 mètres, sa largeur d'environ 144. Au milieu de chaque face, à chacun des quatre angles aboutissent des allées qui viennent s'y terminer. Cette pièce, découpée en plusieurs tronçons, elle est munie sur son coté d'une rangée d'arbres, d'un grand bassin rond, au milieu, qui a environ 63 mètres de diamètre. 
 Le parc est d'une grande superficie, il est fermé de tous coté par une muraille. A droite même, règnent, tout le long du mur, deux longues chaussées et une rigole pour les eaux. On compte 3240 mètres ou 3,24 kilomètres (dix-huit cent toises) au travers du Parc, depuis la porte de la Balisonnière, du côté des capucins jusqu'à la porte de Trivaux, qui donne sur le chemin de Chevreuse. Il règne autant de longueur depuis la porte de Clamart jusqu'à l'entrée du Parc de Chaville. 
Les bois qui forment ce parc sont beaux, ornés en plusieurs endroits de bassins, de belles pièces d'eau, de réservoirs et d' étangs magnifique. Les routes sont longues et droites, entre lesquelles on peut remarquer l'allée Dauphine qui aboutit à la porte de Paris. La patte d'oie est une étoile à laquelle se réunissent sept longues allées. On remarque encore dans le Parc la ferme de Villebon, où il y a un grand jardin potager, auprès duquel deux moulins à vent d'une invention singulière servent à élever les eaux.







Le château


La ville de Meudon



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

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Les prémices du château en 1520