Espace exposition

vendredi 29 juillet 2016

Fiche historique, les forteresses; Yèvre-le-Châtel

























Armoirie des Capétiens








Fiche Historique N° 23


Entre Melun et Orléans, à deux pas de Pithiviers, Yèvre-le Châtel se dessine sur un éperon au commencement du département du Loiret, Yèvre, a accueillie une forteresse, qui, surplombant la plaine, la vallée de la Rimarde, laissait voir sa puissance... 



*

      

Dénomination : Forteresse


Localisation :  45300,  Yèvre-le-Châtel
département du Loiret.

Région : Centre-Val-de-Loire


Année de construction : XIIIe siècle






Architecture : 


Les remparts, le château aux quatre grosses tours saillantes et sa poterne qui donne accès à la basse-cour ont vus les premiers possesseurs de ce fief qui ne sont pas connus, peut-être, dès la période gallo romaine, exista-t-il en ce lieu un fort car on a trouvé dans les souterrains qui s' étendent sous l' édifice actuel, des armes antiques et des médailles des empereurs.
Selon les traditions généralement reçues, Yèvre-le-Châtel aurait été construit pour correspondre avec les tours de Pithiviers et de Montlhéry afin d' organiser un système de défense contre les excursions des seigneurs du Puyset sous les règnes de Henri I, Louis VI et Louis VII contre lesquels ces hauts barons étaient perpétuellement en révolte ouverte.

Le Château-fort de Yèvre-le-Châtel date du XIIIe siècle. Il s'agit d'un ensemble castral militaire, dont le donjon forme un quadrilatère flanqué d'une tour ronde à chaque angle et entouré d'un fossé sec.

Le château a la forme d’un losange flanqué de quatre tours saillantes.
Un chemin de ronde permet de circuler sur les courtines et, du haut des tours, on embrasse un vaste panorama sur la Beauce, le Gâtinais et les lisières de la forêt d’Orléans. Dans la cour haute du château, des carrés médiévaux présentent plus de 150 plantes aromatiques et médicinales.

Le château d' Yèvre se compose d' une double enceinte entourée de larges fossés, la première renferme l' ancien oratoire devenu un prieuré à la collation de Saint Benoît, puis l' église paroissiale, sous le vocable de Saint-Gault. Dans cette partie se trouvaient des bâtiments de quelque importance, ce sont maintenant des habitations villageoises.
 La seconde enceinte renferme le donjon, elle domine le surplus de la place. On y pénétrait après avoir monté quelques marches par une porte précédée d' un pont levis et munie d' une bonne herse. La forme de ce fort est un carré parfait avec des tours très élevées aux quatre angles et une cinquième tour au milieu de la façade Est. Celle-ci est séparée de la courtine par deux arceaux ogives, sa construction paraît évidemment postérieure à celle des autres tours qui nous ont semblé remonter, ainsi que les autres parties de la forteresse, au delà du XIIe siècle.
 L'entrée dans la basse-cour est protégée par un châtelet d'entrée, cantonné de deux tours, muni d'une herse, et d'une porte a double vantaux. Il existait par ailleurs deux poternes avec herse et portes a vantaux au sud et a l'est de l'enceinte. L'entrée dans le château lui-même se fait en gravissant un escalier du XVIe qui mène a la cour haute du donjon. Lors de l'usage militaire, l'accès se faisait par deux vantaux de bois s'abattant sur une pile, au sud et à l'est de l'édifice, reliés au donjon par une échelle mobile.




Matériaux : Pierre




Historique:

Foulques, vicomte de Gatinais, qui vivait en 1120, est le premier seigneur connu d' Yèvre le Chatel, Amaury de Montfort, gendre d' André de Bourgogne, en jouissait en 1214 un peu plus tard cette châtellenie fut réunie au domaine de la couronne et Louis le Hutin la donna à la reine Clémence, sa femme. Durant la possession de cette princesse la baronnie d' Yèvre qui relevait de l' évêché d' Orléans devait envoyer chaque année, le 1 mai, à l' église cathédrale, une gouttière de cire offrande que les barons successeurs de Clémence durent continuer.
Après le décès du baron Arnoul, le roi interviendra plusieurs fois pour soumettre ses successeurs et démanteler leurs châteaux qui ne devaient être que des fortins de bois, construits sur une « motte ». Le rattachement du château à la couronne de France se situe vraisemblablement vers 1112, lorsque Louis VI le Gros contraint le vicomte Foulques à lui céder Yèvre-le-Châtel dont il fit une puissante châtellenie.

Au printemps 1079, une armée venue de Bourgogne se joindre aux forces de Philippe Ier  pour assiéger le Puiset fit étape à Yèvre. Les paysans du lieu avaient amassé tous leurs biens et leurs grains dans l'église, espérant qu'ils y seraient respectés. Cependant, avec l'autorisation du jeune évêque d'Auxerre qui était de l'expédition avec son père le comte de Nevers, les chevaliers y prélevèrent de force, l'orge nécessaire au ravitaillement de leurs chevaux. C'est la raison pour laquelle, selon Raoul Tortaire, Philippe Ier fut battu au Puiset, par la volonté de saint Benoît.

Dès le Xe siècle, Yèvre est une des possessions de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire. On sait qu'à plusieurs reprises les moines de Fleury se plaignirent au roi, Hugues Capet,des exactions du baron Arnoul de Yèvre. C'est sans doute pour faire oublier les excès de son mari que son épouse, Lucinde, fonda dans l'enceinte du château une abbaye sous l'invocation de Saint-Gault, un des Saints de Bretagne dont les reliques avaient été apportées dans la région par des moines fuyant l'invasion des Normands. La chapelle de cette abbaye est aujourd'hui l'église paroissiale de Yèvre-le-Châtel.








Sur la base Pop culture



La Ville de Yèvre-le-Châtel



Le tourisme




 *


Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, châteaux-fort, donjons
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr

Le monde des châteaux
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr










































Aucun commentaire: