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lundi 1 août 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Saint-Fargeau

























۩   Le Château-fort de Saint-Fargeau, à Saint-Fargeau.








Située à deux pas du réservoir de Bourdon, proche de Guédelon, entre Gien et Auxerre dans cette région attachante qu'est la Puisaye au Sud-Ouest du département de l'Yonne, Saint-Fargeau a été une place forte qui servait entre autre de lieu de retraite jusqu'à la réédification complète du château.







Dénomination : Château-fort


Localisation :  89170 Saint-Fargeau, département de l'Yonne.

Région : Bourgogne-Franche-Comté (Bourgogne)


Année de construction :  Xe siècle 




Architecture : 

Le château de Saint-Fargeau date du Xe siècle, il a été reconstruit aux XVe et XVIIe siècle, il comprend une chapelle avec le caveau de la famille Le Pelletier, il offre tous les étés un spectacle historique sons et lumières unique.

L'imposante forteresse de briques roses du XVe ne laisse pas présager de l'élégance de la cour intérieure redessinée au XVIIe par Le Vau. L'étonnante visite des charpentes du château succède à celle des appartements meublés. La découverte est à compléter par le spectacle historique « son et lumières ».

1467, c est en cette même année et peu de temps après sa nomination à l' office de Grand maître que Chabannes entreprit la reconstruction du vieux château de Saint-Fargeau, il commença par la grosse tour qu' on a attribuée à Jacques Cœur.
Cette tour, par son énorme circonférence et par sa situation, au point où la rivière pouvait en inonder les abords, était à elle seule destiné à servir de lieu de retraite jusqu' à la réédification complète du château dont elle est restée le donjon. Plus tard, l' aîle qui s' appuie contre cette tour et vient se rattacher aux tours jumelles du portail, porte l' empreinte d' une riche ornementation où disparaît l' appareil militaire et féodal.
La date de construction des assises inférieures des galeries pratiquées dans l' épaisseur des murs des tours et de quelques autres parties du château, peut, du reste, être précisée avec exactitude. On la lit sous la date de 1467 dans le Manuscrit interpolé de la chronique scandaleuse publié par M Quicherat. En ce temps, le dit grani maitre fit faire et édifier de brique les châteaux de Damartin-en-goële et de Saint-Fargeau en Puisaye qui sont deux bonnes et fortes places. Ce serait toutefois une erreur d' attribuer à la fin du XVe siècle indépendamment du portail, d' autres parties notables du château actuel notamment une porte intérieure richement ornementée car ses détails, étudiés avec soin, ne peuvent être rapportés qu' au XVIe siècle. Pour ce qui touche au portail, les cintres sont en anse de panier et l' ogive n' apparaît plus dans les sculptures que pour encadrer des moulures flamboyantes.
A côté de la porte principale, protégée par un pont-levis, se trouve une étroite poterne desservie par une planche mobile pour le service des piétons, innovation qui appartient tout à fait à la fin du XVe siècle, ainsi que l' ogive à accolade qui dessine le linteau de la poterne. Quant à la porte intérieure, elle est agrémentée d' une part de l' encadrement ogival du tympan qui est formé de demi cercles accolés, les extrémités en dedans sont exactement comme au portail de l' église de Saint-Privé qui, nous l' établirons, en son lieu n' est pas antérieure à 1532.
D'autre part l' écu d'armoirie qui occupe le tympan et dont les signes héraldiques ont été enlevés est surmonté d' une couronne mutilée dans laquelle on reconnaît toutefois très distinctement encore des fleurons qui ne peuvent appartenir qu' à une couronne de duc ou de marquis.

Antoine et Jean de Chabannes ayant eu d' autre titre que celui de comte, tandis que Nicolas d' Anjou, qui a possédé après eux Saint-Fargeau avait fait ériger en marquisat sa terre de Mézières-en-Brenne par lettres patentes de 1566, c' est à ce dernier qu' on est forcé d' attribuer la construction.
Nous aurons du reste à faire encore part de plusieurs autres seigneurs de Saint-Fargeau dans les diverses constructions qui composent le château actuel.
Nous devons reconnaître immédiatement que la porte de ville monumentale peut remonter à la fin du XVe ou au commencement du XVIe siècle, sauf la toiture qui participe par sa forme élancée des constructions civiles et par ses deux ressauts faisant office de mâchicoulis à des constructions militaires.
Nous croyons en un mot que la porte de ville actuelle remonte à une époque antérieure à la seconde enceinte de Saint-Fargeau et que c' est au moment où cette porte, par l' annexion des faubourgs à la ville, est devenue en quelque sorte centrale, qu' elle a reçu une toiture nouvelle et qu' elle fut convertie en beffroi et probablement en prison de la ville. Une maison voisine de cette porte construite comme elle en briques rouges, dont l' uniformité est dissimulée par des losanges en briques noires, semble être du même âge et avoir été affectée également à un usage public.




Matériaux: pierre



Historique :

À l'origine, Saint-Fargeau était un rendez-vous de chasse fortifié construit en 980 par Héribert, évêque d'Auxerre, et fils naturel d'Hugues le Grand et donc frère naturel de Hugues Capet.
 Son premier seigneur connu, vers 1060, est Ithier, seigneur de Toucy, Saint-Fargeau et pays de Puisaye ; en 1147, Ithier III, son cinquième seigneur, alla en Terre Sainte avec Louis VII ; le huitième, Ithier V, mourut au siège de Damiette (1218) ; le onzième, Jean Ier, n'ayant pas eu de fils, Jeanne, une de ses filles, épousa Thibaut, comte de Bar, et lui apporta les seigneuries paternelles.

 En 1411, le château soutint un siège, puis les terres passèrent à Louis de Bar, évêque de Verdun et cardinal, qui les légua en 1430 à son neveu Jean-Jacques, marquis de Montferrat.

 Le 11 février 1450, ses fils Jean, Guillaume et Boniface vendirent « les terres et châtellenies de Saint-Fargeau » à Jacques Cœur.

 Le château fut reconstruit en 1453 sur les bases de l'ancienne forteresse par Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, Grand Maître de France, qui l'acquit pour 20 000 écus d'or après la disgrâce de Jacques Cœur ; il commença, en 1467, par construire la grosse tour, destinée à servir de lieu de retraite jusqu'à la reconstruction complète du château dont la tour deviendrait alors le donjon.

 En 1461, Louis XI, devenu roi, se vengea d'Antoine de Chabannes qui l'avait forcé à fuir le Dauphiné lors de sa révolte contre son père, en rendant Saint-Fargeau à la famille Cœur et en faisant embastiller Chabannes, qui s'évada, entra dans la Ligue du Bien Public, reprit le château par la force… et fut peu après rétabli dans ses biens et honneurs. Pour conserver Saint-Fargeau, son fils Jean offrit à la veuve Cœur 10 000 écus d'or et une rente de 400 livres tournois. Une de ses filles Antoinette ayant épousé René d'Anjou, leur fils Nicolas obtint l'érection de la terre en comté, puis la fille de ceux-ci, Renée d'Anjou, ayant épousé François de Bourbon, Henri III érigea cette terre en duché-pairie en 1576. Leur fils, Henri de Bourbon, fut le beau-père de Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII et père de la duchesse de Montpensier.







* Le patrimoine à Saint-Fargeau

Sur la base Pop culture

Sur Wikipédia

Le site du château


Un article de presse sur le château

Un document historique sur le château


Tourisme Yonne



La ville de Saint-Fargeau




















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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

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