Armorial appartenant à Jean sans peur
Située au 20, rue Étienne-Marcel au métro Etienne Marcel, dans le 2e arrondissement proche des Halles à Paris, la tour constitue le dernier vestige de l'hôtel des ducs de Bourgogne. Demeure seigneuriale, elle perdurera jusqu'à François Ier (XVIe siècle), qui offre à Diegue de Mandosse la partie orientale du domaine incluant la tour Jean-sans-Peur. C’est pour cette raison que cette tour est aussi appelée par les Parisiens l’hôtel de Mandosse.
Puis l'hôtel tombe en désuétude, ce n'est qu'en 1866-1868, lors du percement de la rue Étienne-Marcel, que l'on redécouvre la tour. Elle est alors classée au titre des monuments historiques par un arrêté du 29 septembre 1884, puis restaurée en 1893. Depuis 1999, elle est ouverte au public.
Dénomination : Tour (de fortification)
Localisation : 2e arrondissement de Paris,
à du métro Etienne Marcel.
Région : Ile-de-France
Année de construction : XV e Siècle.
Anciennement : Tour de la fortification de Paris
Architecture :
En conflit avec son rival Louis d'Orléans, Jean Ier de Bourgogne dit "Jean sans Peur" a entrepris l'édification de la tour pour montrer bien haut sa puissance dans la capitale du royaume. Figure encore dans la décoration le rabot, emblème qu'il avait adopté contre celui de son adversaire, la massue.
Dans sa partie supérieure, le donjon a été doté de créneaux et de mâchicoulis qui protégeaient l'accès à deux « chambres de sûreté » superposées très bien éclairées par des fenêtres, chacune chauffée par une cheminée et munie d'un réduit pour les commodités.
La tour Jean-sans-Peur est une tour de fortification édifiée au XVe siècle et située au 20, rue Étienne-Marcel, dans le 2e arrondissement. Elle constitue le dernier vestige de l'hôtel des ducs de Bourgogne.
L'hôtel, adossé à l'enceinte de Philippe Auguste, avait été construit par Robert II d'Artois à la fin du XIIIe siècle. Il est devenu propriété des ducs de Bourgogne par héritage jusqu'à la mort en 1477 de Charles le Téméraire.
Dans la partie inférieure du donjon, l'escalier desservait les trois étages de l'aile ouest de l'hôtel de Bourgogne (aujourd'hui disparue).
Au dessus de l'entrée, un entresol assurait la communication avec :
d'une part l'aile est de l'hôtel de Bourgogne (aujourd'hui également disparue);
d'autre part la courtine du rempart de Philippe Auguste, à l'époque déjà désaffectée du fait de la construction du rempart de Charles V : le duc de Bourgogne se ménageait ainsi une seconde voie discrète de communication avec l'extérieur.
L'hôtel, fondé à la fin du XIIIe siècle par les Comtes d'Artois sur des parcelles comprenant comme limite sud l'enceinte de Philippe Auguste, fut érigé à l'extérieur de celle-ci qui, à la suite de la construction de l'enceinte dite de Charles V, n'avait plus de fonction défensive. Environ un siècle plus tard, l'hôtel passe à la famille de Bourgogne (1369), sous le règne de Philippe le Hardi, qui fait appel à de célèbres maîtres d'oeuvre pour développer la construction. A sa mort en 1404, Jean Sans Peur reçoit l'hôtel de Bourgogne. La France, en pleine guerre de Cent ans, était alors partagée entre les factions des Armagnacs et des Bourguignons. Le duc de Bourgogne fait compléter sa demeure dans un sens non seulement représentatif mais aussi défensif. Si l'édification de la partie basse de la tour fut peut-être entreprise par son père, la construction des derniers niveaux de la tour peut lui être attribuée, de même que le renforcement de ceux-ci après 1407, année de l'assassinat de son rival : Louis d'Orléans. Confisqué à la mort de Charles le Téméraire par Louis XI, l'hôtel est mis en vente pars François Ier et partiellement détruit lors de la création de la rue Françoise (de nom du souverain) qui coupa la construction en deux et laissa seulement la tour et la partie orientale de l'hôtel. Le nouveau propriétaire de l'hôtel, Diego Mendosa, modifia sans doute l'intérieur de la tour, recoupant l'espace de sa partie centrale en y créant deux niveaux intermédiaires, modifiant l'ouverture des grandes baies en arc brisé qui n'étaient pas conçues à l'origine pour être fermées. Ultérieurement, le couronnement sera très altéré et modifié. En 1868, le percement de la rue Etienne-Marcel dégagea la tour, dernier vestige de l'hôtel de Bourgogne. L'hôtel fut acquis par la ville de Paris en 1874. La voûte de l'escalier est décorée de motifs végétaux (chêne, houblon, aubépine) dans le style flamboyant. La tour a fait l'objet de relevés et de projets de restitution par les architectes Edouard Bérard (1874) , puis Jean Huillard (1877) , avant le classement de l'édifice en 1884.
Dans la partie inférieure du donjon, l'escalier desservait les trois étages de l'aile ouest de l'hôtel de Bourgogne (aujourd'hui disparue).
Au dessus de l'entrée, un entresol assurait la communication avec :
d'une part l'aile est de l'hôtel de Bourgogne (aujourd'hui également disparue);
d'autre part la courtine du rempart de Philippe Auguste, à l'époque déjà désaffectée du fait de la construction du rempart de Charles V : le duc de Bourgogne se ménageait ainsi une seconde voie discrète de communication avec l'extérieur.
Matériaux : Pierre
L'hôtel, fondé à la fin du XIIIe siècle par les Comtes d'Artois sur des parcelles comprenant comme limite sud l'enceinte de Philippe Auguste, fut érigé à l'extérieur de celle-ci qui, à la suite de la construction de l'enceinte dite de Charles V, n'avait plus de fonction défensive. Environ un siècle plus tard, l'hôtel passe à la famille de Bourgogne (1369), sous le règne de Philippe le Hardi, qui fait appel à de célèbres maîtres d'oeuvre pour développer la construction. A sa mort en 1404, Jean Sans Peur reçoit l'hôtel de Bourgogne. La France, en pleine guerre de Cent ans, était alors partagée entre les factions des Armagnacs et des Bourguignons. Le duc de Bourgogne fait compléter sa demeure dans un sens non seulement représentatif mais aussi défensif. Si l'édification de la partie basse de la tour fut peut-être entreprise par son père, la construction des derniers niveaux de la tour peut lui être attribuée, de même que le renforcement de ceux-ci après 1407, année de l'assassinat de son rival : Louis d'Orléans. Confisqué à la mort de Charles le Téméraire par Louis XI, l'hôtel est mis en vente pars François Ier et partiellement détruit lors de la création de la rue Françoise (de nom du souverain) qui coupa la construction en deux et laissa seulement la tour et la partie orientale de l'hôtel. Le nouveau propriétaire de l'hôtel, Diego Mendosa, modifia sans doute l'intérieur de la tour, recoupant l'espace de sa partie centrale en y créant deux niveaux intermédiaires, modifiant l'ouverture des grandes baies en arc brisé qui n'étaient pas conçues à l'origine pour être fermées. Ultérieurement, le couronnement sera très altéré et modifié. En 1868, le percement de la rue Etienne-Marcel dégagea la tour, dernier vestige de l'hôtel de Bourgogne. L'hôtel fut acquis par la ville de Paris en 1874. La voûte de l'escalier est décorée de motifs végétaux (chêne, houblon, aubépine) dans le style flamboyant. La tour a fait l'objet de relevés et de projets de restitution par les architectes Edouard Bérard (1874) , puis Jean Huillard (1877) , avant le classement de l'édifice en 1884.
La tour Jean Sans Peur était au moyen-âge le plus haut bâtiment d’habitation de la capitale. Entièrement intact, l’édifice du XVe siècle abrite aujourd’hui un musée de la vie quotidienne durant la période médiévale.
Le donjon
La ville de Paris
Le quartier du Marais
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Les places fortes entourant l'Ile-de-France
Châteaux, château-fort, donjons
Le monde des châteaux
1873