Armorial du royaume de France (ancien)
Entre Fontainebleau et Sens proche de Nemours, tutoyant le département de l'Yonne au Sud-Est de la Seine-et-Marne, Diant, ce petit village de 192 habitants, a vu s'ériger son manoir féodal du Xe siècle qui intègre probablement la chaîne des forteresses érigées au XIe siècle pour défendre le royaume de France. Au XIIe siècle le domaine de Diant appartient au domaine des vicomtes de Sens dont le château principal est à Vallery.
Dénomination : Château-Fort
Localisation : 77940, Diant,
département de la Seine-et-Marne
Région : Ile-de-France
Année de construction : Xe siècle
L'Architecture
Le château de Diant est un manoir féodal du Xe siècle qui intègre probablement la chaîne des forteresses érigées au XIe siècle pour défendre le royaume de France. Le roi, Louis IX et la reine Blanche de Castille y ont séjourné à plusieurs reprises. Pendant la Guerre de Cent Ans, Diant est un point de résistance à l’invasion anglaise. Libéré par les Français, le dauphin (futur Charles VII) y établit son quartier général de 1420 à 1422. Il y soutient le siège du comte de Warwich. Le château est alors une forteresse imposante : onze tours ceinturent une cour pourvue d’un donjon, d’un pont-levis, et de douves de 30 m de large.
Elle connaît de nombreux sièges.
Au XVIIIe siècle, l’appareil militaire est démoli, et un logis de style classique est construit dans la cour. Il subsiste actuellement 5 tours ainsi que les deux tiers de l’enceinte (dont l’une fut très endommagée ainsi que le château actuel, par les bombardements aériens en juin 1940) . Les murs des tours ont trois mètres d’épaisseur en moyenne et les murs d’enceinte deux mètres cinquante. Les douves remplies d’eau (L'Orvanne) ont, en moyenne, de 20 à 30 mètres de large.
Le château actuel (habitation) a été reconstruit au XVIIIe siècle, en partie sur les ruines de l’ancien. Au cours d’un curage des douves effectué en 1907, on a retrouvé intactes, à un mètre environ sous l’eau, toutes les fondations des tours rasées. La cour comportait une deuxième enceinte protégée par un donjon.
Matériaux : Pierre
L'histoire
Au XIIe siècle le domaine de Diant appartient au domaine des vicomtes de Sens dont le château principal est à Vallery. Lors du démembrement définitif de la vicomté, Diant rejoint le lot des seigneurs de Chaumont (Yonne) issus d'Héloïse (+1253), fille de la dernière vicomtesse Ermensent, et de son époux Eudes des Barres (+1233).
La seigneurie de Diant apparaît en 1264. Guillaume des Barres, petit-fils aîné d'Héloïse, tient la seigneurie. En 1269, il vend sa part des droits de la vicomté à l'archevêque de Sens. Son fils homonyme a ensuite la seigneurie, qui va ensuite à la sœur de ce dernier, Marguerite des Barres, mariée en 1293 à Hugues de Bouville, chambellan du roi et seigneur de La Chapelle-la-Reine.
Ce manoir féodal remonte au Xe siècle. Don Morin, historien du Gâtinais, en parle comme d’une construction très ancienne, ajoutant que les rois y séjournèrent assez souvent. Du reste, les terres environnantes portent encore, au cadastre, les noms caractéristiques de terres de la Quesonne ou Couronne. Milon Crochu et Pierre de Voulx semblent en avoir été les premiers seigneurs, avec Geoffroy de Dyans. Apparait ensuite la famille des Barres dont Guillaume premier du nom, qui était déjà seigneur d’Egreville à la fin du XIIe siècle et à qui la seigneurie de Diant fut sans doute octroyée en récompense des grands services rendus au roi par sa vaillance !
Jean des Barres 1210 - Pierre des Barres qui affranchit les serfs de son domaine en 1247 (acte ratifié en 1269 par le comte Thibault de Champagne) – Charles des Barres, dont la fille Marguerite épousa le seigneur de Milly, Hugues de Bouville. Après la mort de Charles des Barres, en 1282, la terre de Diant avait été vendue ou donnée à un Conseiller du roi, François Chanteprime dont la petite fille porta la Seigneurie de Diant en mariage à un Receveur des Finances, Etienne de Bonnay. La fille unique de celui-ci – Guillaumette – épousa Guillaume d’Allégrain. Cette illustre famille, les Allégrain, conserva pendant plus de 350 ans la seigneurie de Diant, qu’elle agrandit considérablement. Robert d’Allégrain, jacques et Louis étaient Seigneurs de Blennes, de Voulx et de Diant. François d’Allégrain était Conseiller au Parlement de Paris. Jacques d’Allégrain fit ériger la terre en Vicomté. Son fils, Louis Vicomte de Dian chassé de son château par suite d’un bail judiciaire qui en attribuait la jouissance à pierre Satin, bourgeois de Paris soutin en 1713 un siège de quelques jours contre les soldats du roi qui venaient l’expulser, mais son fils, qui s’appelait également Louis, renonça à la succession. Cependant, après un arrangement, il revint à Diant où, un an après, comme son père, il soutint un nouveau siège. Il fut arrêté en 1717 et envoyé à la Conciergerie. Son épouse, née marguerite de Saint Aubin, se retira à Voulx. Le 29 juillet 1717, le Domaine de Diant fut adjugé à pierre de Chamousset, maître de comptes. Après sa mort en 1742, ses héritiers cédèrent ce domaine à René Cordier de Launay qui possédait déjà le compté de Vallery, les terres de Blennes, Boismillet, Voulx, Villethierry etc…. Claude René de Montreuil, son héritier et dont le fille épousa le fameux Marquis de Sade, ne conservera que les terres de Blennes et Valery, et Diant passe, en 1175, à son beau-frère, le compte de Toulongeon, Brigadier des Armées du Roi. Enfin, le château et le domaine de Diant, échurent au Baron Dijols de Mondot, dont la famille était originaire du Rouergue et du Limousin.
La seigneurie de Diant apparaît en 1264. Guillaume des Barres, petit-fils aîné d'Héloïse, tient la seigneurie. En 1269, il vend sa part des droits de la vicomté à l'archevêque de Sens. Son fils homonyme a ensuite la seigneurie, qui va ensuite à la sœur de ce dernier, Marguerite des Barres, mariée en 1293 à Hugues de Bouville, chambellan du roi et seigneur de La Chapelle-la-Reine.
Ce manoir féodal remonte au Xe siècle. Don Morin, historien du Gâtinais, en parle comme d’une construction très ancienne, ajoutant que les rois y séjournèrent assez souvent. Du reste, les terres environnantes portent encore, au cadastre, les noms caractéristiques de terres de la Quesonne ou Couronne. Milon Crochu et Pierre de Voulx semblent en avoir été les premiers seigneurs, avec Geoffroy de Dyans. Apparait ensuite la famille des Barres dont Guillaume premier du nom, qui était déjà seigneur d’Egreville à la fin du XIIe siècle et à qui la seigneurie de Diant fut sans doute octroyée en récompense des grands services rendus au roi par sa vaillance !
Jean des Barres 1210 - Pierre des Barres qui affranchit les serfs de son domaine en 1247 (acte ratifié en 1269 par le comte Thibault de Champagne) – Charles des Barres, dont la fille Marguerite épousa le seigneur de Milly, Hugues de Bouville. Après la mort de Charles des Barres, en 1282, la terre de Diant avait été vendue ou donnée à un Conseiller du roi, François Chanteprime dont la petite fille porta la Seigneurie de Diant en mariage à un Receveur des Finances, Etienne de Bonnay. La fille unique de celui-ci – Guillaumette – épousa Guillaume d’Allégrain. Cette illustre famille, les Allégrain, conserva pendant plus de 350 ans la seigneurie de Diant, qu’elle agrandit considérablement. Robert d’Allégrain, jacques et Louis étaient Seigneurs de Blennes, de Voulx et de Diant. François d’Allégrain était Conseiller au Parlement de Paris. Jacques d’Allégrain fit ériger la terre en Vicomté. Son fils, Louis Vicomte de Dian chassé de son château par suite d’un bail judiciaire qui en attribuait la jouissance à pierre Satin, bourgeois de Paris soutin en 1713 un siège de quelques jours contre les soldats du roi qui venaient l’expulser, mais son fils, qui s’appelait également Louis, renonça à la succession. Cependant, après un arrangement, il revint à Diant où, un an après, comme son père, il soutint un nouveau siège. Il fut arrêté en 1717 et envoyé à la Conciergerie. Son épouse, née marguerite de Saint Aubin, se retira à Voulx. Le 29 juillet 1717, le Domaine de Diant fut adjugé à pierre de Chamousset, maître de comptes. Après sa mort en 1742, ses héritiers cédèrent ce domaine à René Cordier de Launay qui possédait déjà le compté de Vallery, les terres de Blennes, Boismillet, Voulx, Villethierry etc…. Claude René de Montreuil, son héritier et dont le fille épousa le fameux Marquis de Sade, ne conservera que les terres de Blennes et Valery, et Diant passe, en 1175, à son beau-frère, le compte de Toulongeon, Brigadier des Armées du Roi. Enfin, le château et le domaine de Diant, échurent au Baron Dijols de Mondot, dont la famille était originaire du Rouergue et du Limousin.
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