Fiche Historique N° 15
Située un peu plus au Nord-Ouest de Compiègne, La Neuville-Roy entourée de places fortes est installée au Sud de la Picardie proche des grands Châteaux de l'Oise ses voisins. La Neuville était pourvu d'une forteresse qui était une véritable place de guerre entourée de remparts et de larges fossés détruits et rétablis plusieurs fois au cours du XIVe siècle.
Architecture :
La Neuville était une place importante sur les frontières de Picardie, en 1190, des réparations furent demandées par Philippe Auguste.
La Neuville, ancienne maison royale ou ferme de La Neuville était entouré d'un mur crénelé large de 3, 30 mètres.
La porte dite d'Enfer, encore debout, est formée d' une ogive romane, d' un cordon de dentelures au dessous de laquelle règne des modillons, figures de masques et d'animaux, ces ornements de transition datent du XIIe siècle. Les fortifications sont postérieur.
Le donjon, rectangulaire, est resté seul debout après la destruction du château de Clermont en Beauvaisis, confondu avec la prison centrale, il présentait un massif de vingt cinq mètres sur dix sept et une hauteur de vingt neuf mètres. Les assises supérieures ont été enlevées. Les murs, épais de 3.30 m et construits en gros moellons parementés sont flanqués de douze contreforts plats montant jusqu' aux deux tiers.
On y compte quatre vingt fenêtres carrées disposées en quatre étages.
Ce monument, qui dominait la ville, ne montrait ni ornements, ni aucun caractère architectonique, mais sa construction, vers le Xe ou XIIe siècle, est à peu près certaine et les documents historiques, d'après lesquels on peut établir la filiation des événements dont il a été le théâtre, n' indiquent pas qu'il ait été rebâti depuis son origine.
La forteresse de La Neuville-Roy, dont nous avons déjà cité la porte à corbeaux romans, était une véritable place de guerre entourée de remparts et de larges fossés détruits et rétablis plusieurs fois au cours du XIVe siècle. Elle avait près de cinq cents mètres de long dans sa plus longue dimension, trois portes, des murs épais garnis de meurtrières. La citadelle, qu'on appelait le fort, était retranchée par un mur crénelé épais de quatre mètres et par un fossé, de manière à offrir une grande résistance. Le donjon, est une tour rectangulaire soutenue par de larges contreforts angulaires, on place, vers la fin du XVe, l' abandon total des fortifications dont Monstrelet a vanté la force et l' aspect.
Historique :
Dénomination : Forteresse
Localisation : 60190, La Neuville-Roy, département de l'Oise.
Région : Hauts-de-France (Picardie)
Année de construction : XIe Siècle
Architecture :
La Neuville était une place importante sur les frontières de Picardie, en 1190, des réparations furent demandées par Philippe Auguste.
La Neuville, ancienne maison royale ou ferme de La Neuville était entouré d'un mur crénelé large de 3, 30 mètres.
La porte dite d'Enfer, encore debout, est formée d' une ogive romane, d' un cordon de dentelures au dessous de laquelle règne des modillons, figures de masques et d'animaux, ces ornements de transition datent du XIIe siècle. Les fortifications sont postérieur.
Le donjon, rectangulaire, est resté seul debout après la destruction du château de Clermont en Beauvaisis, confondu avec la prison centrale, il présentait un massif de vingt cinq mètres sur dix sept et une hauteur de vingt neuf mètres. Les assises supérieures ont été enlevées. Les murs, épais de 3.30 m et construits en gros moellons parementés sont flanqués de douze contreforts plats montant jusqu' aux deux tiers.
On y compte quatre vingt fenêtres carrées disposées en quatre étages.
Ce monument, qui dominait la ville, ne montrait ni ornements, ni aucun caractère architectonique, mais sa construction, vers le Xe ou XIIe siècle, est à peu près certaine et les documents historiques, d'après lesquels on peut établir la filiation des événements dont il a été le théâtre, n' indiquent pas qu'il ait été rebâti depuis son origine.
La forteresse de La Neuville-Roy, dont nous avons déjà cité la porte à corbeaux romans, était une véritable place de guerre entourée de remparts et de larges fossés détruits et rétablis plusieurs fois au cours du XIVe siècle. Elle avait près de cinq cents mètres de long dans sa plus longue dimension, trois portes, des murs épais garnis de meurtrières. La citadelle, qu'on appelait le fort, était retranchée par un mur crénelé épais de quatre mètres et par un fossé, de manière à offrir une grande résistance. Le donjon, est une tour rectangulaire soutenue par de larges contreforts angulaires, on place, vers la fin du XVe, l' abandon total des fortifications dont Monstrelet a vanté la force et l' aspect.
Matériaux : Pierre
Historique :
La Neuville était un point militaire important par sa position située au Nord de la Picardie et par rapport à la vallée, pour cela, le roi ordonna en 1190 sa réparation.
Comme rempart elle avait un mur d'un mètre au moins garni de meurtrières et d'un large fossé. On y entrait par trois portes; la porte de Paris, d'enfer, de Clermont.
Ravagée plusieurs fois par l'ennemi, sa population fut réduite à 30 âmes au lieu de 300.
La ville fut prise et reprise plusieurs fois au XIVe siècle, au début du XVe, les anglais s'emparèrent de La Neuville, ils l'occupèrent jusqu'en 1450, date à laquelle ils la rendirent à Charles XII, suite à la prise de Compiègne. Le roi ordonna le 10 Avril 1431 la destruction de l'enceinte.
La seigneurie fut vendue à la couronne au début du XVIe, au sieur Thomas de Turquem avec faculté de rachat perpétuel.
Lire la suite... http://www.laneuvilleroy.fr/article.php?idart=13
Comme rempart elle avait un mur d'un mètre au moins garni de meurtrières et d'un large fossé. On y entrait par trois portes; la porte de Paris, d'enfer, de Clermont.
Ravagée plusieurs fois par l'ennemi, sa population fut réduite à 30 âmes au lieu de 300.
La ville fut prise et reprise plusieurs fois au XIVe siècle, au début du XVe, les anglais s'emparèrent de La Neuville, ils l'occupèrent jusqu'en 1450, date à laquelle ils la rendirent à Charles XII, suite à la prise de Compiègne. Le roi ordonna le 10 Avril 1431 la destruction de l'enceinte.
La seigneurie fut vendue à la couronne au début du XVIe, au sieur Thomas de Turquem avec faculté de rachat perpétuel.
Lire la suite... http://www.laneuvilleroy.fr/article.php?idart=13
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