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samedi 16 septembre 2017

Fiche historique, les villes fortifiées, Evreux










Fiche Historique N° 02


Evreux, préfecture de l'Eure est situé entre Rouen et Paris, deux grands noms à cette époque... Construite au Sud-Est du département à environ une vingtaine de kilomètres de l'Ile-de-France, cette cité de deux mille ans était surnommée la Cité Jolie par Mme de Sévigné et fut construite dans la vallée de l'Iton sur le plateau de craie sénonienne, recouvert de silex et saupoudré de sables de Lozère.









Dénomination : Cité médiévale

 Localisation : 27 000, Evreux, département de l'Eure. 

Région : Normandie

 Siècle  de création : Fin du Ier siècle Av Jésus Christ 
Tout début du Ier siècle Après Jésus Christ




L'ancienne ville d' Evreux était peu étendue, malgré son importance, ses accroissements les plus considérables datent du XVe siècle, elle était surtout défendue par un énorme donjon contigu au mur d' enceinte, à l' endroit ou fut, plus tard, l' hôtel de ville.


* Le Beffroi
 Fin XIVe, début XVe,  une tour de la cathédrale servait de tour de guet aux habitants de la ville, qui y disposaient d'une cloche pour sonner l'alerte. En 1396, la ville se dote d'une première horloge installée dans un bâtiment en bois.
Par le biais d'une assemblée des bourgeois,  la construction de cette tour avec horloge et cloche se décide et se fait. Le chantier commence par la fabrication de la cloche, baptisée "Louyse", du nom de son parrain le dauphin Louis, fils de Charles VI et duc de Guyenne. La construction de la tour est ensuite lancée, près de la porte de Rouen : cet emplacement permet de surveiller la route qui mène à cette ville et par laquelle les Anglais ont souvent mené leurs attaques. L'horloge est réalisée par un artisan de Mantes, et commence à sonner les heures en 1412.


* Les remparts
Comme beaucoup de remparts tardifs, celui d’Évreux est composé de différents éléments de récupération (fûts de colonnes, blocs sculptés, grand appareil, chapiteaux) issus de spoliations faites aux bâtiments inutilisés de la ville, notamment sa fondation et sa partie basse, composées de blocs calcaires irrégulièrement arrangés (appareil pseudo-isodome irrégulier), coiffée par un blocage mixte de silex et de moellons de calcaire, entrecoupé de chaînages en brique. Cet appareillage peut être qualifié d'opus mixtum (opus testaceum et opus caementicium), et est assez répandu en Gaule durant l'Antiquité tardive : il est économique, efficace, dissuasif et rapide à mettre en œuvre. La courtine accuse une structure en léger retrait progressif (encorbellement inversé) afin d'améliorer sa stabilité.

Il ne faut que des yeux pour se convaincre que les vestiges de ces murailles ont au moins une fois plus d'étendue que celle qui renferme ce qu' on appelle la cité d' Evreux à laquelle on a ajouté les faubourgs dont quelques uns sont clos de murailles mais d' une fabrique différente de celle des murs de la cité. Ceux-ci sont comme les murailles du Vieil Evreux construits de cailloux brisés jusqu'à la hauteur de 1,50 mètres, après quoi il y a un lit de grands pavés de terre cuite sur lequel vient se rajouter un autre lit de cailloux jusqu'à la hauteur qu' on a voulu leur donner. Il y a, dans l' enceinte de ces murailles et environ au milieu de la paroisse du côté Est, une espèce de citadelle dont les vestiges font juger qu' elle était extrêmement forte. Entre le Sud et l' Ouest il y a les vestiges de ce château que M Le Brasseur dit avoir été bâti par Richard sur les ruines d' un fort construit par les Romains. On trouve, proche de ce château, un aqueduc de 1,60 mètres et large d environ 1,30 mètres, on suit aisément les vestiges de cet aqueduc pendant quatre 16 kilomètres, il reçoit l' eau de l'Iton, proche Damville, il venait se décharger en passant par-dessous ce fort construit par les Romains dans une espèce de bassin qu'on appellait encore au XIXe siècle vivier. Ce bassin contient environ un arpent parfaitement carré et fermé par ses quatre côtés de quatre fortes murailles dont ou voit les vestiges à raz de terre. Ce n'est pas seulement aux environs de ce fort des Romains que l' on trouve des médailles et autres sortes d'antiquités, c' est dans toute l'enceinte des murailles qui aurait, à ce qui semble, plus d'une lieue et demie de tour.
La courtine accuse une structure en léger retrait progressif (encorbellement inversé) afin d'améliorer sa stabilité. Le rempart est assez bien connu : plusieurs tronçons ont fait l'objet de fouilles archéologiques dès le XIXe siècle, d'autres sont largement visibles dans le paysage urbains, soit utilisés comme base pour d'autres constructions, soit simplement restés à l'air libre depuis la fin de l'Antiquité. Une partie de ce mur est visible au pied de la cathédrale le long de l'Iton. L'autre partie constitue un des murs du sous-sol du musée situé tout à côté.

  Le rempart est décrit comme entourant « la cité » : à la pointe Sud, le rempart suit la fosse et le ruisseau de l'espringale, jusqu'à la tour du même nom (à l'angle de l'allée des soupirs et du boulevard Chambaudoin) avant de monter vers le Nord le long de l'allée des soupirs jusqu'au château (hôtel de ville) et sa cour (place de la mairie), ceinturée de remparts. La fortification mène à la porte de Rouen, située à l'intersection de la rue de l'horloge et de l'Iton, au niveau de la tour de l'horloge, puis longe le cours de la rivière (la promenade de l'Iton) pour redescendre à la porte de Notre-Dame (rue de l'évêché, au niveau du passage de l'Iton), proche de la cathédrale et contourne les bâtiments de l’évêché-grenier (détruit) et palais épiscopal (actuel musée) - au niveau du miroir d'eau. » À partir des Xe-XIe siècles, la ville reconquiert des espaces hors du castrum, selon un processus et une chronologie encore mal définis. Entre le côté nord de la muraille antique et l’Iton, se développe le bourg Saint-Pierre. Une première fouille, réalisée en 1992 rue Saint-Pierre, montre un hiatus dans l’occupation du secteur entre les IIIe et XIe siècles, et apporte des précisions sur la défense du bourg. Aux abords immédiats de ce dernier, se sont développées des installations artisanales au nombre desquelles figure un atelier de foulon des XIIIe-XIVe siècles, mis au jour rue Isambard en 1993.


Son histoire

Vers l' an 260, saint-Taurin y prêcha la foi chrétienne et dans le iue sièoje la ville devint épiscopale, plusieurs de ses évêques ont été canonisés.
En 892 le chef des Normands, Rollon, se rendit maître d' Evreux
En 1090 Amaury de Montfort s' empara d' Evreux
En 1194 Evreux reconstruite était redevenue considérable
Evreux appartint à la couronne jusqu' en 1285 où Philippe le Bel la donna à son frère Louis de France, tige de la branche royale des comtes d Evreux
En 1316 ce comté fut érigé en pairie perpétuelle

La ville ancienne, qui a donné naissance à Evreux, existait sur le territoire de la commune dite encore au XIXe siècle le fief Evreux. Elle se nommait Mediolanum et était la cité principale des Âultrci Eùuro rater. Au IVe siècle, elle fut nommée civitas Eburovicorum ou Ebroi eorum puis Ebroicm et enfin, Evreux, Vers l' an 260, saint-Taurin y prêcha la foi chrétienne puis la ville devint épiscopale, plusieurs de ses êvéques ont été canonisés.
En 1982-1985, puis en 1993, deux opérations ont mis en évidence une première tentative de fortification de la ville et son arrêt brutal dans les années 270-280, durant lesquelles Évreux connaît d’importantes destructions. Vers 300, la ville se dote d’une enceinte englobant une surface de 9 hectares, où va se concentrer l’occupation durant plusieurs siècles. La muraille abritera dans son angle sud-ouest la cathédrale et accueillera à l’opposé le château médiéval. L’enceinte du castrum reste pour une bonne partie active durant le Moyen-âge et les fouilles effectuées en 1992 en arrière de l’hôtel de ville ont permis d’observer un système de double fossé précédant à l’est la muraille. Evreux fut une des cités que les Romains conservèrent le plus longtemps, le reste des Gaules leur était déjà enlevé par les Visigoths, les Francs et les Bourguignons lorsque Clovis, appelé par l' évêque d' Evreux, s' empara de la ville et de toute cette partie des Gaules.
En 892 le chef des Normands, Rollon, se rendit maître d' Evreux, les habitants, terrifiés, firent peu de résistance, cependant, leur ville fut pillée et leur territoire ravagé. Quelques temps après Rollon, reçut du roi de France la IV eu s trie à titre de duché.

Composée de l’ancien Palais Épiscopal et de la Cathédrale, siège de l’évêché, la Cité Épiscopale d’Evreux offre l’un des plus beaux exemples français en la matière. L’ensemble, mis en lumière depuis 2009, fait actuellement l’objet d’une restauration architecturale et d’une mise en valeur touristique qui sera achevée au printemps 2013. Situé près de la cathédrale, le palais épiscopal d’Evreux, fut construit en 1499 sur commande de l’évêque d’Evreux Raoul du Fou. Prenant appui sur la muraille d’enceinte de la ville, l’Evêché est le parfait exemple d’édifice à double fonction : sa façade nord, dotée d’une tourelle de style gothique flamboyant, est élégante et raffinée, tandis que sa façade sud,  dominée par un encorbellement à mâchicoulis, revêt un aspect austère et défensif. Classé Monument Historique depuis 1907, il abrite le Musée d’Évreux depuis 1991. La ville d' Evreux fut comprise dans cette province située à la frontière, elle fut prise reprise ravagée à chaque guerre qui s'éleva entre les rois de France et les ducs de Normandie.

En 996 Evreux eut ses comtes particuliers ; Robert le Normand est le premier qui ait porté ce titre auquel il joignit celui d' archevêque de Rouen, bien qu'il fût marié et père de quatre enfants. Son neveu, le duc de Normandie, lui déclara la guerre, lui enleva sa ville capitale et le força à s' enfuir à Paris. Robert, comte et archevêque, excommunia alors son neveu et, grâce à la terreur qu' inspiraient ses armes spirituelles, recouvra Evreux où il mourut en 1037. Son successeur suivit, Guillaume le Conquérant en Angleterre, et se fit remarquer dans cette invasion.

En 1090 Amaury de Montfort s' empara d' Evreux par trahison et y commit de telles dévastations qu' on lut, un an entier, sans y dire la messe à peine. Cette ville recommençait à vivre, elle a réparée ses désastres que le roi d' Angleterre, Henri Ier, vint essayer de la reprendre. Le siège traînait en longueur quand l' évêqne d' Evreux, le traître Rotrodus, conseilla à Henri de lancer des feux sur la ville qui fut en effet brûlée de fond en comble.

Des interventions permettent de suivre l’expansion de la ville vers l’ouest et de préciser les circonstances de la réoccupation de l’espace séparant la ville close et le faubourg qui s’est développé à partir du XIe siècle autour de l’abbaye Saint-Taurin. Au niveau des rues Isambard, Saint-Sauveur et Joséphine, les fouilleurs notent une absence de traces d’occupation humaine entre la période antique et les XIIe-XIIIe siècles. Dégagées en 1993, des sépultures associées à un mur scandé de contreforts correspondent peut-être à l’église Saint-Thomas, qui est encore mal connue.
En 1194 Evreux reconstruite était redevenue considérable, elle avait été cédée à Philippe Auguste par Jean sans Terre moyennant 1,000 marcs d' argent et devait être réunie à la couronne de France. Philippe, néanmoins, l'avait laissée au frère de Richard d'Angleterre et s' était contenté de mettre garnison dans le château Jean sans Terre. Pour se réconcilier avec son frère, fit traîtreusement massacrer la garnison française. Philippe furieux attaqua Evreux, la prit, l'incendia et la fit en grande partie démolir, il s'en empara de nouveau trois ans après et acheva de la détruire. Elle lui fut définitivement cédée l'année suivante et il s'occupa dès lors de lui donner une nouvelle existence. Evreux appartint à la couronne jusqu'en 1285 où Philippe le Bel la donna à son frère Louis de France, tige de la branche royale des comtes d Evreux.

En 1316 ce comté fut érigé en pairie perpétuelle.
Le dixième comte d' Evreux fut Charles le Mauvais roi de Navarre, un des fléaux de la franc sous la première branche des Valois. Les Anglais s' emparèrent de la ville du temps de Charles VU, mais clic fut reprise par le Roi et donnée par lui à Jean Stuart, un des braves capitaines écossais, qui combattirent vaillamment pour la France au côté de l' héroïque Pucelle d' Orléans. A la mort de Stuart Evreux rentra dans le domaine royal d' où elle ne sortit que pour être donnée au duc de Bouillon en échange de la principauté de Sedan.

Avant la Révolution elle possédait outre sa cathédrale, huit paroisses, trois couvents d'hommes, un couvent de femmes et deux abbayes considérables.








L'architecture, sur un livre ancien

Le Beffroi ou la Tour de l'horloge

Les remparts Gallo-Romain

Une notice historique sur la ville

Sur la base pop culture


Une estampe de la ville fortifiée

Les villes de Haute-Normandie au Moyen-âge


Tourisme Eure



La ville





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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

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Le monde des châteaux
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