Espace exposition

dimanche 10 mai 2015

Fiche Historique, les châteaux. Le Château Royal de Senlis

















 




۝   Le Château de Senlis, à Senlis









Le château royal de Senlis, a été bâti à Senlis, au beau milieu de la forêt, proche de chantilly et d'Ermenonville, dans le département de l'Oise jouxtant avec les Yvelines et la Seine-et-Marne. Il remonte à l'époque des Mérovingiens et fut le lieu de l'élection de Hugues Capet en 987, il a été entièrement reconstruit sous Louis le Gros vers 1130, il est utilisé comme résidence royale jusqu'au début du XVIe siècle et tombe en ruines peu avant la Révolution. Les bâtiments subsistants sont pour la plupart démolis en 1812 et 1861.

 L'ensemble des ruines du château royal et du prieuré Saint-Maurice est situé sur un même terrain, aménagé en parc, et accessible gratuitement tous les jours sauf le mardi.









Dénomination : Château


Localisation :   Place du Parvis Notre-Dame, 60300, Senlis,
département de l'Oise.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction : XIIe Siècle (le dernier château)

Année de démolition: 1861




L'architecture : 

Le château royal de Senlis, que les rois de France ont habité jusqu' au règne de Louis XIII, est un édifice à base romaine, comme les murs d'enceinte auxquels il est adossé, il possède un revêtement de petit appareil allongé. Les pans de murs tenant aux tours de la cité ont des fenêtres à plein cintre dont les archivoltes sont ornées de tuiles rouges formant un zig-zag, ou, séparant des claveaux égaux, la muraille est traversée par des lits horizontaux de briques. Ces restes sont accompagnés d' autres vestiges qui doivent appartenir à l' époque de la transition, on voit au-dessus des arcades d'ogives, des fenêtres plein cintre à boudins et colonnettes, quelques-unes ont des cordons de dentelures. On remarque aussi une grande rose à dents de scie entourant une fenêtre romane. Enfin une addition contiguë montre une cheminée en encorbellement et d' autres débris de la renaissance.

Le château royal se trouvait au nord de la ville à côté de la porte Saint-Rieul. L'élément principal, le donjon, est un rectangle de 21,50m sur 17,50m, exceptionnel, aux murs épais de 4,50m flanqué de contreforts larges de 3 à 4,25m, saillants de 1,50m munis d'assises de parement qui atteignent 0,50m. Il n'en reste que le soubassement haut d'environ 7m sur ces quatres côtés, renforçés par trois contreforts sur chaque face; ils présentent sur leurs six premiers mètres, un profil également inhabituel car, après les premières assises à plomb, les huit suivantes dessinent un glacis avant de retrouver leur verticalité ce qui donne une silhouette évoquant les pyramides.
 La porte, perçée à la base, côté Sud-Ouest, est moderne, l'entrée primitive devait se trouver à un niveau aujourd'hui disparu. Dans l'épaisseur du mur Ouest, un passage est perçé de part et d'autre d'ou s'élève un escalier droit débouchant sur la crête actuelle du mur.
 Le donjon ; L'intérieur du donjon mesurait 12,50m sur 8,50 m, les traces d'un voûtement postérieur à la construction du gros œuvre s'y voient clairement ; il comportait quatre quartiers voûtés d'ogives reposant sur un pilier central, les formerets appuyés sur les murs sont visibles. Dans une salle taillée dans le roc haute de deux mètres et longue de douze sur sept mètres cinquante située au quart Sud-Est, un puit de 10m de profondeur s'ouvre.


* Une grande tour sur la muraille

Les tours encore restantes comportent toutes un talon épais de 70/75 cm environ. Pour s’en convaincre, il suffit d’aller dans la salle basse du musée municipal ou de regarder les tours  dans le jardin du château royal. Pour que la grosse tour soit parallèle à la muraille, il a été nécessaire de détruire ce talon. S’il avait été conservé, la tour serait encore plus en retrait ; d’où la disparition du parement à cet endroit, sans intérêt à refaire, puisque non visible. Il existait donc bien une tour plus ancienne, faisant partie de la muraille. Placée devant cette grosse construction, elle gênait considérablement la visibilité vers le nord, à cause de ses étages comme ceux des tours voisines du “Vermandois” (à l’est) et des “Gardes” (dans le château), sur Saint-Rieul en particulier, église pillée plusieurs fois, mal défendue par un rempart de fortune édifié sous le règne du fils de Clovis et reconstruite vers 1029/1030.
À droite de la grosse tour se trouvent la tour dite du “Vermandois”, puis la tour sur laquelle repose l’ancienne bibliothèque du chapitre (actuelle maison du bedeau) et la tour qui sert de semelle à la chapelle Deslyons, de la cathédrale.
Un arrachement du parement de la muraille est visible, côté extra- muros, dans la cave de l’ancien magasin d’antiquaire à gauche en sortant de la “fausse porte Saint-Rieul”, emplacement de cette tour attachée à la muraille, pleine jusqu’à la courtine, qu’il a bien fallu se résoudre à détruire pour dégager un large panorama sur la partie nord de la ville et ses faubourgs. Cette démolition n’est que partiellement visible dans le sous-sol, parce que le mur d’un couloir, se dirigeant vers le nord, ne permet pas de voir la suite de l’arrachement de cette tour.
Sur la tour dite “des gardes” dans le château royal, on remarque parfaitement le talon en saillie de cette tour du côté intra-muros de la muraille (depuis la base jusqu’au sommet) et, à titre d’information, sur la muraille à droite de la porte et du chemin de ronde, l’arrachement du muret de défense où se situaient les créneaux.




Matériaux : Pierre



Historique :


Un premier palais mérovingien a été édifié. Il vit passer plusieurs rois, à partir de Clovis, et vit l’avènement de Hugues Capet en 987. Il fut reconstruit, selon les plans que nous lui connaissons de nos jours, sous Louis VI le Gros vers 1130, s’appuyant contre la rempart gallo-romain. Le château royal a été habité par les rois de France depuis Clovis jusqu’à Henri IV. Vendu comme bien national en 1780, le château voit une partie de ses dépendances abattues en 1812 et le corps de logis disparaît en 1861. La ville rachète les ruines en 1956 à la famille Turquet de la Boisserie. A l’entrée du domaine royal se trouve une tour médiévale quadrangulaire, de 21.5 par 17m, datant de la fin du Xe siècle.   Une chapelle royale, construit fin XIe siècle, est dédiée à Saint-Denis et est détruit au XIXe siècle. Louis VI le Gros (1108-1137) y construisit un palais roman et un grand donjon vers 1130. Leurs vestiges sont encore visibles de nos jours. Philippe Auguste y séjourna en 1180, après son mariage retentissant avec Isabelle de Hainaut. Saint-Louis y fonda en 1262 le prieuré Saint-Maurice. Les Valois montrèrent moins de considération à l'endroit de la vieille ville épiscopale. Durant la guerre de Cent Ans, les Armagnacs y assiégèrent leurs adversaires Bourguignons (1418). Les Anglais s'en emparèrent en 1422. Jeanne d'Arc et les troupes de Charles VII délivrèrent la cité sept ans plus tard. La résidence royale devint palais de justice en 1551. Mal entretenu, l'ensemble commença à tomber en ruine à la fin du XVIIIe siècle. Des fouilles importantes révèlent que le château royal était lui-même construit sur l’emplacement d’un palais romain.








Le château

* Une notice sur le Château

* Un document sur la ville


La Ville de Senlis:





*



Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 









































Aucun commentaire: