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dimanche 3 janvier 2016

Fiche historique, les édifices. Rueil-la-Gadelière































Fiche N° 1

Maison-forte




Proche du parc régional du Perche, Rueil, centre géographique du Pays de Verneuil bâtie à la porte de Dreux, est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Flirtant avec le Sud du département de l'Eure, elle est placé un peu plus au Sud d'Evreux, cette ancienne capitale. Alliée au royaume de France, à la frontière naturelle entre le duché de Normandie et le Thimerais, cette maison forte a défendu le village de la Gadelière pendant la guerre de Cent Ans. Le village possède de nombreux vestiges caractéristiques. 









Dénomination : Château


Localisation :  28270,  Rueil-la-Gadelière
département de l'Eure-et-Loir.

Région : Centre-Val-de-Loire


Année de construction : XIIe  siècle







Le château, attesté en 1342, appartient au type des maisons-fortes qui se sont multipliées au cours de la guerre de Cent ans. L'absence de véritable enceinte, la précarité des éléments de défense, malgré la présence attestée autrefois de fossés en eau, de bretèches amovibles et d'un châtelet d'entrée avec pont-levis, et l'existence de dépendances à proximité, confèrent à cette maison-forte une fonction d'exploitation agricole plutôt qu'une fonction militaire. L'édifice présente un plan composé de deux pavillons carrés et d'un corps barlong qui se touchent sur les angles. Au XVIe siècle, les ouvertures augmentées et agrandies avec meneaux et traverses. Au XVIIe siècle, un escalier droit à balustres en bois fut créé dans l'aile est pour faciliter la circulation verticale permise jusqu'alors par un escalier en vis en oeuvre (dans l'angle ouest, disparu) et un escalier en vis en demi hors-oeuvre (façade nord du pavillon sud). Au XIXe siècle, la maison-forte perdit ses principales dispositions défensives avec la démolition du châtelet d'entrée, attestée en 1793, et le comblement de la partie sud des fossés. Au début du XXe siècle, le volume extérieur et la distribution intérieure furent transformés par la création d'une galerie en fond de cour, destinée à faciliter la distribution en transformant les baies anciennes en portes de communication. La chapelle est l'ancienne église paroissiale de la commune de la Gadelière. Elle présente un choeur fermé d'un chevet plat datant de l'époque romane. La nef et l'ensemble de la charpente furent reconstruits à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. La flèche charpentée qui surmontait la première travée de la nef a disparu en 1933. Le colombier peut être daté du XVIIe siècle. Son volume peu important et le nombre réduit des boulins attestent de la modestie de la seigneurie. Il est construit selon un plan octogonal.


Alliée au royaume de France, à la frontière naturelle entre le duché de Normandie et le Thimerais, cette maison forte a défendu le village de la Gadelière pendant la guerre de Cent Ans. Le village possède de nombreux vestiges caractéristiques. Autrefois, se trouvaient des fossés comblés par les débris d'une tour à pont-levis qui contrôlait l'entrée d'une place. Il reste des vestiges de la pile où s'appuyait le pont-levis. De très puissants contreforts consolident la maison forte. Son donjon ne comprenait, à sa création, qu'une seule meurtrière. Les baies furent percées ultérieurement, vers 1870, pour les besoins de l'habitation. D'une nef romane modifiée au XVIe siècle, l'église présente un intérêt architectural certain. Elle possède également un mobilier riche et varié de différentes époques. Vous pourrez admirer la dernière maison du village abritant le four banal et datant du 12e siècle. Des travaux récents ont permis de dégager les fondations de la quatrième tour qui fermait la place forte et servait d’appui à gauche du pont-levis, maintenant remplacé par un pont fixe qui s’appuie sur une pile centrale et rejoint les fondations de l’ancien châtelet d’entrée. En faisant le tour du château par l’est, on remarque les contreforts en grison, les canonnières, le donjon central, à l’époque percé d’une seule ouverture et surmonté de bretèches dont on voit les pierres de soutènement, la tour en encorbellement sur la façade ouest abritant un escalier à vis et deux anciennes fenêtres à meneaux l’une au-dessus de l’autre, percées par les Lescène au XVIe. Et sur la façade sud-ouest la dernière ouverture d’origine de la construction avec son entourage de grisons taillés en arrondi. Toutes les autres fenêtres datent de la fin du XIXe comme l’escalier du donjon central.




Matériaux : Pierre









* Une description du château

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