Armorial du royaume de France (ancien)
Située à deux pas du département de l'Oise, proche de Villers-Cotterêts, entre Compiègne et Soissons au Sud-Ouest du département de l'Aisne, Vivières a adopté sa toute première place forte assez tôt, avant le IXe siècle qui fut fortifié par son seigneur au XIIe siècle.
Dénomination : Château-Fort
Localisation : 02600, Vivières,
département de l'Aisne.
Région : Hauts-de-France
Année de construction : IXe siècle, le plus ancien, XIIIe siècle
L'Architecture
Selon Carlier, dans son livre Histoire du Valois, un fort ou château aurait existé à Vivières dès le IXe siècle et au XIIe Philippe Auguste y aurait séjourné, ce château a subi des sièges dans le cours du moyen âge. De ce qui regarde la partie militaire de Vivières il ne reste que quelques traces de fossés et une vieille tour à laquelle il est difficile d' assigner une date. Selon Carlier, les Templiers auraient eu à Vivières un établissement dont on voyait en 1764 des portions accusant le XIIIe siècle. Les Prémontrés de Valsery avaient été à l' origine établis à Vivières mais en 1149 peu de temps après leur fondation ils avaient quitté cette résidence pour Valsery. On doit supposer qu' ils n' avaient pas élevé de constructions importantes Château moderne...
Matériaux : Pierre
L'histoire
Ce village tire son nom des viviers ou étangs qui furent, dit-on, établis en ce lieu au IXe siècle, par les seigneurs de la Ferté-Milon. Ils y construisirent en même temps un château-fort dans lequel les clercs de l'église collégiale de St Pierre et St Paul de Paris vinrent se réfugier avec les reliques de Sainte-Clotilde à l'époque des ravages des Normands. Le seigneur du lieu, satisfait de ce surcroît de population et voulant en augmenter encore le nombre, fit construire un château-fort pour protéger ses serfs et ses vassaux. On ne sait pas en quel endroit s’élevait ce château, ni quelle en était l’importance. On sait seulement qu’il existait bien avant le IXe siècle. À cette époque, on ne parlait que des Normands ; ils commençaient leurs incursions dévastatrices et leurs noms seuls terrifiaient les paysans.
La terre du Vivier dépendait du domaine de La Ferté-sur-Ourcq (La Ferté-Milon). En 845, Hémogalde, seigneur de ce pays, en fit réparer et augmenter les fortifications pour se mettre à l’abri des barbares. […] Pendant longtemps, les gouverneurs de la Ferté furent aussi seigneurs châtelains (Dominus) de Vivières. Seuls les noms de deux de ces seigneurs sont parvenus jusqu’à nous. L’un se nommait Hugues le Blanc ; il prenait le titre de châtelain de La Ferté-Milon et Vivières et mourut après 1121. L’autre était Hugues Soibers de Laon, qui vivait en 1250. Ils étaient chargés de la défense du fort, y résidaient et en avaient le commandement.
Vivières devint une bourgade importante, tant à cause du fort et des établissements religieux qui s’y fondèrent dans la suite, que des reliques de sainte-Clotilde qui attiraient toujours un grand nombre de pèlerins. Un prévôt particulier y résidait et il étendit sa juridiction sur les petites localités d’alentour : Villers-Saint-Georges (Villers-Cotterêts), Pisseleux, le fief de Noue, Dampleux, etc. […]
En 1126, Hugues le Blanc établit les religieux prémontrés à Vivières. À droite de l'église se trouvait dans une cour les vestiges d'une tour, reste du château fortifié par Philippe d'Alsace en 1174, c'est aussi là que vint Philippe-Auguste pour présider l'assemblée qui délimitait en 1215 les bois du soissonnais et du Valois.
La ville et le château
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