Espace exposition

samedi 26 août 2017

Fiche historique. Les donjons. Magny-les-Hameaux










Fiche N° 5




 



۝   Le donjon de Magny,  à Magny-les-Hameaux.






















A deux pas de Saint-Quentin-en-Yvelines, Châteaufort-en-Yvelines, Magny-les-Hameaux se situe sur le plateau de Cressely-Beauplan plan incliné à l'est, entaillé profondément et de manière parallèle, le long de la Mérantaise, en Yvelines, région Francilienne. Proche de Chevreuse, une autre place-forte qui possède encore son château-fort, Magny posséda son donjon appelé au moyen-âge château-fort, de forme circulaire, il avait été construit proche de l'église durant les dernières années du Xe siècle par Guillaume de Hainaut qui construisit en même temps le donjon de Montfort.








Dénomination : Château-fort au moyen-âge

Localisation : Chemin des patissiaux, entre les deux 
chemins ruraux 23 et 24, proche de l'impasse, à sa gauche, 
78114,  Magny-les-Hameaux
département des Yvelines.

Région : Ile-de-France


Année de construction : XIe siècle

Anciennement : Donjon 

Année de destruction ou démolition du donjon : XVIIIe siècle














Magny-les-Hameaux était pourvu d'un donjon cylindrique, satellite de celui de Châteaufort, qui derrière l'église, était posé sur une motte peu élevée. Trois contreforts plats disposés irrégulièrement et le départ d'un mur vers l'est, ont été construis en pierre meulière. Son diamètre extérieur atteignait 14,60m, les murs avaient une épaisseur de 1,80m, le diamètre intérieur était de 11m, une hauteur de 20m environ. Un pilier central devait supporter les étages. Elle fut donc plus élevée que celle qui existe encore à Chevreuse. Ses dimensions la rapprochent plutôt de la tour de Maurepas

Construction de la fin du XIe ou début XIIe siècle, comparable aux donjons contemporains de Châteaufort et de Maurepas (Yvelines). Ruinée avant 1702 (Arch. Nat. N IV Seine-et-Oise 49 et
Lebeuf, p. 293). Dénomination château-fort.

La forme des tours et donjons peut aussi servir à déterminer l' âge des châteaux, mais pas d' une manière absolue, plusieurs types ayant été simultanément employés pendant tout le cours du moyen- âge sans que l' on puisse indiquer les raisons qui ont fait adopter tantôt l' un, tantôt l' autre. Ainsi dans les dernières années du X siècle, Guillaume de Hainaut construisit en même temps le donjon de Montfort dont le plan est un octogone irrégulier et celui d Épernon qui était carré avec des contreforts. Les donjons de Chevreuse, Mantes, Nogent-le-Roi, Brétencourt étaient carrés tandis que leurs voisins et contemporains, ceux de Gallardon, Châteaufort, Maurepas, La Hunière, Magny et Neaufle, près Montfort, étaient cylindriques avec ou sans contreforts. Au XI siècle les types de châteaux étaient peut-être plus variés et plus tranchés que dans les siècles suivants lorsque les progrès de l' art militaire eurent fixé les formes les plus favorables à la défense.




Matériaux : Pierre meulière, moellons




Historique :

Le château-fort, situé au coeur même du village, date de la fin du XIe siècle. Il est aujourd’hui intégré au jardin d’une propriété privée. Fortement détruit au cours des guerre de cent ans (1337-1453), il est en ruine dès le début du XVIIIe siècle, d’ou son état actuel.
 De la forteresse du moyen âge, il ne reste que quelques pans de mur, en gros moellons de meulières, base d’une tour et quelques pierres taillées, campées sur une butte de terre.
Magny appartient aux seigneurs de Châteaufort, Mathilde, leur héritière au milieu du XIIe, apporta la châtellenie à Bouchard Ier de Marly, dont le père, en 1215, avait fondé l'abbaye de Porrois, qui deviendra plus tard l'abbaye du Port-Royal.

En 1356, Magny passa dans les mains de la famille de Lévis, puis, au XVIIe dans les mains de la famille Escoubleau, et enfin, en 1675, Magny fut réuni au duché de Chevreuse avant d'être mis, en 1693, aux dames de Saint-Cyr, baronnes de Magny l'Essart, ancien nom de la ville.








* Un dossier historique sur le donjon

Un document sur le donjon

Le patrimoine à Magny


 La ville de Magny-les-Hameaux





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Un vestige du château-fort






















































dimanche 20 août 2017

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Argenteuil





















Fiche N° I 




 



۩   Le Château du May ou du Mail, à Argenteuil

Argenteuil est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France. C'est la plus peuplée du département, et la 4e d'Île-de-France après Paris, Boulogne-Billancourt et Saint-Denis. Cette commune d'origine très ancienne est célèbre pour le séjour d'Héloïse au Moyen Âge et le pèlerinage de la Tunique d'Argenteuil (tunique revendiquée comme la Sainte Tunique du Christ). Situé aux pieds de la Seine, Argenteuil se positionnait proche d'autres places fortes, Montmorency, ville de pouvoir déjà importante à cette époque, Montmagny, Cormeilles-en-Parisi...









Dénomination : Château-Fort (détruit)


Localisation :  95100, Argenteuil
département du Val d'Oise

Région : Ile-de-France




L'origine du château du May ou du Mail qui se dressait sur la butte de Sannois a été longtemps débattue. L'abbé Lebeuf le faisait remonter à l'époque mérovingienne. Plus près de nous, André Vaquier pensait qu'il aurait été construit vers 880 pour défendre l'abbaye de Saint-Denis contre les incursions des Vikings, mais ses fouilles de 1966 n'en n'ont pas apporté la preuve : les vestiges - des murets d'une quarantaine de centimètres de large liés au plâtre - ne dataient pas du Moyen Âge. La forteresse fut ruinée au début du XIIe siècle lors d'une expédition armée conduite pour régler un conflit entre l'abbaye de Saint-Denis et Bouchard IV de Montmorency. Elle dut être en tout ou partie relevée car en 1359, le régent Charles de France, futur Charles V (1338-1380), ordonna la destruction du « chastel du Mail » pour éviter qu'il ne soit investi par les Anglais. En 1472, l'ordre des Hospitaliers loua à Jean Haze, maréchal à Montmorency, une place vide autrefois occupée par des « maisons, granges, étables et autres édifices jadis appelés la grange auxerroise [au sorrois en 1284] et que on dit depuis le château du Mail ». La tour d'un moulin à vent y subsistait en partie.

La seigneurie du village était partagée entre le prieuré d'Argenteuil, lui-même rattaché à l'abbaye de Saint-Denis, la famille des Montmorency et les Hospitaliers, sans compter divers petits fiefs dont il est difficile de retracer l'histoire. Entre 1575 et 1582, Regnault Penelle († 1618), maître couvreur et bourgeois de Paris, reconstitua les deux fiefs de Hugot et du Grand-Hôtel. Henri III (1551-1589) l'autorisa à faire creuser des fossés autour du château et ajouter un pont-levis. L'aveu passé en 1618 précise que l'église, le cimetière et le presbytère dépendaient du fief du Grand-Hôtel. D'après un acte de 1693, on y pénétrait au sud par deux portes ; l'une était cantonnée de tourelles dont une servait de prison. Un pigeonnier s'élevait dans la cour ; au fond, le pont-levis donnait accès au château composé d'un corps de logis flanqué de deux pavillons. La justice, moyenne et basse, était rendue dans l'auditoire bâti sur une place plantée d'ormes. Cet hôtel seigneurial était situé à l'ouest de l'église, entre les rues du 8-mai-1945, Félix-et-Roger-Pozzi, Hippolyte-Jamot et Carnot.
Argenteuil est entouré d'une enceinte flanquée de tours défendues par un fossé, cette enceinte à 950 mètres de circonférence, il y avait seize portes; huit le long du port et huit du côté de la campagne. On le trouve figuré en profil dans la topographie de France du sieur Chastillon gravée vers 1610

Le nom d'Argenteuil apparaît pour la toute première fois dans la charte de la fondation de Childebert III en 665 qui accorde le droit d'élever un monastère à Argentoialum. On ne connaît pas l'origine étymologique du nom d'Argenteuil, les trois hypothèses les plus courantes sont :
Argent, couleur de gypse et du plâtre affleurant (carrières), suivi du suffixe celtique -ialo (clairière), ayant évolué en -euil ; Argent, dans le sens de rivière (surface miroitante...) ; Ar Gen Ti Eul, qui en langue celtique signifierait « la petite maison blanche ». À cette époque, un bourg se développe sur les rives de la Seine, grand axe commercial, le long de l'actuelle rue Paul-Vaillant-Couturier qui constitue l'axe historique de la cité. Des implantations humaines se multiplient sur cet axe et dans son prolongement, rue Henri-Barbusse, près de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, sous l'emprise du centre commercial « Côté Seine », et au sud de l'ancien château du Marais. Aux IVe et Ve siècles, les invasions germaniques ruinent la bourgade.

Les premières traces d'un réel développement urbain remontent aux XIIIe et XIVe siècles. L'abbaye Notre-Dame, qui apparaît pour la première fois dans les textes en 697, constitue le centre du bourg puis de la ville médiévale. Le monastère est reconstruit au IXe siècle ; il occupe une vaste surface comparativement à la ville, en bordure du fleuve (approximativement du boulevard Héloïse, alors bras de la Seine, à l'actuelle rue Notre-Dame, et de la rue du 8 mai 1945 à la ruelle de l'Hôtel-Dieu). Argenteuil est une seigneurie ecclésiastique sous le contrôle du prieur ; l'abbaye y possède de nombreuses terres qu'elle exploite ou qu'elle loue, et détient le pouvoir économique. Le marché ne s'y tient pas devant l'église paroissiale, mais devant l'église abbatiale, bien plus vaste. Durant tout le Moyen Âge, Argenteuil connaît un important développement qui n'est interrompu que par les guerres, la Grande Peste ou les famines.




Matériaux : Pierre









Notice communale de la commune

Une notice historique sur la commune


Tourisme Val d'Oise


La ville d'Argenteuil







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lundi 14 août 2017

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Dollot
























Armorial du royaume de France (ancien)

 





۩   Le Château de Dollot, à Dollot

 Situé aux pieds de l'orvanne, au milieu de prairies marécageuses au moyen-âge,  ancrée entre le Sud-Est du département de la Seine-et-Marne et de Sens à 7 kilomètres à l'Est, Dollot se positionnait proche d'autre places fortes, Vallery, Sens, etc..., ville de pouvoir déjà importante à cette époque.








Dénomination : Château-Fort (détruit)


Localisation :  89150, Dollot, département de l' Yonne


Région : Bourgogne-Franche-Comté




Architecture

Le château-fort se dessinait sous la forme d'un rectangle entouré de fossés et flanqué à chaque angle d'une tourelle avec canonnière. Il mesurait  60 mètres de long sur 38 de large, munie d'une enceinte couronnée par un chemin de ronde.
 Au milieu d'une vaste cour, une vieille tour s'élevait bien au-dessus des bâtiments, elle possédait des créneaux et avait servie de colombier, elle fut détruite à la révolution. Les bâtiments agricole et les logements se plaçaient le long de l'enceinte.
De l'entrée, constituée d'un bâtiment carré, sous lequel se manœuvrait le pont-levis, il était possible d'apercevoir au centre de la cour un donjon isolé.

Nous ignorons la date précise des premières constructions, car dès le XV e siècle, la forteresse de Dollot était célèbre, mais bientôt les vicissitudes de la guerre lui furent fatales. Vers l’an 1422, les anglais s’étaient rendus maîtres d’une partie de la province sénonaise. Le châtelain de Dollot, profita souvent des occasions qui se présentaient pour surprendre les châteaux des environs de Sens et les piller, mais surtout, il fit fortifier le château. Dans le même temps, il fit fortifier le château de Diant, qui se trouve à quelques kilomètres, ainsi que des églises, ces actions inquiétèrent beaucoup les anglais.
Les anglais et les français étaient tour à tour, obligés de repousser les attaques hardies de la garnison de Dollot. Il fallut mettre ordre à cet état de chose et le comte de Warwich résolut de se défaire de ses incommodes voisins. Il réunit le plus de troupes qu’il put trouver dans la province et vint assiéger Dollot vers le commencement de 1426. En 1427 il la prit après une semaine de siège.

La forteresse fut démantelée et serait, depuis lors, restée hors d’état de se défendre. Elle a été démolie par Mr De La Chapelle en 1824.

Il ne subsiste plus qu' un pavillon sur la porte d entrée avec système de pont levis Vaste cave à voûtes d' arêtes sur nervures en boudins retombant sur des colonnes centrales du XIIIe siècle avec chapiteaux à crosses et tailloir octogone.


 Un autre château, en des temps reculés, se situait dans le bois désigné au XIXe siècle, La garenne de Dollot, là, à mille mètres au-dessus du village, il dominait les alentours.... De larges et profonds fossés l'entouraient, au XIXe siècle il y avait encore quelques traces de fondations.




Matériaux : Pierre




D’après un manuscrit du IXe siècle (Bibliothèque Royale de STOCKHOLM), la paroisse constituée s’appelait DODOLATUS, en 1182, DOELETUM, au XVe et XVIe siècle DOLOTUM, et 1695 DOLOT, en 1849 DOLLOT. DOLLOT était dans le Gâtinais français, du diocèse de Sens, et de l’élection et du grenier à sel de la même ville. C’était un prieuré, cure de saint AUGUSTIN du Grand archidiaconé de SENS, doyenné de MAROLLES, conférence de SAINT-VALÉRIEN, collateur M. l’Archevêque de SENS, comme l’abbé de Saint-Jean l’ex-sens. Avant la révolution il y avait 200 communiants et 80 feux. DOLLOT était un chef lieu d’un bailliage seigneurial ressortissant au batillage royal de SENS, de la province de l’Ile de France. Il relevait de la Grosse Tour de SENS et régit par la coutume de Louis-Montargis. Les fiefs étaient Champ jean sur BRANNAY, Bapaume, Heurtebise, les Moulins, Vaux robert et la Mardelle aux loups. Le grand étang de Mont Regnault, situé sur la commune de Montacher en dépendait aussi. Il avait été gagné au jeu de piquet par un seigneur de DOLLOT, sur un seigneur de la Brosse-Pâlis. En 1844, selon l’annuaire départemental de l’Yonne, la population était de 520 habitants.
En 1814, le château, les fiefs (Champjean sur BRANNAY, Bapaume, Heurtebise, les Moulins, le Vaux Robert, la Mardelle aux loups et le grand étang de Montregnault sur MONTACHER), et les terres sont vendus à M. BOBY de la CHAPELLE (acte notarié du 9 décembre, par un notaire à Provins). Cela consistait au château, 3 corps de fermes et 350 arpents de terres labourables, 80 arpents de prés et 120 arpents de bois. Peu de bâtiments restent, après la démolition qu’en a faite M. de la CHAPELLE en 1824, il revend toute la propriété au détail en 1836 / 1837. Au milieu d’une vaste cour, on voit les restes d’une vieille tour qui anciennement s’élevait avec ses créneaux au dessus des bâtiments du château, le donjon.


Les seigneurs de Dollot:

Les Religieux de Saint Jean de Sens de 1180 à 1268
Les abbés de Saint-Jean de Sens de 1268 à 1545
Charles Vollant de 1545 à 1575
Christophe de Harlay de 1575 à 1597
Jacques de Savoie (Duc de Nemours) et Elisée de Monliard de 1597 à 1673
La marquise de Moussy de 1673 à 1722
Michel Ancel des Granges et le Baron de Dollot de 1722 à 1780
Louis de Gaetan de Thienne avec sa sœur de 1780 à 1788 Charles de Gaetan de Thienne (dernier seigneur de Dollot) de 1788 à 1814.
En 1814, le château, les fiefs (Champjean sur BRANNAY, Bapaume, Heurtebise, les Moulins, le Vaux Robert, la Mardelle aux loups et le grand étang de Montregnault sur MONTACHER), et les terres sont vendus à M. BOBY de la CHAPELLE (acte notarié du 9 décembre, par un notaire à Provins). Cela consistait au château, 3 corps de fermes et 350 arpents de terres labourables, 80 arpents de prés et 120 arpents de bois.









Notice communale de la commune


Tourisme Yonne


Le village de Dollot




























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samedi 12 août 2017

Fiches historique, les Châteaux-forts. Beauvoir

























Armorial du royaume de France (ancien)

 





۩   Le Château de Beauvoir, à Beauvoir

A quinze kilomètres à l'Ouest d'Auxerre, Beauvoir, cette petite commune de l'Yonne fait face à Orléans situé plus à l'Ouest et au département du Loiret placé à une quinzaine de kilomètres. Jusqu’à la Révolution, Beauvoir, aussi appelé Beauvoir-le-Fort, était la propriété du Chapitre de la cathédrale d’Auxerre. Le château de Beauvoir est l'une des résidences féodales les plus anciennes de l'Avallonnais, car il en est fait mention dès le XIIe siècle.










Dénomination : Château-Fort 


Localisation :  89240, Beauvoir
département de l'Yonne

Région : Bourgogne-Franche-Comté


Année de construction : mentionné dès le XII e siècle




L'Architecture

Le château de Beauvoir est l'une des résidences féodales les plus anciennes de l'Avallonnais, car il en est fait mention dès le XIIe siècle. C'est une construction peu étendue mais qui présente une assez bonne défense grâce à sa position isolée sur le sommet d'une roche dominant d'environ 48 mètres le cours du Serain et le revers d'un grand ravin rocheux au fond duquel coule un petit ruisseau. Il n'est pas douteux que les seigneurs de Beauvoir n'aient utilisé ce joli cours d'eau. Du côté de la plaine un fossé creusé dans le roc isolait le château, dans lequel on ne pénétrait que par un pont volant. L'entrée, défendue par une herse, existe encore ; c'est une construction datant seulement du XIVe siècle ainsi que l'ensemble des autres bâtiments.




  Matériaux : Pierre




Beauvoir est un petit village de 350 habitants, au relief vallonné et très agréablement boisé, situé en limite de Puisaye. Il est traversé par un ru qui alimentait autrefois jusqu’à cinq moulins dont certains sont encore visibles. Jusqu’à la Révolution, Beauvoir, aussi appelé Beauvoir-le-Fort,surnommé le Fort, à cause de son église, qui était autrefois fortifiée et qui est située au hameau du Fort, était la propriété du Chapitre de la cathédrale d’Auxerre. Une église, dédiée à Saint-Barthélémy, fut construite dès le XIIIe siècle. Située au lieu-dit Le Fort, elle fut, au XVIe siècle, comprise dans un ensemble de constructions faisant corps avec l’enceinte entourée d’un fossé et dotée d’un pont-levis.








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