۩ Le Château-fort de la Robertière, à Abondant
Situé au Nord de Dreux et au Sud-Ouest d'Anet, ce château-fort qui datait du XIIe siècle fut construit sur l’un des points les plus hauts de la forêt domaniale de Dreux. Les vestiges du château sont situés à l'ouest, dans la forêt de Dreux, au bord de la falaise surplombant l'Eure sur sa rive droite et est bâti sur la lisière de la forêt de Dreux au bord du plateau qu' elle couronne qui s' abaisse rapidement vers l'Eure dont il n' est séparé que par le chemin de Montreuil à Sorel. Ce fut un excellent poste d’observation et de défense Normand, dont les souverains prenant assez souvent le territoire de Dreux pendant le théâtre de leurs guerres avec le roi, obligeaient le comte de ce pays à surveiller leurs mouvements.
Dénomination : Château-Fort
Localisation : 28410, Abondant,
département de l'Eure-et-Loir
département de l'Eure-et-Loir
Région : Normandie
D’une construction telle que ses murs sont inattaquables à la main des hommes, si l’on en juge par les énormes quartiers de maçonnerie que les guerres et le temps ont précipités du haut des murailles sur le sol. Elles étaient bâties en cailloutage. De nombreuses et profondes caves souterraines circulaient autour du château. L’entrée, qui est parfaitement conservée, présente encore un parallélogramme de 25 à 30 mètres de longueur sur 15 de largeur. A l’extrémité, le prolongement plus étroit de cette cave qui se dirige du côté de la rivière, fait présumer que ce souterrain servait aux habitants du château à communiquer en dehors et à la rivière.
Les épaisses murailles des remparts étaient flanquées de tours et de bastions ainsi que d'un donjon d’une hauteur considérable en occupait le milieu et un chemin couvert, bouché maintenant par les deux issues, conduisait à la rivière. Un fossé large et profond, dont on voyait encore les traces au XIXe siècle, tournait autour du château dont l’entrée était probablement défendue par une herse ou un pont-levis comme dans la plupart des châteaux des onzième et douzième siècle.
Le château de la Robertière offrit aussi aux comtes de Dreux une délicieuse résidence où, durant l’été, ils pouvaient à leur gré se livrer à la chasse ou à la pêche car il était bâti sur la lisière de la forêt de Dreux au bord du plateau qu’elle couronne et qui, s’abaissant rapidement vers la rivière de l’Eure distante à peine d’un kilomètre, n’en est séparé que par le chemin de Montreuil à Sorel.
En 1428, après la capitulation de Dreux, le château de la Robertière soutint contre les anglais un siège à la suite duquel il fut rasé. Nous reproduisons le récit qu’en a fait Donnant, récit dont au reste nous ne garantissons pas l’exactitude ne l’ayant trouvé dans aucun de nos historiens français.
Quelques dauphinois, on appelait ainsi le partisants du Dauphin depuis Charles VIII, s’étaient renfermés dans la Robertière d’où, par de continuelles sorties, ils incommodaient cruellement, le parti anglais qui occupait le voisinage.
Suffolk, gouverneur de Dreux pour Henri V, entreprit de les débusquer du château, ne doutant point qu’en peu de jours il ne vint à bout de s’en rendre maître. Son attente fut bien trompée car il resta huit mois à se morfondre devant cette petite place sans être plus avancé que le premier jour. Furieux de se voir arrêté si longtemps par une poignée d’hommes, il imagina, dit le chroniqueur, un moyen barbare de les contraindre à capituler. Il fit donc amener les parents et les amis que les assiégés avaient dans la ville et, les plaçant devant les fortifications, il signifia aux dauphinois que s’ils ne voulaient pas voir mettre à mort ces malheureux, il fallait qu’ils se rendissent sur le champ. On ne peut dire quelle aurait été la décision des assiégés dans cette cruelle perplexité, si, pendant qu’ils délibéraient, un traître nommé Vaxon n’eut hâté, continue Donnant, la reddition du château en livrant au duc de Suffolk l’entrée de la première cour où étaient les armes et les munitions. Les assiégés furent donc obligés de se rendre. Le duc de Suffolk s’empara du château qu’il fit aussitôt raser. Il n’en reste plus que quelques pans de murs délabrés.
Le château de la Robertière offrit aussi aux comtes de Dreux une délicieuse résidence où, durant l’été, ils pouvaient à leur gré se livrer à la chasse ou à la pêche car il était bâti sur la lisière de la forêt de Dreux au bord du plateau qu’elle couronne et qui, s’abaissant rapidement vers la rivière de l’Eure distante à peine d’un kilomètre, n’en est séparé que par le chemin de Montreuil à Sorel.
En 1428, après la capitulation de Dreux, le château de la Robertière soutint contre les anglais un siège à la suite duquel il fut rasé. Nous reproduisons le récit qu’en a fait Donnant, récit dont au reste nous ne garantissons pas l’exactitude ne l’ayant trouvé dans aucun de nos historiens français.
Quelques dauphinois, on appelait ainsi le partisants du Dauphin depuis Charles VIII, s’étaient renfermés dans la Robertière d’où, par de continuelles sorties, ils incommodaient cruellement, le parti anglais qui occupait le voisinage.
Suffolk, gouverneur de Dreux pour Henri V, entreprit de les débusquer du château, ne doutant point qu’en peu de jours il ne vint à bout de s’en rendre maître. Son attente fut bien trompée car il resta huit mois à se morfondre devant cette petite place sans être plus avancé que le premier jour. Furieux de se voir arrêté si longtemps par une poignée d’hommes, il imagina, dit le chroniqueur, un moyen barbare de les contraindre à capituler. Il fit donc amener les parents et les amis que les assiégés avaient dans la ville et, les plaçant devant les fortifications, il signifia aux dauphinois que s’ils ne voulaient pas voir mettre à mort ces malheureux, il fallait qu’ils se rendissent sur le champ. On ne peut dire quelle aurait été la décision des assiégés dans cette cruelle perplexité, si, pendant qu’ils délibéraient, un traître nommé Vaxon n’eut hâté, continue Donnant, la reddition du château en livrant au duc de Suffolk l’entrée de la première cour où étaient les armes et les munitions. Les assiégés furent donc obligés de se rendre. Le duc de Suffolk s’empara du château qu’il fit aussitôt raser. Il n’en reste plus que quelques pans de murs délabrés.
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Le château du XVIe
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