Situé au Sud-Ouest du département de l'Oise, proche de Gisors et du département de l'Eure, pratiquement à sa limite, ce château-fort, dont il reste des traces plutôt que des ruines, est un type de place-forte du XIe siècle. Il est placé à 8 kms de Gisors en remontant la vallée du Troène sur un mamelon arrondi, dénudé et isolé au milieu de cette vallée. Une position aussi favorable pour s'y retrancher et dominer le pays a dû être occupée de bonne heure. La forteresse comprenait, en outre, l'habitation royale, des bâtiments pour la Cour du roi et de vastes magasins de vivres et d'armes, il a joué un rôle important pendant les guerres du XIIe siècle
Dénomination : Château-fort
Localisation : 60240, Chaumont-en-Véxin,
département de l'Oise.
Région : Hauts-de-France (Picardie)
Année de construction : X e Siècle.
Architecture :
La ville est au pied de la colline, au-dessus s'élève l'église éclairée par de hautes et larges fenêtres, plus haut, mais à une certaine distance, le mamelon étant étendu, se trouve l'enceinte du château qui en occupe le sommet légèrement bombé.
Au XIXe siècle, il reste à peine deux ou trois massifs de tours de l' ancien château construit vers le Xe siècle, sur le tertre qui domine la ville de Chaumont en Vexin. Cette place très forte, affectait un plan elliptique de 185m sur 125 dont le centre était occupé par une motte supportant le donjon. La place forte de Chaumont était constituée de fossés muraillés autour de la motte, d'une deuxième enceinte reconnaissable garnie de dix tours.
Le château de Chaumont, après avoir joué un rôle important pendant les guerres du XIIe siècle, fut abandonné lorsque le duché de Normandie eut été réuni à la France. Les restes du donjon qui formaient un fief sous le nom de Tour au Bègue ont été rasés en 1795.
Trois hectares environ, c' était la superficie de cette enceinte qui était fermée par un mur épais sans tours ni fossés. Un enclos circulaire, qui entoure la chapelle mortuaire de la famille de Chaumont Quitry, empêche de voir s'il existe des ruines au point culminant, mais, à l'Est, un espace rectangulaire isolé par un fossé présente les débris d'une construction qui devait être le donjon.
* La forteresse
Le château-fort avait une surface horizontale de 180 mètres sur 125 mètres et se trouvait à 134 mètres au-dessus du niveau de la mer, avec une motte occupée par une tour puisque c'était le point culminant. Il était défendu par un fossé et des murs très épais flanqués de tourelles et de tours percées de meurtrières. Il y avait le donjon appelé Tour au Bègue du nom du roi Louis le Bègue qui l'avait édifié ; elle était entourée par un fossé muraillé. La forteresse comprenait, en outre, l'habitation royale, des bâtiments pour la Cour du roi et de vastes magasins de vivres et d'armes. Au sud-est du fort et du prieuré se trouvait une enceinte garnie de massifs de tours qui étaient destinées à l'exercice des troupes : le Carrousel et là s'élevait une chapelle dédiée à Notre-Dame. Une rue qui ne laisse plus de trace, allant de Chaumont à l'Aillerie, passait entre l'Abbaye et la forteresse dont l'entrée, avec un pont levis sur cette rue, était flanquée de tourelles. Une autre voie pavée se trouve au-dessus du même champ en contournant la montagne à mi-côte et une partie de cette voie continue de subsister au Nord-Est et au Sud ; on y rencontre quelques vestiges de pavage en calcaire grossier.
Il y a longtemps, des fouilles permirent de découvrir plusieurs tombeaux renfermant des ossements et des armes très oxydées. Monsieur Du Pille de Bertichère trouva un bel agnel (denier d'or à l'agneau crée par Philippe le Bel) en or de l'époque de Philippe le Bel. La Tour au Bègue, point de défense contre les incursions des Normands, devint inutile après la réunion de la Normandie à la France en 1203 et passa dans le domaine privé. Chapelle sépulcrale des Chaumont Quitry au XIXe siècle. sous doute le « Carrousel » Agnel ou Aignel : denier d'or à l'agneau crée par Philippe le Bel. D'après « Description, histoire et statistique de la ville de Chaumont en Vexin » de Monsieur Jean-Baptiste Frion. Il existe aujourd'hui encore trois châteaux : Le château de Rebetz, aujourd'hui intégré dans le domaine de Rebetz qui regroupe un pôle de séminaire, un hôtel, un restaurant et un golf. Le château de Bertichères, aujourd'hui, le château de Bertichères, organise des séminaires et possède un restaurant, un golf et un centre équestre. (site ) Le château de la Brosse était avant la guerre 14-18 un sanatorium puis une maison de soins, de repos et aujourd'hui un centre de rééducation fonctionnelle.
* Le donjon
Un donjon isolé du reste servait au logement du seigneur et de sa famille et à l' arsenal, il pouvait offrir une dernière retraite à la garnison.
Tel est, dans sa simplicité, le château du XIe siècle, avant les progrès accomplis dans l'art de la fortification à la suite de la première croisade. Cette place suffit néanmoins pour arrêter plusieurs fois les armées anglaises, et, notamment, en 1096, une formidable invasion venue de Normandie qui vint s'échouer devant ses murs.
De cette enceinte seules trois des tours, dont le nombre total devait s'élever à quatorze ou quinze, nous sont connues en position grâce à un plan de la ville levé en 1785. Au milieu du XIIe siècle, la partie Est à Sud-Est du mont est sans doute remblayée et mise à niveau, afin de permettre l'extension du bourg sous les remparts, ainsi que la construction face à la porte du castrum de l'église dédiée à la Sainte-Vierge.
Le donjon de la forteresse avec ses trois mètres d'épaisseur du mur, devait avoir trois étages et atteindre une vingtaine de mètres de haut ce qui lui permettait de découvrir les plaines du plateau sud. Pour s'adapter au mode de vie seigneurial, une porte de rez-de-chaussée dût être percée, la passerelle d'accès supprimée et le fossé de la motte du donjon partiellement comblé (Morel 1997, p.23). L'édification d'un important bâtiment nommé Logis Royal, destiné vraisemblablement à accueillir le roi, dut occasionner quelques aménagements dans la partie sud-ouest des fortifications. A l'emplacement de la Tour au bègue s'élève la Chapelle sépulcrale des Chaumont Guitry.
La forteresse de Chaumont est implantée sur le "Calvus Mons" (Mont Chauve) dès le IXe siècle, probablement sur ordre du roi Carolingien Louis le Bègue, fils de Charles le Chauve.
Matériaux : Moellons, pierre
Historique :
La butte centrale du village était originairement plus petite mais elle a été rehaussée par les premiers constructeurs d'une motte castrale au début du Moyen Âge.
En 1182, Philippe Auguste donne des institutions communales à la ville, en échange de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’ost.
Au XIIe siècle, Osmond de Chaumont est seigneur de Chaumont et de Quitry
Situé sur une colline,le château-fort fut construit au IXe siècle pour protéger l'Ile de France de l'invasion normande, il n'offre plus aux visiteurs que des vestiges ( un pan des 10 tours rasés en 1795 ). II reste des traces plutôt que des ruines de ce château qui n'en est pas moins curieux à visiter, comme offrant un type de place forte du XIe siècle. Il est placé à deux 8 kms de Gisors en remontant la vallée du Troène sur un mamelon arrondi dénudé et isolé au milieu de cette vallée. Une position aussi favorable pour s'y retrancher et dominer le pays a dû être occupée de bonne heure.
Les XIe et XIIe siècle voient à la fois le développement du site de Alliaria, à la base du mont, et sur le sommet au sud du premier donjon, par la création du premier bourg, dans la basse-cour de la forteresse.
Ce bourg, né de l'initiative seigneuriale, même s'il est fondé à proximité d'un monastère, a dû tout d'abord être contenu dans l'enceinte même de la forteresse. Puis cette dernière ayant repris son statut essentiellement militaire, l'agglomération s'est développée à l'extérieur du rempart castral jusqu'à atteindre une superficie de près de 2,5 ha. Nous ignorons à quelle époque le bourg fut remparé, mais il est probable que ces travaux furent entrepris dès la seconde phase de modification du castrum par Philippe Ier. Les travaux devaient d'ailleurs être déjà avancés à la fin du XIe siècle, puisque le moine normand Orderic Vital, un contemporain, évoque les Chaumontois lors du siège de 1098 « défendant avec vigueur leurs fortifications ».
En 1167 les Normands pillent et incendient la ville, la forteresse résista et souffrit peu, par contre les habitations qui se situaient dans la partie sud de la basse-cour, composées de bois et de chaume, contenues dans une enclave très resserrée, furent totalement détruites.
* Les anciens seigneurs de Chaumont
Henry seigneur de Chaumont
Troisième fils de Hugues de France, comte de Vermandois, mourut en 1130 selon la chronique de l' abbé Robert. Il est mal de nommé Aimery par M du Tillet. Ces anciens seigneurs avaient été tirés des titres du cartulaire du prieuré de Crecy-en-Valois, l' abbé le Laboureur en fit depuis une généalogie plus complète.
Hugues I du nom seigneur de Chaumont
Gauthier de Chaumont
Hugues II
Philippe de Chaumont
Elevé auprès de Henry archevêque de Reims est appellé son parent, qualifié de prince par la maison royale dans la lettre qu' Arnould, évêque de Lisieux, écrivit en sa faveur après1165.
Hugues de Chaumont II
Philippe de Chaumont
Renaud de Chaumont seigneur en partie de Louvery est nommé dans la donation de son frère faite à l' église de Louvery en 12o9.
Robert de Chaumont
Eléonor de Vermandois, dame de Valois, l'appelle son cousin dans le traité qu' elle fit avec le roi Philippe Auguste.
Thibaud de Chaumont
Dont il est parlé dans un titre de 12o9.
Mathilde de Chaumont
Mentionnée dans le même titre.
Philippe de Chaumont
Chevalier
Guy de Chaumont
Jacques de Chaumont
Renaud de Chaumont
Marguerite de Chaumont
Vu sur ce lien (les seigneurs) https://books.google.fr/books
Une étude du château
Le château et le patrimoine sur la base Pop culture
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Les Vicomtes de Chaumont-en-Véxin
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