Armorial appartenant à la France des capétiens
Villebon est une commune française située à vingt-cinq kilomètres au sud-ouest de Chartres au centre-Ouest du département de l’Eure-et-Loir en région Centre-Val-de-Loire. Le territoire de la commune correspond à peu près à la superficie du domaine du château. Edifice militaire de plan carré construit fin XIVe pendant la guerre de Cent ans, sur une frontière franco-anglaise, de forme carré flanqué de six tours crénelées, entouré de douves profondes - toujours en eau - et agrémenté d'un pont-levis encore actionné tous les jours, le château dégage l'impression d'une sévère forteresse médiévale.
Dénomination : Château-fort
Localisation : 28190, Villebon,
département de l'Eure-et-Loir.
département de l'Eure-et-Loir.
Région : Centre-Val-de-Loire
Année de construction : XIVe siècle
Architecture :
Edifice militaire de plan carré construit fin XIVe pendant la guerre de Cent ans, sur une frontière franco-anglaise, de forme carré flanqué de six tours crénelées, entouré de douves profondes - toujours en eau - et agrémenté d'un pont-levis encore actionné tous les jours, le château dégage l'impression d'une sévère forteresse médiévale.
Jean d'Estouteville, de retour des guerres d'Italie, y apporte le goût de la Renaissance : ouverture des fenêtres à meneaux et aménagement de la cour intérieure, construction de la chapelle. Au XVIIe, Sully dessine le parc autour des pièces d'eau, des canaux et du colombier. Des perspectives boisées à la française mènent à la statue de Diane. Depuis le XVIIIe, le parc accueille une harde de daims. Au XIXème, construction de l'orangerie et des écuries en harmonie avec l'ensemble ancestral. Depuis 600 ans, le château a reçu de nombreux chefs d'état : Charles VI, Charles VII, Louis XI, François Ier, Henri IV, Stanislas Leczinski, Paul Deschanel, le Général de Gaulle et Valéry Giscard d'Estaing. Villebon ne fut vendu que deux fois depuis sa construction. Il fût la propriété de quatre familles, les d'Estouteville, les Béthune Sully - le grand Sully s'y éteint en 1641, les Pontoi Pontcarré et les La Raudière qui l'ouvrent à la visite en 1994.
Sa façade principale est défendue par quatre grosses tours, surmontées d'une plate forme de plomb et couronnées de créneaux et de mâchicoulis ; une tour à chaque angle et deux au milieu, entre lesquelles s'ouvre le porte d'entrée, précédée d'un pont-levis. Ces quatre tours sont dites d'Estouteville, de Condé, de Rosny et de Sully, du nom de leurs anciens propriétaires.
La face opposée n'offre que trois tours seulement. Entre ces sept tours et sur les deux façades latérales règne une galerie couverte, percée de nombreuses meurtrières, à l'aide de laquelle on peut faire une promenade aérienne autour de l'édifice, et pénétrer sur les plates-formes des tours. Ces quatre logis sont surmontés de toits rapides couverts en ardoises.
En passant sous le porche, puis en pénétrant dans la cour d'une architecture simple et sévère, à laquelle la teinte séculaire des briques donne encore plus de gravité. A la différence des couleurs, à la disparité des ornements, des corniches et des lucarnes, il est facile de reconnaître les différents reprises, les réparations et les modifications que l'édifice a subies depuis son origine. A droite, il y a l'escalier construit au XVIe siècle par Jean d'Estouteville ; à gauche, c'est l'escalier de Sully. Au-dessus de la porte de ce second escalier on voit le buste de ce grand homme à côté de celui de sa femme, Rachel de Cochefilet.
Le gros œuvre extérieur remonte à la fin du XIVe siècle, mais au XVe et surtout au XVIe siècle on rebâtit les corps de logis en bordure de la cour, qui avaient été incendiés en 1462; plus tard, on ajouta deux tours. Les mâchicoulis, les tours et les merlons en bâtière, (lui alternent avec des merlons arrondis au sommet) ne sont pas antérieurs au XVIe siècle.
Toute la construction est en briques, mais à l'intérieur de la cour, les fenêtres à meneaux cruciformes, les portes et les lucarnes sont encadrées par des pierres. L'architecte de la Renaissance, qui dirigea les travaux de restauration, est inconnu, il conserva dans l'angle sud-est de la cour une élégante tourelle d'escalier à pans coupés du XVe siècle, dont l'appareil de briques ne forme pas les mêmes losanges que dans les autres murs. Le grand escalier du XVIe siècle, qui fait saillie dans l'angle sud-ouest, se compose d'une cage carrée on y entre par une porte surmontée des bustes de Sully et de sa femme te premier est daté de 1634.
La salle des Cardes, qui a conserve le même décor qu'au temps de Sully, renferme trois tapisseries qui sont des fragments de l'histoire de Psyché, des portraits historiques. Le marquis de Pontoi a recueilli des fragments du tombeau de Jean d'Estouteville dans un musée qui communique avec l'oratoire de Sully, situé dans la tour du sud-est et orné de peintures conformes à l'iconographie protestante. Les sujets sont empruntés a l'ancien testament, mais l'artiste a ligure également le baptême et la tentation du Christ. La chapelle, jadis collégiale, comprend une nef unique recouverte de deux croisées d'ogives, un transept a deux bras inégaux et un chœur à trois pans. Consacrée le 18 mai 1533, elle s'élève à l'ouest du château. On y trouve ce mélange de briques et de pierres qui caractérise le style de la cour.
Historique :
C'est l'un des châteaux les plus authentiques des confins de la Beauce et du Perche. Villebon, véritable forteresse de briques garde le souvenir de Sully, le grand ministre d'Henri IV. Il y est mort après avoir passé 24 années de sa vie. Construit durant la guerre de Cent Ans par Jeannet d'Estouteville.
Villebon ne fut pas une demeure royale il reçut, en revanche, de nombreux rois : Charles VI, Louis XI, François Ier, Henri IV et bien entendu le maître des lieux, un moment, Sully. Le parc conçu à la française, alterne étangs et perspectives où s'ébattent des daims.
Ce château-fort en briques fut édifié à la fin du XIVe siècle par Jeannet d'Estouteville. On cite comme seigneurs Jean IV de Beauvau (1421-1503), Maximilien de Béthune, duc de Sully, qui y vécut 24 ans et y mourut en 1641.
La demeure reçut la visite des rois Charles VI, Louis XI, François Ier et Henri IV. Son parc et ses perspectives rejoignent le rond de Diane (statue) aménagé au XVIIIe siècle par le 6e duc de Sully.
Le 6 octobre 1812, le marquis de Pontoi-Pontcarré l'acquit avec la terre de l'Aubespine pour 900 000 francs; il fut restauré à grands frais par son fils Jules-Frédéric-Paul (1817-1903) marquis de Pontoi, Camus de Pontcarré, conseiller général de 1848 à 1857, député le 8 février 1871, maire de Villebon de 1843 à 1903; il avait épousé le 17 septembre 1839 Elisabeth-Marie Denois (+ 1897), fille du baron Denois, ancien consul général de France.
Le 30 avril 1853, sur demande du Préfet d'Eure-et-Loir et avis de Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments Historiques, il fut proposé de classer le château ("le propriétaire, même sans promesse de subvention prochaine, est disposé à prendre l'engagement pour lui et ses successeurs, de conserver le monument, de concourir à la dépense de restauration, et de laisser exécuter les travaux, etc"), mais il ne le sera que le 5 mars 1927. Il y séjourna en juillet suivant, comme il l'écrit à Mme de Boigne : "Je reviens de Villebon où j'ai passé deux jours (...) Le château est magnifique. Seulement il faudrait pour bien faire les choses y dépenser un petit million en ameublements. Les réparations m'ont paru faciles à faire, et j'espère que la Commission (des Monuments Historiques) y aidera. Le soir on lève les ponts levis et on entend des bruits de chaîne qui ne se trouvent plus que là et dans les romans de Mrs Radcliffe".
Le château et la chapelle sont classés monument historique depuis 1927, le colombier du XVIIe siècle est inscrit depuis 1981.
Jean d'Estouteville, de retour des guerres d'Italie, y apporte le goût de la Renaissance : ouverture des fenêtres à meneaux et aménagement de la cour intérieure, construction de la chapelle. Au XVIIe, Sully dessine le parc autour des pièces d'eau, des canaux et du colombier. Des perspectives boisées à la française mènent à la statue de Diane. Depuis le XVIIIe, le parc accueille une harde de daims. Au XIXème, construction de l'orangerie et des écuries en harmonie avec l'ensemble ancestral. Depuis 600 ans, le château a reçu de nombreux chefs d'état : Charles VI, Charles VII, Louis XI, François Ier, Henri IV, Stanislas Leczinski, Paul Deschanel, le Général de Gaulle et Valéry Giscard d'Estaing. Villebon ne fut vendu que deux fois depuis sa construction. Il fût la propriété de quatre familles, les d'Estouteville, les Béthune Sully - le grand Sully s'y éteint en 1641, les Pontoi Pontcarré et les La Raudière qui l'ouvrent à la visite en 1994.
Sa façade principale est défendue par quatre grosses tours, surmontées d'une plate forme de plomb et couronnées de créneaux et de mâchicoulis ; une tour à chaque angle et deux au milieu, entre lesquelles s'ouvre le porte d'entrée, précédée d'un pont-levis. Ces quatre tours sont dites d'Estouteville, de Condé, de Rosny et de Sully, du nom de leurs anciens propriétaires.
La face opposée n'offre que trois tours seulement. Entre ces sept tours et sur les deux façades latérales règne une galerie couverte, percée de nombreuses meurtrières, à l'aide de laquelle on peut faire une promenade aérienne autour de l'édifice, et pénétrer sur les plates-formes des tours. Ces quatre logis sont surmontés de toits rapides couverts en ardoises.
En passant sous le porche, puis en pénétrant dans la cour d'une architecture simple et sévère, à laquelle la teinte séculaire des briques donne encore plus de gravité. A la différence des couleurs, à la disparité des ornements, des corniches et des lucarnes, il est facile de reconnaître les différents reprises, les réparations et les modifications que l'édifice a subies depuis son origine. A droite, il y a l'escalier construit au XVIe siècle par Jean d'Estouteville ; à gauche, c'est l'escalier de Sully. Au-dessus de la porte de ce second escalier on voit le buste de ce grand homme à côté de celui de sa femme, Rachel de Cochefilet.
Le gros œuvre extérieur remonte à la fin du XIVe siècle, mais au XVe et surtout au XVIe siècle on rebâtit les corps de logis en bordure de la cour, qui avaient été incendiés en 1462; plus tard, on ajouta deux tours. Les mâchicoulis, les tours et les merlons en bâtière, (lui alternent avec des merlons arrondis au sommet) ne sont pas antérieurs au XVIe siècle.
Toute la construction est en briques, mais à l'intérieur de la cour, les fenêtres à meneaux cruciformes, les portes et les lucarnes sont encadrées par des pierres. L'architecte de la Renaissance, qui dirigea les travaux de restauration, est inconnu, il conserva dans l'angle sud-est de la cour une élégante tourelle d'escalier à pans coupés du XVe siècle, dont l'appareil de briques ne forme pas les mêmes losanges que dans les autres murs. Le grand escalier du XVIe siècle, qui fait saillie dans l'angle sud-ouest, se compose d'une cage carrée on y entre par une porte surmontée des bustes de Sully et de sa femme te premier est daté de 1634.
La salle des Cardes, qui a conserve le même décor qu'au temps de Sully, renferme trois tapisseries qui sont des fragments de l'histoire de Psyché, des portraits historiques. Le marquis de Pontoi a recueilli des fragments du tombeau de Jean d'Estouteville dans un musée qui communique avec l'oratoire de Sully, situé dans la tour du sud-est et orné de peintures conformes à l'iconographie protestante. Les sujets sont empruntés a l'ancien testament, mais l'artiste a ligure également le baptême et la tentation du Christ. La chapelle, jadis collégiale, comprend une nef unique recouverte de deux croisées d'ogives, un transept a deux bras inégaux et un chœur à trois pans. Consacrée le 18 mai 1533, elle s'élève à l'ouest du château. On y trouve ce mélange de briques et de pierres qui caractérise le style de la cour.
Matériaux : Brique
Historique :
C'est l'un des châteaux les plus authentiques des confins de la Beauce et du Perche. Villebon, véritable forteresse de briques garde le souvenir de Sully, le grand ministre d'Henri IV. Il y est mort après avoir passé 24 années de sa vie. Construit durant la guerre de Cent Ans par Jeannet d'Estouteville.
Ce château-fort en briques fut édifié à la fin du XIVe siècle par Jeannet d'Estouteville. On cite comme seigneurs Jean IV de Beauvau (1421-1503), Maximilien de Béthune, duc de Sully, qui y vécut 24 ans et y mourut en 1641.
La demeure reçut la visite des rois Charles VI, Louis XI, François Ier et Henri IV. Son parc et ses perspectives rejoignent le rond de Diane (statue) aménagé au XVIIIe siècle par le 6e duc de Sully.
Le 6 octobre 1812, le marquis de Pontoi-Pontcarré l'acquit avec la terre de l'Aubespine pour 900 000 francs; il fut restauré à grands frais par son fils Jules-Frédéric-Paul (1817-1903) marquis de Pontoi, Camus de Pontcarré, conseiller général de 1848 à 1857, député le 8 février 1871, maire de Villebon de 1843 à 1903; il avait épousé le 17 septembre 1839 Elisabeth-Marie Denois (+ 1897), fille du baron Denois, ancien consul général de France.
Le 30 avril 1853, sur demande du Préfet d'Eure-et-Loir et avis de Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments Historiques, il fut proposé de classer le château ("le propriétaire, même sans promesse de subvention prochaine, est disposé à prendre l'engagement pour lui et ses successeurs, de conserver le monument, de concourir à la dépense de restauration, et de laisser exécuter les travaux, etc"), mais il ne le sera que le 5 mars 1927. Il y séjourna en juillet suivant, comme il l'écrit à Mme de Boigne : "Je reviens de Villebon où j'ai passé deux jours (...) Le château est magnifique. Seulement il faudrait pour bien faire les choses y dépenser un petit million en ameublements. Les réparations m'ont paru faciles à faire, et j'espère que la Commission (des Monuments Historiques) y aidera. Le soir on lève les ponts levis et on entend des bruits de chaîne qui ne se trouvent plus que là et dans les romans de Mrs Radcliffe".
* Le site du Château-fort
Sur wikipédia
* Villebon sur Pop-culture
* De belles photos et un chemin vers le château
* Deux documents sur le château
Tourisme Eure-et-Loir
La ville de Villebon
*
Les places fortes entourant l'Ile-de-France
Le monde des châteaux
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire