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lundi 22 février 2016

Fiche historique, les châteaux. Corbeil























 




۝   Le Château de Corbeil, à Corbeil.


Située au Nord-Est de l'Essonne, sur la rive gauche de la Seine, proche de la forêt de Sénart et Melun un peu plus au Sud, Corbeil fût cité gallo-romaine puis place forte possédant son château de défense (de la Seine) au Moyen-âge et devint ville royale dès 1120.
Son château située au confluent de l’Essonne et de la Seine, la cité eut très tôt un rôle stratégique militaire et commercial.
Bâti par le comte Haymon de Corbeil, le château disposait d’une enceinte avec cinq tourelles, d’un donjon appelé la « tour du Hourdy » et était entouré d’un bras artificiel de la Seine. Vers 1121, l’abbé Suger fut nommé à Corbeil et y fit construire un nouveau cloître, un réfectoire et un dortoir pour douze religieux.








Dénomination : Château


Localisation :   91100, Corbeil. département de l'Essonne.

Région : Ile-de-France


Année de construction :  Xe siècle






L'architecture : 

Le château était équipé de cinq tourelles et bénéficiait d’un donjon carré baptisé tour du Hourdy, les fossés de l’édifice aujourd’hui totalement comblés étaient alimentés par un bras de la Seine qui avait été spécialement creusé. Après leur désaffection, ils ont pris la forme d’un souterrain reliant le Port des Gendarmes au Port des Boulangers.

Malgré les changements opérés, surtout à l'intérieur, pour l'approprier à l'usage auquel elle semble désormais consacrée ; mais ce n'était pas, assurément, la partie la plus ancienne de cet édifice, dont on sait que la construction primitive remontait au Xe siècle ; et cette forteresse , premier noyau du Nouveau-Corbeil , avait été bâtie à la jonction de la Juisne à la Seine , pour arrêter les incursions presque fabuleuses des hommes du Nord.
Dans un poëme latin écrit par Pierre Le Venier, chanoine pénitencier d'Auxerre , qui invitait Nicolas Lemercier, son ami , à venir passer ses vacances en cette ville, vers le milieu du dernier siècle, il ne lui trace pas d'autre route que les bords de la Seine , et en passant par Corbeil , traversé par ce fleuve , il lui dit :
« Tum littore trito « Regia mi ran tem partitis tecta Trichoris , « Antiquam te Corbolii va ducei ad arcem , « Purus ubi Stampis lapsus decurrit Junna. »

Ainsi , ces vers nous apprennent que ce château était partagé en trois corps de bâtiment, le fond et les deux ailes. La cour des bâtiments actuels semble l'annoncer, si toutefois c'est sur les anciennes fondations qu'ils sont bâtis.
Trichora , suivant Casaubon , signifie un édifice à trois faces : et le chancelier de L'Hôpital l'emploie dans ce sens dans ses poésies latines. Bien évidemment la portion encore debout formait une des ailes de cet édifice, et bien qu'elle nous semble appartenir au commencement du XIIe siècle , ainsi que nous l'avons déjà dit, elle est néanmoins sans aucune espèce d'ornementation. Nous lui donnons cette date , parce qu'elle est construit en pierre de grand appareil. Ses murs n'ont pas moins de deux mètres d'épaisseur; trois de ses faces sont appuyées par des contre-forts dont la hauteur varie ; leur forme est celle d'un pilastre.
Les fenêtres qui l'éclairent ont toutes perdu leur caractère primitif. La partie inférieure de ce monument est seule voûtée. Ce n'est pas la moins curieuse. Sa toiture est aiguë et semblable à celle d'un pavillon.

Les fossés de l’édifice aujourd’hui totalement comblés étaient alimentés par un bras de la Seine qui avait été spécialement creusé. Après leur désaffection, ils ont pris la forme d’un souterrain reliant le Port des Gendarmes au Port des Boulangers.




Matériaux : Pierre. 



Historique :

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Située au confluent de l’Essonne et de la Seine, la cité eut très tôt un rôle stratégique militaire et commercial. Les raids vikings sur la Seine durant le IXe siècle déclenchèrent notamment la construction de bâtiments de défense sous le règne de Charles III le Gros, dont un à Corbeil. N’en subsistent aujourd’hui que les fondations sur la rive droite. Bâti par le comte Haymon de Corbeil, il disposait d’une enceinte avec cinq tourelles, d’un donjon appelé la « tour du Hourdy » et était entouré d’un bras artificiel de la Seine. La ville changea alors d’implantation, permettant la distinction entre Corbeil et Essonnes et disposa dès l’an 900 d’un pont sur le fleuve. C’est à cette époque aussi que fut construite l’église Saint-Exupère et l’église Saint-Guénault. Détruites par un incendie en 1140, la première fut immédiatement reconstruite et enrichie.

On bâtit à l' embouchure de la Juine, dans la Seine, un château fortifié et le roi y donna un comte pour veiller avec des troupes à la sûreté des rivages et des villages adjacents. On ne peut guères placer cette époque plus tard qu'environ l'an 900 puisqu'on trouve un cornte de Corbeil vers 940.

En 1071, le comte Bouchard II de Corbeil fit construire les fortifications du cloître de l’église principale. À partir du XIe siècle, le territoire des deux villes se couvrit d’un vignoble, il y fut construit le prieuré de Saint-Jean-Baptiste. Alors située aux portes du domaine royal français, le roi Louis VI le Gros l’unit au royaume en 1120, en même temps que Montlhéry, à la suite de la défaite d’Hugues le Jeune. Il y fit alors reconstruire le château sur la rive droite du fleuve.
Vers 1121, l’abbé Suger fut nommé à Corbeil et y fit construire un nouveau cloître, un réfectoire et un dortoir pour douze religieux.
En 1185, c’est l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui possédait des terres et bâtiments à Corbeil, qui fonda son prieuré de Saint-Jean-en-L’Isle.

On sait que Louis le Gros en montant sur le trône trouva la puissance royale bien réduite ; le seul duché de France lui appartenait, le surplus de ses États appartenait à ses vassaux, qui, se prétendant indépendants dans leurs domaines, étaient toujours en révolte contre lui ou entre eux. Il lui fallut sans cesse avoir les armes à la main pour les combattre. L'un des plus indomptables fut ce Hugues, seigneur du Puiset. Assiégé une première fois dans son château , il y fut fait prisonnier et obtint son élargissement moyennant la cession du comté de Corbeil. Il se révolta bientôt encore, et fut attaqué par l'abbé Suger qui fut repoussé. Le roi vint en personne commander son armée et fut plus heureux. La forteresse du Puiset, prise de nouveau, fut entièrement rasée. On croit que Hugues périt dans cette occasion, du moins il n'en est plus fait mention dans l'histoire à partir de cette époque.
Dès lors incorporé au domaine royal, Corbeil fut souvent visité par nos rois, qui prirent possession du château où leurs vassaux avaient jadis étalé leur orgueil. Sept ans après avoir soumis et châtié ce rebelle, Louis le Gros vint en cette ville (novembre 1119), accompagné d'Adélaïde de Savoie , son épouse, du pape Calixte II, oncle de cette princesse, et d'une nombreuse cour ; ce qui prouve que le château royal était d'une certaine étendue. Les chanoines d'Étampes vinrent alors visiter le pontife et l'entretenir de leurs différends avec les moines de l'abbaye de Morigny. Il paraît certain que l'affranchissement de la commune de Corbeil avait été octroyé avant sa réunion au domaine de la couronne, puisque Louis le Gros pour preuve de l'affection qu'il portait à ses habitants, leur accorda le privilège de n'aller à la guerre (on sait qu'alors les communes seules étaient assujetties au service militaire) que deux fois l'année, et de ne pas s'éloigner, dans cette circonstance, au delà de douze lieues de leurs demeures. Il donna aussi au clergé de cette cité de grandes marques d'attachement : deux de ses fils furent successivement abbés de la collégiale Saint-Spire; et ce chapitre, aussi bien que celui de Notre-Dame, en la même ville, fut autorisé à porter le titre d'Abbaye royale.







       ¤ Le château, le donjon

      *  Le château

        Sur un livre page 245


        * Le donjon


Le patrimoine à Corbeil sur la base Pop culture


La ville de Corbeil





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