Autrefois « Champ Bourcy », viendrait de l’expression latine "campus bruaci" qui veut dire "champ de broussailles", Chambourcy, situé au Nord-Est du département des Yvelines à deux pas de Saint-Germain-en-Laye avec un pied dans la forêt de Marly, eut sa place forte au moyen-âge qui fût transformée en château par Thierry de Montmirel en 1532, alors que la famille de Montmirel avait acquis le fief en 1450.
Dénomination : Donjon
Localisation : 78240 Chambourcy,
département des Yvelines
Région : Ile-de-France
Année de construction : Les origines profondes; 466, sous Clovis
Anciennement : Donjon
Année de destruction ou démolition du donjon : XV-XVIe siècle
En 1894 (lors de la coupe forestière). — « On ne voyait plus un pan de mur du Château royal de Montjoie, dont l'emplacement, envahi par la futaie, n'était plus indiqué que par les vallonnements des anciens fossés et par les excavations produites par l'effondrement des voûtes dans le sous-sol. » (Extrait d'un article signé : Pontarmé, dans le « Petit Parisien », du 2 septembre 1894).
En 192I-1922 même situation. Recherches faites, au couteau, pa r MM. Mellerio, de Marly-le-Roi, et Silvestre de Sacy, de Saint-Germain-en-Laye, sans résultats.
Première découverte, en 1923, M. de Sacy reconnaît deux pans de murs. Les « Amis du Vieux Saint-Germain » viennent donner le premier coup de pioche. Présents : MM. de La Vallée-Poussin, de La Tourrasse, -Gervais, Barbé, Champy, Dagand, Silvestre de Sacy. Les fouilles ont été poursuivies les années suivantes et encouragées par des subventions du T. G. F (vers 1920), des Amis du Vieux Saint-Germain, de la Chambre d'Industrie touristique et du Syndicat d'Initiative de Saint-Germain-en-Laye.
Trois côtés de la « forte tour carrée » d'Antoine, sont reconnus. Leurs fondations, enfouies sous des cônes de déblais, sont partiellement dégagées. Le quatrième côté paraît entièrement détruit (Sud-Est). Le mur Sud-Ouest, le plus robuste et apparemment le plus ancien, a 3 m. 25 d'épaisseur. Les blocs extérieurs portent de nombreuses marques de tâcherons ; à l'intérieur existent deux amorces de voûte et des traces d'incendie. Non loin de cette voûte et à l'intérieur, M. Silvestre de Sacy a recueilli une quinzaine de silex taillés appartenant au Néolithique supérieur. Le mur Nord-Ouest, épais de 1 m. 70, porte extérieurement deux amorces de construction, qui sembleraient avoir été destinées à la réception d'un pont mobile. Entre des blocs de pierre incendiés, parmi les déblais et les cendres, M. Silvestre de Sacy, a recueilli de nombreux fragments, de poterie, avec traces de feu, et une clé en partie fondue par un ardent brasier. (Visible au Musée de la Ville de Saint- Germain-en-Laye). Ce sont évidemment des traces de la destruction par les Anglais. Le mur Nord-Est (épaisseur 2,25) porte les traces d'une fenêtre et d'une entrée. Près de cette entrée, la construction se continue vers l'intérieur, sur une longueur de plus de six mètres. Vers le Midi, un bloc de maçonnerie, reste apparent d'une tourelle, porte la trace d'un escalier tournant ascendant ; un autre escalier, qui lui est contigu, descend à l'intérieur de la tour.
Matériaux : Pierre, grès
* Documents sur le donjon
Chambourcy
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