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dimanche 7 mai 2017

Fiche Historique, les Châteaux-Forts.Bréval
























Fiche N° IV



 



۩   Le Château de Bréval, à Bréval









A la frontière avec le département de l'Eure, au Nord-Ouest du département des Yvelines, Bréval, village situé sur un territoire légèrement vallonné du plateau du Mantois, à environ 140 mètres d'altitude, s'est constitué autour de son château féodal qui fut édifié entre 1060 et 1080 par Ascelin Goël, seigneur de Bréval.








Dénomination : Château-Fort (détruit)


Localisation : 78980, Bréval
département des Yvelines.

Région : Ile-de-France


Année de construction : XIe siècle





La Seigneurie de Bréval se regroupe autour de son château féodal au cours du XIe siècle. Occupant une superficie de 40 000 mètres carrés, il fut édifié entre 1060 et 1080 par Ascelin Goël, seigneur de Bréval, fils de Robert d'Ivry et Hildeburge de Galardon. Seigneur puissant et orgueilleux, Ascelin Goël se rebella plusieurs fois contre son seigneur Guillaume de Breteuil avant de mourir en 1119. La Seigneurie de Bréval devint par la suite la "Châtellenie royale de Bréval", en 1202, sous le règne de Philippe-Auguste. Puis, le 31 octobre 1623, le roi Louis XIII érige la terre de Bréval en Marquisat, à la faveur d'Achille de Harlay, Conseiller d'Etat. Les seigneurs de Bréval se succèdent alors jusqu'en 1790. Anne Christian de Montmorency comte de Beaumont, prince de Tingry est le dernier seigneur de Bréval. Il émigra à la Révolution. C'est donc en 1789 que la paroisse de Bréval a fait place à la commune de Bréval.

À trois reprises dans son œuvre, Orderic Vital crédite Ascelin d‟avoir construit un puissante fortification à Bréval avant 1092 : il écrit d‟abord qu‟il a édifié un château extrêmement fort (munitissorum castrum) ; plus loin, il indique qu‟il entoura son château, véritable repaire de brigands, de fossés et de haies densément plantées (fossis et densis sepibus ad multorum damna conclusit) ; enfin, dans un dernier passage, il évoque le château comme construit dans une région boisée et déserte, à l‟aide des moyens de ses parents, ainsi que des sommes accumulées pendant ses guerres. Pour autant que l'on puisse se fier à Orderic Vital, c'est donc bien à Ascelin qu'il revint de transformer ce qui n'était jusque-là qu'un petit chef-lieu rural en un castrum qui demeura tout au long du Moyen-âge le siège de la châtellenie de Bréval. Ascelin Goël éleva sur le site une tour maîtresse, appelée comme de coutume turris dans les textes. C'est devant cette tour (ante turrim) que Jean de Reims, le maître d‟Orderic Vital, dicta la charte de donation à Saint-Évroult de la vicecomitia, appelée aussi voirie (viaria) de Villegats par Hugues Payen, dit Grasse-Langue (Crassa Lingua), à partir des indications fournies par Hugues fils de Galon, dit Fresnel, moine de Saint-Évroult. C'est dans la tour (in turre Brehervalli), que Guillaume de Saint-Chéron fit don à l'abbaye de Tiron, vers 1130, d'un fief destiné à augmenter les biens du prieuré situé sur le territoire de la commune. Le château est mentionné ensuite dans les documents comptables royaux, et ce dès le premier compte conservé de la monarchie, celui de 1202-1203 ; cependant, les travaux qui y furent menés furent de simple entretien ou réparation, et leur comptabilité ne donne guère d'indications sur ce que pouvait être la fortification. Comme on l'a vu plus haut, ces fortifications, comprenant celles du château proprement-dit, et celles du village, furent mises à mal lors du siège de 1364, et probablement détruites systématiquement en 1378. Elles durent cependant être remises en état, ainsi que le château : on conserve trois aveux de la sergenterie de Bréval, de 1406 à 1513, qui mentionnent le manoir du sergent fieffé, dont le terrain se trouvait proche des murs de la ville et des fossés du château, prouvant que ce dernier était encore séparé de la ville. Deux aveux partiels nous sont parvenus pour le XVIIe siècle : le premier, rendu par Catherine de la Marck le 2 août 1630, mentionnait « le lieu où est le vieil chasteau et lieu seigneurial audit Bréval, avec soixante dix arpents de bois et trente arpents de terre nommé le parc et garenne dudit Bréval, anciennement clos et environné de murailles et hayes vives » ; le second, rendu par François de Harlay le 20 octobre 1679, faisait état « en domaine non fieffé, aux lieu et place où était anciennement le manoir et lieu seigneurial dudit Bréval, des bâtiments consistant en masures, fossés, vieilles murailles ». Les bâtiments du château étaient donc considérés comme anciens en 1630.




  Matériaux : Pierre








Sur la base pop culture

Un document sur le château, page 106


Tourisme Yvelines



La ville de Bréval





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