Située au sud du département de l'Aisne, enclavé dans une clairière de notre massif de Retz, ce village paisible proche de Villers-Cotterêts et du département de l'Oise, était un petit village de l'ancien Valois, bâti sur un plateau élevé. Il acceuilla son château-fort puis son château seigneurial un peu plus tard....
Dénomination : Château seigneurial
Localisation : 02600, Oigny-en-Valois,
département de l'Aisne.
Région : Hauts-de-France
Année de construction : XVIe siècle
Entouré par la forêt, ce village est dans une situation très pittoresque. Le château d'Oigny-en-Valois a été construit en brique et pierre du début du XVIe siècle. Les remaniements effectués au XIXe siècle sur le château et les communs ne lui ont pas enlevé ses caractéristiques d'architecture du XVIe siècle comme ses deux tours polygonales.
Le château d'Oigny est considéré comme le plus ancien des nombreux châteaux seigneuriaux édifiés il y a environ cinq siècles dans la région de Villers Cotterêts, à l'époque où le Roi de France tenait cour dans cette ville. Son architecture est sans conteste contemporaine du règne de Louis XII qui fut roi de 1498 à 1515 et il est le seul de la région entièrement construit en brique. Un style qui le place au confluent du Moyen Age et de la Renaissance.
Les pigeonniers sont pourvus d'arbalétières qui n'ont certes jamais servi mais qui témoignent d'un passé féodal et belliqueux. D'ailleurs les plafonds voûtés, que l'on découvre dans les sous sols, sont les vestiges du château médiéval original détruit au XIVe siècle durant la Guerre de Cent Ans.
Le bâtiment élégant que nous voyons aujourd'hui n'a pas été bâti pour la guerre. Sa construction au tout début du XVIe correspond à une époque plus pacifique où les propriétaires voulaient profiter des joies de la chasse dans les forêts des alentours. Autrefois entouré d'une enceinte dont il subsiste 2 tours polygonales et un châtelet d'entrée, autrefois château fortifié, lʼactuel édifice est un manoir-chât̂eau qui prit sa forme actuelle, entre 1490 et 1518 (date figurant sur une plaque foyère), dans le plus pur style Louis XII. Il présente de nombreuses analogies avec le château du Plessis-Brion construit en 1490 et 1524. Jacques Thiébaut pense quʼil faisait partie dʼune série de résidences dont la proximité de la forêt de Retz, favorisa lʼéclosion sous les règnes de Louis XII et François Ier. Le château subsiste encore sans grands changements dans son état originel. De belles caves voûtées forment le sous sol. Piliers et ogives sont en pierre, à pans coupés, sans clé ni chapiteau. Les voûtains sont en briques. L'élévation comporte deux étages. Les fenêtres ont malheureusement été élargies, fort maladroitement à la fin du siècle dernier. La façade Sud s'orne d'une tourelle polygonale contenant un escalier à vis en pierre.
Deux tours ornent les angles de la façade Nord, dont la fonction défensive est purement symbolique, malgré la présence d'embrasures de tir. La tour N/O part de fond, la tour N/E est en encorbellement. Le comble a été modifié, vraisemblablement au XVIIe siècle. L'édifice comporte encore de beaux éléments de charpente, notamment dans la tour N/O De la même époque subsistent également des éléments de l'ancienne enceinte fortifiée. Si le mur a été arasé en presque totalité, le castelet d'entrée reste un bel édifice entièrement construit en pierre et précédé par un pont enjambant l'ancien fossé. La porte en anse de panier est surmontée d'un étage à la base duquel se trouve un mâchicoulis. Une tourelle ronde en poivrière lui est accolée au Nord.
Autres vestiges de l'enceinte, deux tours polygonales sont situées au Sud du château. Elles sont construites en briques, à l'exception des encadrements et des chaînages de pierre qui forment les angles. Un pont franchissant le fossé permet l'accès à un ravissant porche Renaissance . On voit encore deux tours de l'ancienne enceinte . La façade du château est ornée de damiers de brique. Au centre , une tour d'escalier polygonale est flanquée d'une tourelle ronde en encorbellement. Les seules fenêtres anciennes donnent sur les fossés. L'autre façade, voisine de la ferme , est limitée par deux tours cylindriques. Sobre édifice brique et pierre du début du XVIe siècle, qui a conservé quelques éléments de fortification de la même époque. De même, certains détails de modénature et de décor Renaissance ont été préservés, en dépit d'importants remaniements au cours du XIXe siècle. Le château possède également des communs intéressants, mais qui, eux aussi, ont subi de notables transformations au siècle dernier. L'ensemble est néanmoins homogène et offre un exemple relativement rare en la région d'architecture nobiliaire du XVIe siècle.
La Seigneurie dʼOigny
Elle est attestée depuis 1169. Son seigneur, Pierre dʼOigny, avait placé plusieurs deses filles dans le monastère féminin de lʼordre de prémontré de Javage et les avaient dotées. Sur cette seigneurie, deux abbayes exercèrent leur autorité : les prémontrés de Lieu-Restauré puis les Chartreux de Bourgfontaine. Au cours de cette période, le village, à vocation sylvicole, sʼest développé autour de son château et de son église du XIIe siècle puis de deux fermes : celle du château et celle de Baisemont. L’actuel manoir remanié, situé légèrement en contrebas de la place du village, a été construit sur le site d’un château féodal du XIIIe siècle, détruit par les Jacques en 1358.
L’histoire du territoire de Oigny-en-Valois est le reflet de son organisation territoriale : un bourg et deux écarts. D’après les constructions du village, on observe que l’organisation de Oigny s’est faite de façon concentrée autour de l’église et du château.
Le château d'Oigny est considéré comme le plus ancien des nombreux châteaux seigneuriaux édifiés il y a environ cinq siècles dans la région de Villers Cotterêts, à l'époque où le Roi de France tenait cour dans cette ville. Son architecture est sans conteste contemporaine du règne de Louis XII qui fut roi de 1498 à 1515 et il est le seul de la région entièrement construit en brique. Un style qui le place au confluent du Moyen Age et de la Renaissance.
Les pigeonniers sont pourvus d'arbalétières qui n'ont certes jamais servi mais qui témoignent d'un passé féodal et belliqueux. D'ailleurs les plafonds voûtés, que l'on découvre dans les sous sols, sont les vestiges du château médiéval original détruit au XIVe siècle durant la Guerre de Cent Ans.
Le bâtiment élégant que nous voyons aujourd'hui n'a pas été bâti pour la guerre. Sa construction au tout début du XVIe correspond à une époque plus pacifique où les propriétaires voulaient profiter des joies de la chasse dans les forêts des alentours. Autrefois entouré d'une enceinte dont il subsiste 2 tours polygonales et un châtelet d'entrée, autrefois château fortifié, lʼactuel édifice est un manoir-chât̂eau qui prit sa forme actuelle, entre 1490 et 1518 (date figurant sur une plaque foyère), dans le plus pur style Louis XII. Il présente de nombreuses analogies avec le château du Plessis-Brion construit en 1490 et 1524. Jacques Thiébaut pense quʼil faisait partie dʼune série de résidences dont la proximité de la forêt de Retz, favorisa lʼéclosion sous les règnes de Louis XII et François Ier. Le château subsiste encore sans grands changements dans son état originel. De belles caves voûtées forment le sous sol. Piliers et ogives sont en pierre, à pans coupés, sans clé ni chapiteau. Les voûtains sont en briques. L'élévation comporte deux étages. Les fenêtres ont malheureusement été élargies, fort maladroitement à la fin du siècle dernier. La façade Sud s'orne d'une tourelle polygonale contenant un escalier à vis en pierre.
Deux tours ornent les angles de la façade Nord, dont la fonction défensive est purement symbolique, malgré la présence d'embrasures de tir. La tour N/O part de fond, la tour N/E est en encorbellement. Le comble a été modifié, vraisemblablement au XVIIe siècle. L'édifice comporte encore de beaux éléments de charpente, notamment dans la tour N/O De la même époque subsistent également des éléments de l'ancienne enceinte fortifiée. Si le mur a été arasé en presque totalité, le castelet d'entrée reste un bel édifice entièrement construit en pierre et précédé par un pont enjambant l'ancien fossé. La porte en anse de panier est surmontée d'un étage à la base duquel se trouve un mâchicoulis. Une tourelle ronde en poivrière lui est accolée au Nord.
Autres vestiges de l'enceinte, deux tours polygonales sont situées au Sud du château. Elles sont construites en briques, à l'exception des encadrements et des chaînages de pierre qui forment les angles. Un pont franchissant le fossé permet l'accès à un ravissant porche Renaissance . On voit encore deux tours de l'ancienne enceinte . La façade du château est ornée de damiers de brique. Au centre , une tour d'escalier polygonale est flanquée d'une tourelle ronde en encorbellement. Les seules fenêtres anciennes donnent sur les fossés. L'autre façade, voisine de la ferme , est limitée par deux tours cylindriques. Sobre édifice brique et pierre du début du XVIe siècle, qui a conservé quelques éléments de fortification de la même époque. De même, certains détails de modénature et de décor Renaissance ont été préservés, en dépit d'importants remaniements au cours du XIXe siècle. Le château possède également des communs intéressants, mais qui, eux aussi, ont subi de notables transformations au siècle dernier. L'ensemble est néanmoins homogène et offre un exemple relativement rare en la région d'architecture nobiliaire du XVIe siècle.
La Seigneurie dʼOigny
Elle est attestée depuis 1169. Son seigneur, Pierre dʼOigny, avait placé plusieurs deses filles dans le monastère féminin de lʼordre de prémontré de Javage et les avaient dotées. Sur cette seigneurie, deux abbayes exercèrent leur autorité : les prémontrés de Lieu-Restauré puis les Chartreux de Bourgfontaine. Au cours de cette période, le village, à vocation sylvicole, sʼest développé autour de son château et de son église du XIIe siècle puis de deux fermes : celle du château et celle de Baisemont. L’actuel manoir remanié, situé légèrement en contrebas de la place du village, a été construit sur le site d’un château féodal du XIIIe siècle, détruit par les Jacques en 1358.
L’histoire du territoire de Oigny-en-Valois est le reflet de son organisation territoriale : un bourg et deux écarts. D’après les constructions du village, on observe que l’organisation de Oigny s’est faite de façon concentrée autour de l’église et du château.
* Oigny sur la base Pop culture
Le château sur wikipédia
Un document sur la commune
Un document sur le château
Tourisme Aisne
La ville d'Oigny
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Les places fortes entourant l'Ile-de-France
Le monde des châteaux
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr
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