Située au Centre-Est de son département et frontalier avec le département de l'Essonne proche de Magny-les-Hameaux et Saint-Rémy-les-Chevreuse au Sud-Ouest de Versailles, Châteaufort est une petite localité assise en partie sur le plateau de Saclay et dans la vallée de Chevreuse.
Son nom est issu du latin castellum, « Village fortifié ». Des remparts dont il ne reste que quelques ruines, s'élevaient à la cime d'un coteau escarpé, au-dessus d'un ruisseau, la Mérantaise, qui se jette dans l'Yvette et qui limite au Sud-Ouest le plateau de Saclay. La vallée profonde de près de 50 m au niveau de Châteaufort présente une dénivellation assez abrupte pour permettre l’établissement d’un poste de surveillance. Sur ce lieu fut édifiée un système de tours de défense du pays de l'Hurepoix en balcon sur la dépression. Elle fait partie du parc naturel régional de la Haute-Vallée de Chevreuse.
Architecture :
Le donjon de Châteaufort plus important est éventré de plusieurs côtés mais s élève encore à 6 ou 7 mètres Il est occupé par un maréchal ferrant mais son plan est facile à reconstituer Son diamètre intérieur de 12 m 60 implique un noyau central pour porter les planchers Ses murs ont 3 mètres d épaisseur, ils sont en outre soutenus par quatre énormes contreforts de 6 mètres de large qui portaient quatre tours rectangulaires de flanquement. Le tout est d' une fort belle construction adaptée aux faits de guerre. On y remarque une étroite meurtrière au premier étage et le canal de descente des latrines. Comme comparaison on peut voir à 3 lieues (14.50 kms) de là le donjon de Maurepas aussi du XIe siècle beaucoup mieux conservé quoique démantelé. La tour reste le seul vestige avec les souterrains et les prisons, de l'histoire médiévale de la commune. Sa hauteur de 36 mètres et son diamètre 16 mètres en faisait un des éléments les plus remarquables du château-fort de l'époque
Historique :
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Dénomination : Donjon
Localisation : Châteaufort-en-Yvelines,
département des Yvelines.
Région : Ile-de-France
Année de construction : XI e Siècle.
Architecture :
Le donjon de Châteaufort plus important est éventré de plusieurs côtés mais s élève encore à 6 ou 7 mètres Il est occupé par un maréchal ferrant mais son plan est facile à reconstituer Son diamètre intérieur de 12 m 60 implique un noyau central pour porter les planchers Ses murs ont 3 mètres d épaisseur, ils sont en outre soutenus par quatre énormes contreforts de 6 mètres de large qui portaient quatre tours rectangulaires de flanquement. Le tout est d' une fort belle construction adaptée aux faits de guerre. On y remarque une étroite meurtrière au premier étage et le canal de descente des latrines. Comme comparaison on peut voir à 3 lieues (14.50 kms) de là le donjon de Maurepas aussi du XIe siècle beaucoup mieux conservé quoique démantelé. La tour reste le seul vestige avec les souterrains et les prisons, de l'histoire médiévale de la commune. Sa hauteur de 36 mètres et son diamètre 16 mètres en faisait un des éléments les plus remarquables du château-fort de l'époque
Historique :
Chateaufort était anciennement un des lieux les plus renommés des environs de Paris, Son étymologie, sa destination. Sur la fin de la deuxième race de nos Rois lorsque le gouvernement féodal était dans toute sa force et entretenait la France dans un état de guerre civile presque continuel, des seigneurs faisaient bâtir des châteaux-forts dans leurs domaines, voulant s' en faire un asile soit contre l' autorité royale, soit contre l' invasion de leurs voisins ou la rebellion de leurs propres vassaux.
Ces seigneurs les faisaient élever dans des lieux qui, déjà forts par leur situation naturelle, offraient plus de facilités pour se défendre en cas de guerre. Aussi choisissaient-ils de préférence les coteaux abruptes ou d' inaccessibles sommets de montagnes pour construire ces lourdes citadelles dont on voit encore aujourd' hui tant de vestiges en France. Autrefois, le doyenné de Châteaufort avait une telle importance qu’il était le siège de 98 paroisses s’étendant de St-Germain-en-Laye à Nanterre et jusqu'à la région d’Étampes .
C’est par deux actes écrits de 768 et 774 que Pépin le Bref et Charlemagne firent donation de la forêt des Yvelines aux abbés de St-Denis qui inféodèrent Châteaufort au seigneur de Montlhéry, Thibault File Étoupe.
Châteaufort est alors une importante forteresse dominée par trois châteaux, appartenant en 1068, à Guy Ier de Montlhéry, son frère Hugues et au chevalier d’Amaury. Les chanoines de Bourgueil s’établirent alors dans le prieuré de Châteaufort.
La forteresse de Châteaufort fut bâtie sous le règne de Philippe Ier (1060-1108), dernier roi sans pouvoir. Nos trois seigneurs d'alors, Gui de Châteaufort, Hugues de Crécy et le Chevalier Amaury, possédaient outre celle de Châteaufort, de nombreuses autres forteresses en Île-de-France. Ces places fortes sont les verrous du domaine royal. Le fils de Philippe Ier, Louis VI le Gros, comprit que son autorité royale passait par la soumission de ces seigneurs alentours, mieux armés. Afin de reprendre le pouvoir, le roi provoqua chez notre sanguinaire seigneur Gui le Rouge une jalousie qui le poussa à assassiner l'un des siens, c'est ce qui perdit notre forteresse en 1118. Cette année-là, Châteaufort et Montlhéry furent démantelés et rattachés au domaine royal. Notre cité ne connut plus rien d'autre qu'une existence prospère sans histoire, donnée, échangée, vendue et rachetée à moult reprises par les rois successifs jusqu'en 1698, où Louis XIV la reprit pour en faire don un an plus tard aux religieuses de Saint-Cyr propriétaires jusqu'à la Révolution.
Chateaufort avait été ruiné dans les guerres civiles des catholiques et des calvinistes et n'était plus à l'époque où le marquis de Sourdis en devint propriétaire qu'un village quelconque.
C’est par deux actes écrits de 768 et 774 que Pépin le Bref et Charlemagne firent donation de la forêt des Yvelines aux abbés de St-Denis qui inféodèrent Châteaufort au seigneur de Montlhéry, Thibault File Étoupe.
Châteaufort est alors une importante forteresse dominée par trois châteaux, appartenant en 1068, à Guy Ier de Montlhéry, son frère Hugues et au chevalier d’Amaury. Les chanoines de Bourgueil s’établirent alors dans le prieuré de Châteaufort.
La forteresse de Châteaufort fut bâtie sous le règne de Philippe Ier (1060-1108), dernier roi sans pouvoir. Nos trois seigneurs d'alors, Gui de Châteaufort, Hugues de Crécy et le Chevalier Amaury, possédaient outre celle de Châteaufort, de nombreuses autres forteresses en Île-de-France. Ces places fortes sont les verrous du domaine royal. Le fils de Philippe Ier, Louis VI le Gros, comprit que son autorité royale passait par la soumission de ces seigneurs alentours, mieux armés. Afin de reprendre le pouvoir, le roi provoqua chez notre sanguinaire seigneur Gui le Rouge une jalousie qui le poussa à assassiner l'un des siens, c'est ce qui perdit notre forteresse en 1118. Cette année-là, Châteaufort et Montlhéry furent démantelés et rattachés au domaine royal. Notre cité ne connut plus rien d'autre qu'une existence prospère sans histoire, donnée, échangée, vendue et rachetée à moult reprises par les rois successifs jusqu'en 1698, où Louis XIV la reprit pour en faire don un an plus tard aux religieuses de Saint-Cyr propriétaires jusqu'à la Révolution.
Chateaufort avait été ruiné dans les guerres civiles des catholiques et des calvinistes et n'était plus à l'époque où le marquis de Sourdis en devint propriétaire qu'un village quelconque.
Matériaux : Moellons, meulière, calcaire, pierre de taille
Le donjon
Page 82
Le patrimoine du village
Hugues de Montlhéry ou de Crécy
Seigneur de Châteaufort
La ville de Châteaufort
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Les places fortes entourant l'Ile-de-France
Châteaux, château-fort, donjons
Le monde des châteaux
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