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samedi 30 juillet 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Armentières-sur-Ourcq
























Fiche N° III


                               Armorial appartenant à la France des capétiens

 





۩   Le Château-fort d'Armentières, à Armentières sur Ourcq.









La commune est située dans le département de l'Aisne, région Hauts de France, dans le triangle Soissons, Reims, Meaux à deux pas de la Forêt de Retz. 
Armentières a été édifié au début d'un vallon surplombant la vallée, elle a été place forte au XIIe siècle. La terre d'Armentières portait autrefois le titre de vicomté. On y voit encore les magnifiques restes de son château seigneurial.







Dénomination : Château-fort


Localisation :  02210 Armentières-sur-Ourcq, 
département de l'Aisne.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIIe siècle 




Architecture : 

Château féodal de la fin du XIIe siècle. Sur la face sud, un grand corps de logis et quatre grosses tours occupent les angles s'avançant en saillie. A l'angle Nord-Ouest du château se dresse une grosse tour construite au début du XVIe siècle. Ce château a terriblement souffert de la guerre de 1914-1918 et les ruines sont impressionnantes. Une campagne de restauration a eu lieu en 1981.

Armentières, se compose d'un petit logis rectangulaire flanqué par quatre tours à, ses angles. Une enceinte pourvue d'échauguettes sur contreforts se referme sur son grand côté, délimitant une petite cour. La porte s'ouvre entre deux hautes tourelles sur contreforts ; elle était protégée par un simple assommoir. Les tours, circulaires, n'étaient pas voûtées ; leurs archères possèdent un ébrasement intérieur très ouvert, donnant sur une niche rectangulaire. Un escalier rampant dans l'épaisseur du mur desservait les niveaux dans les deux plus grosses tours. Quant au logis lui-même, il s'éclairait par de jolies et nombreuses fenêtres à trilobés. Une maison forte est signalée en ce lieu entre 1249 et 1252 ; les restes actuels doivent cependant être postérieurs d'une cinquantaine d'années.

La maison forte serait citée dès le milieu du XIIIe siècle. En 1297, cet arrière-fief relève de celui de la tour d'Ambleny. Elle passe au milieu du XIVe siècle aux Cramaille et au xve siècle elle est la possession des Juvénal des Ursins. Elle est profondément remaniée, au xvie siècle, par Eustache, vicomte d'Oulchy, qui a épousé en 1588 l'héritière. Elle échoit aux Conflans d'Armentières à partir du XVIIe siècle. Transformée en ferme à cette époque, elle est épargnée par la Révolution. Du fait du relèvement du niveau des eaux, le château devient alors inhabitable et il est, au XIXe siècle, transformé en étable. En fort mauvais état dès le début du XXe siècle, il est définitivement abandonné à la suite des combats de 1918 qui ont ruiné les toitures.
Depuis 2004, il bénéficie d'études techniques et de travaux de sauvetage avec le concours de l'État et du département de l'Aisne.

Au XIIIe construction d'une fortification.
Au début du XVe siècle, le château est très remanié pour plus de confort.
En 1449, Jean II Juvénal des Ursins achète le château. ce personnage important (Avocat général au parlement de Poitier puis chapelain du Roi Charles VII et enfin archevêque de Reims), ne semble pas avoir modifié le château. N'étant que très peu habité par son illustre propriétaire, ses murs se dégradent.
Au début du XVIIe siècle, le château et terre sont vendus à Conflans, Vicomte d'Oulchy. Il semble que la fortification soit en mauvais état. Entre 1914 et 1918, le château est "abîmé".
En 1989, le château est classé aux Monuments Historiques.
Au XXIe siècle, la découverte du site est libre à l'extérieur. Le château est une propriété privée non visitable.

 La terre d'Armentières portait autrefois le titre de vicomté. On y voit encore les magnifiques restes de son château seigneurial. Ce village est la patrie de Simon d'Armentières, d'abord prieur de Coincy, puis de la Charité, et enfin cardinal du titre de la Ste-Balbine, mort en 1296, et de Charlotte Juvénal des Ursins, auteur d'une paraphrase de l'Epitre de St Paul aux Hébreux, vivant au XVIe siècle. Culture en 1760, 10 charrues produisant 3/4 froment, 1/4 méteil et seigle, 100 arp. de prés, 10 arp. de bois, 10 arp. de marais et bruyères.




Matériaux: pierre








* Le patrimoine à Armentières

Sur la base Pop culture

Sur Wikipédia


Des photos sur le château


Un document de Jean Mesqui sur le château, page 192

Un document archéo-historique sur le château



Tourisme Aisne

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