Armorial appartenant à l'ordre du Temple
La Tour du Temple et son enclos constituaient la Maison du Temple, ancienne forteresse parisienne située dans le 3e arrondissement de Paris, qui fut détruite en 1808.
Construite par les Templiers à partir de 1240, pendant le règne de Saint-Louis, elle devint par la suite une prison. Elle doit sa célébrité au fait qu’elle servit de geôle à la famille royale en 1792 et 1793.
Dénomination : Donjon
Localisation : 3e arrondissement de Paris,
à la hauteur de l'actuelle mairie.
Région : Ile-de-France
Année de construction : XIII e Siècle.
Anciennement : Tour, maison du Temple,
commanderie templière
Année de destruction ou démolition du Château : 1808.
Architecture :
La Commune de Paris en fait la prison de la famille royale dont elle s’était assuré la garde, après la journée insurrectionnelle du 10 août 1792.
Le 26 septembre 1792, Louis XVI est transféré dans la Grande Tour du Temple, suivi le 26 octobre de la même année par Marie-Antoinette d'Autriche et ses enfants.
Le rez-de-chaussée n’avait pas été transformé, le conseil de surveillance du Temple s’y installa le 8 décembre 1792. Cette vaste pièce d’environ 60 mètres était meublée de quatre lits destinés aux commissaires, d’un bureau, d’un pupitre destiné à Jean-Baptiste Cléry, d’armoires, dont l’une renfermait les registres.
C’est dans cette salle que les municipaux prenaient leurs repas en compagnie des officiers de la Garde Nationale en service au Temple.
Le premier étage abritait le corps de garde, soit une quarantaine d’hommes qui couchaient sur des lits de camps. Comme le rez-de-chaussée, cette salle était restée en l’état. Des sonnettes reliaient le corps de gardes à la salle du conseil et aux appartements de la famille royale. Le même escalier en colimaçon desservait tous les étages.
Le deuxième étage était affecté au roi. Un couloir coudé, barré de deux portes, l’une en fer, la seconde en chêne, donnait accès à l’escalier. Il comprenait quatre pièces. Chacune était éclairée par une fenêtre grillagée et en partie obstruée par un abat-jour en forme de hotte. Dans l’antichambre on avait affiché la Déclaration des droits de l’homme encadrée de tricolore. Cette pièce est en pierre de tailles et était meublée de quatre chaises, d’une table à écrire et d’une table à trictrac. Une cloison vitrée la séparait de la salle à manger. La chambre du roi était tapissée de jaune vif et communiquait avec l’antichambre avec une double porte à vantaux. On la laissait ouverte toute la journée pour faciliter la surveillance. Cette pièce était dotée d’une cheminée qui faisait face à la porte, surmontée d’une glace. Le lit du roi était placé contre la cloison. En prolongement du lit royal, le lit de sangle destiné au dauphin (futur Louis XVII).
Les meubles de l’étage du roi provenaient du Palais du grand prieur de Malte. La tourelle servait d’oratoire. Auprès de la chambre du roi se trouvait la chambre de Jean-Baptiste Cléry. L’autre tourelle servait de garde-robe, la troisième tourelle de bûcher.
La Commune de Paris en fait la prison de la famille royale dont elle s’était assuré la garde, après la journée insurrectionnelle du 10 août 1792. Le 26 septembre 1792, Louis XVI est transféré dans la Grande Tour du Temple, suivi le 26 octobre de la même année par Marie-Antoinette d'Autriche et ses enfants. Le rez-de-chaussée n’avait pas été transformé. Le conseil de surveillance du Temple s’y installa le 8 décembre 1792. Cette vaste pièce d’environ 60 mètres était meublée de quatre lits destinés aux commissaires, d’un bureau, d’un pupitre destiné à Jean-Baptiste Cléry, d’armoires, dont l’une renfermait les registres. C’est dans cette salle que les municipaux prenaient leurs repas en compagnie des officiers de la Garde Nationale en service au Temple.
Le premier étage abritait le corps de garde, soit une quarantaine d’hommes qui couchaient sur des lits de camps. Comme le rez-de-chaussée, cette salle était restée en l’état. Des sonnettes reliaient le corps de gardes à la salle du conseil et aux appartements de la famille royale. Le même escalier en colimaçon desservait tous les étages.
Le deuxième étage était affecté au roi. Un couloir coudé, barré de deux portes, l’une en fer, la seconde en chêne, donnait accès à l’escalier. Il comprenait quatre pièces. Chacune était éclairée par une fenêtre grillagée et en partie obstruée par un abat-jour en forme de hotte. Dans l’antichambre on avait affiché la Déclaration des droits de l’homme encadrée de tricolore. Cette pièce est en pierre de tailles et était meublée de quatre chaises, d’une table à écrire et d’une table à trictrac. Une cloison vitrée la séparait de la salle à manger.
La chambre du roi était tapissée de jaune vif et communiquait avec l’antichambre avec une double porte à vantaux. On la laissait ouverte toute la journée pour faciliter la surveillance. Cette pièce était dotée d’une cheminée qui faisait face à la porte, surmontée d’une glace. Le lit du roi était placé contre la cloison. En prolongement du lit royal, le lit de sangle destiné au dauphin (futur Louis XVII). Les meubles de l’étage du roi provenaient du Palais du grand prieur de Malte. La tourelle servait d’oratoire. Auprès de la chambre du roi se trouvait la chambre de Jean-Baptiste Cléry. L’autre tourelle servait de garde-robe, la troisième tourelle de bûcher.
Lire la suite.... http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_du_Temple
Historique :
L'abbé Lebeuf se borne à dire que cette Maison fut fondée dans le cours du XIIe siècle et H. Cocheris suppose avec raison qu'elle existait déjà, lorsque Mathieu de Beaumont donna en 1152 aux Templiers une partie de la terre et seigneurie de Reuilly, alors hors des murs de Paris.
Une des premières possessions du Temple dans la capitale fut un moulin situé sous le Grand-Pont, avec une maison au-dessus, que légua à l'Ordre une noble dame nommée Gente ou La Gente. Comme ce moulin se trouvait dans la censive du chapitre de Notre-Dame, les chanoines désiraient beaucoup en l'aire l'acquisition. Cependant ils y renoncèrent pour en laisser la libre possession aux Templiers, moyennant trente livres, une fois payées, et à la charge du cens dont la dame Gente s'acquittait précédemment chaque année envers le chapitre.
Si les Templiers avaient alors un commandeur à Paris, ils devaient y posséder également une maison de leur Ordre; laquelle est d'ailleurs mentionnée, quelques années après, dans des lettres d'Isambart, prieur de l'église de Saint-Eloi, à Paris. Par ces lettres, qui datent de l'année 1175, le prieur donna, avec l'assentiment de ses religieux, à la maison du Temple de Paris et aux frères y demeurant, « domui Templi Parisius et fratibus ibidem commorantibus », tout ce que les Templiers tenaient de l'église Saint-Eloi, sous le cens et les coutumes d'usage.
Mais un document beaucoup plus ancien, trouvé parmi les titres de la commanderie d'Eterpigny, révèle l'existence d'une maison du Temple à Paris, avant l'époque dont nous venons de parler.
Voici comment la maison du Temple est décrite dans un procès verbal de visite prieurale de 1495. « La maison est fort grant edifice et sumptueux, et au milieu d'icelle a une grosse tour de pierre de taille quarée et à chascun quanton une tornelle de mesmes, prinse de pié jusques au feste, et toutes cinq couvertez de plombz et crousées de quatre estaiges; et dedens icelle a puys, cave, four, molin et chappelle : lesquelles tours souloyent estre environnéez de fossés à fons de cuve, pleins d'iauwe, et à pont levis qui estoit forte chose; mais on a esté contrainct, du temps des Templiers, de les combler et à présent n'y a point. » « Le circuit de la maison est fort grant de massonnement, refroistoir, maison d'officiers, logis pour les prieurs d'Aquitaine et de Champagne et plusieurs aultres edifices. » « En outre Monseigneur de France (Emery d'Amboise Grand-Prieur) a faict faire ung corps de maison tout de neuf ouquel a plusieurs bonnes chambres et salles, arriere-chambres et comptoirs, bien garnit, moeubléz de bois et de cuisine tant pour son estat comme pour celluy du courrant. »
La maison du Temple comptait au XIVe siècle douze religieux, savoir : un gouverneur de la baillie ou de la commanderie, sept prêtres, deux servants d'armes et deux clercs donnés. Plus tard ce nombre fut réduit à sept, un prieur, cinq prêtres et un clerc. Tous les religieux, y compris le prieur, étaient à la nomination du Grand-Prieur qui pouvait les changer à sa volonté; c'était lui également qui devait pourvoir à leur nourriture et à leur entretien. Nous avons trouvé ce que lui coûtait cette charge en 1441.
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Le donjon faisait parti du Comté de Paris:
La vicomté de Paris est la seigneurie de la région de Paris, avec une coutume particulière, une circonscription judiciaire et un ban ayant son siège au Louvre à la fin de l'Ancien Régime, tandis que sa cour d'Appel avait le sien avec la prévôté au Châtelet.
Matériaux : Pierre
Le donjon
La ville de Paris
Le quartier du Marais
Louis XVII meurt au Temple
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Les places fortes entourant l'Ile-de-France
Châteaux, château-fort, donjons
Le monde des châteaux
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