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mardi 18 mars 2014

Description du Château de Meudon















۩   Le Château de Meudon, à Meudon

Située à quelques kilomètres au Sud-Est de Paris, dans la partie centrale de son département proche de Sèvres, Boulogne-Billancourt, la commune de Meudon occupe les coteaux de bord de Seine ainsi que les hauteurs avoisinantes, qui offrent une belle vue de ce vallon.







Dénomination : Château

Localisation :   92 190, Meudon
département des Hauts-de-Seine

Région : Ile-de-France

Année de construction: XVIe siècle



Le Château de Meudon fût bâti pour le cardinal de Lorraine par Philibert de Lorme, sous le règne d'Henri II. Messieurs Servient & de Louvois ont successivement rénovés l'ensemble du château, le roi l'ayant acquis de Madame de Louvois le donna à Monseigneur le Dauphin son fils, qui a effectué des travaux de construction et de rénovation dignes de ce grand Prince. 

L'arrivée au Château de Meudon se fait par une avenue d'environ 666 mètres de long, à sa droite, le couvent des Capucins bâti aux dépens du Cardinal de Lorraine siège face aux vignes de Meudon, à droite se situe le Parc et à gauche le village de Meudon. La Terrasse sert encore d'avenue et d'avant-cour au Château, elle a coûtée des sommes immenses, parce qu'il a fallu rendre le terrain égal, couper d'un côté de hautes pointes de rochers, de pierres dures et de l'autre il a fallut combler des creux assez profonds. Outre cela, il a fallut élever des murs solides pour soutenir l'ensemble et conserver le niveau. Cette terrasse mesure environ 234 mètres de long sur 126 de large, elle se scinde en plusieurs pièces ornées de gazon fermées par des barrières qui empêchent les carrosses et les chevaux de les détruire.
A l'entrée de la cour du Château s'élève, à droite comme à gauche, un grand corps de bâtiment qui s'ouvre, détaché du Château. Cette cour mesure 72 mètres de long depuis l'entrée jusqu'à la façade du Château sur 54 mètres de largeur.   
La façade du Château nous renvoie vers un dessein royale, un regard plus affiné qu'étatique, vers une multitude de détails plus romancés, plus séduisant... Elevé en U, les deux corps de bâtiments s'avancent, cheminent vers l'allée. Orné de briques et de pierres, la façade nous convie vers un lieu plus romantique, plus réfléchi, les arcades et les colonnes situées au rez-de-Chaussée à l'extérieur dans la cour, au-dessus desquelles des balcons ornés de fer forgé donnent un effet de coupure, mettent en valeur et donnent un goût plus prononcé aux arcades, qui bien qu'élevées dans un style plus «charmeur» que rude, laissent en nous un sentiment de beauté et de grâce... 
 Sur le devant, un perron nous accueille et nous convie à monter dans le vestibule qui est muni de trois portes carrées. Celle du milieu plus majestueuse, plus travaillée que les deux autres, attire plus facilement les regards, les sentiments... A l'étage règne un second ordre d'architecture, le balcon qui coure au-dessus des colonnes vient flirter avec la toiture, vient accompagner les arcades, vient les marier au reste du bâtiment qui commence son envol par une flopée de briques... Cette symphonie métaphorique se termine par un troisième ordre accompagné de pilastres et surmonté d'un large fronton, sur lequel siègent deux statues couchées. 
 Les cotés de ce corps avancé sont percés de quatre fenêtres qui achèvent de donner une clarté,  un sentiment romantique, comme l'image du bâtiment tout entier. Les deux ailes du Château sont formées par deux ordres de fenêtres l'un sur l'autre, de forme rectangulaire, ces deux ailes sont accompagnées de pilastres bien travaillés ainsi que divers autres ornements d'architecture. Ces ailes sont terminées chacune par un pavillon carré disposé sur la même ligne, ceux-ci ont la même hauteur que le corps du milieu.
 Les quatre extrémités des ailes sont munies de deux tours rondes d'un petit diamètre, soutenues sur leurs consoles ou culs de lampes et s'élevant aux coins de chaque aile jusqu'au début de la toiture. 

Les deux cotés de la cour du Château sont fermés à droite et à gauche par ces deux grands corps de bâtiment à deux étages au milieu desquels, un peu plus en avant, règne une terrasse délimitée par un parapet de pierre, qui, de forme semi-circulaire nous conduit vers les parterres de gazon décorant l'entrée du château. Ces deux gros pavillons qui s'avancent et se présentent sur le devant du Palais, contribuent beaucoup à lui donner de la grandeur et de la majestuosité. Ces pavillons sont décorés de trois ordres de fenêtres l'un sur l'autre, accompagnés de pilastres et d'autres ornements. Ces tours sont avancées et engagées dans le vis du bâtiment,, mais ne sont pas plus hautes que les pavillons. L'intérieur du Château est orné presque partout de dorures, de sculptures et de peintures.

Depuis la mort de Monseigneur le Dauphin le 14 Avril l'an 1711, les meubles les plus précieux, ceux qui donnaient au palais toute son allure royale, ne sont plus là, glaces, Tables, Bijoux, Porcelaines, Tapisseries, tableaux, tout a été enlevé après sa mort touchante pour la France. 


La façade du Château, côté jardin, est munie d'un grand corps qui fait saillie en son centre. Le château neuf a été bâti sur le point même de la fameuse grotte construite par Philibert de Lorme. II n'en reste plus que la grande Terrasse construite de brique avec ses rampes qui soutiennent le parterre de ce nouvel édifice. Ce Château quoi qu'inférieur en grandeur à l'ancien, est tout aussi magnifique, les avant-corps sont décorés de colonnes doriques, l'escalier est très éclairé, très commode, une statue de Bronze placée dans le vestibule supérieur est un chef-d'œuvre d'Antoine de Boulogne. 
Les appartements, surtout les petits, sont ingénieusement disposés. Dehors, côté jardin, le parterre est décorés en deux parties détachés dont les desseins, du haut sont superbe. Il est fermé de trois cotés par un double rang d'arbres dont le tronc est couvert par une haute taille, les allées entre les arbres (charmille) sont uniformes, ce double rang d'arbres forme trois allées qui règnent au pourtour du parterre. Celle qui est au bout et en face du Château , est coupée en deux par un beau bassin.
 De là, l'on descend deux allées qui nous conduisent tout droit à l étang de Chalais. De chaque côté de cette longue artère règne une allée formée de deux rangs d'arbres, l'espace verdoyant qui se trouve au milieu est occupé par trois bassins carré séparés l'un de l'autre. Le bassin du milieu, qui est le plus grand, mesure 63 mètres de long sur 27 de large. Ces allées, ces endroits compartimentés et ces bassins occupent un terrain de plus de 720 mètres de long sur environ 90 mètres de large.
 L'étang de Chalais est une grande pièce d'eau héxagonale terminée à droite et à gauche par un simple rang d'arbres, cet étang peut bien avoir 180 mètres de diamètre. L'on trouve au de là, sur la même enfilade, une grande allée plantée en ligne droite de 1080 mètres de long qui se termine aux murs du parc.

 Cette belle allée est accompagnée de chaque côté par une contre-allée. 

 Le parc :
Les statues et les bustes sont placées avec beaucoup de style, les bosquets sont d'agréables réduits, le vertugaim, qui est une longue pièce de gazon fermée de trois côtés par une double rangée d'Ifs, ou d'autres arbres taillés et bien symétrisés, entraîne notre regard, l'oeil vers une longue étendue au bout de laquelle il est possible de prendre un chemin vers Chevreuse... 
« Les plaisirs » sont un grand carré pratiqué au milieu du parc et dans un bois fort épais. Sa longueur est de 252 mètres, sa largeur d'environ 144. Au milieu de chaque face, à chacun des quatre angles aboutissent des allées qui viennent s'y terminer. Cette pièce, découpée en plusieurs tronçons, elle est munie sur son coté d'une rangée d'arbres, d'un grand bassin rond, au milieu, qui a environ 63 mètres de diamètre. 
 Le parc est d'une grande superficie, il est fermé de tous coté par une muraille. A droite même, règnent, tout le long du mur, deux longues chaussées et une rigole pour les eaux. On compte 3240 mètres ou 3,24 kilomètres (dix-huit cent toises) au travers du Parc, depuis la porte de la Balisonnière, du côté des capucins jusqu'à la porte de Trivaux, qui donne sur le chemin de Chevreuse. Il règne autant de longueur depuis la porte de Clamart jusqu'à l'entrée du Parc de Chaville. 
Les bois qui forment ce parc sont beaux, ornés en plusieurs endroits de bassins, de belles pièces d'eau, de réservoirs et d' étangs magnifique. Les routes sont longues et droites, entre lesquelles on peut remarquer l'allée Dauphine qui aboutit à la porte de Paris. La patte d'oie est une étoile à laquelle se réunissent sept longues allées. On remarque encore dans le Parc la ferme de Villebon, où il y a un grand jardin potager, auprès duquel deux moulins à vent d'une invention singulière servent à élever les eaux.







Le château


La ville de Meudon



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Les prémices du château en 1520






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