Armoirie des Capétiens
Dénomination : Forteresse
Localisation : 60117, Vez, département de l' Oise.
Région : Hauts-de-France (Picardie)
Année de construction : XIIe siècle
Architecture :
Le château de Vez, construit au XIIe , fut rebâti par Louis d'Orléans au XIVe et malencontreusement restauré par Viollet-le-duc au temps où il appartenait à Léon Dru, un des bâtisseurs de la Turquie moderne. Le donjon pentagonal, cantonné de cinq tourelles en encorbellement à grande allure malgré les remaniements.
Derrière : ruines du logis XIVe ; on remarque deux cheminées et une échauguette. On peut monter sur la courtine et au donjon. Près de la chapelle : fonts baptismaux XIIIe , restes néolithiques rapportés de la forêt de Compiègne. Le petit musée du Valois, installé dans la chapelle est un bric à brac intéressant. On y voit des reconstitutions de costumes, de sceaux, des boiseries et des statues. Mais la partie la plus précieuse est la collection préhistorique d'outils trouvés en forêt. Des objets viennent de Champlieu notamment une pierre où sont gravés des palmes, une faucille et un soleil. L'église du village (chœur XIIe) conserve des peintures XVIe dans le bas-côté g. et des décors XVIIIe.
Première capitale du Valois, il subsiste encore l'ancien château dont la construction est de deux époques.
La forteresse fut relevée peu après 1214, année de la donation de la seigneurie à Raoul par Philippe Auguste, il reste, de ce temps, l'enceinte extérieure et la porte à plein cintre flanquée de deux tourelles, avec un bâtiment appelé le vieux château qui a une fenêtre en ogive, une galerie à mâchicoulis et des tourelles ornées de dents de scie.
On y ajouta vers 136o l'énorme tour qui domine le pays. De forme pentagonale, à six étages, avec galerie, mâchicoulis, gargouilles, et cinq tourelles angulaires montant jusqu'à la plateforme.
Les guérites forment un encorbellement en saillie, les murs ont 6 m d'épaisseur, leur maçonnerie a beaucoup d'analogie, par sa perfection, avec celle qu' on admire à Pierrefonds.
Les larges fossés muraillés, qui défendent de tous côtés l' accès de la place, sont du même temps, ainsi que plusieurs parties du mur extérieur.
Il y avait un logis d’apparat qui se trouvait au milieu de la cour et contre lui s’adossait une chapelle. Ce qu’il reste des premières campagnes de travaux se trouve dans la partie des courtines S.0 et N.O. La courtine N.E, celle de l’entrée, est plus récente et son appareillage plus soigné. La dernière courtine S.E ainsi que le donjon sont des érections homogènes, qui dénotent la venue d’une entreprise spécialisée, laquelle travaillait en accord avec les chantiers qui œuvrent alors aux fortifications voisines de Crouy-sur-Ourcq, Montépilloy et même aux deux forteresses ducales du Valois.
Matériaux : Pierre
Historique :
Dès l’invasion des Francs, Vez devint un poste militaire à la tête d’une province. Après la bataille de Soissons en 486, Vez prit le titre de capitale d’un territoire et pendant cinq siècles, elle devint la capitale du Valois. Le château de pierre et de bois, dont il ne reste rien, dominait la vallée du haut de la colline. En 1214 Philippe-Auguste, roi de France, fit don de Vez à un certain Raoul Duchemin qui s’était distingué à la bataille de Bouvines en veillant spécialement sur sa personne. Raoul Duchemin traduisit son nom en latin et en fit « de Stratis » d’où le nom de Raoul d’Estrées. Nouveau seigneur de Vez, il devint maréchal de Rome.
Le château fut fortifié et restauré sur un nouveau plan. Il fit construire le logis d’habitation où vivait le seigneur, qui comprenait trois étages, dont il ne reste que des pans de murs avec des cheminées en ruine. Il fit également élever des remparts du coté de la vallée et une enceinte du coté de la plaine. En 1360, l’arrière petit-fils de Raoul d’Estrée, Jehan de Vez, construisit avec l’aide de la population le donjon pentagonal et la deuxième enceinte des remparts dans laquelle furent englobés les restes de l’ancien château. Il fut repris et fortifié par Louis d’Orléans au XIVe siècle et demeura pendant cinq siècles la capitale du Valois.
Au XIXe siècle on redécouvre les architectures médiévales grâce à l’architecte Eugène Viollet-le-Duc et à l’écrivain Prosper Mérimée (devenu en 1834 inspecteur général des monuments historiques). Viollet-le-Duc va réaliser de nombreuses illustrations et textes sur le patrimoine médiéval français qui vont être répertoriés dans le Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle et Dictionnaire raisonné du mobilier rédigés entre 1854 et 1875.
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