Aux confins de la Beauce et du Gatinais, au Nord de son département le Loiret, la commune était placée à la croisée des voies anciennes Sens, Le-Mans, Orléans, Reims, dans l'axe Sud-Ouest de Fontainebleau. Pithiviers possédait un donjon de pierre appelé château-fort du Xe siècle qui fut démolit entre 1821 et 1837. La tradition attribue ce donjon à Héloïse ou Aloyse de Chartres, dame de Pithiviers autour de l'an 1000, qui l'aurait fait construire au milieu du Xe par Lanfroy architecte réputé, en 943 précisément.
Dénomination : Château-fort/donjon
Localisation : Place Denis Poisson (mairie), 45300,
Pithiviers, département du Loiret .
Région : Centre Val-de-Loire
Année de construction : X e Siècle.
Anciennement : Donjon seul
Année de destruction ou démolition du Château : 1821-1837
Année de destruction ou démolition du Château : 1821-1837
Architecture :
Un château-fort de pierre, qui fut un donjon quadrangulaire de type Beaugency-Chevreuse, haut d'environ 33 mètres, muni de contreforts plat sur chaque face et d'une tourelle ronde à l'un des angles avait une base construite sur une motte. Il s'élevait sur la place Denis Poisson, l'ensemble du château comprenait une enceinte avec fossé, une porte à pont-levis, protégée sur deux côtés par les ravins du Val Saint-Jean. Ce donjon comportait 3 étages.
Matériaux : Pierre
Historique :
La tradition attribue ce donjon à Héloïse ou Aloyse de Chartres, dame de Pithiviers autour de l'an 1000, qui l'aurait fait construire au milieu du X e par Lanfroy architecte réputé qui éleva aussi le château-fort d'Ivry, sur l'Eure. Puis il fut décapité afin qu'il ne divulgue pas son art à des adversaires. Ce donjon serait l'un des plus anciens de France, contemporain de ceux de Langeais et de Montbazon.
Le nom de Pithiviers vient du gaulois « quatre », les quatre chemins : la voie d’Orléans à Reims y croisait celle de Sens à Rennes. Les Romains bâtissent un fort sur le promontoire formé par le confluent de la vallée de l’Œuf avec le ru du Val saint Jean. Quand l’insécurité s’installe au IIIe s., la population se regroupe autour. Au Xe s., dame Héloïse de Champagne fait élever un donjon avec une église dont demeurent encore la tour de la Collégiale saint-Georges, une crypte et le bas-côté devenu le préau de l’école abbé Regnard. Au cours du temps, la ville s’étoffe. L’église paroissiale saint Salomon - saint Grégoire construite à la fin du XIe s., devenue trop petite au XVe, est agrandie. Un magnifique grand orgue l’orne à partir du XVIIIe s. : son large registre lui assure une réputation internationale auprès des plus prestigieux musiciens. Puis, une nouvelle enceinte est bâtie, les mails nous en livrent toujours le tracé.
Durant la huitième guerre de religion, la ville est prise par les deux Henri (le roi de France Henri III et Henri de Navarre) en 1589. Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts, dont un à Pithiviers. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Certains de ces réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais.
La ville de Pithiviers
Un condensé de l'histoire de la ville
Le donjon
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Le monde des châteaux
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