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mercredi 13 avril 2016

Fiche historique, les châteaux. Saint-Léger-en-Yvelines
























 




۝   Le Château de Saint-Léger, à Saint-Léger-en-Yvelines.
















La commune de Saint-Léger se trouve au centre des Yvelines, au coeur du massif forestier de Rambouillet, à 11 kilomètres au Nord-Ouest de Rambouillet et à 37 kilomètres au Sud-Ouest de Versailles. Au moyen-âge, Saint-Léger a eu une influence historique notoire. Devenue Châtellenie Royale, la cité était plus importante que Montfort. Les Communes voisines, dont Rambouillet, n'existaient pas encore.







Dénomination : Château


Localisation :   78610, Saint-Léger-en-Yvelines, 
département des Yvelines.

Région : Ile-de-France 


Année de construction :  XVIe siècle






L'architecture : 

Important à l'époque gallo-romaine, le village de Saint-Léger fut, avec son ancien château, résidence royale de 987 à 1203 et, de nouveau, de 1499 à 1875 avec le nouveau château-pavillon de chasse des rois de France. Entre les deux châteaux furent d'ailleurs installés les premiers haras royaux.

Un mur en gros appareil de moellons, tendu par trois contreforts ; ses protubérances correspondaient à trois arrondis ; au-dessus de ce talus maçonné apparaissaient les trois absidioles du plan tréflé. Ce sont une partie des restes du château royal.

Le pavillon Nord a bien existé ; on retrouve la galerie avec ses piles, la chapelle avec son plan tréflé. Les déclarations de Philibert étaient entièrement confirmées en ce qui concerne l'aile ouest du château, puisqu'on trouva un peu plus loin les vestiges prévus du pavillon sud-ouest, à la fin de la première campagne. Le pavillon sud-est à l'articulation de l'aile d'entrée et de la galerie. A l'accès de ce pavillon, où se trouve la pile d'entrée, deux assises de calcaire avec la feuillure de la porte à gauche, à droite le piédroit d'une porte se dévoilent; un peu plus loin, le départ de l'escalier, dont les trois marches glissaient l'une sur l'autre en éventail selon le principe de la vis, ont été difficiles à préserver dans un terrain très éboulé. L'escalier ne descend pas (pas de sous-sol) ; il tourne à droite, avec marche portant noyau. Sur la marche inférieure, la petite feuillure à gauche marque le niveau du carrelage. Sur celle d'en haut on aperçoit le noyau et, nettement tracées, les lignes de mise en œuvre. 

Lire la suite http://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1980_num_124_2_13739




Matériaux : Pierre. 



Historique :

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Château-fort royal probablement très important construit avant le début du XIe siècle (selon Châtelain). Abandon après 1203 (échange entre Philippe Auguste et Amicie de Montfort), puis retour dans le domaine royal en 1499 par le mariage d'Anne de Bretagne avec Louis XII.
Ce château-haras royal est édifié vers 1535 pour André de Foix, puis nouveau château à partir de 1551 pour Henri II par Philibert de l'Orme qui utilise la plate-forme médiévale et l'augmente à l'Est et à l'Ouest. Construction inachevée : ailes sud et ouest seulement. Démoli à partir de 1667. Chapelle à plan tréflé encore en place sur l'atlas de Trudaine vers 1750, puis racheté en 1668 par Louis XIV. Celui-ci fait réaliser des travaux de restauration et d'agrandissement par Jean Fieve. Le domaine s'étend peu à peu : des fermes et des maisons consacrées à l'élevage des chevaux lui sont adjointes, de nouvelles terres sont achetées en 1672.
En 1715, le haras est transféré en Normandie. Dans le relevé cadastral de 1830 seul subsiste le château, qui est détruit à la fin du XIXe siècle. Le portail, qui donne sur la route de Houdan, est le seul témoin du haras construit en 1540. La suppression de l'arc et le rehaussement de la chaussée ont modifié son aspect originel. Son ornement de brique et de pierre en damier est extrêmement rare dans le sud du département.

Possession du domaine royal, elle fut fréquentée par Robert le Pieux, Louis VI Le Gros et Philippe Auguste. Ce dernier fit don (début XIIIe) du château et de toute la forêt des Yvelines à Amicie de Montfort. Ces biens restèrent alors dans cette famille, puis dans celle de Bretagne jusqu'en 1499 (second mariage d'Anne de Bretagne).

Cité importante au Moyen Âge, elle dépasse même Montfort-l'Amaury. Rambouillet à cette époque n'existe pas encore. Au cœur de la forêt d'Yvelines qui appartient jusqu'au VIIIe siècle aux Mérovingiens, puis aux Carolingiens, Saint-Léger, alors appelé Saint-Jean Baptiste, est récupéré pour le compte de la couronne par Hugues Capet en 987. Son fils, Robert le Pieux y fera par la suite construire un château pour domaine de chasse.
Le château de Hugues Capet-Robert le Pieux était situé sur l'Esplanade surplombant l'Eglise. Sa largeur atteignait 50 mètres, et sa base a servi à l'infrastructure du château construit sous Henri II. Il en subsiste aujourd'hui des souterrains et des caves voûtées en plein cintre. Il était alimenté en eau par une conduite de poteries de grès dont certaines sont visibles au musée de Sèvres. Cette eau provenait de la « Citerne de la Muette » située à 2 km sur la route de Gambaiseuil. Elle est de forme carrée, couverte de pierres meulières avec un sol et un soubassement carrelés de briques. Elle est constituée de 4 berceaux voûtés s'appuyant à l'extérieur sur les parois et au centre sur un pilier carré. On sait que 3 prêtres s'y cachèrent sous les guerres de religion. Philippe 1er, Louis VI le gros, Louis VII et Philippe Auguste résidèrent à Saint-Léger : des chartes signées par eux l'attestent. Louis VI y mourut dit-on.

À partir du XVIe siècle, les maisons commencent à se regrouper autour de l'église. Henri II fait construire un nouveau château sur les fondations du précédent. À cette époque, l'élevage de chevaux est pratiqué depuis des siècles dans la région et les Haras Royaux naissent au château. En 1667, à la demande de Louis XIV, le château est rasé et reconstruit plus loin, sur les bords de la Vesgre. Les haras y sont transférés et y resteront jusqu'en 1715. Jusqu'à cette date, de nombreuses bêtes y étaient élevées et nécessitaient beaucoup de personnel. Les Haras Nationaux (notamment ceux des Bréviaires) en sont la descendance.

L'origine des Haras est en fait très ancienne. Déjà, en 1053, des documents prouvent que l'on élevait de nombreux chevaux dans la forêt. En 1238 et en 1248 des cessions amènent un regroupement d'élevages au sein de la famille de Montfort. Le comte André de Foix établit un véritable haras à la Châtellenie de Saint-Léger. Louis XIV ayant ordonné la démolition du château en 1667 le haras fut transféré du haut du village vers le bas, puis ensuite transporté définitivement le 27 mars 1715 aux Pins en Normandie. Tout au long du XVIIe siècle, le haras de Saint-Léger eut une grande importance avec au moins 600 bêtes réclamant les soins d'un capitaine et de nombreux valets. Son implantation englobait outre le château, le Parc d'En Haut, encore visible près de Montfort, le Parc d'En Bas, le lieu servant au Haras, la ferme du Clos Regnard (nom actuel Clos Renard), la métairie des Basses Mazures, le moulin et l'étang du Planay (actuellement Planet), l'étang Poulain, la ferme des grands coins, le moulin de l'Archet et de nombreuses autres terres.







* Un document sur les fouilles du château royal

       ¤ Un sondage archéologique au château

       ¤ Saint-Léger sur la base Pop culture

       ¤ Les châteaux à Saint-Léger

* Le patrimoine à Saint-Léger



La ville de Saint-Léger-en-Yvelines



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

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