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mardi 27 octobre 2015

Fiche Historique, les Châteaux. Le Château de Crépy-en-Valois























 




۝   Le Château de Crépy, à Crépy-en-Valois.











Sur un plateau Véxinois, Crépy-en-Valois est située au Sud-Est de son département à 60 kms au Nord-Est de Paris sur l'axe Chantilly-Soissons au cœur du Valois. Région d'openfield (paysage agraire) et domaine de la grande culture industrielle (céréales, betteraves, oléagineux, légumes de plein champs), elle est la capitale française du tir à l'arc. À partir du Xe siècle, Crépy-en-Valois devient la résidence des comtes du Valois, puissants vassaux des rois de France jusqu'en 1213, date à laquelle le Valois est intégré au domaine de la Couronne. Donné en apanage, il revient ainsi à Louis d'Orléans qui le transforme en duché. Le château des Comtes de Crépy-en-Valois, qui subsiste encore, est un édifice massif rétabli en grande partie sous le règne de Louis XII.








Dénomination : Château


Localisation :   60800, Crépy-en-Valois, 
département de l'Oise.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIIIe Siècle (le château Comtal)








L'architecture : 

On trouvait à Crépy à la fois une fortification urbaine et un château. De la première ne subsistent que quelques pans de courtines confortées par des contreforts. Le cadastre révèle cependant l'existence de deux enceintes successives : la première contenait le châtel ou ville haute et le fief du donjon, et la seconde renfermait la ville basse, plus récente . Le château constituait le fief du « Donjon ». Les seuls restes en sont actuellement le bâtiment de 1' « Auditoire », ancien logis, et une ancienne porterie. Le premier est un édifice civil, dont les fenêtres à trilobés semblent accuser le XIIIe siècle ; en équerre lui est accolée la chapelle Saint-Aubin, sans doute plus ancienne. La porterie est un petit châtelet, constitué de deux tours circulaires encadrant le passage d'entrée. Un pont-levis à contrepoids a été ajouté h la construction initiale, et, postérieurement encore, le passage a été revoûté. Les salles intérieures étaient aveugles : de larges fenêtres, surmontées de linteaux et d'arcs de décharge, ont été percées par la suite. Sans doute cette porte est-elle postérieure au XIIe siècle ; il est difficile de préciser plus, en raison des trop nombreux remaniements.
Château comtal du milieu du XIIIe, ses fenêtres rappellent, par leurs petitesses et leurs espacements, les constructions du XIIIe siècle. Cependant on en remarque sur le pignon Nord, trois caractérisées ; l' une à meneaux cruciformes, les deux autres bouchées à ogives géminées trèflées.
Un système très élaboré de circulation, escaliers dans les murs et divers sas, le château possèdent de nombreuses fenêtres géminées très simples ; 2 baies barlongues surmontées d'un tympan sous arc à peine brisé, avec linteau évidé de deux trilobes. Une cage de latrine restituable.
 La porte du château date du temps d' Henri IV, les ventaux ont des clous dont les têtes figurent des H et des M en mémoire au roi et à Marguerite de Valois. Le premier étage du château accueille les cuisines et l'ensemble des communs. Les chambres nobles disposaient d'un étonnant confort, éclairées par de larges fenêtres, Philippe Ier recevait dans une salle couverte d'une magnifique charpente. 

Lorsqu'il perd sa vocation résidentielle dans la deuxième moitié du XIIIe siècle, cet espace se transforme peu à peu en grenier. Au XVe siècle, le château est rattaché au domaine des ducs de Valois. Le musée de l'archerie et du Valois est installé dans un ensemble médiéval original, à la fois palais princier, noble demeure seigneuriale et maison de ville. Construit sur un promontoire découpé, scellé sur le plateau du Valois, occupe une position dominante. Une chapelle basse ouverte sur la ville, dédiée à saint-Aubin a été bâtie vers 1170 par Thibault III de Crépy-Nanteuil. Son fils Philippe Ier, compagnon d'armes de Philippe Auguste à la bataille de Bouvines, affirme sa richesse en surélevant la chapelle et en construisant un château à vocation résidentielle. Elle est empruntée, comme la chapelle basse Saint-Aubin, par des chanoines qui circulent d'un niveau à l'autre grâce à un escalier spécialement aménagé dans l'épaisseur des murs.

Lire une description du château.... http://www.mesqui.net/Articles_fortif/pdf/crepy-en-valois.pdf



Les limites du château:

Le château était limité vers l'Est par une ligne reliant la chapelle Saint-Aubin à la rue des Etuves, en prolongement de l'ancienne rue de Saint-Denis, aujourd'hui appelée rue de Saint-Arnoul. Cette ligne est celle qui, selon moi, délimitait le « secteur réservé » évoqué plus haut; vers le Sud, elle longeait l'ensemble formé par la chapelle Saint-Aubin et l'Auditoire. Carlier pensait que, plus au Sud encore, elle aboutissait à une « porte souterraine » desservant le « chemin de Bapaume »; s'il est de fait que cet ancien chemin, venant de Sainte- Agathe, aboutissait au Sud de l'éperon, son entrée dans la ville s'effectuait à la fin du Moyen-âge par la poterne Sainte-Agathe et la porte du Paon. Mais l'assertion de Carlier est intéressante; car si elle s'avérait, le secteur du château aurait été compris entre deux accès de l'enceinte du castrum, le premier à l'Ouest (poterne Saint- Arnoul) et le second au Sud (« porte souterraine »). Vers le Nord, le contour de l'ancien château fit l'objet d'une rectification par alignement en 1633 afin d'englober les nouveaux bâtiments, en particulier l'église; le procès-verbal de cet alignement montre que le mur de clôture fut établi en débordant l'ancienne emprise vers le nord, jusqu'au raccordement avec un ancien bâtiment du château dont l'angle fut conservé. Vers le Sud enfin, la délimitation du territoire du couvent côté de l'Auditoire ne fut arrêtée qu'en 1639, par la construction d'un mur reliant l'ancienne chapelle du château au second contrefort de la chapelle Saint- Aubin. On a ainsi la confirmation qu'il n'existait pas de séparation physique avant 1623 entre le château et la cour de l'Auditoire.




Matériaux : Pierre. 



Historique :


Le château des Comtes de Crépy-en-Valois, qui subsiste encore, est un édifice massif rétabli en grande partie sous le règne de Louis XII. Au XVIe siècle, le château de Crépy-en-Valois, n’est toujours qu’un ensemble composite et inachevé, clos d’une vaste enceinte, lorsqu’il devient le siège du tribunal du baillage et de l’administration du duché de Valois.
Vers 1625, les lieux sont occupés par des religieuses, de l’ordre des Ursulines, avant que ses sous-sols ne deviennent le siège d’une prison en 1778.
Le poète Gérard de Nerval y passera une nuit glaciale, racontée dans Les Nuit d’octobre.
Vendu comme bien national lors de la Révolution, le château est actuellement une propriété communale.

Aujourd’hui, demeurent la chapelle Saint-Aubin du XIIe siècle, les Tours du Valois qui sont l’unique vestige du château construit par les Comtes de Valois et détruit durant la Guerre de Cent Ans.

 Depuis 1949, le corps de logis du XIIIe siècle est occupé par un Musée de l’Archerie et du Valois, qui expose de riches collections dans la grande salle de réception à la remarquable charpente médiévale. Le parcours du musée raconte l’histoire des compagnies d’arc, ces milices urbaines souvent placées au service du roi de France. .

Crépy occupe un promontoire arrondi d'axe Est-Ouest découpé dans le plateau du Valois par deux petits cours d'eau affluents de la rivière de Sainte-Marie, elle-même affluent de l'Automne; malgré leur faible débit actuel, ces deux petits rus ont déterminé des vallées en U profondément encaissées entre des versants abrupts d'une quarantaine de mètres de hauteur. Il s'agissait donc, à toute époque, d'un site défensif naturel d'importance; cependant, rien n'indique qu'il ait été occupé à l'époque antique, ou au moins qu'il ait été desservi par une voie gallo-romaine. Ceci ne préjuge bien sûr en rien de l'existence d'une fortification préhistorique — voire gallo-romaine ou du haut Moyen Age — sur le site : faute d'archéologie urbaine, il est impossible de prétendre à quelque certitude en ce domaine. Le site se plaçait assez mal dans la carte des grands centres gallo-romains : en effet, la liaison de Senlis à Soissons passait bien plus au Nord, la route actuelle directe par Crépy et Villers-Cotterêts se heurtant à des traversées nombreuses de vallées, et surtout au franchissement de la forêt de Retz, un obstacle à l'époque important. Aussi, bien que Carlier, à la suite de Bergeron et Muldrac, et avant tant d'autres, ait écrit qu'il s'agissait à l'époque.







La ville de Crépy-en-Valois





Descriptif du Château:

* Dessin, estampes sur Crépy, le château

* Un document sur le château

* Un document sur le château


 * Une visite au musée



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Châteaux, château-fort, donjons
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Le monde des châteaux














































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