Armoirie du Royaume de France
Le Château de Septmonts, à Septmonts.
Situé à quelques kilomètres de Soissons, dans l'Aisne, le village de Septmonts doit en grande partie sa notoriété à son donjon, vestige impressionnant d'un ancien château, résidence des évêques de Soissons. La commune de Septmonts a été créée chef-lieu de canton en 1793. En 1801, elle perdit ce statut pour appartenir au canton de Soissons, puis en 1973 à celui de Soissons-Sud.
Le 1er août 1835, Victor Hugo, en voyage, écrivait : « À deux lieux de Soissons ... dans une charmante vallée ... il y a un admirable châtelet du XIVe siècle ancienne demeure des évêques de Soissons. »
Selon une légende locale transmise par tradition orale, le village tiendrait son nom du pape Jean VIII. Celui-ci, lors de son passage, aurait constaté que le village, à l'instar de Rome, était entouré de sept collines, d'où le nom de Septmonts (sept monts).
Dénomination : Château
Localisation : 02200, Septmonts, département de l'Aisne.
Région : Hauts-de-France (Picardie)
Année de construction : XIIIe siècle
L'architecture :
Le site présente un patrimoine architectural remarquable unifié par l’utilisation de pierre extraite de carrières locales (carrière de Vignolles, carrière l’Evêque). Ce calcaire se manifeste par son grain et un ton lumineux ocre jaune. Le bâti ancien mêle une architecture rurale (fermes, vendangeoirs, maisons de maîtres et de nombreuses maisons à pignons à pas de moineaux typique du Soissonnais) et une architecture monumentale (église, donjon du château de Septmonts) dont les silhouettes remarquables ponctuent le site et forment des repères visibles de loin. L’alignement le long des rues est assuré par l’alternance entre le bâti et de longs murs en pierre. Les habitations sont regroupées le long des axes menant à l’église Saint-André de Septmonts. Celle-ci, datant du XVe siècle offre une architecture flamboyantes avec un clocher en pierre. Elle a conservé son vieux cimetière à proximité et de nombreuses tombes anciennes.
Le château de Septmonts, résidence et place forte des évêques de Soissons est constitué de plusieurs parties :
La plus ancienne, édifiée au XIIIe siècle fut construite sur l'ordre de Jacques de Bazoches qui y aurait reçu Saint-Louis de retour du sacre à Reims. Elle est prolongée par une autre partie appelée petit donjon ou tour carrée qui fut remaniée jusqu'au XXème siècle.
Le donjon du XIVe siècle
Il fut construit sur l'ordre de Simon de Bucy, évêque de 1362 à 1404. Ce donjon est composé d'une tour élancée de 3 trois étages, semi-ronde à l'intérieur. Cette tour de défense comporte un escalier à vis logé dans un des redans qui permettent de servir les archères. Elle daterait de la même époque. Sur ce donjon se greffent des encorbellements qui en modifient profondément l'aspect. La plupart de ses salles sont voûtées sur ogives, et s'ouvrent par de larges fenêtres à meneaux. Sa vocation militaire ne nous est rappelée que par le chemin de ronde à mâchicoulis du troisième étage, et par la curieuse tourelle de guet qui se dresse au-dessus des combles. Les premiers étages étaient à l'usage de l'évêque et les étages supérieurs à l'usage de la garnison. A cette tour est accolée la tourelle d'escalier qui culmine à 43m de hauteur, reste du premier donjon, et contre cette tourelle l'architecte a, comme à Vincennes, ajouté un élément de confort : des latrines. Le dernier étage a été aménagé en terrasse afin de pouvoir admirer ce village typique du Soissonnais avec ses maisons de pierre avec pignons à redents ou pas de moineaux.
Le pavillon Renaissance
Il fut construit sur l'ordre de Symphorien de Bullioud, évêque de Soissons de 1533 à 1565, il fut habité jusqu'en 1918. L'ensemble du domaine fut confisqué et vendu comme bien national lors de la Révolution Française.
Achetée par un habitant du village, cette propriété fut divisée en 2 parties au XIXe siècle. Le petit donjon, une partie des remparts et un ensemble de constructions donnant sur la place du village furent vendus dans les années 1920 à une Américaine : Kate Gleason, tandis que l'autre partie était à l'abandon à la suite des destructions de la première guerre mondiale. Une partie du château de Septmonts est classé monument historique dès 1920.
Sa construction s'échelonne du XIIIe siècle au XVIe siècle. Septmonts fut la résidence des évêques de Soissons depuis le XIIIe siècle. La partie datant du XIIIe siècle fut construite sous les ordres de Jacques de Bazoches et la salle dite "Saint-Louis", qui abritait la chapelle, daterait de cette époque. Le château fut reconstruit au XIVe siècle par Simon de Bucy, évêque de 1362 à 1404. Le donjon et la tour carrée dateraient de la même époque. Le pavillon (ou palais) Renaissance — dit « logis des évêques » — a été construit par l'évêque Symphorien de Bullioud qui y mourut en 1533. Les évêques cessèrent d'y résider à la fin du XVIIe siècle. Il était en ruines quand le peintre Jacques Edmond Leman le racheta en 1864. Il le restaura puis, à partir de 1877, Antoinette Leininger, baronne d'Ezpeleta, termina les travaux.
Un petit peu en retrait, la chapelle Saint-Louis fut construite au XIVe siècle ou XVe siècle. Le logis Renaissance (ou palais des évêques), construit au début du XVIe siècle et longtemps laissé en ruines, présente un avant-corps à fronton et niche et un escalier en fer à cheval ajoutés vers 1600.
La cave voûtée, située dans le parc au nord du château, est en dehors de l'enceinte.
Suivant la tradition, la terre de Septmonts a été donnée à l' évêché de Soissons par saint-Prince frère de Saint-Rémy et n'est passée dans des mains étrangères qu' au moment de la Révolution.
La superficie de l' enceinte du château forme un quadrilatère irrégulier d' une médiocre étendue. Les murs d' enceinte et de fortification sont en grande partie conservés, ils étaient surmontés d' une galerie couverte portée par une belle corniche dans laquelle s' ouvraient des mâchicoulis. Ils mesurent 1,20 mètre d' épaisseur et ils présentent, dans différents endroits, des renfoncements en forme d' arcades tantôt ogivales, tantôt plein cintre.
La tour
Ce qu' il y a de vraiment remarquable dans le château de Septmonts c' est la tour de l' angle Nord, elle est flanquée de deux autres tours dont l' une est en encorbellement. Cette grande tour dont le diamètre est de 10,30 mètres possède cinq étages, elle avait, de plus, un étage en mansarde. Au troisième étage il existe une corniche très saillante portant une galerie de l,50 mètre de large. Au-dessus du couronnement, la tourelle de l' escalier s' élance encore à une grande hauteur accompagnée de trois élégants corps de cheminées. La hauteur totale est alors de 45 mètres environ. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont voûtés.
L’origine du château de Septmonts paraît remonter au XIIe s., les éléments les plus anciens conservés ne sont pas antérieurs à 1240. À l’exception de la salle Saint-Louis datée entre 1240 et la fin du XIIIe s., le donjon, attribué au dernier tiers du XIVe s., constitue la construction la plus emblématique du château.
L’enceinte, dont le tracé remonte sûrement au XIIIe s., ne paraît pas comporter d’éléments antérieurs au siècle suivant. Enfin, le XVIe s. voit la construction d’un logis, restauré voire en partie reconstruit dans le dernier tiers du XIXe s.
Les éléments chronologiques à disposition permettent d’attribuer la construction du logis médiéval à la première moitié du XIVe s. Cet édifice occupait la partie ouest de l’espace qui s’étend entre le logis renaissance et la salle Saint-Louis. La cheminée est localisée à l’extrémité du bâtiment qui jouxte le logis renaissance. Quatre états successifs ont été individualisés. Ces différentes phases traduisent un changement de fonction liée à des transformations notables voire radicales de la salle dans laquelle la cheminée se trouvait. Le caractère ostentatoire des deux premiers états atteste sans aucun doute une salle d’apparat. La construction d’un nouveau logis à la Renaissance pourrait avoir conduit à un changement de fonction de cet espace à l’état, la différence de niveau entre les deux bâtiments expliquant peut-être une nouvelle utilisation domestique de la salle médiévale.
La destruction du logis médiéval intervient certainement entre la fin du XVIIe s. et le siècle suivant. Seul son mur occidental est préservé, car il sert de pignon oriental au logis renaissance. La cheminée est ainsi épargnée. Le dernier état d’utilisation pourrait être postérieur à ces démolitions. Cet usage, probablement plus trivial, s’intercale entre la fin du XVIIe s. et la première moitié du XIXe s. Des travaux de reconstruction ont été enfin été détaillés pour les XIX-XXe s.
Les seigneurs (laïcs)
1140 Guy de Septmonts
1160 Albéric de Septmonts
1180 Guy I de Septmonts
femme Matlhilde de Pierrefonds
1182 Huilard ou Oilard de Septmonts
1186 Nivelon de Septmonts
1189 Gilon chev de Septmonts
femme ...line frères Anselme Raoul Josselin Guy
119.. Thomas de Septmons
1196 Renedule de Septmonts son fils
1203 Eudes de Septmonts
1205 Gérard chev avoué de Septmons
enfant Jean
1220 Nivelon de Septmonts
enfant Gérard
1236 Jean ch dud
enfants Haimard clerc
1301 Jean II de Septmonts
159.. N Seroux seign dud
bouteiller de l' évêque de Soissons
1608 Jacques Pouletier seigneur de Longueuil
bouteiller par sa femme Marie Seroux
Il y avait autrefois à Septmonts le fief de la Boutellerie attaché à la charge de ce nom créée auprès de l' évêque de Soissons. Ce fief consistait en terres etc... à Septmonts, en vinages à Noyan, en cens a Soissons. Le bouteiller prenait la coupe dans laquelle l' évêque buvait pour la première fois lors de son entrée dans sa ville épiscopale et il avait tous les vins offerts à ce prélat a l' occasion de cette entrée avec les futailles.
Vu sur ce document page 191 https://books.google.fr/books
1160 Albéric de Septmonts
1180 Guy I de Septmonts
femme Matlhilde de Pierrefonds
1182 Huilard ou Oilard de Septmonts
1186 Nivelon de Septmonts
1189 Gilon chev de Septmonts
femme ...line frères Anselme Raoul Josselin Guy
119.. Thomas de Septmons
1196 Renedule de Septmonts son fils
1203 Eudes de Septmonts
1205 Gérard chev avoué de Septmons
enfant Jean
1220 Nivelon de Septmonts
enfant Gérard
1236 Jean ch dud
enfants Haimard clerc
1301 Jean II de Septmonts
159.. N Seroux seign dud
bouteiller de l' évêque de Soissons
1608 Jacques Pouletier seigneur de Longueuil
bouteiller par sa femme Marie Seroux
Il y avait autrefois à Septmonts le fief de la Boutellerie attaché à la charge de ce nom créée auprès de l' évêque de Soissons. Ce fief consistait en terres etc... à Septmonts, en vinages à Noyan, en cens a Soissons. Le bouteiller prenait la coupe dans laquelle l' évêque buvait pour la première fois lors de son entrée dans sa ville épiscopale et il avait tous les vins offerts à ce prélat a l' occasion de cette entrée avec les futailles.
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La ville de Septmonts
¤ Septmonts sur la base Pop culture
¤ Les amis de Septmonts
* Un document historique sur le château et la seigneurie
* Sur wikipédia
* Septmonts sur le site coin du monde
* Plan d'ensemble archéologique
Le tourisme
*
Les places fortes entourant l'Ile-de-France
Le monde des châteaux
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