Joinville est bâtie dans un amphithéâtre sur le penchant d'une haute colline baignée par les eaux de la Marne qui serpente dans une riante et fertile vallée, entre Chaumont et Saint-Dizier, dans le département de la Haute-Marne, région Champagne-Ardennes/Alsace-Lorraine. Située sur la rive gauche de la Marne dans un des plus agréables endroits du bassin formé par cette rivière, Joinville était autrefois une place forte que Charles Quint assiégea, prit et brûla en 1544 après la capitulation de Saint-Dizier, François Ier la fit rebâtir.
Dénomination : Château-fort
Localisation : 52300 Joinville, département de la Haute-Marne.
Région : Grand-Est
Année de construction : XIe siècle
Architecture :
C' est la patrie de Jean, ami de Saint-Louis, et le berceau des ducs de Guise de cette grande maison de Lorraine si célèbre dans l' histoire. Ses premiers seigneurs, ou sires, ne la possédaient qu' à titre de baronnie.
En I554, Henri II passant à Joinville érigea ce domaine en principauté en faveur de François duc de Guise et d'Aumale, l'un des plus grands capitaines de son siècle.
En ce pays s'élevait dès le onzième siècle sous le nom de Châtel de la Blanche Roche, une de ces constructions du moyen-âge qui animaient si pittoresquement le sol de la vieille France.
Le château, que le compagnon d' armes du roi Saint-Louis partant pour la croisade n' osait saluer d' un dernier regard, fut bâti au XI siècle sous le règne du roi Robert par Étienne de Vaux et agrandi successivement par les seigneurs qui l'habitèrent.
A l' extrémité du chemin, qu' il faut gravir aujourd' hui et sur les bords duquel on rencontrait naguère une petite chapelle dédiée autrefois à saint-Michel, se trouvait la porte d' entrée de l' église collégiale de Saint-Laurent qui s' offrait aux regards du visiteur. A cette église vraiment remarquable se rattachait une chapelle faisant saillie au dehors et communiquant par une galerie couverte aux salles du château.
Non loin de là, du milieu des bâtiments, s' élançait une tour garnie de meurtrières à son sommet, elle dominait tout l' édifice et se nommait la tour de la Roche Blanche . Il y a deux Tours à ce Château l' une nommée la Tour carrée, ancienne demeure des Seigneurs et l' autre nommée la Roche blanche. Ceint d' un rempart crénelé, plusieurs tours inégales, aux flèches aiguës, aux plates-formes carrées, formaient le donjon suzerain au milieu duquel s' élançait vers le ciel la puissante tour de Jovin ou Jovis qui donna son nom à la jolie petite ville placée sous sa sauvegarde.
Sur le sommet de la montagne qui la domine, s' élevait jadis une tour de construction romaine connue sous le nom de tour de Jovin, dont les derniers débris n' ont disparu qu' en 1649. Cette tour étant devenue un des points de défense du pays, tout porte à croire que les habitations et habitants se groupèrent et formèrent une ville qui prit le nom de Jovin, Joviuivilla et enfin de Joinville.
A l'intérieur, la grande salle du château avait une vue sur la ville et dominait la vallée par le biais d' une large terrasse ornée d' appuis à jours. En dehors de cette façade existait un cabinet où, dit-on, fut signée le 2 janvier 1585 la fameuse Ligue.
La Salle des Gardes s' avançait à l' angle du bâtiment et conduisait par un grand escalier au jeu de paume qui se prolongeait sur le penchant du coteau près de la tour dite Boutefeu.
Derrière le château il y avaient la cour et les jardins et, au delà de cette première enceinte, se trouvait une vaste esplanade qui s' allongeait du côté du bois pour former trois bastions. Le château était aussi accompagné d'un oratoire, de la galerie d' Antoinette de Bourbon, la noble dame, d'une cuisine aux sept cheminées, d'une grande salle aux armures qui a vue jouée un escadron d'enfants devenus noble. .
Matériaux: pierre
Historique:
Joinville était autrefois une place forte que Charles Quint assiégea, prit et brûla en 1544 après la capitulation de Saint-Dizier, François Ier la fit rebâtir.
La terre de Joinville avait primitivement le titre de baronnie, Henri II l' érigea en principauté en 1551 en faveur de François de guise celui qui fut assassine par Poltrot. Le roi se sépara de Joinville pour retourner en Palestine et y mourir. Le châtelain le pleura longtemps. Pour honorer saintement la mémoire du prince martyr qui avait été son suzerain et son ami, Joinville fît bâtir dans la chapelle du château un autel placé sous l' invocation du monarque canonisé. De magnifiques luminaires y répandaient jour et nuit la clarté pâle des tombeaux tandis que des chapelains récitaient sans interruption l' office des morts et célébraient des messes perpétuellement fondées. C' est alors que le sire Jean, vieux de corps et d âme, averti du départ de son compagnon d'armes, sentit que l' heure était venue de lui élever un monument plus profane. Sa plume écrivit la chronique de leurs aventures guerrières à tous deux, cette besogne remplit ses derniers jours.
Au commencement de la révolution, le château de Joinville et ses dépendances furent vendus par le duc d' Orléans qui espéra, par l' abandon de ce domaine, se rendre populaire dans le pays et rompre aux yeux du public avec le passé féodal. Depuis Joinville fut revendu plusieurs fois à très bas prix jusqu' en 1793 où une bande noire en ayant fait l' acquisition, le démolit entièrement. On ouvrit alors les tombeaux et les cercueils pour fondre le plomb et le cuivre qui entraient.
Le château
Entre 1533 et 1546, Claude de Lorraine, premier duc de Guise, construit le château du Grand Jardin, grand pavillon dédié aux fêtes, un des fleurons de l'architecture de la Renaissance. Il constituait une annexe du château-fort situé sur les hauteurs de Joinville et qui fut détruit à la Révolution. C'est là que le duc donnait ses fêtes, et où les artistes de sa cour se produisaient.
Le site, en friche et en ruine au début des années 1980 a été racheté par le conseil général de la Haute-Marne. Le bâtiment a pu être ainsi restauré et le grand parc créé au xixe siècle a retrouvé pour partie son aspect d'origine..
* Le patrimoine à Joinville
Sur la base Pop culture
Sur Wikipédia
Une notice historique sur le château et ses tombeaux
L'histoire du Sire de Joinville au XIIIe siècle
Le château-fort sur le site des écrivains de Haute-Marne
* Tourisme Haute-Marne
La ville de Joinville
*
Les places fortes entourant l'Ile-de-France
Le monde des châteaux
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr
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