Espace exposition

mercredi 13 janvier 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Braine






















Fiche N° VIII








۩   Le Château-fort de Braine,  à Braine.









A dix kilomètres à vol d'oiseau au Nord-Est  de Soissons, faisant face à la Forêt de Retz, dans l'axe Vierzy - Craonne, pratiquement à  la limite du département de l'Aisne, Braine c'est vu grandir sur sa terre féodale qui s'est, avec le temps, dotée d'un château-fort. Construit fin du XIIe siècle, sous Clotaire, cette forteresse exclusivement défensive puisque les Seigneurs de Braine ont toujours résidé dans le Château du Bas, fut démantelé au XVe.
Braine existait vers 561, c'était la cour préféré de Clothaire I, un comté de Braine est constitué au XIe siècle et relève du comté de Champagne.









Dénomination : Château-fort


Localisation :  02220 Braine,
département de l'Aisne

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIIe siècle






Architecture : 

Construit fin du XIIe siècle, sous Clotaire, cette forteresse exclusivement défensive puisque les Seigneurs de Braine ont toujours résidé dans le Château du Bas, fut démantelé au XVe.
Ses imposantes ruines ne furent détruites qu'au cours de la première guerre mondiale.

Robert II de Dreux sut profiter de la position favorable qui se trouvait dans ce domaine en faisant élever le château-fort appelée la Folie au XIXe siècle et que l'on nommait originairement « Castrum de Celso Duchesne ».
Ce château incendié en 1423 est depuis tombé dans une ruine presque complète. Ses ruines majestueuses dominent la ville de Braine et les plaines où coulent silencieusement les eaux de la Vesle tortueuse, aux rivages ombragés. Elles sont élevées sur une colline aux lianes escarpés à l' extrémité Ouest de Braine ; là des murailles épaisses, conservées en partie, sont scellées sur un immense rocher entouré d' un large et profond fossé taillé à vif dans le roc et rempli de broussailles. Ces murailles flanquées de grosses tours garnies de meurtrières étaient encore autrefois défendues par des redoutes et un second mur d' enceinte. On prétendait jadis que ce château, où tout était calculé pour le rendre formidable, communiquait avec la ville de Braine par un souterrain de six cents mètres de long.

Ce château ne présentait aucun de ces aspects militaires et lugubres, le principal corps de logis était entouré d' un portique carré artistement sculpté et se continuait par plusieurs rangées d' habitations destinées aux officiers de la maison du roi dont les uns étaient Barbares et les autres d' origine romaine.

Ses murailles, épaisses, prises dans un rocher en pierre calcaire au dessus duquel elles se dressent, sont flanquées de six grosses tours de huit mètres de diamètre garnies de meurtrières, entourées d' un large et profond fossé taillé à vif dans la pierre. Le rocher coupé en talus à 7 mètres de hauteur sur 160 mètres de pourtour et 3 mètres de largeur dans le bas sur 13 mètres 50 d' évasement. Ayant eu à subir beaucoup de dégradations à la suite des guerres intestines, le comte d' Egmont le fit réparer et embellir à la fin du XVIIIe siècle (Voir Notice sur le Château de La Folie par S Prioux Paris Dumoulin 1857). Au lieu-dit la Cave, l' Abbé trouvent de très grandes et belles caves qui appartenaient autrefois aux Prémontrés de Braine et dont la construction parait remonter au XIIIe siècle. 




Matériaux : Pierre



Historique :


Braine est une ancienne terre d'histoire, au croisement de l'antique voie gauloise puis romaine qui reliait Milan au Nord de la Gaule Belgique, et de la voie dynastique reliant le pays des Parisii à celui des Rèmes, vieux chemin de Paris et route des Sacres.
La branche cadette des Capétiens fortifia le château de la Folie dont la Première Guerre Mondiale n'a laissé que des ruines. Elle construisit le château du bas aujourd'hui disparu dont seuls subsistent les pilastres d'entrée et les celliers ; elle fonda l'abbaye des Prémontrés, éleva l'église Notre-Dame aux premiers temps du gothique, sanctuaire qui devint la nécropole des Bourbon-Dreux. Du Moyen-Âge demeure également une maison à colombages et encorbellement.

Nous ne saurions dire en quelle année la terre de Braine fut donnée au père de Ouen, le seigneur Authaire, mais pouvons affirmer que ce fut sous le règne de Clotaire II (son règne 584-629).

A l'attaque des normands de la ville de Rouen, le château de Braine fut alors fortifié.
Pendant près d' un siècle le château de Braine conserva dans son sein les richesses de l 'église de Rouen.
En 922 la bibliothèque y était encore. On lit dans les annales des Bénédictins qu' en cette même année, un clerc de Soissons vint pour y puiser des renseignements sur la vie de saint – Romain. Peu de temps après, une partie de ce trésor de littérature fut brûlé et l' autre fut pillé et dissipé. Ce fut une très grande perte, non seulement pour Braine et Rouen, mais encore pour toute la France.
En 931 le domaine de Braine devint la propriété de Hugues le Grand duc de France.
Palatium Brennacum ou domaine royal des premiers Rois mérovingiens composé de vastes bâtiments ornés de portiques décorés d' élégantes sculptures. Ce palais avait un oratoire important. On a trouvé en 1832 dans les fondations en démolissant le portail de Saint Yved un chapiteau que l' on croit avoir appartenu à cet ancien oratoire.

Au IXe siècle, sous Louis le Pieux, le palais de Braine fut fortifié, Hugues le Grand le fit rebâtir, en l' an 1200. Robert II y fit faire de nouvelles fortifications et il fut entièrement rebâti par Guillemette de Sarrebruche en 1500 pour disparaître complètement en 1793. Il n' en reste plus que les caves voûtées en ogives et en arêtes.
Le château de la folie, autrefois Château du Haut, Castrum de Celso, construit dans les premières années du XIIIe siècle par Robert II, comte de Braine, ses ruines encore subsistantes sont élevées sur une colline escarpée à l' extrémité Ouest de Braine. Ses murailles, épaisses, prises dans un rocher en pierre calcaire au dessus duquel elles se dressent, sont flanquées de six grosses tours de huit mètres de diamètre garnies de meurtrières, entourées d' un large et profond fossé taillé à vif dans la pierre. Le rocher coupé en talus à 7 mètres de hauteur sur 160 mètres de pourtour et 3 mètres de largeur dans le bas sur 13 mètres 50 d' évasement. Ayant eu à subir beaucoup de dégradations à la suite des guerres intestines, le comte d' Egmont le fit réparer et embellir à la fin du XVIIIe siècle (Voir Notice sur le Château de La Folie par S Prioux Paris Dumoulin 1857). Au lieu-dit la Cave, l' Abbé trouvent de très grandes et belles caves qui appartenaient autrefois aux Prémontrés de Braine et dont la construction parait remonter au XIIIe siècle.   .

Démantelé au XVe siècle, ses ruines imposantes ont souffert des combats de la Première Guerre mondiale.

Tandis que Hugues était absent, le comte de Mandois s' empara de son château et le fit abattre entièrement afin de se venger de ce prince, qui était alors partisan de Louis d' Outre-Mer. Hugues, outré de procédé, se plaignit au roi qui partagea son indignation. Ce monarque rassembla promptement une armée, commanda en personne, marcha contre Herbert et la ville de Braine.
 A l' arrivée du roi les épouvantés firent très peu de résistance, Louis chassa et rendit au duc de France les restes du château de Braine et toutes ses dépendances. Ce château, bâti en bois, fut cruellement endommagé par les différents évênements dont il avait été le théâtre. Hugues le fit réparer, ou plutôt rebâtir avec de soin. Il le garda jusqu' à sa mort qui arriva le 6 Juin 956. Hugues Capet, son fils aîné, qui devait lui succéder au duché de France hérita du château de Braine et le conserva en montant sur le trône. Vers la fin du Xe ce prince le céda aux comtes de Champagne qui le mirent d' abord sous la dépendance de leur Vicomté d' Ouchy.

Au XI e siècle, André de Baudiment, un des descendons de duc de Normandie et de Gifflette de Charles le Simple, qui était issu d' une maison les plus illustres de la Champagne et de la Brie. Thibaut le Grand, comte de Champagne, à qui appartenait alors la terre de Braine, avait une fille remplie de vertus. André la demanda en mariage. Il fut accueilli favorablement, et, comme il jouissait d' une grande considération auprès de Thibaut, celui-ci le créa pair et sénéchal de Champagne et donna en dot à Agnès la terre et le château de Braine, qui reçut le titre de comté. A cette terre il joignit pour être tenues de lui et de ses successeurs en foi et hommage lige seigneuries de Fère en Tardenois de Nesle de Arcy de Longueville de Quincy et la forêt de Daule.

en 1152, le mariage d'Agnès de Braine et Robert Ier, comte de Dreux, fut conclut, elle fut la tige des comtes de Dreux et de Braine, et, plus tard, de celle des comtes de Bretagne. Les comtes de Dreux n' ont presque pas cessé de résider au château de Braine jusqu' à l' extinction de cette illustre branche.

C' est en cette année 1184 que Robert Ier adopta les armes d' Agnès, sa femme, et garda seulement le titre de comte de Braine. Ces armes dont nous donnerons plus loin une copie fidèle, étaient échiquetées d' or et d' azur à la bordure de gueules.

En 1200, Robert craignant que la guerre ne se rallumât entre la France et l' Angleterre, fit faire de fortifications à son château de Braine qui n était plus état de soutenir une défense.
Immédiatement après la mort de Robert, Yolande de Coucy, sa veuve, traita de son douaire avec ses enfants qui lui laissèrent sa vie durant l' usufruit des terres de Braine. .








* Le patrimoine à Braine

Sur la base Pop culture

Un document des archives de l'Aisne 
traitant du village et du château


Tourisme Aisne


* Robert II de Dreux

Généalogie de RobertII de Dreux



La ville de Braine


* L'histoire de Braine




 *



Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, château-fort, donjons
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr

Le monde des châteaux



















Aucun commentaire: