Vignory est une commune française, située dans le département de la Haute-Marne région grand-Est sur un axe horizontal sud-est entre Troyes et Epinal au milieu. Vignory a été bâtie à moins d'1km de la Marne, terre d'invasions située entre les Sessions et les Lingons, Vignory prend son essor dès le XIe siècle sous le règne de Guy Ier, un normand qui construisit le château et l’église St-Etienne.
Pays prospère jusqu’au XVIIIe siècle, connu pour ses bonneteries et ses hôtels de 1er choix, Vignory chef-lieu du canton perd de son rayonnement au début du XXe siècle du fait de la déviation de la RN67 et de l’implantation des usines métallurgiques sur les bords de la Marne..
Dénomination : Château-fort
Localisation : 52320 Vignory, département de la Haute-Marne.
Région : Alsace-Champagne-Ardennes Lorraine
Année de construction : XIe siècle
Architecture :
Le château de Vignory était le lieu de résidence des seigneurs de Vignory, il a été bâti au début du XIe siècle, mais il ne subsiste actuellement aucun élément de cette époque.
La première trace écrite du château remonte aux années 1050-1052. C'était à l'origine un castrum détenu par le premier seigneur de Vignory, Guy.
Les monuments visibles aujourd'hui sont plus récents :
- le donjon (milieu du XIIe siècle) qui servait au seigneur pour recevoir ses sujets
- la tour au Puits (milieu du xve siècle) destinée à la défense de l’entrée du village côté Chaumont
- différents remparts et tours de défenses côté Valnoise
- la grosse tour Canonnière (fin XVe siècle)..
Les aménagements du château et les campagnes de fortifications se sont ensuite succédés. Au milieu du XIIe siècle, est érigé sur la Haute-Cour le donjon appelé Tour Quarrée.
Un logis seigneurial, plus lumineux et plus confortable que le vieux donjon, a vu le jour sur la cour d’honneur de la Haute-Cour.
Vers 1490-1495, Jean de Baudricourt fait construire l’énorme tour Canonnière à l’angle de la Basse-cour, où se raccorde le rempart du village, ses 20 mètres de diamètre, ses murs de 7 mètres d’épaisseur et ses canonnières faisaient le verrou défensif du château. Une porterie d’entrée, avec une herse et un pont-levis sur fossé sec, défendait l’entrée de la basse-cour qui comportait une ferme, des maisons, une grande citerne et un colombier, qui a compté jusqu’à 1200 trous de boulins.
Un inventaire de 1773 fait état d’une basse-cour entourée par des remparts flanqués de 7 énormes tours qui accueillait la ferme, les étables, la bouverie, le colombier et les jardins et une haute-cour flanquée elle de 3 tours et comprenant le donjon, la tour au Puits, une chapelle, un manoir seigneurial, une citerne et des dépendances. Cette partie était réservée exclusivement au seigneur, à sa famille et à sa suite.
La façade, vers la vallée, fut complétée d'une
La première trace écrite du château remonte aux années 1050-1052. C'était à l'origine un castrum détenu par le premier seigneur de Vignory, Guy.
Les monuments visibles aujourd'hui sont plus récents :
- le donjon (milieu du XIIe siècle) qui servait au seigneur pour recevoir ses sujets
- la tour au Puits (milieu du xve siècle) destinée à la défense de l’entrée du village côté Chaumont
- différents remparts et tours de défenses côté Valnoise
- la grosse tour Canonnière (fin XVe siècle)..
Les aménagements du château et les campagnes de fortifications se sont ensuite succédés. Au milieu du XIIe siècle, est érigé sur la Haute-Cour le donjon appelé Tour Quarrée.
Un logis seigneurial, plus lumineux et plus confortable que le vieux donjon, a vu le jour sur la cour d’honneur de la Haute-Cour.
Vers 1490-1495, Jean de Baudricourt fait construire l’énorme tour Canonnière à l’angle de la Basse-cour, où se raccorde le rempart du village, ses 20 mètres de diamètre, ses murs de 7 mètres d’épaisseur et ses canonnières faisaient le verrou défensif du château. Une porterie d’entrée, avec une herse et un pont-levis sur fossé sec, défendait l’entrée de la basse-cour qui comportait une ferme, des maisons, une grande citerne et un colombier, qui a compté jusqu’à 1200 trous de boulins.
Un inventaire de 1773 fait état d’une basse-cour entourée par des remparts flanqués de 7 énormes tours qui accueillait la ferme, les étables, la bouverie, le colombier et les jardins et une haute-cour flanquée elle de 3 tours et comprenant le donjon, la tour au Puits, une chapelle, un manoir seigneurial, une citerne et des dépendances. Cette partie était réservée exclusivement au seigneur, à sa famille et à sa suite.
La façade, vers la vallée, fut complétée d'une
porte renaissance armoriée donnant de plain-pied sur la salle basse, probablement au temps d'Henri de Lenoncourt, pour qui Vignory fut érigé en baronnie en 1555.
De l'enceinte du château il ne restent que des segments de courtine et une grosse tour d'artillerie dominant la vallée et le village, dite tour du Puits, écrêtée en 1846. Deux autres tours de l'enceinte, démolies au cours du XIXe siècle, comportaient des canonnières, attestant l'importance de l'adaptation du château à l'artillerie. Le logis, auquel tenait une de ces tours, encore couverte en 1840, a complètement disparu. La tour s'est écroulée le 7 juin 1913.
Au rez-de-chaussée, un puits était couvert d’une voûte et un plancher en bois constituait un niveau intermédiaire entre le dallage et les ouvertures de tirs, sur le rez-de-chaussée et le premier étage l'on trouvait trois canonnières à ébrasement triangulaire. Un escalier permettait d’accéder au premier étage, qui était quant à lui aménagé d’une cheminée, d’un évent et de trois canonnières et couvert d’une voûte sexpartite. Deux des canonnières étaient identiques et présentaient les mêmes caractéristiques que celles du rez-de-chaussée : elles étaient toutes conçues spécialement pour l’artillerie du feu. La troisième semblait plus destinée à dissuader qu’à protéger. Les deux niveaux supérieurs ont complètement disparus au cours des XVIIIe, XIXe et XXe siècles. L’étude architecturale des ouvertures de tirs a démontré que la construction de la tour remonte à la seconde moitié du XVe siècle, époque où se développa l’usage des armes à feu de petits et moyens calibres, qui entraîna la conception d’embrasures de tirs spécifiques. Cette tour serait donc contemporaine d’une autre tour, encore en place mais très mal conservée, la tour Canonnière, datée de la fin du XVe siècle. Dans la tour sud de la Porterie, l'on trouve un mur de liaison entre la tour et le donjon, ce mur, non chaîné avec le donjon et la tour sud, est donc postérieur à ces constructions. De plus, la présence d’éléments architecturaux de remploi dans sa maçonnerie indique qu’une partie des bâtiments environnants fut détruite (chapelle, corps de logis, etc.). Sa construction semble donc être postérieure à la fin du XVIIIe siècle, date à laquelle ces édifices sont mentionnées pour la dernière fois. Il pourrait délimiter la présence d’une cour à l’arrière du donjon. La tour sud semble être contemporaine de la tour au Puits, au vu de l’étude architecturale et pétrographique des mortiers et des pierres de parement. Des canonnières sont également présentes, ce qui confirme une fois de plus, l’adaptation permanente du château à l’artillerie du feu. La tour parait être plutôt de forme semi-circulaire, contrairement à ce qui est représenté sur les anciennes gravures. Une herse ou un pont-levis semble prendre place entre la tour nord et la tour sud. Une courtine de séparation entre la basse et la haute cour, semble être chaînée à la tour sud, et donc lui être contemporaine. Le site castral de Vignory demeure d’une extrême richesse, malgré la mauvaise conservation des vestiges.
Historique :
Le château de Vignory est mentionné pour la première fois dans les archives au milieu du XIe siècle, la première trace écrite du château remonte à 1050-1052. C’était à l’origine un "castrum" détenu par le 1er seigneur de Vignory.
Gui Ier (1011-1040) est le premier seigneur connu, fondateur de l’église Saint-Étienne et de son prieuré. Sous le règne de son fils Roger Ier, apparaît la première mention écrite relative au château : dans une charte de 25 mai 1050-1052 pour mériter la rémission de ses pêchés, Roger fait don à Saint-Bénigne de Dijon de l’église nouvellement construite mais aussi « ce qui m’appartient, à savoir la chapelle de mon castel ».
En 1204, Gauthier Ier, chevalier banneret de Philippe Auguste, fait clore le bourg de «Vangnorry » de murs et de tours qui se raccordent aux remparts du château.
Après les deux sièges de la fin du XIVè siècle, le château est en partie délabré. En 1416, Jean de Vergy initie de grands travaux de restauration, notamment l’édification de la Tour au Puits à la pointe de l’éperon rocheux.
La plus ancienne mention du donjon remonte à 1186 où elle est désignée sous le terme de « turris ». Il est cependant assuré que sa construction est antérieure de quelques décennies. Depuis 2003, les vestiges du château font l’objet de campagnes de restauration estivales au travers de chantier de jeunes bénévoles organisés par Histoire et Patrimoine. L’objectif est de protéger du temps les remparts des XVe et XVIe siècles de la Haute Cour.
Le village fut placé sous la souveraineté du Comte de Bourgogne jusqu'à la fin du XIIe siècle, il passa par la suite au comté de Champagne.
Au XIIIe siècle, Gautier Ier, 7e seigneur de Vignory, fait construire des murailles autour de son village afin de protéger les habitants d'éventuelles attaques. La commune de Vignory est crée en 1319, après l'affranchissement concédé par le seigneur Jean de Dampierre. Pendant toute l'époque médiévale Vignory fut le plus important bourg de la région. Il était doté d'une administration complète (bailli, prévôt, lieutenant de justice ...) et de nombreux équipements (trois hôpitaux, des moulins, deux fours, des halles...).
Les XVIIe siècle et XVIIIe siècle ont vu l'essor économique et démographique de la commune. Le village comptait près de mille habitants en 1773 dont la plupart vivaient du commerce de la confection (bonnèterie, chapeaux, cordonnerie, tannerie...) et des nombreuses auberges, hostelleries (le village était situé sur l'ancien axe Chaumont - Joinville).
De l'enceinte du château il ne restent que des segments de courtine et une grosse tour d'artillerie dominant la vallée et le village, dite tour du Puits, écrêtée en 1846. Deux autres tours de l'enceinte, démolies au cours du XIXe siècle, comportaient des canonnières, attestant l'importance de l'adaptation du château à l'artillerie. Le logis, auquel tenait une de ces tours, encore couverte en 1840, a complètement disparu. La tour s'est écroulée le 7 juin 1913.
Au rez-de-chaussée, un puits était couvert d’une voûte et un plancher en bois constituait un niveau intermédiaire entre le dallage et les ouvertures de tirs, sur le rez-de-chaussée et le premier étage l'on trouvait trois canonnières à ébrasement triangulaire. Un escalier permettait d’accéder au premier étage, qui était quant à lui aménagé d’une cheminée, d’un évent et de trois canonnières et couvert d’une voûte sexpartite. Deux des canonnières étaient identiques et présentaient les mêmes caractéristiques que celles du rez-de-chaussée : elles étaient toutes conçues spécialement pour l’artillerie du feu. La troisième semblait plus destinée à dissuader qu’à protéger. Les deux niveaux supérieurs ont complètement disparus au cours des XVIIIe, XIXe et XXe siècles. L’étude architecturale des ouvertures de tirs a démontré que la construction de la tour remonte à la seconde moitié du XVe siècle, époque où se développa l’usage des armes à feu de petits et moyens calibres, qui entraîna la conception d’embrasures de tirs spécifiques. Cette tour serait donc contemporaine d’une autre tour, encore en place mais très mal conservée, la tour Canonnière, datée de la fin du XVe siècle. Dans la tour sud de la Porterie, l'on trouve un mur de liaison entre la tour et le donjon, ce mur, non chaîné avec le donjon et la tour sud, est donc postérieur à ces constructions. De plus, la présence d’éléments architecturaux de remploi dans sa maçonnerie indique qu’une partie des bâtiments environnants fut détruite (chapelle, corps de logis, etc.). Sa construction semble donc être postérieure à la fin du XVIIIe siècle, date à laquelle ces édifices sont mentionnées pour la dernière fois. Il pourrait délimiter la présence d’une cour à l’arrière du donjon. La tour sud semble être contemporaine de la tour au Puits, au vu de l’étude architecturale et pétrographique des mortiers et des pierres de parement. Des canonnières sont également présentes, ce qui confirme une fois de plus, l’adaptation permanente du château à l’artillerie du feu. La tour parait être plutôt de forme semi-circulaire, contrairement à ce qui est représenté sur les anciennes gravures. Une herse ou un pont-levis semble prendre place entre la tour nord et la tour sud. Une courtine de séparation entre la basse et la haute cour, semble être chaînée à la tour sud, et donc lui être contemporaine. Le site castral de Vignory demeure d’une extrême richesse, malgré la mauvaise conservation des vestiges.
Matériaux: Pierre
Historique :
Le château de Vignory est mentionné pour la première fois dans les archives au milieu du XIe siècle, la première trace écrite du château remonte à 1050-1052. C’était à l’origine un "castrum" détenu par le 1er seigneur de Vignory.
Gui Ier (1011-1040) est le premier seigneur connu, fondateur de l’église Saint-Étienne et de son prieuré. Sous le règne de son fils Roger Ier, apparaît la première mention écrite relative au château : dans une charte de 25 mai 1050-1052 pour mériter la rémission de ses pêchés, Roger fait don à Saint-Bénigne de Dijon de l’église nouvellement construite mais aussi « ce qui m’appartient, à savoir la chapelle de mon castel ».
En 1204, Gauthier Ier, chevalier banneret de Philippe Auguste, fait clore le bourg de «Vangnorry » de murs et de tours qui se raccordent aux remparts du château.
Après les deux sièges de la fin du XIVè siècle, le château est en partie délabré. En 1416, Jean de Vergy initie de grands travaux de restauration, notamment l’édification de la Tour au Puits à la pointe de l’éperon rocheux.
La plus ancienne mention du donjon remonte à 1186 où elle est désignée sous le terme de « turris ». Il est cependant assuré que sa construction est antérieure de quelques décennies. Depuis 2003, les vestiges du château font l’objet de campagnes de restauration estivales au travers de chantier de jeunes bénévoles organisés par Histoire et Patrimoine. L’objectif est de protéger du temps les remparts des XVe et XVIe siècles de la Haute Cour.
Le village fut placé sous la souveraineté du Comte de Bourgogne jusqu'à la fin du XIIe siècle, il passa par la suite au comté de Champagne.
Au XIIIe siècle, Gautier Ier, 7e seigneur de Vignory, fait construire des murailles autour de son village afin de protéger les habitants d'éventuelles attaques. La commune de Vignory est crée en 1319, après l'affranchissement concédé par le seigneur Jean de Dampierre. Pendant toute l'époque médiévale Vignory fut le plus important bourg de la région. Il était doté d'une administration complète (bailli, prévôt, lieutenant de justice ...) et de nombreux équipements (trois hôpitaux, des moulins, deux fours, des halles...).
Les XVIIe siècle et XVIIIe siècle ont vu l'essor économique et démographique de la commune. Le village comptait près de mille habitants en 1773 dont la plupart vivaient du commerce de la confection (bonnèterie, chapeaux, cordonnerie, tannerie...) et des nombreuses auberges, hostelleries (le village était situé sur l'ancien axe Chaumont - Joinville).
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