Implanté au cœur de la vallée de la Juine détournée pour l'agrément du château, en bordure du plateau beauceron, Méréville, placé au Sud-Ouest du département de l'Essonne, région Ile-de-France, est fort d'un territoire de près de 3000 hectares qui se conjugue entre plaines de grande culture et vallée à la végétation luxuriante... Propriété du Conseil général de l’Essonne depuis décembre 2000, le Domaine de Méréville s’apprécie comme le dernier exemple de jardin pittoresque réalisé à la fin du XVIIIe siècle...
Dénomination : Château-Fort (détruit)
Localisation : 91660, Méréville,
département de l'Essonne.
Région : Ile-de-France
L'architecture :
Vestiges bâtis s'échelonnant entre le Moyen-âge et l'époque moderne (XVe siècle-XVIIIe siècle) constitués d'un système défensif et d'une partie du bourg ancien d'une part et de structures liées à une activité horticole et à une réaffectation de l'espace en jardin d'agrément d'autre part.
Une première fouille mécanique comprenant les trente-et-une tranchées de diagnostic avait mis au jour de nombreux vestiges bâtis, remaniés au cours du temps et qui s'échelonnent du Bas Moyen Âge à l'époque moderne. Un système défensif classique de fossé externe appuyant une enceinte ainsi qu'une possible pile de pont représentent l'ensemble le plus ancien. Cet ensemble est à lier avec le château actuel, largement remanié et mis au goût du jour mais qui présente l'aspect ramassé des logis à tours circulaires plus archaïques (fin du XIIe siècle), dans des proportions toutefois plus importantes. La présence de bâtiments organisés le long d'une voirie, datée sur la foi d'un unique tesson du XIVe siècle semblerait toutefois matérialiser une extension plus tardive du tissu urbain. Ces derniers vestiges ont fait l'objet d'une destruction massive, suivie d'un remblaiement/nivellement de la zone dans le courant du XVIIIe siècle, qui pourrait avoir scellé des niveaux d'occupation plus précoces.
D'autres éléments bâtis ont également été dégagés dans la partie nord de la zone de prescription et marquent une occupation située entre la fin du XVIIe siècle et le début du XIXe siècle. Il pourrait s'agir de corps de bâtiments liés à la création d'un grand potager. Ce dernier est désaffecté à la fin du XVIIIe lors des grands travaux de mise en place du jardin pittoresque commandé par Jean-Joseph de Laborde et réalisé successivement par François Bélanger et Hubert Robert ; l'espace est alors dévolu à la maison d'un des jardiniers avant d'être remodelé pour former les bâtiments de l'actuelle "Ferme suisse". Enfin, la zone plane, sur laquelle se situe le pavillon de la Pompe ou Noria, a donné lieu à de multiples aménagements hydrauliques qui reflètent également les évolutions déjà signalées. Deux grandes phases ont ainsi pu être mises en évidence, l'une en relation avec le premier potager et la seconde, par le biais de grandes canalisations d'adduction, avec la mise en place du jardin à l'anglaise à la fin du XVIIIe siècle.
A chaque angle du château il y a une tour, témoignage de l'ancien manoir fortifié, ouvertes de quatre fenêtres par niveaux.
Il fallait que Méréville eût alors une certaine importance car Henri vint en personne faire le siège du château, s'en empara et bannit pour toujours du royaume le châtelain rebelle. Ce manoir auquel le bourg doit son illustration actuelle relevé de ses ruines, restauré par les divers propriétaires aux mains desquels il avait passé, avait été choisi résidence par la famille la Tour du Pin, lorsqu' au XVIIIe siècle, il fut acheté par M Delaborde banquier de la cour. C' était alors un donjon flanqué de quatre tourelles à chacun de ses angles n'ayant pour attirer à l' attention du voyageur, que sa situation dans la petite vallée de la Juine, à l' endroit où la rivière est dans toute sa beauté.
L'architecte Bellanger fit la restauration des bâtiments, le plan du parc et des jardins fut dessiné Joseph Vernet et Robert une véritable armée de travailleurs.
Historique :
Un manoir fort primitif fut construit au XVIe siècle. En partie ruiné, il fut acheté en 1688 et reconstruit par Pierre Delpech, (1642 - 1712), marquis de Méréville en 1709, conseiller du roi qui avait plusieurs enfants, dont Jean Delpech, (1671 - 1737) et Paul Delpech (1682 - 1751), Le premier, qui a fait construire en 1724 l'hôtel de La Tour du Pin, rue Vieille-du-Temple, fit aménager le château dans un style Renaissance, ouvrant les fenêtres et ajoutant un fronton à la façade occidentale. À l'ouest du parc une allée d'honneur plantée menant à la cour principale fut aménagée et à l'arrière fut ajouté un jardin à la française jusqu'au cours de la Juine, qui faisait alors office de canal. En 1784, après avoir réaménagé le château de La Ferté-Vidame, le financier Jean-Joseph de Laborde achète Méréville pour en faire sa résidence de campagne; il décida d'agrandir le château par deux ailes nord et sud et de redessiner les jardins. Le château fut réaménagé et décoré par les grands artistes de l'époque, les architectes Jean-Benoît-Vincent Barré et François-Joseph Bélanger, l'ébéniste Jean-François Leleu, le sculpteur Augustin Pajou, le peintre Claude Joseph Vernet, employant plus de quatre-cent ouvriers. Cédant à la mode de l'époque, il fit réaménager les jardins français pour des jardins à l'anglaise. Bélanger entama ces travaux mais fut remercié en 1786, c'est alors Hubert Robert qui reprit le travail en suivant les plans précédents et en ajoutant sa touche. Cette année-là fut ajouté le temple de la Piété filiale en l'honneur de sa fille Natalie. En 1787, fut achevée la déviation de la Juine, ouvrage hydrographique exceptionnel pour l'époque. Cette même année fut construite sur une île du grand lac la colonne rostrale en mémoire des fils du marquis, Édouard et Ange morts en 1786 au cours de l'expédition de La Pérouse.
L'histoire du château https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_M%C3%A9r%C3%A9ville
Une première fouille mécanique comprenant les trente-et-une tranchées de diagnostic avait mis au jour de nombreux vestiges bâtis, remaniés au cours du temps et qui s'échelonnent du Bas Moyen Âge à l'époque moderne. Un système défensif classique de fossé externe appuyant une enceinte ainsi qu'une possible pile de pont représentent l'ensemble le plus ancien. Cet ensemble est à lier avec le château actuel, largement remanié et mis au goût du jour mais qui présente l'aspect ramassé des logis à tours circulaires plus archaïques (fin du XIIe siècle), dans des proportions toutefois plus importantes. La présence de bâtiments organisés le long d'une voirie, datée sur la foi d'un unique tesson du XIVe siècle semblerait toutefois matérialiser une extension plus tardive du tissu urbain. Ces derniers vestiges ont fait l'objet d'une destruction massive, suivie d'un remblaiement/nivellement de la zone dans le courant du XVIIIe siècle, qui pourrait avoir scellé des niveaux d'occupation plus précoces.
D'autres éléments bâtis ont également été dégagés dans la partie nord de la zone de prescription et marquent une occupation située entre la fin du XVIIe siècle et le début du XIXe siècle. Il pourrait s'agir de corps de bâtiments liés à la création d'un grand potager. Ce dernier est désaffecté à la fin du XVIIIe lors des grands travaux de mise en place du jardin pittoresque commandé par Jean-Joseph de Laborde et réalisé successivement par François Bélanger et Hubert Robert ; l'espace est alors dévolu à la maison d'un des jardiniers avant d'être remodelé pour former les bâtiments de l'actuelle "Ferme suisse". Enfin, la zone plane, sur laquelle se situe le pavillon de la Pompe ou Noria, a donné lieu à de multiples aménagements hydrauliques qui reflètent également les évolutions déjà signalées. Deux grandes phases ont ainsi pu être mises en évidence, l'une en relation avec le premier potager et la seconde, par le biais de grandes canalisations d'adduction, avec la mise en place du jardin à l'anglaise à la fin du XVIIIe siècle.
A chaque angle du château il y a une tour, témoignage de l'ancien manoir fortifié, ouvertes de quatre fenêtres par niveaux.
Il fallait que Méréville eût alors une certaine importance car Henri vint en personne faire le siège du château, s'en empara et bannit pour toujours du royaume le châtelain rebelle. Ce manoir auquel le bourg doit son illustration actuelle relevé de ses ruines, restauré par les divers propriétaires aux mains desquels il avait passé, avait été choisi résidence par la famille la Tour du Pin, lorsqu' au XVIIIe siècle, il fut acheté par M Delaborde banquier de la cour. C' était alors un donjon flanqué de quatre tourelles à chacun de ses angles n'ayant pour attirer à l' attention du voyageur, que sa situation dans la petite vallée de la Juine, à l' endroit où la rivière est dans toute sa beauté.
L'architecte Bellanger fit la restauration des bâtiments, le plan du parc et des jardins fut dessiné Joseph Vernet et Robert une véritable armée de travailleurs.
Matériaux : Pierre
Historique :
Un manoir fort primitif fut construit au XVIe siècle. En partie ruiné, il fut acheté en 1688 et reconstruit par Pierre Delpech, (1642 - 1712), marquis de Méréville en 1709, conseiller du roi qui avait plusieurs enfants, dont Jean Delpech, (1671 - 1737) et Paul Delpech (1682 - 1751), Le premier, qui a fait construire en 1724 l'hôtel de La Tour du Pin, rue Vieille-du-Temple, fit aménager le château dans un style Renaissance, ouvrant les fenêtres et ajoutant un fronton à la façade occidentale. À l'ouest du parc une allée d'honneur plantée menant à la cour principale fut aménagée et à l'arrière fut ajouté un jardin à la française jusqu'au cours de la Juine, qui faisait alors office de canal. En 1784, après avoir réaménagé le château de La Ferté-Vidame, le financier Jean-Joseph de Laborde achète Méréville pour en faire sa résidence de campagne; il décida d'agrandir le château par deux ailes nord et sud et de redessiner les jardins. Le château fut réaménagé et décoré par les grands artistes de l'époque, les architectes Jean-Benoît-Vincent Barré et François-Joseph Bélanger, l'ébéniste Jean-François Leleu, le sculpteur Augustin Pajou, le peintre Claude Joseph Vernet, employant plus de quatre-cent ouvriers. Cédant à la mode de l'époque, il fit réaménager les jardins français pour des jardins à l'anglaise. Bélanger entama ces travaux mais fut remercié en 1786, c'est alors Hubert Robert qui reprit le travail en suivant les plans précédents et en ajoutant sa touche. Cette année-là fut ajouté le temple de la Piété filiale en l'honneur de sa fille Natalie. En 1787, fut achevée la déviation de la Juine, ouvrage hydrographique exceptionnel pour l'époque. Cette même année fut construite sur une île du grand lac la colonne rostrale en mémoire des fils du marquis, Édouard et Ange morts en 1786 au cours de l'expédition de La Pérouse.
L'histoire du château https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_M%C3%A9r%C3%A9ville
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