Fiche N° X
Le Château de la Madeleine est un château-fort situé sur la commune de Chevreuse au Nord-Est du département des Yvelines entre Rambouillet et Saclay.
En bon état de conservation, le château domine la vallée de Chevreuse. Le château a été édifié par une branche des seigneurs de Montlhéry-Rochefort et a été commandé par Gui Ier seigneur de Chevreuse. Il s’agissait de défendre la ville de Chevreuse victime de pillages.
A présent il appartient au Conseil départemental des Yvelines et héberge le siège du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse.
Dénomination : Château-Fort
Localisation : Chemin Jean Racine, 78460 Chevreuse,
département des Yvelines.
Région : Ile-de-France
Année de construction : 1030-1090 - XIe Siècle
L'architecture :
Le château-fort appartient au Conseil général des Yvelines et héberge le siège du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse.
Le château-fort, tel qu'il était après sa construction, devait mesurer 25 mètres de long sur 10 mètres de large, le mur Nord possédait à ses pieds un fossé profond d'environ 2,50 m et de plus de 5 m de large, ce même fossé a été comblé lors de la construction du donjon en pierre.
Des contreforts intérieurs ont été découverts contre les murs Est-Ouest, les mêmes avaient été mis au jour, lors de fouilles anciennes, au sud du donjon actuel, révélant d’ailleurs que le donjon était initialement plus long et qu’il s’était effondré. Ces maçonneries pourraient correspondre à des séparations internes de l’espace à l’aide de cloisons, aménageant ainsi des pièces bien distinctes au nord et au sud.
Le château;
A droite de la porte principale, la courtine reprend, percée de plusieurs meurtrières, et soutenue par un massif contrefort. En retrait, émergeant de la cour du château, on aperçoit la façade Ouest du donjon, renforcée par quatre contreforts plats, inégaux de hauteur, et percée de plusieurs fenêtres, irrégulièrement situées et remaniées; deux seulement de ces fenêtres dessinent un bel arc en plein cintre; il y a aussi des traces d’ouvertures murées. La courtine est ensuite interrompue par une tour carrée très endommagée, qui a perdu voûte et toiture. La muraille reprend, soutenue par plusieurs contreforts; on aperçoit les traces d’une tourelle. Puis nous arrivons à l’ancienne poterne, à l’endroit où le chemin descend vers la ville. Cette poterne, que M. Moutié croit pouvoir dater du XIe siècle, par la présence de massifs contreforts, et la forme en plein cintre des arcs, existait encore relativement intacte à une date très récente. Une petite porte avait été ouverte entre deux contreforts sous l’arcade primitive, que l’on atteignait par un long escalier. À l’heure actuelle, la poterne qui menaçait de ruine, s’est en partie effondrée: l’escalier est démoli, les contreforts sont tronqués dans leur partie supérieure, la muraille est réduite en éboulis groupés à la base.
Nous atteignons ensuite deux tours carrées, percées de deux baies rectangulaires. La tour de droite est maintenant en partie ruinée, et la courtine soutenue de contreforts qui joint les deux tours, porte un bâtiment moderne construit vers 1820.
Les autres parties de l’enceinte ne sont visibles que de loin, car elles sont bordées, en ce qui concerne les parties Sud et Est, par des ravins, et par un important fossé, en ce qui concerne la partie Nord. Après les deux tours carrées que nous venons de voir, la courtine se continue sans offrir aucun trait particulier.
Historique :
L'histoire du château commence en 768 quand Pépin le Bref donne à l'abbaye de Saint-Denis une forêt. L'abbaye inféodera plus tard les lieux aux seigneurs de Montlhéry. Le village de Cavrosa (Chevreuse) est victime de pillages et cherche une protection. Vers 1020, Milon Ier, sire de Montlhéry devient le premier seigneur connu de Chevreuse. Les premières édifications du château dont on peut visiter les vestiges débutent sous Gui Ier vers 1075. Un peu plus tard, en 1108, le roi Louis VI cherche à étendre son territoire et convoite la châtellerie de Chevreuse. Malheureusement pour le roi, Milon III et ses chevaliers défendront avec acharnement leur solide donjon et le siège du roi échouera. En 1356, pendant la guerre de Cent ans, Ingerger le Grand est prisonnier des anglais et pour payer sa rançon, vendra son château a Pierre de Chevreuse, futur organisateur de la perception des nouveaux impôts royaux. Dès son avènement, Charles V impose la construction des fortifications urbaines, Charles VI et Louis XI les poursuivront. La ville de Chevreuse s'entoure alors d'une longue enceinte crénelée, haute de 3,50 mètres renforcée de tourelles et protégée par un fossé de 15 mètres. A partie de 1543, le château passa entre plusieurs mains avant d'être confisqué comme bien national à la révolution en 1793. Au XIe siècle, la haute-cour n’était sans doute entourée que d’une palissade en bois qui fut remplacée par des murailles de pierre au XIIe siècle. Le donjon de pierre aurait été construit durant la seconde moitié du XIIe siècle ainsi que l'aula dont il ne subsiste aucun vestige en élévation. Un siècle plus tard, probablement sous le règne d’Anseau de Chevreuse, d’importantes modifications furent apportées au château, avec notamment la construction de mâchicoulis. La porte était protégée par des douves où l’eau était retenue par une digue et servait sans doute aux usages domestiques. Des pont-levis permettaient la circulation des véhicules et des piétons.
Les vestiges intacts visibles en haute-cour sont les suivants :
Sa construction a commencé entre 1030 et 1090. Elle a été commandée par Gui Ier, seigneur de Chevreuse. Il s’agissait de défendre la ville de Chevreuse, victime de pillages. De cette époque, il ne subsiste probablement plus rien. La tour maitresse actuelle devait être précédée d'une tour en bois dont les fondations auraient été perçues lors de fouilles archéologiques.
Au xie siècle, la haute-cour n’était sans doute entourée que d’une palissade en bois qui ne fut remplacée par des murailles de pierre qu’au xiie siècle. Le donjon de pierre aurait été construit durant la seconde moitié du xiie siècle ainsi que l'aula dont il ne subsiste aucun vestige en élévation.
Des contreforts intérieurs ont été découverts contre les murs Est-Ouest, les mêmes avaient été mis au jour, lors de fouilles anciennes, au sud du donjon actuel, révélant d’ailleurs que le donjon était initialement plus long et qu’il s’était effondré. Ces maçonneries pourraient correspondre à des séparations internes de l’espace à l’aide de cloisons, aménageant ainsi des pièces bien distinctes au nord et au sud.
Le château;
A droite de la porte principale, la courtine reprend, percée de plusieurs meurtrières, et soutenue par un massif contrefort. En retrait, émergeant de la cour du château, on aperçoit la façade Ouest du donjon, renforcée par quatre contreforts plats, inégaux de hauteur, et percée de plusieurs fenêtres, irrégulièrement situées et remaniées; deux seulement de ces fenêtres dessinent un bel arc en plein cintre; il y a aussi des traces d’ouvertures murées. La courtine est ensuite interrompue par une tour carrée très endommagée, qui a perdu voûte et toiture. La muraille reprend, soutenue par plusieurs contreforts; on aperçoit les traces d’une tourelle. Puis nous arrivons à l’ancienne poterne, à l’endroit où le chemin descend vers la ville. Cette poterne, que M. Moutié croit pouvoir dater du XIe siècle, par la présence de massifs contreforts, et la forme en plein cintre des arcs, existait encore relativement intacte à une date très récente. Une petite porte avait été ouverte entre deux contreforts sous l’arcade primitive, que l’on atteignait par un long escalier. À l’heure actuelle, la poterne qui menaçait de ruine, s’est en partie effondrée: l’escalier est démoli, les contreforts sont tronqués dans leur partie supérieure, la muraille est réduite en éboulis groupés à la base.
Nous atteignons ensuite deux tours carrées, percées de deux baies rectangulaires. La tour de droite est maintenant en partie ruinée, et la courtine soutenue de contreforts qui joint les deux tours, porte un bâtiment moderne construit vers 1820.
Les autres parties de l’enceinte ne sont visibles que de loin, car elles sont bordées, en ce qui concerne les parties Sud et Est, par des ravins, et par un important fossé, en ce qui concerne la partie Nord. Après les deux tours carrées que nous venons de voir, la courtine se continue sans offrir aucun trait particulier.
Matériaux : Bois puis pierre: meulière,
grès, moellon, pierre de taille.
Historique :
L'histoire du château commence en 768 quand Pépin le Bref donne à l'abbaye de Saint-Denis une forêt. L'abbaye inféodera plus tard les lieux aux seigneurs de Montlhéry. Le village de Cavrosa (Chevreuse) est victime de pillages et cherche une protection. Vers 1020, Milon Ier, sire de Montlhéry devient le premier seigneur connu de Chevreuse. Les premières édifications du château dont on peut visiter les vestiges débutent sous Gui Ier vers 1075. Un peu plus tard, en 1108, le roi Louis VI cherche à étendre son territoire et convoite la châtellerie de Chevreuse. Malheureusement pour le roi, Milon III et ses chevaliers défendront avec acharnement leur solide donjon et le siège du roi échouera. En 1356, pendant la guerre de Cent ans, Ingerger le Grand est prisonnier des anglais et pour payer sa rançon, vendra son château a Pierre de Chevreuse, futur organisateur de la perception des nouveaux impôts royaux. Dès son avènement, Charles V impose la construction des fortifications urbaines, Charles VI et Louis XI les poursuivront. La ville de Chevreuse s'entoure alors d'une longue enceinte crénelée, haute de 3,50 mètres renforcée de tourelles et protégée par un fossé de 15 mètres. A partie de 1543, le château passa entre plusieurs mains avant d'être confisqué comme bien national à la révolution en 1793. Au XIe siècle, la haute-cour n’était sans doute entourée que d’une palissade en bois qui fut remplacée par des murailles de pierre au XIIe siècle. Le donjon de pierre aurait été construit durant la seconde moitié du XIIe siècle ainsi que l'aula dont il ne subsiste aucun vestige en élévation. Un siècle plus tard, probablement sous le règne d’Anseau de Chevreuse, d’importantes modifications furent apportées au château, avec notamment la construction de mâchicoulis. La porte était protégée par des douves où l’eau était retenue par une digue et servait sans doute aux usages domestiques. Des pont-levis permettaient la circulation des véhicules et des piétons.
Les vestiges intacts visibles en haute-cour sont les suivants :
* une enceinte complète avec deux tours carrées à l’est, face au village ;
* la porte principale entourée de deux tours. Le fronton en pierre s’est écroulé et a été remplacé par un linteau en bois ;
* deux tours rondes dont l’une est semi-circulaire et l’autre surmontée d’une tourelle de guet ;
* un donjon à contreforts plats dont il reste de petites fenêtres ou ouvertures du XIe siècle et sur l’autre façade des fenêtres du XIVe ou du XVe siècle ;
* un puits du XVe siècle ;
* des mâchicoulis au sommet des remparts.
* la porte principale entourée de deux tours. Le fronton en pierre s’est écroulé et a été remplacé par un linteau en bois ;
* deux tours rondes dont l’une est semi-circulaire et l’autre surmontée d’une tourelle de guet ;
* un donjon à contreforts plats dont il reste de petites fenêtres ou ouvertures du XIe siècle et sur l’autre façade des fenêtres du XIVe ou du XVe siècle ;
* un puits du XVe siècle ;
* des mâchicoulis au sommet des remparts.
Il est possible de visiter gratuitement la haute-cour du château. La basse-cour est divisée en plusieurs parcelles privées qui ne sont pas ouvertes au public. On accède à la maison du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse par l'ouverture de l'ancien pont-levis.
Pour anecdote, la cour du château servit de lieu de tournage en extérieur pour la série Kaamelott.
Pour anecdote, la cour du château servit de lieu de tournage en extérieur pour la série Kaamelott.
Le Château
* L'historique du château-fort
* Une notice sur l'architecture du château-fort
* Des Fouilles archéologique sur le château-fort
* Sur la base Mérimée du ministère de la culture
La ville de Chevreuse
Le tourisme en Yvelines
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