Dénomination : Château-Fort
Localisation : 78190, Trappes,
département des Yvelines
Région : Ile-de-France
Année de construction : XII ou XIIIe siècle
L'Architecture
L'ancien château, dans la ville fortifiée (villa muralis ) de Trappes, datait du XIIe siècle ou XIIIe siècle. Il fut la propriété du Monastére Notre Dame d'Argenteuil, de l'Abbaye de Saint-Denis puis des dames de la Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr. Il sera transformé en ferme dès la fin du XVIIe siècle. Ce château était constitué de plusieurs corps de logis avec une cour au milieu, fermée de murs et flanqué de onze tourelles (la dernière tourelle surmontant l'entrée est abattue vers 1920), entouré de fossés remplis d'eau avec un pont-levis. Le porche de l'entrée donnait sur la place du four banal, utilisé par la population locale pour cuire son pain contre une redevance payée au seigneur, vassal des Abbés de Saint-Denis.
La ferme du château de Trappes est une ancienne ferme implantée sur les ruines du château. L’ensemble des bâtiments, avec ses anciennes douves (que l'on devine encore, rue du Martray), ses lieux de stockage et ses logis d’habitation pour les fermiers et leurs employés constitue un exemple représentatif d’architecture rurale, aujourd'hui transformée en logements et en locaux d'activités. Le porche monumental de l'entrée de l'actuel centre technique municipal est édifié à l'endroit où se trouvait le pont-levis principal du château de Trappes. Les pierres chasse-roue, placées à l'entrée du porche témoignent de l'évolution de la place fortifiée. En face, Le bâtiment d’habitation de la ferme Vaugien a été réhabilité, il accueille désormais les quatre classes de la nouvelle école maternelle Laurent Mourguet.
Matériaux : Pierre
L'histoire
C’est dans le château que s’exerçait la justice. La salle d’audience et la prison se trouvaient dans deux tourelles contiguës, on localise aujourd’hui, la prison par les marques de barreaux aux fenêtres. Les décisions de justice étaient appliquées rue du Martray. Louis IX, Saint Louis passe au moins à deux reprises à Trappes : le 3 avril 1255 et le 18 avril 1259. Au XIVe siècle, Jean Rigaud, chevalier, est nommé capitaine de la forteresse de Trappes par le dauphin Charles, régent du royaume. Au cours de la guerre de Cent Ans, Trappes (Trapes) est un village occupé et pillé. Pendant les alertes, les populations de Trappes et Élancourt se réfugient au château de Trappes ou dans la ferme fortifiée de la Boissière, contre les incursions des « routiers » et des « écorcheurs ». Le « Prince Noir », Edward Plantagenet, dit Édouard de Woodstock Brackembury, en 1356, mène ses troupes au pillage de Trappes (déjà fortement ravagé par Bouchard IV de Montmorency). Pendant l'été 1358, durant la Jacquerie, Étienne Marcel et les chefs insurgés de Paris envoient des notables, Pierre Gilles, épicier, et Pierre des Barres, orfèvre, pour incendier le manoir du chevalier Jean Rigaud, capitaine de la forteresse de Trappes. En 1450, comme de nombreux villages proches, Saint-Cyr, Jouy-en-Josas, Trappes a été dévasté.
Le tourisme
La ville de Trappes
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Le monde des châteaux
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