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dimanche 10 avril 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Montfort-l'Amaury
























Fiche N° XVI



 




۩   Le Château-fort de Monfort, à Montfort-l'Amaury.











La commune de Montfort-l’Amaury, située à 45 kms à l'ouest de Paris et 18 kms au Nord de Rambouillet est placée au Sud de la plaine de Monfort, dans une zone de coteaux au Nord du massif forestier de Rambouillet. Montfort était un lieu élevé a vocation défensif, les féodaux l'ont bâti sur des monts. Il y avait au XIe siècle, sur une colline, une demeure fortifiée désignée Mons fortis en latin médiéval, c'est-à-dire Monfort, dont les possesseurs portaient souvent le nom d'Amaury : c'est en souvenir de l'un d'eux que l'endroit fut appelé par la suite: Montfort-l'Amaury.








Dénomination : Château-fort


Localisation :  78490 Montfort-l'Amaury, département des Yvelines.

Région : Ile de France 


Année de construction :   XIe siècle








Architecture : 







L'emplacement choisi pour le château de Montfort était sur la lisière de la forêt et de la paroisse de Méré à proximité de la route qui traversait cette localité se dirigeant vers Saint Léger. C'est un promontoire étroit qui se détache du plateau que couvrait alors la forêt Iveline. A l'endroit où ce promontoire se resserre se trouvait une tour dont les débris énormes renversés à droite et à gauche par la sape permettent de juger l' importance non la forme. Derrière il y avait un fossé profond ou ravin au de-là duquel s' élevait la motte des Sarrazins dominant le plateau mais qui n'a conservé aucune trace de constructions. Enfin, après un second fossé, une troisième motte dominant tout portait le donjon. Derrière la tour Anne de Bretagne, bâtie au XVIe siècle, se dresse un pan du donjon de Guillaume de Hainaut.
L'ancien donjon était donc un bâtiment octogone très irrégulier ayant un vide de 14 à 15 mètres et des murs d'environ 3 mètres d'épaisseur soit à peu près un septième du diamètre. On voit les traces d'une poterne étroite élevée au dessus du sol et masquée par un contrefort circulaire dont la partie supérieure existe encore. Au dessous du donjon on voit les débris d'autres défenses et quelques restes de la chapelle du prieuré Saint-Laurent dont la crypte a été exhumée au XIXe siècle. Plus bas commence la ville au milieu de laquelle s'élève l'église paroissiale.

Le donjon de Montfort avait dû être démantelé comme d' habitude en renversant sa partie antérieure. Le comte de Les parre la rétablit, mais en ne donnant aux murs qu' un mètre d' épaisseur et en les ajourant de larges croisées.  L' ensemble était un gros bâtiment polygonal accompagné de tours et de tourelles et couvert d' un toit conique se terminant par un lanternon. Du côté de l'entrée principale la tour Anne de Bretagne, qui subsiste encore, constituait le centre de l' étroite façade, de chaque côté s' ouvrait une croisée à chaque étage et aux angles, deux tourelles étaient posées en encorbellement.
La construction, alternée de briques et de pierres de taille, est très soignée, les angles de la tour sont ornés de légers contre-forts aux fines moulures que devaient reproduire les tourelles des angles. Enfin le tympan de la porte est couvert d' une sculpture délicate. 

Une semblable habitation, au sommet d' une colline escarpée sans cour et avec des dépendances éloignées nous paraîtrait aujourd' hui peu agréable, mais les siècles agités qui venait d'être traverser avaient accoutumé la noblesse à vivre à l' étroit dans les châteaux forts. Par habitude comme par souvenir, même dans les temps les plus assurés, toute demeure seigneuriale rappelait encore la forteresse. D' ailleurs le vieux donjon était le centre féodal du comté.




Matériaux : Pierre




Historique :


Il a été édifié au XIe siècle par Simon Ier de Montfort sur une butte naturelle à 185m d’altitude, commandant la route de Chartres à Beauvais et l’entrée de la forêt.
Le château a été démantelé par les anglais au milieu du XIVe siècle. De cette construction trois pans de mur sont encore debout.
Du château-fort, détruit au cours de la guerre de Cent Ans, il n’en subsiste que les ruines du donjon, appelé tour Anne-de-Bretagne, qu'on fit construire ultérieurement pour Anne de Bretagne. Les ruines sont classées MH depuis 1862.

Dès que le château de Montfort fut bâti, des habitations se groupèrent sous sa protection et une petite ville s'étant formée à son pied, Amaury Ier, fils de Guillaume, y construisit l'église paroissiale de Saint-Pierre et commença le prieuré Saint-Laurent que son fils, Simon Ier, termina et donna en 1072 à l'abbaye Saint-Magloire de Paris.
La châtellenie de Montfort était de forme singulière, ne se composant autour de la ville que de quelques lambeaux détachés de la forêt et sa partie principale était composée d'une trentaine de paroisses dont les principales étaient; Beine, Garancières... La ville et Civry-la-Forêt étant séparée du chef-lieu par la prévôté de Méré qui dépendait de la châtellenie de Saint-Léger. A une portée de flèche de son château, le seigneur de Montfort était sur les domaines du roi. Il est vrai qu'il était châtelain héréditaire du château royal de Saint Léger, gruyer de l'iveline avait, sur tout le territoire qui forma en 1223 le comté de Montfort, une juridiction très étendue. Le comté de Montfort comprenait dans l'arrondissement de Rambouillet, les cantons de Montfort, de Rambouillet et de Dourdan sud, celui de Houdan, dans l'arrondissement de Mantes, et enfin plusieurs communes des cantons de Nogent, de Maintenon et d'Auneau, dans le département d Eure et Loir. Cette contrée très boisée et médiocrement peuplée s'allongeait du Nord au Sud et coupait par ses nombreux châteaux, tout passage entre Chartres et Paris.








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La ville de Montfort-l'Amaury










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