Espace exposition

vendredi 22 janvier 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Châteaufort-en-Yvelines


















Fiche N° V




 


۩   Le Château-fort de Châteaufort à Châteaufort-en-Yvelines.











Dominant la vallée de la Mérantaise, à deux kilomètres au Sud de Versailles, entre Saint-Quentin-en-Yvelines et Massy, Châteaufort-en-Yvelines se dote, comme une bonne partie de la région, d'un passé historique animé... Châteaufort se situe au Nord des Yvelines, à la frontière avec l'Essonne. Saint-Rémy-les-Chevreuse, sa compagne logée un peu plus au Sud, s'encadre de Dampierre, Milon-la-Chapelle, communes qui ouvrent le parc régional de la Vallée de Chevreuse... Le château-fort existe vers 1064, le seigneur en est Hugues Le Roux . En 1500 on le décrit avec maison, cour, granges, étables, colombier, jardins et vignes.







Dénomination : Château-fort


Localisation :  Rue de la tour, 78117 Châteaufort-en-Yvelines
département des Yvelines

Région : Ile-de-France


Année de construction :  XIe siècle







Architecture : 










Cette forteresse fut bâtie sous le règne de Philippe Ier (1060-1108), dernier roi sans pouvoir. Nos trois seigneurs d'alors, Gui de Châteaufort, Hugues de Crécy et le Chevalier Amaury, possédaient outre celle de Châteaufort, de nombreuses autres forteresses en Île-de-France. Ces places fortes sont les verrous du domaine royal.
Le fils de Philippe Ier, Louis VI le Gros, comprit que son autorité royale passait par la soumission de ces seigneurs alentours, mieux armés. C'est ce qui perdit notre forteresse en 1118 : le roi provoqua chez notre sanguinaire seigneur Gui le Rouge une jalousie qui le poussa à assassiner l'un des siens. Cette année-là, Châteaufort et Montlhéry furent démantelés*, et rattachés au domaine royal. Notre cité ne connut plus rien d'autre qu'une existence prospère sans histoire, donnée, échangée, vendue et rachetée à moult reprises par les rois successifs jusqu'en 1698, où Louis XIV la reprit pour en faire don... un an plus tard aux religieuses de Saint-Cyr, jusqu'à la Révolution. .

La tour reste le seul vestige avec les souterrains et les prisons, de l'histoire médiévale de la commune. Sa hauteur de 36 mètres et son diamètre 16 mètres en faisait un des éléments les plus remarquables du châteaufort de l'époque.

La Geneste, rebâtie en 1614 avec des pierres du donjon de Marly mais dont l'imposant château a laissé place à une construction récente,
Le Gavoy, rebâtie avec celles de La Motte, Marly avec celles de sa tour et Ors, le plus imposant, dont l'existence est attestée dés 1064. Ses 850 hectares de cultures, son moulin à eau et son vaste château construit en 1637 cessèrent de vivre seulement en 1951.

- Le château-fort dit la motte
Le château-fort existe vers 1064, le seigneur en est Hugues Le Roux . En 1500 on le décrit avec maison, cour, granges, étables, colombier, jardins et vignes. Un bâtiment rectangulaire flanqué de tours carrés est visible au 18e siècle. La motte est toujours visible sur la carte des Chasses (1765).

http:/www.culture.gouv.fr/merimée


- Le château-fort dit le donjon, est un donjon circulaire flanqué de quatre tours carré construit au XIe siècle, il mesurait 36m de haut, avait un diamètre de 20m.

http://www.culture.gouv.fr/merimee




Matériaux : Meulière, moellons, calcaire, pierre de taille




Historique :







D' après Lebeuf et Cossonnet, les seigneurs de Châteaufort sont mentionnés dès le début du XIe siècle. A cette époque, ils élèvent la forteresse qui donnera son nom au bourg qui se forme aussitôt. La seigneurie est réunie au domaine royal en 1118, échangée avec le duc de Brabant par Louis XI en 1480, rentre une dernière fois dans le domaine royal en 1692, avant de passer l' année suivante aux religieuses ursulines de Saint-Louis à Saint-Cyr en même temps que la seigneurie de Chevreuse. En 1068, il y aurait eu trois châtelains à Châteaufort qui sont mis en rapport avec trois châteaux : Guy Ier de Montlhéry, seigneur du château principal (dit "de Marly" au XIIe siècle), Amaury et Hugues le Roux possédaient respectivement le château appelé "donjon" et le fief de la Motte. Les ruines du "donjon" sont les seuls vestiges de cet important ensemble. Au XIe siècle, le doyenné de Châteaufort, dépendant du diocèse de Paris, regroupait 98 paroisses. Des actes du XIIIe siècle mentionnent une léproserie et un hôtel-dieu. Au Nord-Ouest de la commune passait la limite du grand parc de Versailles dont il subsiste la ruine d' un des pavillons d' entrée. Dès 1809, la ville avait atteint son extension actuelle. Le hameau de la Trinité fait partie intégrante du village et n' a pas été traité en écart. Depuis 1982, un lotissement moderne a été implanté sur le plateau au nord-ouest de l' agglomération. Le site de la vallée de Chevreuse est classé depuis novembre 1980, la vallée de la Mérantaise est site inscrit depuis septembre 1976. Le parc naturel de la vallée de Chevreuse a été crée en 1985. 








* Le château-fort

* Documents provenant de la base Pop culture

Sur le château-fort

Les seigneurs


La ville de Châteaufort




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jeudi 21 janvier 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Bazoches-les-Bray






















Fiche N° XIV










۩   Le Château-fort de La Motte-Rieux à Bazoches-les-Bray.







A deux pas du département de l'Yonne, touchant la Seine au Nord, Bazoches, ancien village fortifié au Moyen-âge, dont certaines rues ont conservé les noms des lieux qu'ils représentaient, se situe dans le département de la Seine-et-Marne, proche de Nemours, entre Melun et Sens. Il fallait attendre le IXe siècle pour que la ville de Bray existe, quelques siècles plus tard le château fut construit.








Dénomination : Château-fort


Localisation :  77118 Bazoches-les-Bray
département de la Seine-et-Marne

Région : Ile-de-France


Année de construction :  IXe siècle (premières défenses, motte castrale)






Architecture : 

Le bourg de Bazoches est fortifié en 1546, sans doute à l'initiative de Jean Thomas, régent de l'Université de Paris.
 La Motte castrale de « La Motte de Rieux » ; vestiges d'une ancienne fortification féodale, lieu où il existait un château détruit par un incendie en 1750, ainsi qu'une ferme et un moulin à grains. A cet endroit se trouvent les sources d'un petit ruisseau qui traverse la commune et irrigue le lavoir, il semblerait également que ce fut un emplacement d'une villa romaine ,ou d'un camp romain pour légionnaires, étant donné la forme géométrique à angles droit de chaque côtés de l'entrée du fossé de défense, ce qui n'est pas une disposition habituelle des IXe et Xe siècles où les fossés des châteaux-forts étaient toujours circulaires ici à 90 degrés.
Par ailleurs, il existe, sur le site, des fragments de ciment rose qui est une marque de la présence Romaine (présence due à la source très probablement). Le site se trouverait sur le tracé d'une voie romaine qui reliait Troyes avec Lillebonne dans la Seine-Maritime en passant par Lutèce.




Matériaux : Pierre



Historique:

Mentionné dés le XIIe siècle, Bazoches, qui possède deux prévôtés, relève à la fois de l'archevêché de Sens et du prieuré de Saint-Sauveur. Girard est le premier seigneur connu de Bazoches au XIIIe siècle. Sa famille conserve la seigneurie pendant deux siècles, et la dernière descendante est Héliette Girard, qui épouse en secondes noces Guillaume de Chevenon, seigneur de Pacy, tué en 1415 à Azincourt. 
Le domaine passe ensuite à une dame d'Armenonville, puis à une demoiselle de Bescherelle qui assiste à la rédaction de la coutume de Sens par un procureur en 1555, et enfin à Louise Piédefer. Cette dernière épouse en 1610 Jacques d'Anglure à qui elle apporte en dot la seigneurie de Bazoches. Veuve, elle se remarie en 1614 avec Louis de Rochechouart, sieur de la Brosse et de Montigny. 
Les Rochechouart gardent la seigneurie de Bazoches jusqu'à l'avant-veille de la Révolution. 
Le bourg de Bazoches est fortifié en 1546, sans doute à l'initiative de Jean Thomas, régent de l'Université de Paris. 
Au XVIIe siècle, des Hollandais essaient d'exploiter la tourbe de Bazoches, mais sans succès. L'abbaye de Saint-Germain-des-Prés de Paris possède la seigneurie pendant la Révolution. 
La ville subit trois incendies en 1753, en 1814 à cause des Cosaques puis en 1824, en raison d'un coup de fusil tiré sur un pigeon. En 1868, malgré une longue tradition, la culture du chanvre est abandonnée.

Le premier seigneur de Bazoches dont nous ayons le nom était GIRARD. Il s'installa en 1253 dans la seigneurie des Hauts. Ses descendants administrèrent la commune durant 200 ans environ.

En 1700, La motte de Rieux appartenait à François des Vaux. Son suzerain, la marquise d'Everly, l'assigna en justice pour non fourniture d'ouvrages dûs (corvée, taxes, et travaux divers, etc...). Elle gagna son procès et La Motte fût l'objet d'une saisie féodale. Elle devint alors la propriété de maître Huerne notaire à Bray.
En 1750, le château de La Motte de Rieux fût détruit par un incendie. Il ne fût pas reconstruit. Il appartenait au marquis de Jodrillat qui possédait aussi le château de la Motte Tilly.

La Prévôté des Marais de Bazoches Ce fief situé en la paroisse de Bazoches-les-Bray à 6 lieues NNE de Sens et régi par la Coutume de Meaux, appartient pour les trois quarts au Chapitre de Sens, et pour l' autre quart à l' Abbaye de Bormeval.

Le ruisseau de la Motte prend sa source sous les vestiges d’une ancienne fortification féodale, la Motte de Rieux, et poursuit son cours à Balloy et Gravon.







Le patrimoine


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mardi 19 janvier 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Boësses






















Fiche N° I




 



۩   Le Château-fort d'Aulnay-sous-Boësses à Boësses.










Au tout début du Loiret à deux pas de la Seine-et-Marne et de Beaumont-en-Gâtinais dans la région agricole du Gâtinais riche, Boësses, et ses 408 habitants constituent les premiers pas vers un environnement, une contrée riche; l'Orléannais, la Sologne, plus loin, les châteaux de la Loire....
Jeanne d'Arc, la Maison Valois-Orléans sont des noms, des concordances que nous connaissons tous... Son château-Fort médiéval, dont la tour 
du nom de Aulnay, datant du début du XIIIe siècle est en parfait état, sa construction est estimée entre la création du fief pour l'héritage de Jean Ier en 1225 et le départ de Jean II pour Carcassonne en 1304 ou 1305.








Dénomination : Château-fort


Localisation :  45390 Boësses, département du Loiret

Région : Centre-Val de Loire


Année de construction :  XIIIe siècle







Architecture : 

Aulnay est un ancien Château-Fort médiéval, dont la tour datant du début du XIIIe siècle est en parfait état. A 95 km de Paris, au Sud-Ouest, à égale distance entre Fontainebleau et Orléans (45 km), le château-fort se situait dans un vallon, entre bois et champs, une petite rivière battant non loin, et l'on peut voir les anciennes douves qui l'entouraient.
À la mort de Pierre le Vicomte, combattant de la Guerre de Cent Ans, la moitié du château est mystérieusement inhabité pendant plus d'un siècle et les documents historiques sont rares. On ne sait pas comment, à la fin du XVIe siècle, le château échoit à un certain Jean de Beauxeneles. Le château a manifestement connu une longue période d'abandon entre le XVIe et le XVIIIe siècle.
Les terres sont rattachées à l'hôtel-dieu de Beaumont qui les cède aussitôt au seigneur du lieu. L'historien Alfred Charron cite l'exemple d'un bail seigneurial à un laboureur de Boësses d'un arpent de terre.
L'exploitation agricole d'Aulnay éclipse pendant plusieurs et plusieurs décennies la beauté historique du château, ce dernier laissé dans l'ombre. En 1718, enfin, les seigneurs de Beaumont font relever une partie des ruines du château et restaurent la vieille tour. Les travaux ont nécessité (selon l'historien Alfred Charron) quatre poinçons de chaux, huit de ciment, huit bottes de lattes, huit livres de clous et un millier de tuile.


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Matériaux : Pierre




Historique :


- Sevin, Jean Ier et Jean II d'Aulnay ( 1225 - 1309 )
Le premier seigneur qui prit au début du XIIIe siècle le nom de Boësses est un certain Sevin de la famille des Pithiviers-Escrennes. À la mort de Sevin de Boësses en 1225, son fils aîné Raoul devient seigneur de Boësses tandis que Jean, le cadet, hérite d'Aulnay-sous-Boësses qu'il tient en fief de son aîné. Mort jeune, Jean Ier d'Aulnay-sous-Boësses laisse deux enfants: Hugues d'Aulnay, chevalier, rentier à Puiseaux et Jean II (Johanes de Alneto sub Buxiis) qui hérite d'Aulnay-sous-Boësses.
Jean II est reçu chevalier de l'Hôtel du Roi en 1256. On le perd de vue pendant 16 ans puis on le retrouve en 1272 dans l'expédition menée contre le comte de foix.

- Marguerite de la Chapelle et la construction du château-fort d'Aulnay

Jean II d'Aulnay avait épousé Marguerite de la Chapelle, cousine éloignée du seigneur de la Grange-sur-Briarres. Un de ses textes de cette période permet aux historiens de situer la construction du château-fort d'Aulnay entre la création du fief pour l'héritage de Jean Ier en 1225 et le départ de Jean II pour Carcassonne en 1304 ou 1305.Vers 1360, Liesse d'Aulnay, petite-fille de Marguerite de la Chapelle, épouse Jacques d'Échainvilliers.

- La région d'Aulnay-sous-Boësses: théâtre de la Guerre de Cent Ans ( 1337 - 1453 )

Lors de la visite des places fortifiées en 1367, les inspecteurs Charles de Bouville et Taupin du Plessis inscrivent le mercredi 7 juillet dans leur rapport au roi: " chastel et for de Ausnoy qui est à messire Jacques d'Archienvilliers " ( château-fort d'Aulnay qui est à monsieur Jacques d'Echainvilliers ).
En 1424, l'armée anglaise occupe le Pithivierais. Pierre le Vicomte, petit-fils de Liesse et Jacques d'Échainvilliers, était le propriétaire du château d'Aulnay-sous-Boësses. Il décide de rejoindre la poche de résistance qui s'organise au château d'Yèvre, à quelques kilomètres du château d'Aulnay-sous-Boësses.
En octobre 1428, il combat à Orléans et participe l'année suivante à la libération de la ville sous les ordres de Jeanne d'Arc ( 8 mai 1429 ).








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mercredi 13 janvier 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Braine






















Fiche N° VIII








۩   Le Château-fort de Braine,  à Braine.









A dix kilomètres à vol d'oiseau au Nord-Est  de Soissons, faisant face à la Forêt de Retz, dans l'axe Vierzy - Craonne, pratiquement à  la limite du département de l'Aisne, Braine c'est vu grandir sur sa terre féodale qui s'est, avec le temps, dotée d'un château-fort. Construit fin du XIIe siècle, sous Clotaire, cette forteresse exclusivement défensive puisque les Seigneurs de Braine ont toujours résidé dans le Château du Bas, fut démantelé au XVe.
Braine existait vers 561, c'était la cour préféré de Clothaire I, un comté de Braine est constitué au XIe siècle et relève du comté de Champagne.









Dénomination : Château-fort


Localisation :  02220 Braine,
département de l'Aisne

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIIe siècle






Architecture : 

Construit fin du XIIe siècle, sous Clotaire, cette forteresse exclusivement défensive puisque les Seigneurs de Braine ont toujours résidé dans le Château du Bas, fut démantelé au XVe.
Ses imposantes ruines ne furent détruites qu'au cours de la première guerre mondiale.

Robert II de Dreux sut profiter de la position favorable qui se trouvait dans ce domaine en faisant élever le château-fort appelée la Folie au XIXe siècle et que l'on nommait originairement « Castrum de Celso Duchesne ».
Ce château incendié en 1423 est depuis tombé dans une ruine presque complète. Ses ruines majestueuses dominent la ville de Braine et les plaines où coulent silencieusement les eaux de la Vesle tortueuse, aux rivages ombragés. Elles sont élevées sur une colline aux lianes escarpés à l' extrémité Ouest de Braine ; là des murailles épaisses, conservées en partie, sont scellées sur un immense rocher entouré d' un large et profond fossé taillé à vif dans le roc et rempli de broussailles. Ces murailles flanquées de grosses tours garnies de meurtrières étaient encore autrefois défendues par des redoutes et un second mur d' enceinte. On prétendait jadis que ce château, où tout était calculé pour le rendre formidable, communiquait avec la ville de Braine par un souterrain de six cents mètres de long.

Ce château ne présentait aucun de ces aspects militaires et lugubres, le principal corps de logis était entouré d' un portique carré artistement sculpté et se continuait par plusieurs rangées d' habitations destinées aux officiers de la maison du roi dont les uns étaient Barbares et les autres d' origine romaine.

Ses murailles, épaisses, prises dans un rocher en pierre calcaire au dessus duquel elles se dressent, sont flanquées de six grosses tours de huit mètres de diamètre garnies de meurtrières, entourées d' un large et profond fossé taillé à vif dans la pierre. Le rocher coupé en talus à 7 mètres de hauteur sur 160 mètres de pourtour et 3 mètres de largeur dans le bas sur 13 mètres 50 d' évasement. Ayant eu à subir beaucoup de dégradations à la suite des guerres intestines, le comte d' Egmont le fit réparer et embellir à la fin du XVIIIe siècle (Voir Notice sur le Château de La Folie par S Prioux Paris Dumoulin 1857). Au lieu-dit la Cave, l' Abbé trouvent de très grandes et belles caves qui appartenaient autrefois aux Prémontrés de Braine et dont la construction parait remonter au XIIIe siècle. 




Matériaux : Pierre



Historique :


Braine est une ancienne terre d'histoire, au croisement de l'antique voie gauloise puis romaine qui reliait Milan au Nord de la Gaule Belgique, et de la voie dynastique reliant le pays des Parisii à celui des Rèmes, vieux chemin de Paris et route des Sacres.
La branche cadette des Capétiens fortifia le château de la Folie dont la Première Guerre Mondiale n'a laissé que des ruines. Elle construisit le château du bas aujourd'hui disparu dont seuls subsistent les pilastres d'entrée et les celliers ; elle fonda l'abbaye des Prémontrés, éleva l'église Notre-Dame aux premiers temps du gothique, sanctuaire qui devint la nécropole des Bourbon-Dreux. Du Moyen-Âge demeure également une maison à colombages et encorbellement.

Nous ne saurions dire en quelle année la terre de Braine fut donnée au père de Ouen, le seigneur Authaire, mais pouvons affirmer que ce fut sous le règne de Clotaire II (son règne 584-629).

A l'attaque des normands de la ville de Rouen, le château de Braine fut alors fortifié.
Pendant près d' un siècle le château de Braine conserva dans son sein les richesses de l 'église de Rouen.
En 922 la bibliothèque y était encore. On lit dans les annales des Bénédictins qu' en cette même année, un clerc de Soissons vint pour y puiser des renseignements sur la vie de saint – Romain. Peu de temps après, une partie de ce trésor de littérature fut brûlé et l' autre fut pillé et dissipé. Ce fut une très grande perte, non seulement pour Braine et Rouen, mais encore pour toute la France.
En 931 le domaine de Braine devint la propriété de Hugues le Grand duc de France.
Palatium Brennacum ou domaine royal des premiers Rois mérovingiens composé de vastes bâtiments ornés de portiques décorés d' élégantes sculptures. Ce palais avait un oratoire important. On a trouvé en 1832 dans les fondations en démolissant le portail de Saint Yved un chapiteau que l' on croit avoir appartenu à cet ancien oratoire.

Au IXe siècle, sous Louis le Pieux, le palais de Braine fut fortifié, Hugues le Grand le fit rebâtir, en l' an 1200. Robert II y fit faire de nouvelles fortifications et il fut entièrement rebâti par Guillemette de Sarrebruche en 1500 pour disparaître complètement en 1793. Il n' en reste plus que les caves voûtées en ogives et en arêtes.
Le château de la folie, autrefois Château du Haut, Castrum de Celso, construit dans les premières années du XIIIe siècle par Robert II, comte de Braine, ses ruines encore subsistantes sont élevées sur une colline escarpée à l' extrémité Ouest de Braine. Ses murailles, épaisses, prises dans un rocher en pierre calcaire au dessus duquel elles se dressent, sont flanquées de six grosses tours de huit mètres de diamètre garnies de meurtrières, entourées d' un large et profond fossé taillé à vif dans la pierre. Le rocher coupé en talus à 7 mètres de hauteur sur 160 mètres de pourtour et 3 mètres de largeur dans le bas sur 13 mètres 50 d' évasement. Ayant eu à subir beaucoup de dégradations à la suite des guerres intestines, le comte d' Egmont le fit réparer et embellir à la fin du XVIIIe siècle (Voir Notice sur le Château de La Folie par S Prioux Paris Dumoulin 1857). Au lieu-dit la Cave, l' Abbé trouvent de très grandes et belles caves qui appartenaient autrefois aux Prémontrés de Braine et dont la construction parait remonter au XIIIe siècle.   .

Démantelé au XVe siècle, ses ruines imposantes ont souffert des combats de la Première Guerre mondiale.

Tandis que Hugues était absent, le comte de Mandois s' empara de son château et le fit abattre entièrement afin de se venger de ce prince, qui était alors partisan de Louis d' Outre-Mer. Hugues, outré de procédé, se plaignit au roi qui partagea son indignation. Ce monarque rassembla promptement une armée, commanda en personne, marcha contre Herbert et la ville de Braine.
 A l' arrivée du roi les épouvantés firent très peu de résistance, Louis chassa et rendit au duc de France les restes du château de Braine et toutes ses dépendances. Ce château, bâti en bois, fut cruellement endommagé par les différents évênements dont il avait été le théâtre. Hugues le fit réparer, ou plutôt rebâtir avec de soin. Il le garda jusqu' à sa mort qui arriva le 6 Juin 956. Hugues Capet, son fils aîné, qui devait lui succéder au duché de France hérita du château de Braine et le conserva en montant sur le trône. Vers la fin du Xe ce prince le céda aux comtes de Champagne qui le mirent d' abord sous la dépendance de leur Vicomté d' Ouchy.

Au XI e siècle, André de Baudiment, un des descendons de duc de Normandie et de Gifflette de Charles le Simple, qui était issu d' une maison les plus illustres de la Champagne et de la Brie. Thibaut le Grand, comte de Champagne, à qui appartenait alors la terre de Braine, avait une fille remplie de vertus. André la demanda en mariage. Il fut accueilli favorablement, et, comme il jouissait d' une grande considération auprès de Thibaut, celui-ci le créa pair et sénéchal de Champagne et donna en dot à Agnès la terre et le château de Braine, qui reçut le titre de comté. A cette terre il joignit pour être tenues de lui et de ses successeurs en foi et hommage lige seigneuries de Fère en Tardenois de Nesle de Arcy de Longueville de Quincy et la forêt de Daule.

en 1152, le mariage d'Agnès de Braine et Robert Ier, comte de Dreux, fut conclut, elle fut la tige des comtes de Dreux et de Braine, et, plus tard, de celle des comtes de Bretagne. Les comtes de Dreux n' ont presque pas cessé de résider au château de Braine jusqu' à l' extinction de cette illustre branche.

C' est en cette année 1184 que Robert Ier adopta les armes d' Agnès, sa femme, et garda seulement le titre de comte de Braine. Ces armes dont nous donnerons plus loin une copie fidèle, étaient échiquetées d' or et d' azur à la bordure de gueules.

En 1200, Robert craignant que la guerre ne se rallumât entre la France et l' Angleterre, fit faire de fortifications à son château de Braine qui n était plus état de soutenir une défense.
Immédiatement après la mort de Robert, Yolande de Coucy, sa veuve, traita de son douaire avec ses enfants qui lui laissèrent sa vie durant l' usufruit des terres de Braine. .








* Le patrimoine à Braine

Sur la base Pop culture

Un document des archives de l'Aisne 
traitant du village et du château


Tourisme Aisne


* Robert II de Dreux

Généalogie de RobertII de Dreux



La ville de Braine


* L'histoire de Braine




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Fiche historique, les châteaux. Troyes






















 






۝   Le Palais comtal, à Troyes.












Troyes, point de Départ de la région Grand-Est, est située dans le département de l'Aube dont elle est la préfecture. La commune est divisée en sept cantons dont elle est le chef-lieu. Entre Sens et Bar-le-Duc, Troyes par son passé historique riche, devient la capitale du Comté, se spécialise dans le tissu, notamment dans la bonneterie vers le XVIe siècle.










Dénomination : Château, palais


Localisation :   10 000, Troyes,
 département de l'Aube

Région : Grand-Est 
(Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine)


Année de construction :  XIIe siècle





L'architecture : 

Les ducs de Bourgogne à Dijon, les ducs de Berry à Bourges, possédaient de vastes palais dont il ne reste plus aujourd' hui que des vestiges. Les comtes palatins, qui régnèrent sur la Champagne pendant plusieurs siècles, habitaient à Troyes un palais démoli au commencement du XIXe siècle. 

En recourant à une excellente publication locale, nous pouvons donner le plan de cet édifice et l' accompagner d' une description;


Sa forme était celle d' un rectangle formant un retour d' équerre avec l' église collégiale de Saint Étienne, qui, dès l' origine servait de chapelle au palais. La façade principale tournée à l' Est était percée, au premier étage, de cinq croisées d'ogive séparées par des meneaux et d' une porte à laquelle on accédait par un grand perron Q à trois faces. 

On entrait immédiatement dans la grande salle de parade A, pièce principale du palais, elle occupait une moitié du parallélogramme dont l' autre partie, regardant la rivière, était destinée aux appartements des comtes et de leur famille.
Ces pièces B étaient d' une distribution incommode et très mal éclairées. On communiquait du palais à une tribune voûtée V placée à l' entrée de la nef de l' église Saint Étienne où les suzerains venaient entendre la messe les jours de grande solennité. Quelquefois ils en descendaient par un petit escalier de bois, et allaient au chœur, suivant un ancien usage, endosser la chape et chanter au lutrin.
Au dessous de la grande salle et des pièces d' habitation, un rez-de-chaussée voûté renfermait les offices, les celliers, les écuries. En 1220, Thibault IV étant allé s' établir à Provins, le palais cessa d' être la résidence des comtes de Champagne.



Matériaux : Pierre. 



Historique :

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Le second château, appelé Palais des comtes ou Palais royal, bâti par Henri le Libéral en 1157, la collégiale Saint-Etienne et l’Hôtel-Dieu-le-Comte en sont les accessoires. 
Le pont situé à l’angle sud-ouest de l’hôpital était appelé Pons Aulae, et la porte de l’ancienne enceinte de la ville, à l’entrée de la rue de la Cité, était dite Porta Comitis. Ce palais (développement d’environ 100 m.), avait sa façade principale à l’est. 
La Grande Salle (52 x 22 m.) était au premier étage. On y accédait par un vaste perron. Cet édifice a été appelé Palais Royal après la réunion de la Champagne à la couronne. Il a aussi été appelé Palais de Justice. 
C’est là que se sont tenus les Grands-Jours de Troyes, de 1307 à 1583. Après son divorce avec Blanche de Bourgogne, Charles-le-Bel vient épouser à Troyes Marie de Luxembourg, fille de l’empereur Henri VII et de Marguerite de Brabant. 
Le mariage a lieu en 1322, et le Roi, dans cette occasion solennelle, habite au Palais des Comtes. C’est là que sont célébrées les cérémonies de ce mariage, avec la plus grand magnificence. 
En 1354, Colart d’Andrese, échanson du roi et maître enquêteur des eaux et forêts pour tout le royaume, est à Troyes, chargé de régler le commerce des produits des forêts et d’en assurer la loyauté. Comme toujours, on se plaint des fraudes commises chaque jour. Pour les réprimer, il réunit au Palais Royal des habitants pour prendre leur avis, après avoir prêté serment sur les Evangiles.

Lire la suite....   http://www.jschweitzer.fr/châteaux/


Il servait d' arsenal c' était le château-fort, le siège du fief du comté de Troyes ou de Champagne. 








* Le patrimoine du Grand Troyes

* Monuments historique à Troyes


* Tourisme Champagne-Ardennes


* La Comtesse de Champagne

* La cité du vitrail



La ville de Troyes






































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