Espace exposition

dimanche 26 janvier 2014

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Blandy-les-Tours





















Fiche N° II



 







۩   Le Château de Blandy-les-Tours, à Blandy-les-Tours












Le château de Blandy-les-Tours est un château-fort médiéval du XIIIe siècle situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le département de Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte et de Melun. Le château est situé au cœur du village de Blandy. 
Depuis son acquisition par le conseil général de Seine-et-Marne, il a fait l'objet de plusieurs campagnes de restaurations.







Dénomination : Château-Fort

Localisation :  Place des tours, 77115, Blandy-les-Tours
département de la Seine et Marne.

Région : Ile-de-France

Année de construction : XIII -  XIV e Siècle






L'architecture : 







L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte Adam II de Melun (« de Chailly ») et se réduit à un manoir seigneurial à enceinte irrégulière.
Au XIVe siècle, le château est fortement modifié avec de nouvelles fortifications et structures de défense : un fossé est creusé et une nouvelle tour-porte, avec pont-levis à flèches, est percée dans le mur d'enceinte. Les rois Charles V (de 1364 à 1380) et Charles VI (de 1380 à 1422) financent aux propriétaires successifs du château, les comte de Tancarville Jean II et son petit-fils Guillaume IV, les aménagements du château fort. Un donjon haut, défendu par deux ponts-levis, est édifié. L'enceinte est modifiée par l'ajout de nouvelles tours et de courtines neuves. Toutes ces modifications ont lieu durant la Guerre de Cent Ans.
Cependant, le château de Blandy-les-Tours fut agrandi au XVIe siècle par François II d'Orléans-Longueville. Le château devient dès lors une demeure de plaisance. Marie de Clèves s'y marie en 1572 en présence du futur Henri IV. Mais le château change souvent de propriétaire et se détériore progressivement devenant "la ferme des tours"

Le château, qui domine le village et semble l'absorber à lui seul, est un pentagone irrégulier, flanqué de cinq tours de grosseur et de hauteur inégales. D'après le cadastre, son enceinte intérieure comprend cinquante-quatre ares (1ares= 10m2 de coté), quatre-vingt-sept centiares (1centiares= 1 mètre carré de coté), et les fossés ont une étendue les soixante-sept ares vingt-huit centiares; ce qui forme un total d'un hectare vingt-deux ares quinze centiares.
Il est construit en pierres siliceuses, avec soutènements et parements en grès; le tout lié ensemble au moyen d'un ciment de chaux et de sable, faisant corps avec la pierre et en ayant la dureté. On ne pouvait pénétrer à l'intérieur du château, au pied de la grosse tour, qu'après avoir franchi une enceinte particulière en maçonnerie, dans laquelle se trouvait un puits recouvert d'une voûte. Une forte herse, que l'on aperçoit encore, défendait la porte d'entrée, à forme ogivale, qui est telle qu'elle existait alors, basse et épaisse comme la porte d'une prison.
Au rez-de-Chaussée était la salle des gardes, voûtée et en ogive; elle ne recevait d'autre jour que celui de quelques meurtrières. On y voit une énorme cheminée; il y en avait de moins vastes aux quatre étages supérieurs, éclairées par des croisées, chaque côté desquelles sont des bancs de pierre.

Les principales tours étaient destinées à l'habitation des seigneurs, qui demeuraient à Blandy et la garnison y était également logée. L'une des tours avait pour destination spéciale la conservation des archives et du trésor. La chapelle s'élevait au milieu de la cour, au-dessous se trouvait la crypte, qui nous semble offrir les caractères d'une chapelle souterrain. Une grande pièce était située au rez-de-Chaussée à gauche en entrant dans le château. Elle sert aujourd'hui de bergerie. C'était au quatorzième siècle la salle principale. Les comtes de Tancarville devaient y tenir leur cour. Elle est dans le même style que celui que l'on remarque dans les plus belles salles de l'hôtel de Cluny, à Paris. Au milieu de la cour se trouvait un jet d'eau, alimenté par une source qui se trouve dans la plaine, et que l'on appelle « la fontaine Chopin. L'aspect général du château de Blandy à l'époque dont nous nous occupons, était fort sévère. A peine y aperçoit-on quelques traces de l'architecture ogivale, et il était entièrement dénué d'ornements. Toutes les fenêtres étaient garnies de meneaux de pierre, en forme de croix, qui servaient à maintenir des panneaux de verres, à petits carreaux, liés ensemble par des lames de plomb. On peut partager l'histoire de l'architecture du château de Blandy en quatre époques :

* La première époque comprend le château tel qu'il existait avant les fortifications construites dans la seconde moitié du quatorzième siècle.

* La seconde époque est relative au château fortifié par Jean II et par Guillaume IV, comtes de Tancarville et vicomtes de Melun, clé 1371 à 1388.

* La troisième époque, le château remanié au seizième siècle et transformé en habitation plus moderne.

* La quatrième époque nous présente le triste spectacle du château démantelé et converti en ferme, au commencement du dix-huitième siècle, par le maréchal de Villars.
Il ne reste presque plus rien de l'ancien château de Blandy tel qu'il existait antérieurement au quatorzième siècle. La seule trace que nous en apercevions consiste dans une belle crypte servant aujourd'hui de cave. Cette crypte est surmontée d'une voûte en plein cintre soutenue par un seul pilier avec une grande hardiesse.

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Matériaux : Pierre siliceuses, avec soutènements et parements en grès



Historique :


* Une place forte du XIIIe

 Les vicomtes Guillaume II et Adam III de Melun, descendants directs d'Adam II, compagnon d'armes de Philippe Auguste à Bouvines, seraient les bâtisseurs de la première enceinte du manoir de Blandy, dès 1220. Cette enceinte primitive, encore présente au nord, suit un tracé semi-circulaire doté de 4 tours : la tour carrée (tour-porte), une petite tour cylindrique, la tour de justice et une tour maîtresse carrée implantée dans l'axe de la tour-porte. Des logis sont implantés le long de l'enceinte, à l'est. Un fossé soulignait l'ensemble Le comté de Melun appartient au domaine royal. Une telle place forte est donc l'expression du pouvoir royal, mais occupe aussi une position stratégique pour la surveillance d'une frontière partagée avec l'impétueux comte de Champagne.


* Le château-fort (XIV-XVe Siècle)

 À partir de 1316, les vicomtes de Melun s'allient aux comtes de Tancarville. De nouveaux aménagements puis plusieurs campagnes de construction font évoluer la vieille enceinte vers le château fort que nous connaissons aujourd'hui. Une porte fortifiée, avec pont levis à flèches, vient renforcer l'enceinte du XIIIe siècle. Un corps de logis est construit dans la cour. Son mur arrière plonge dans le fossé initial, se substituant à l'ancienne courtine. D'autres travaux (milieu du XIVe siècle et 1371-1387) permettent l'extension de l'enceinte et le renforcement des défenses. De nouvelles courtines et trois grosses tours sont édifiées au sud. L'ancienne courtine, au nord, est surélevée et renforcée. Le nouveau donjon, tour maîtresse du dispositif, possède une tour escalier (porte et herse en place) et une tour latrines. Le sixième niveau correspond au chemin de ronde, ceinturé d'un parapet sur mâchicoulis. La tour des gardes (avec chemin de ronde ceinturé d'un parapet) et la tour des archives (avec tour latrines) sont un peu moins hautes. Selon la volonté des comtes de Tancarville, Blandy est devenu un lieu de défense mais aussi de résidence au seuil de la guerre de Cent Ans.

Lire la suite;   http://www.chateau-blandy.fr/histoire








* Descriptif du Château

* Une fouille au château


Le Château

* La commune et le château sur le site des archives nationales



La ville de Blandy-les-Tours





Le tourisme en Seine-et-Marne



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, château-fort, donjons

Le monde des châteaux






































Descriptif du Château de La Roche-Guyon

















۩   Le Château de La Roche-Guyon, à La Roche-Guyon

Proche de la vallée de l'Epte et de Mantes-la-Jolie à quelques kilomètres à vol d'oiseau, La Roche, situé en contrebas des versants du plateau du Vexin sur la rive droite d’une courbe de la Seine au sud-est du Val d'Oise en effleurant les Yvelines, le village est réputé pour son château (propriété des La Rochefoucauld) qui est dominé par un donjon médiéval. 
Le lieu est classé parmi les Plus Beaux Villages de France.







Dénomination : Château-Fort

Localisation : 95 780, La Roche-Guyon, 
département du Val d'Oise.

Région : Ile-de-France

Année de construction : XII -  XVI e Siècle






Les transformations du Château :

La route de La Roche-Guyon à Gasny passait entre le château et le prieuré avant de gravir la colline par une charrière escarpée. Ce prieuré, fondé au XIe siècle par l’Abbaye de Fécamp, menaçait de tomber en ruine. En 1780, la duchesse d ’Enville le racheta, rasa tous les bâtiments et agrandit son parc à l’anglaise par un nouveau jardin.
Les Ponts et Chaussées profitèrent de ces changements pour retracer la nouvelle route de Gasny en longeant le potager puis en taillant dans la craie. C’est la route actuelle.



* La Cour des Écuries

Le duc Alexandre fit appel à son architecte Louis de Villars pour réaménager la cour basse du château, qui était jusque-là un simple glacis entouré d’un mur d’enceinte percé d’une poterne face au potager. Les travaux (1740/1745) consistèrent en la construction d'un nouveau bâtiment, les écuries, inspirées par celles de Chantilly (1720) et destinées à remplacer les remises construites sous l’ancien rempart. Les arcades de ces remises furent prolongées afin de pouvoir abriter voitures et carrosses. Quant aux murs d’enceinte de cette cour basse, ils furent rasés et remplacés par des fossés secs afin de dégager la vue pour que l’on puisse admirer le château et ses nouvelles écuries. La grille d’entrée de la cour aux écuries, chef-d’œuvre de ferronnerie (Le Tellier), fut scellée en 1745.


* Le Pavillon de Villars

À l’emplacement du châtelet médiéval qui était jusque-là l’entrée du château, De Villars éleva un imposant bâtiment carré sur six niveaux afin d'y loger, dans les bas étages, les domestiques, chartrier et de posséder quelques appartements pour les invités sur les trois niveaux supérieurs.


* La Grande terrasse

L'ancien chemin médiéval au dessus des arcades de la cour des écuries fut transformé en une terrasse fleurie bordée d'une balustrade donnant accès à la tour carrée construite au XVI e Siècle, à l'emplacement de la porte fortifiée Ouest, qui fut donc définitivement obstruée.


* La cour d’honneur

Occupée autrefois par l'église paroissiale et diverses remises, la cour haute subit de profondes transformations, la surface en fut agrandie par une retaille de la falaise dont les déblais servirent de remblais pour le futur potager. On perça la muraille du XIVe Siècle pour créer une entrée d'honneur monumentale flanquée de pilastres. Le large vestibule donne accès à un large escalier bordé de balustrades en pierre et éclairé par deux vitraux décorés aux armes des La Rochefoucauld.
L’entrée de cette cour d’honneur est gardée par une grille qui fait pendant à celle de la cour des écuries.
À gauche de cette grille s’élevait primitivement un petit pavillon accolé au nouveau pavillon Villars (détruit depuis et remplacé par une balustrade). À droite de la grille, à l’emplacement actuel de l’accueil, un pavillon accueillait l’auditoire, la prison et divers logements pour la domesticité.
Pour fermer cette cour, au Nord, on construisit un pavillon couvert d’ardoises et décoré d’un clocheton rappelant le clocher de l’église Saint-Samson.


* Le pavillon d'Enville

La Duchesse d'Enville décida de construire un nouveau pavillon sur la terrasse Ouest qui dominait le parc du prieuré, terrasse qui avait été élevée à l'emplacement de l'entrée principale du Château, ainsi qu'un petit théâtre intimiste dans les sous-sol, des appartements de commodités au 1er étage, un jardin suspendu avec une vue imprenable sur le parc à l'Anglaise. Le pavillon D'Enville pouvait accueillir des hôtes de marques.







La ville


Documents sur le Château

samedi 25 janvier 2014

Fiche Historique, les Châteaux. Le Château de La Roche-Guyon














Armorial appartenant à François XII de La RocheFoucauld










۝   Le Château de La Roche-Guyon, à La Roche-Guyon.




 Le château de La Roche-Guyon est un château français située aux portes de l'ancien Duché de Normandie qui correspond aujourd'hui à l'Eure, en hauteur sur une boucle de la Seine, au Sud-Ouest de son département le Val d'Oise. Le site médiéval, proche de la vallée de l'Epte, surplombait le village. Les seigneurs y bâtir au XIIe siècle un donjon et un château; “un corps de logis” parallèle à la falaise flanqué de deux portes : la porte française (Est) et la porte normande (Ouest). 
L'ancien donjon, au sommet du coteau a reçu des ajouts importants au XVIII e siècle, un jardin-potager "à la française" vit le jour devant ce château qui possède une partie troglodyte.








Dénomination : Château


Localisation :  1 rue de l'audience,95780, La Roche-Guyon
département du Val d'Oise.

Région : Ile-de-France


Année de construction : XII- XV -XVIIIe Siècle.
Année de démolition: Encore existant.








L'architecture : 

Au XIIe siècle, ce site particulièrement adapté accueilla une forteresse troglodytique dont Suger, conseiller des rois Louis VI et Louis VII, fit la description suivante :
« Au sommet d’un promontoire abrupt, dominant la rive du grand fleuve de Seine, se dresse un château affreux et sans noblesse appelé La Roche-Guyon. Invisible à sa surface, il se trouve creusé dans une haute roche. L’habile main du constructeur a ménagé sur le penchant de la montagne, en taillant la roche, une ample demeure pourvue d’ouvertures rares et misérables. »

C'est à cette même époque que les seigneurs de La Roche-Guyon érigent un donjon (encore visible actuellement) sur la pente de la falaise, au-dessus de leur demeure troglodytique. On entoure le château du bas d'une enceinte de plan carré doublée d'un fossé. Deux portes fortifiées en commandent l'accès, l'une à l'ouest et l'autre à l'est (dans l'actuelle cour d 'honneur). De ces vestiges il ne reste, dans la cour d'honneur, que la tour sud-est. Cette dernière est constituée dans sa partie basse de moellons du XIIIe siècle, la partie haute et la courtine sont de la fin du XIVe siècle. Le chemin de ronde de la courtine est seulement du XVIIIe siècle. Au XVIe siècle, la famille de Silly a ajouté une cour des communs, adossée à la falaise, à l'est du château. Entre 1735 et 1739, une campagne de construction a transformé la cour des communs en cour d'honneur. Les bâtiments qui constituent la cour des communs ainsi appelée maintenant ont complètement été reconstruits. Cette petite intervention archéologique a permis d'indiquer la présence d'un bâtiment antérieur au pavillon du XVIIIe siècle sur lequel s'est appuyé ce dernier. La régularité de l'appareil et l'utilisation du calcaire évoquent une construction médiévale, peut-être en relation avec la tour sud-est du XIIIe siècle conservée en façade de la cour d'honneur.


Ensemble architectural unique en Ile-de-France, le château traverse dix siècles d'histoire : du donjon féodal du XIIe siècle aux écuries du XVIIIe siècle, des premières habitations troglodytiques au potager des Lumières, des salons d’apparat aux casemates aménagées par Rommel durant la Seconde Guerre Mondiale.
Les aménagements troglodytiques de ce château s’étendent sur 1200 m2 et se superposent sur 4 niveaux. Des « bôves », cavités ou abris creusés dans la roche tendre, sont encore visibles dans le village.


Au XVIIIe siècle, de grands travaux sont entrepris au château et dans le village par le duc Alexandre de La Rochefoucauld (1690-1762), sixième fils de François VIII de La Rochefoucauld et de Madeleine Le Tellier de Louvois. Ils sont poursuivis ensuite par sa fille, Marie-Louise de La Rochefoucauld, duchesse d'Enville.

Le vieux manoir de La Roche-Guyon, d'origine médiévale, ne pouvait plus convenir au duc et à sa mère, fille de François Michel Le Tellier de Louvois, habitués aux fastes de la cour de France. Le château est doté en 1733 d'une entrée monumentale baroque percée dans son rempart est, elle donne sur un grand escalier donnant sur la salle des gardes et aux pièces de réception. En 1739, la cour d'honneur est entourée de communs qui remplacent les anciennes bâtisses médiévales. Mais la cour basse conservait encore son apparence médiévale, il est donc décidé de la réaménager également. Le duc fait appel à l'architecte Louis Villars, qui édifie des écuries à l'est de 1740 à 1745, très similaires à celles de Chantilly par leur style ou leurs dimensions, la porte centrale est surmontée d'un cheval cabré sculpté par Jamay. Une grande grille d'entrée est installée, couronnée de la couronne ducale et des armes des La Rochefoucauld.

 Deux pavillons neufs sont ensuite ajoutés au château, le pavillon Villars (ou pavillon Fernand) sur l'emplacement d'une ancienne tour ronde à l'est et le pavillon d'Enville, bâti en L sur une cour, à l'ouest. En 1741, un petit observatoire est créé sur la terrasse occidentale. Le salon de la duchesse est très fréquenté par de grands esprits du siècle des Lumières, comme Turgot, qui y a séjourné sept mois en 1776 après sa disgrâce, Condorcet(en 1785 et 1791, l'agronome anglais Arthur Young, le peintre Hubert Robert qui a un moment un atelier au château, ou encore d'Alembert, les Choiseul, les Rohan. La devise «C'est pour plaisir» (sous-entendu «c'est pour plaisir de servir le roi&») est présente dans le château. Le 2 octobre 1793, le conseil général de Seine-et-Oise ordonne la destruction du donjon afin d'éviter qu'il ne tombe aux mains des contre-révolutionnaires.
 Le donjon est arasé d’un tiers, pour ne plus mesurer que vingt mètres de nos jours, mais le travail n'est pas terminé, les démolisseurs s'étant semble-t-il vite lassés de cette besogne. Les pierres tombées constituent alors des matériaux bon marché et servent à édifier d’autres bâtiments dans le village, chose courante à cette époque, la pierre étant rare et chère.

Le duc Alexandre fit appel à son architecte Louis de Villars pour réaménager la cour basse du château, qui était jusque-là un simple glacis entouré d’un mur d’enceinte percé d’une poterne face au potager. Les travaux (1740/1745) consistèrent en la construction nouveau bâtiment, les écuries, inspirées par celles de Chantilly (1720), et destinées à remplacer les remises construites sous l’ancien rempart. Les arcades de ces remises furent prolongées afin de pouvoir abriter voitures et carrosses.
Quant aux murs d’enceinte de cette cour basse, ils furent rasés et remplacés par des fossés secs afin de dégager la vue pour que l’on puisse admirer le château et ses nouvelles écuries. La grille d’entrée de la cour aux écuries, chef-d’œuvre de ferronnerie (Le Tellier), fut scellée en 1745.


Le donjon

Cette tour, très bien construite, a toutes ses ouvertures en plein cintre, son diamètre est de 12m et ses murs ont 3m d'épaisseur. Une chose est à remarquer, c' est que les deux enceintes ovales et concentriques qui enveloppent le donjon n' ont aucune partie saillante pour les flanquer. Même au milieu du XIIe siècle, date probable de cette construction, on négligeait ce moyen de défense.
La photo ci-dessus donne une idée très nette de la disposition du donjon et de la position des bâtiments qui en ont été l' accessoire à une époque postérieure dans la partie basse du coteau.



Matériaux : Pierre


Historique :


Le Château (M. H.) : de l'ancien château féodal, il ne reste de visible que le donjon de la fin du XIIe siècle dressé sur une crête contrôlant la vallée de la Seine et le cours inférieur de l'Epte.

Ce château, classé au titre des monuments historiques, propriété de la Maison de La Rochefoucauld, est aujourd'hui géré par un établissement public de coopération culturelle (EPCC) regroupant le département du Val-d’Oise, la commune de La Roche-Guyon, le syndicat mixte d’aménagement et de gestion du parc naturel régional du Vexin français et l'État.

Une villa gallo-romaine existe probablement vers les IIIe, IVe siècles après J.-C., mais aucune découverte ne l'atteste, même si le plateau du Vexin est occupé dès la Préhistoire et voit un important réseau de villa gallo-romaines s'implanter dans le Vexin français, à Rhus ou Genainville en particulier. Aux premiers temps du christianisme, une légende raconte que Pience, veuve du propriétaire du domaine et plus ancien personnage connu de l'histoire de La Roche, rencontre Saint Nicaise, l'évangélisateur du Vexin, contemporain de Saint Denis. Elle fait alors creuser au lieu de la rencontre un sanctuaire, qui serait la nef ouest de l'actuelle chapelle du château.

Du château primitif il ne reste qu'une poterne du XIIIe siècle, des caves et le donjon, le château a été rebâtit au XVe siècle.

C'est une construction au profil en amande dont l'appareil défensif est tourné vers le plateau (M. H.). Elle est reliée au château par un souterrain, ouvert au public. Au pied de la falaise, le château est une construction composite qui s'échelonne du XVe au XVIIIe siècle. Les grandes transformations eurent lieu au XVIIIe siècle entre 1743 et 1748. le pavillon Fernand et les grandes écuries avec leur portail à fronton sculpté sont l'œuvre de l'architecte Louis Villard.
Cette antique demeure, siège d'une importante seigneurie, était depuis son origine entre les mains d'une famille de La Roche. En 1109, Guy de la Roche fut assassiné dans le château par son beau-père. Après un siège en règle, celui-ci dut se rendre, et fut "occis de laide mort et vilenie» avec des complices. Après la mort de Guy VI à la bataille d'Azincourt la seigneurie devint anglaise pendant quelque temps. Elle passa ensuite aux Silly en 1460, puis en 1639 aux la Rochefoucauld par le mariage de Jeanne du Plessis-Liancourt avec François VII de la Rochefoucauld, l'auteur des "Maximes».
Le château est toujours resté dans la même famille jusqu'à nos jours, sauf de 1816 à 1829 où il appartint aux Rohan. En 1988 le mobilier et les collections furent dispersés au feu des enchères. Le château, réhabilité par le Conseil général du Val-d'Oise, est ouvert au public. Les quatre magnifiques tapisseries de «L'histoire d'Esther», commandées vers 1770 par la duchesse d'Enville, ont été rachetées par le Conseil général du Val-d'Oise et remises en place dans le Grand Salon (avril 2001). Le beau potager, de l'autre côté de la route a été remis en état.

Ce donjon, qui était le boulevard de la France sur la rive droite de la Seine, offre, par sa position haute sur la falaise escarpée par l'épi qui fortifie sa tour du côté du plateau, et par l accumulation de ses défenses si bien décrites par M Viollet le Duc, des ressemblances avec Château Gaillard mais sur de moindres proportions. Sa tour, très bien construite, à toutes ses ouvertures en plein cintre, son diamètre est de 12m et ses murs mesurent 3m d'épaisseur. Une chose est à remarquer ; les deux enceintes ovales et concentriques, qui enveloppent le donjon, n'ont aucune partie saillante pour les flanquer. Même au milieu du XIIe siècle, date probable de cette construction, on négligeait ce moyen de défense.







* Le Château


- Descriptif du Château :



La ville de La Roche-Guyon


Les seigneurs 


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Une coupe du donjon




Le donjon


































mardi 14 janvier 2014

Fiche Historique, les Châteaux. Le Château de Marly




















 



۝   Le Château de Marly, à Marly-le-roi



Dans l'axe de Versailles-Saint-Germain-en-Laye, à deux pas de Rocquencourt, le château de Marly, situé dans les Yvelines, fut édifié sous le règne de Louis XIV. Il fut détruit durant le Premier Empire au XIXe. 

Marly est à la base une propriété des seigneurs de Montmorency jusqu'à son acquisition par Louis XIV en 1676 qui y fait construire par Jules Hardouin-Mansart « son » château de Marly, plus intime que Versailles et où il pourra s'adonner aux plaisirs personnels. Il acquiert ainsi par échange la seigneurie de Marly pour y construire son château de Marly.



















Dénomination : Château

Localisation :  Avenue de l'abreuvoir ,78160, Marly-le-roi
département des Yvelines.

Région : Ile-de-France

Année de construction : 1679 -  XVIIe Siècle.
Année de démolition: Destruction courant XIXe.






En 1676, Louis XIV achète un domaine à Marly et réunit les deux anciennes seigneuries de Marly-le-Chastel et Marly-le-Bourg qui deviendront Marly-le-Roi. À partir de 1679 Jules Hardouin-Mansart et Robert de Cotte travaillent à l'édification d'un château de plaisance pour le Roi et quelques privilégiés. Ces travaux seront pratiquement terminés en 1684 lorsque Louis XIV s'y rend pour la première fois (le 23 juillet).


L'architecture : 
L'avant-cour, séparée du jardin par deux grilles dorées : contient deux pavillons, derrière lesquels les écuries et les remises ont été construites. Dans celui de droite se trouve la Salle des Gardes et les logements des Officiers de sa Majesté, dans celui de gauche se trouve la Salle des Gardes de la Porte (entrée). A côté, se trouve la chapelle.

Le grand Pavillon a été bâti sur les dessins de Jules Hardouin Mansart, le corps du bâtiment est un carré, un cube parfait de quarante et un mètres cinquante en tout sens; le comble est rempli de figures et d'autres ornements. Ce Pavillon Royal, en son intérieur, est orné de quatre grandes salles égales qui ont chacune un perron et un degré, ornés de groupes (voir si ce ne sont pas des gros pots de fleurs) et de vases...
En extérieur, les deux ailes du jardin, situées à droite et à gauche du Château ont été aménagées de douze pavillons (six d'un côté et six de l'autre) égaux en grandeur, en distance les uns par rapport aux autres, mais beaucoup plus petits que le château.
La disposition de ces treize Pavillons (le château étant un pavillon à l'origine) est symbolique, elle fait allusion à la Fable et champ; aux Signes du Zodiaque, que les Poètes ont appelés les douze Maisons du Soleil. Ces douze Pavillons signifient les douze Maisons qu'il parcourt dans l'année. 
Les douze pavillons ont été construits entre 1680 et 1683 sur un plan unique, disposé symétriquement par rapport à l’axe formé par le grand bassin. Ils étaient divisés en deux logements chacun : l’un au rez-de-chaussée et l’autre à l’étage. Tous étaient équipés d’un cabinet d’aisances. Les cabinets d’aisances n’étaient pas intégrés aux appartements princiers mais relégués dans les pièces de service. Il semble donc qu’ils étaient destinés non pas aux princes, mais aux domestiques, pour leur propre usage ou pour la vidange des pots de chambre qu’utilisaient leurs maîtres.

En 1675 les pavillons n’apparaissent donc pas encore sur la gravure de Lepautre, ils sont rehaussés d’un attique richement décoré qui leur donne une forme exactement cubique. De plus, chaque façade est pourvue, dans son axe central, d’un fronton au centre duquel est peint un soleil rayonnant, flanqué des représentations des mois avec leurs attributs. Chacune des douze façades des pavillons est donc placée sous le signe d’un mois.



Le Château Royal quant à lui, fait allusion au Palais de Thétis, où les Poètes ont peint le Soleil couchant (texte original en vieux Français ; saisoit sa retraite ordinaire, & se délasibit des satigues que son exercice journalier lui causoit.) le soleil battait en retraite se soulageant ainsi des fatigues et des inquiétudes que lui causait une journée.

Cette allusion convenait d'autant plus, que le Château de Marly était un lieu de repos, où Louis-le-Grand allait ordinairement se délasser des pénibles soins de l'État, dont il avait la charge.



Matériaux : Pierre



Historique :


Le Château royal construit à la fin du XVIIe siècle sur un terrain vierge fût détruit au début du XIXe siècle, sans que son emplacement soit réoccupé, ses fondations et constructions souterraines ont été conservées, ensevelies sous des gravats de démolition riches en éléments décoratifs et en témoignages de la vie quotidienne. Le site est quasiment intact.  

En 1676, Louis XIV achète un domaine à Marly et réunit les deux anciennes seigneuries de Marly-le-Chastel et Marly-le-Bourg qui deviendront Marly-le-Roi. À partir de 1679 Jules Hardouin-Mansart et Robert de Cotte travaillent à l'édification d'un château de plaisance pour le Roi et quelques privilégiés. Le marché de travaux est passé le 22 février 1680 aux entrepreneurs Jean Bailly et François Lespée. Ces travaux seront pratiquement terminés en 1684 lorsque Louis XIV s'y rend pour la première fois le 23 juillet. Le roi à l'origine y invite ses intimes et résume ainsi la fonction de ses trois principales résidences : « J'ai fait Versailles pour ma Cour, Trianon pour ma famille, Marly pour mes amis ». Puis, à partir des années 1690, les invitations sont des marques de promotion politique et administrative et dans les deux dernières décennies du règne, « Marly tend à devenir une autre résidence ordinaire, un second Versailles, voire un anti-Versailles »

Lorsque Louis XIV décide de créer Marly, tout comme il avait décidé auparavant d’édifier Clagny, le Val, la ménagerie de Versailles ou le Trianon de porcelaine, c’est une institution tout entière, les Bâtiments du roi, qui se mobilise pour assurer la réalisation et la gestion du chantier. Comprendre comment Marly passe d’« un vallon étroit, profond, à bords escarpés, inaccessible par ses marécages, sans aucune vue, enfermé de collines », à cette résidence de plaisance si richement aménagée nécessite d’avoir à l’esprit le travail réalisé par les Bâtiments du roi, institution qui avait pour tâche essentielle de répondre aux envies d’un roi bâtisseur.

Une illumination du Grand Canal qui eut lieu en 1674, lors de la dernière journée des six jours de Divertissements de Versailles est connue par la gravure de Lepautre et par la description qu’en a faite Félibien. Lors de cette fête, le roi, suivi de sa Cour, avait traversé sur des bâteaux ce monde silencieux et enchanté qui, d’après Félibien, « ressembloit beaucoup à ce que les Poètes ont écrit des Champs Élysées ». Des architectures et des sculptures lumineuses et peintes de couleurs vives, reflétées par la surface de l’eau, bordaient toutes les rives du Grand Canal, des structures en papier et en toile étaient éclairées par 20 000 bougies placées derrière elles.

À l’intersection des deux bras du Grand Canal étaient érigés quatre pavillons, chacun était peint sur trois façades de quatre grands atlantes ou cariatides engainés, symbolisant des fleuves et des nymphes et encadrant deux à deux un oranger en fleur dans un vase en or. 

Les bassins appartiennent à un aménagement tardif, puisqu’ils ont été construits, à la fin du règne de Louis XIV, entre 1712 et 1714, sur la grande terrasse du château. Ils eurent une existence éphémère et furent détruits en 1716. Ils forment un ensemble de six fontaines ayant chacune sa statue éponyme. Cet ensemble est constitué de deux sous-ensembles : il y avait quatre bassins des carpes, dont les statues représentaient quatre coureurs (Hippomène et Atalante, Apollon et Daphné), situés autour du château, et deux autres bassins avec une nymphe couchée (Amphitrite et Aréthuse), situés à l’écart, près des premiers pavillons.


Les Marlys

En 1686, a lieu le premier «Marly». C'est sous cette appellation qu'étaient nommés les séjours du Roi et de ses invités au château. Dès l'origine, les jardins et le château de Marly sont prévus pour que le roi Louis XIV puisse s'éloigner de Versailles et des pesanteurs et tracas de la cour, en compagnie de la famille royale et de quelques invités. Ceux-ci attendent parfois des mois avant d'avoir le privilège d'être invités dans le saint des saints. Être convié à Marly est considéré comme l'extrême faveur royale. Les noms des élus figurent sur une liste diffusée quelques jours avant le départ. Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, Saint Simon, dans ses Mémoires, décrit non sans ironie les courtisans suppliant le secrétaire du Roi pour y figurer ou implorant Louis XIV en lui disant «Sire, Marly...» à son passage. Mais ce ne sont jamais plus de 60 à 100 personnes qui y séjournent. Plus le pavillon attribué à un invité est proche du pavillon royal, plus celui-ci est censé avoir les faveurs du monarque. Les princes de sang n'y vont pas de droit et doivent, comme n'importe quel autre courtisan, être invités par le Roi.

Les écuries et les bâtiments des officiers furent édifiés de 1684 à 1692 sur les plans de Jules Hardouin-Mansart comme le reste du château, et vendus en 1799, dépecés à partir de 1806.

Le 1er juin 2009, Marly a été rattaché à Versailles, ce qui lie le sort des trois domaines fondés par Louis XIV : Versailles, Trianon et Marly. Ce rapprochement ouvre de nouvelles perspectives à la recherche archéologique sur le site de Marly. Il a été inauguré par une intervention réalisée en avril 2011 : un relevé lidar, commandité par le service des plans de l’établissement public de Versailles.





 


Le Château

- Trois descriptifs du château

- La machine de Marly

- Visiter le domaine

- Des photos du Château (Anciennes et modernes)

* Le statuaire du château sous Louis XIV

* Restitution historique et virtuelle du château:

-  En vidéo



La ville de Marly-le-roi



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