* Une légende à Moret;
La tirelire de César ( période motte féodale)
Sur les hauteurs de Moret-sur-Loing, en Seine-et-Marne, il existait autrefois, près du calvaire, un lieu appelé la motte donjon. À cet emplacement, se dressait une motte féodale qui a été éventrée et fouillée en partie dans la seconde moitié du 19ème siècle par un particulier, pour en extraire un trésor que la tradition locale supposait avoir été enfoui là. On croyait alors que Jules César lui-même y avait caché le butin amassé lors de la campagne des Gaules, ou encore, qu’il s’agissait des richesses des Templiers de Saint-Nicaise. On a raconté aussi que des pièces d’or en sortaient quelquefois et que des statues en or y avaient été enterrées.
Les fouilles n’ont pourtant donné que des petits bronzes romains, des fragments de poterie gallo-romaine et de la petite monnaie également en bronze remontant au 3ème siècle de notre ère. Tout ça, laisse supposer qu'il y avait peut-être à cet endroit un poste d'observation romain, mais aucune fondation ne fut rencontrée car il s'agissait certainement d'un ouvrage en bois. Les vestiges de la motte, se confondant aujourd’hui avec la végétation, se situent dans l'ancienne carrière, sur le côté gauche lorsque l'on monte au calvaire par le sentier du même nom. Le calvaire est lui même une ancienne motte féodale. C’est en 1777 que fut érigé sur la butte le premier calvaire qui comprenait 3 croix. Ce calvaire fut remplacé plusieurs fois. La croix en bois que Claude-Clément Perrot a restaurée et remise en place le 14 octobre 1968 était une œuvre du second empire. Elle fut abattue et brûlée dans un barbecue en 1988. Depuis cette date il a remis en place 10 croix métalliques datant du 19è siècle. Toutes ont disparues...
http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/moret-sur-loing.html
* Une curiosité de la ville
Les sous-sols de la ville de Moret sont truffés de galeries souterraines. Au moyen-âge les sorcières s’y réfugiaient pour échapper à l’église et à l’inquisition. On y a retrouvé les os de certaines d’entres-elles. Il en est de même pour les templiers, dont on aurait découvert des squelettes entiers. Alexandre-Désir Teste d'Ouet en parle dans son Orpheline de Moret :
« De longs souterrains hardiment voutés dont on a fait quelques cloaques particuliers, et où ceux qui les ont découverts n’ont point osé pénétrer ; et cependant la curiosité de tant d’autres y eut été vivement aiguillonnée. De longues chaines scellées dans les piliers ne laissaient aucun doute sur l’usage qu’on en dut faire ; des ossements humains suspendus après elles, révélaient d’épouvantables mystères ; car, pendant les cinq ou six années que dura l’instruction de leur procès, que de pauvres templiers n’eurent point l’honneur du martyre public et prisonniers dans leur propre maison y expirèrent de faim et chargés de fers ! L’aspect de leurs catacombes fit reculer ceux que le hasard y avait conduits, et d’importants documents, peut-être, sont resté ensevelis dans leurs ténèbres »
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La ville
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Les places fortes entourant l'Ile-de-France
Le monde des châteaux
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