Fiche N° 1
Maison-forte
Dénomination : Maison-forte
Localisation : 95510 Aincourt, département du Val D'Oise
Région : Ile-de-France
Année de construction : XII-XIIIe siècle
La maison forte attestée au tournant des XIIe et XIIIe siècles, tournée vers les défenses de la frontière normande. Sur le cadastre napoléonien, l'édifice figure isolé, entouré de bâtiments agricoles, d'un colombier disparu, et des corps de ferme en partie endommagés par la dernière guerre. La maison possède deux escaliers extérieurs, l'un sur la façade sud qui menait au premier étage, aujourd'hui disparu ; l'autre, façade nord, conduisant au second étage. La maison est en blocage, chaîné aux angles, percé de rares ouvertures. Un incendie a endommagé les étages supérieurs qui ont perdu leur volume initial.
Édifice massif de 21 m x 8 m et 14 m de haut, il est construit en blocage, avec des murs épais de 1,85 m et percés de meurtrières. Il se composait de deux étages que l'on atteignait par un escalier extérieur. Contre la muraille, on voit encore des trous, où l'on engageait des poutres destinées à soutenir des hourds. Les Fenêtres sont en plein cintre à coussièges. À l'intérieur il y a des vestiges de peintures murales représentant des chevaliers affrontés (XIVe ou XVe s.).
Elle est construit en blocage avec des pierres non équarris mélangé à de la chaux faisant office de mortier et chaîné aux angles avec de la belle pierre de taille. Sur sa face Sud, on décèle au niv 01 les restes bouchés de 3 fenêtres géminées à coussièges. Ces fenêtres ont du être couvertes par un linteau monolithe et séparée par un meneau colonnette sans décoration végétal (comme pour la tour logis de Montmélian). Ces deux baies sont en léger retrait (voir croquis de 1934) par rapport au parement externe du mur (comme pour la tour logis de Lavilletertre). Ces éléments tardifs à l’ouverture romane annonce le style Gothique d’où une datation des années 1190. A l’intérieur on trouve les restes d’une peinture murale du XIVe représentant une joute entre deux chevaliers.
Elle est construit en blocage avec des pierres non équarris mélangé à de la chaux faisant office de mortier et chaîné aux angles avec de la belle pierre de taille. Sur sa face Sud, on décèle au niv 01 les restes bouchés de 3 fenêtres géminées à coussièges. Ces fenêtres ont du être couvertes par un linteau monolithe et séparée par un meneau colonnette sans décoration végétal (comme pour la tour logis de Montmélian). Ces deux baies sont en léger retrait (voir croquis de 1934) par rapport au parement externe du mur (comme pour la tour logis de Lavilletertre). Ces éléments tardifs à l’ouverture romane annonce le style Gothique d’où une datation des années 1190. A l’intérieur on trouve les restes d’une peinture murale du XIVe représentant une joute entre deux chevaliers.
De cette maison fortifiée, il a été suggéré que cette construction soit l'œuvre des Templiers et qu'elle ait accueilli des prisonniers, mais cette hypothèse n'a pas été attestée par des recherches ultérieures. Appelé en 1835 « La grande ferme », elle possédait un colombier selon un manuscrit notarié de la même année, dont il tire son nom actuel (quelquefois remplacé par « ferme des champs verts »). Il était alors entouré de fermes et bâtiments agricoles.
En 1934, il disposait encore de meurtrières. Son rez-de-chaussée était occupé par un cellier et une écurie, les pièces d'habitation se situant en étage.
Le bâtiment a été endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale, et une partie de son second étage a été détruit. Il était initialement doté d'un escalier sur sa façade Sud, menant au premier étage, et d'un second, toujours présent sur sa façade Nord, menant au deuxième étage à une salle décorée de fresques représentant des chevaliers, dont il reste des vestiges. La ferme appartient toujours à des exploitants agricoles.
Le bâtiment a été endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale, et une partie de son second étage a été détruit. Il était initialement doté d'un escalier sur sa façade Sud, menant au premier étage, et d'un second, toujours présent sur sa façade Nord, menant au deuxième étage à une salle décorée de fresques représentant des chevaliers, dont il reste des vestiges. La ferme appartient toujours à des exploitants agricoles.
Matériaux : Pierre
Le patrimoine
Un article sur la maison-forte
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