Armorial de Gasce de Poissy, seigneur de Poissy
Poissy, ancienne ville royale, des rois, de l'industrie automobile est située sur la rive gauche de la Seine sur une boucle face à Saint-germain-en-Laye,un peu plus loin, proche de Chambourcy, Sartrouville, à quelques encablures du Val d'Oise, de Cergy, dans le prolongement de la forêt de Marly, en bordure de la plaine de Versailles.
Le roi Robert II le Pieux, fils d’Hugues Capet, reconstruit le Château Royal, c'est à peu près vers 1200 que les fortifications sont édifiées, elles s'étendaient sur une superficie d'environ 800 mètres de long sur 500 mètres de large.
Localisation : 78 300, Poissy,
département des Yvelines.
département des Yvelines.
Région : Ile-de-France
La ville, le château
Poissy fut une résidence royale dès le Ve siècle. En 862, 864 et 868, le Carolingien Charles II le Chauve y réunit une assemblée de dignitaires. De 996 à 1031, Robert II le Pieux l'érigea en demeure royale et fit construire l'église Notre-Dame. Sa seconde épouse, Berthe de Bourgogne, éleva un monastère de femmes de l'ordre de Saint-Augustin qui furent chassées par la construction du prieuré royal à partir de 1303.
C'est vers 1200 également que la commune de Poissy fit construire le pont de pierre qui subsistera jusqu'en 1944, en remplacement d'un pont de bois attesté en 1161. Les fortifications, édifiées à cette époque, s'étendaient sur une superficie d'environ 800 mètres de long sur 500 mètres de large. L'enceinte s'ouvrait sur sept portes : la porte aux dames, l porte du Pont, la porte du Bourget, la porte de Conflans, la porte du Trou, la porte de Paris et la porte de Tournelle.
Dès les premiers siècles de notre ère, les habitants de ce bord de Seine vivent de l’agriculture, de la chasse et de la pêche. La forêt giboyeuse d’ « Iveline » attire les seigneurs et les rois qui y bâtissent des résidences. Le roi Robert II le Pieux, fils d’Hugues Capet, reconstruit le Château Royal et pose en 1016 la première pierre d’une église dédiée à Sainte Marie, église rebâtie au XIIe siècle.
Poissy n’est alors pas seulement une cité monastique, elle est aussi une cité agricole avec des fermes établies à l’extérieur des murailles de la ville et surtout une cité commerçante qui s’est développée autour de deux pôles : le pont et le marché aux bestiaux. Le pont sur la Seine, avec ses défenses militaires, ses moulins à moudre le blé et ses deux ports de navigation, attirait les pêcheurs groupés en corporation, les commerçants, les agriculteurs des environs, les voyageurs, les armées en temps de guerre.
Les textes du XIe siècle mentionnant la fortification pisciacaise la dénomment castellum, oppidum, palatium ou sede regalis mais jamais castrum. Il semble que cette structure contenait uniquement la résidence princière et ses annexes ecclésiastiques. Le parcellaire moderne a fossilisé autour de la collégiale deux formes semi-circulaires emboîtées, tronquées à l’ouest par l’enclos du prieuré royal Saint-Louis établi en 1304. L’espace compris entre les deux formes arrondies correspond à l’emprise de l’ancien fossé, loti après la désaffection du château, c’est-à-dire probablement au XIVe siècle. L’habitat privé présent au XVIIIe siècle est concentré entre escarpe et contrescarpe, sur un parcellaire très découpé. Les fossés étaient primitivement en eau, comme en témoigne la présence d’une rue des Tanneries le long de ce parcours. La surface interne de l’ancien château, fractionnée en grandes parcelles de même orientation, reste le domaine d’édifices communautaires. L’espace emmuré, qui semble dépourvu de flanquements, se réduit à une aire d’une centaine de mètres de diamètre dont l’accès principal devait être établi au niveau de la rue de l’Eglise. Une empreinte fossilisée au cœur de l’îlot bordant le fossé au nord-est prolonge cet accès, qui devait donc se diriger en ligne droite vers l’actuelle Grand’Rue.
Le fils de Blanche de Castille et de Louis VIII, le futur saint Louis, est rebaptisé au château royal le 25 avril 1214. Son petit-fils, Philippe le Bel, fait construire en son honneur une magnifique abbatiale et un prieuré royal (aujourd’hui détruits) qu’il confie à des Dominicaines. Autour de ses deux églises et de trois couvents, Poissy va connaître une vie religieuse intense. La cité accueille du 9 au 26 septembre 1561 le Colloque dit de Poissy au cours duquel, en présence du roi de France Charles IX et de Catherine de Médicis, Théodore de Bèze expose la doctrine de l’Eglise réformée en vue d’une conciliation. Malheureusement, le Colloque n’a pas les suites escomptées. La zone urbanisée, qui couvre environ 30 ha au début du siècle dernier, s’est développée sur une terrasse d’alluvions anciennes de bas niveau (Fy de la carte géologique).
La ville médiévale s’est structurée autour d’une route Paris-Rouen qui emprunte le tracé de l’actuelle Grand’Rue avant de franchir la Seine pour gagner la Normandie par la rive droite du fleuve. Les sources médiévales attestent que cet axe est doublé par un itinéraire en rive gauche, qui suit la ligne de crête à distance de Poissy (actuelle N 13), et par la circulation fluviale.
L'organisation de la ville
Sous les Capétiens, il a existé deux châteaux à Poissy. Le premier, le Château vieux, voisin de la collégiale, remontait à un ancien rendez-vous de chasse des Mérovingiens. Le second, le Château neuf, fut vraisemblablement construit par Constance d'Arles, troisième épouse du roi Robert II le Pieux. Il se trouvait à l'emplacement de l'enclos de l'abbaye et contigu au château vieux, une tradition historiographique le situant à l’emplacement choisi par la suite pour édifier le grand autel de l’abbatiale. En 1120-1140, une maladrerie est construite. En 1188, Philippe-Auguste donne des institutions communales à la ville, en échange de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’ost.
La partie nord abritait la collégiale, rebâtie par Robert le Pieux, l’hôtel-Dieu attesté en 1213 et placé dans la juridiction du chapitre, le cimetière, ainsi que quelques bâtiments qui pourraient correspondre aux structures collectives et à des maisons du chapitre. La partie sud était occupée par le château royal que les délibérations capitulaires du XVIIe siècle localisent entre la façade occidentale de la collégiale et l’actuelle rue Meissonier.
Le second, le château neuf, fut vraisemblablement construit par Constance d'Arles, troisième épouse du roi Robert II le Pieux. Il se trouvait à l'emplacement de l'enclos de l'abbaye et contigu au château vieux. En 1120-1140, une maladrerie est construite. En 1188, Philippe-Auguste donne des institutions communales à la ville, en échange de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’ost. En 1200, Philippe-Auguste donna son château en apanage à son fils Louis VIII à l'occasion de son mariage avec Blanche de Castille. Il accorda en 1221 à la cité, en même temps qu'à Triel et Saint-Léger-en-Laye, une charte de commune, lui confirmant la possibilité de s'administrer librement. Poissy, qui fait partie avec Meulan et Mantes-la-Jolie, des plus anciennes communes des Yvelines, disposait d'une assemblée municipale de douze pairs avec à sa tête un maire, tandis qu'un prévôt représentait la justice royale. Sous son règne, la ville est ceinte de remparts qui ont subsisté jusqu'au xixe siècle et dont des vestiges sont encore visibles boulevard Louis-Lemelle.
En 1221-1222, sous le règne de Philippe-Auguste, la ville de Poissy est affranchie du domaine royal et acquiert des droits de commune. Elle décide de faire construire un mur fortifié, destiné à protéger ses droits fiscaux. Les fortifications, édifiées à cette époque, s’étendaient sur une superficie d’environ 800 mètres de long sur 500 mètres de large. Pour entrer en ville en acquittant sa “redevance” pour les marchands, plusieurs portes permettaient l’accès à Poissy ; la porte du pont, la porte du Bourget, la porte de Conflans, la porte du Trou, la porte de la Croix-Verte (vers Maisons), la porte de Paris, la porte de la Tournelle, où la fortification rejoint celle du prieuré royal et la porte aux Dames. C’est vers 1200 également que la commune de Poissy fit construire le pont de pierre qui subsistera jusqu’en 1944, en remplacement d’un pont de bois attesté en 1161. Le pavillon d’octroi, où sont perçues les taxes des animaux vendus sur le marché, est érigé lui en 1822 au niveau de la porte de Paris. Démantèlement de la muraille Pendant la guerre de Cent Ans, ces fortifications n’empêcheront pas, en août 1346, Édouard III, roi d’Angleterre, de piller et brûler la ville après avoir débarqué en Normandie et fondu sur la vallée de la Seine. Les Anglais s’en iront ensuite vers le Vexin puis la Picardie en direction de Calais où les bourgeois se soumettront corde au cou pour éviter des massacres. Dès 1829, plusieurs portes voient leurs tours détruites pour élargir les chemins. Le nombre des portes devient insuffisant devant l’accroissement de la ville et plusieurs brèches sont ouvertes en 1841, notamment avec l’arrivée du chemin de fer de l’ouest. à partir de 1842, les riverains peuvent y faire des ouvertures. Après 1867, date de fermeture du marché, l’enceinte devient inutile. En 1901, la municipalité décide la démolition et l’adjudication du mur. Il en subsiste néanmoins quelques fragments devenus propriété privée, notamment boulevard Louis-Lemelle.
La ville
*
Fiche de l'enceinte
La tour de Béthemont
Le prieuré Saint-Louis
Les seigneurs de la ville
* *
Les places fortes entourant l'Ile-de-France
Châteaux, châteaux-fort, donjons
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr
Le monde des châteaux
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr
Le tourisme en Yvelines
Fortification au XIXe |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire