Espace exposition

mardi 16 mai 2023

Fiche historique, la tour Jean sans peur

 





Armorial appartenant à  Jean sans peur   

 





۝   La tour Jean sans peur,  à Paris.



Située au 20, rue Étienne-Marcel au métro Etienne Marcel, dans le 2e arrondissement proche des Halles à Paris, la tour constitue le dernier vestige de l'hôtel des ducs de Bourgogne. Demeure seigneuriale, elle perdurera jusqu'à François Ier (XVIe siècle), qui offre à Diegue de Mandosse la partie orientale du domaine incluant la tour Jean-sans-Peur. C’est pour cette raison que cette tour est aussi appelée par les Parisiens l’hôtel de Mandosse.
Puis l'hôtel tombe en désuétude, ce n'est qu'en 1866-1868, lors du percement de la rue Étienne-Marcel, que l'on redécouvre la tour. Elle est alors classée au titre des monuments historiques par un arrêté du 29 septembre 1884, puis restaurée en 1893. Depuis 1999, elle est ouverte au public.







Dénomination :  Tour (de fortification)

Localisation :  2e arrondissement de Paris, 
à du métro Etienne Marcel.

Région :  Ile-de-France

Année de construction : XV e Siècle.
Anciennement : Tour de la fortification de Paris






Architecture :

En conflit avec son rival Louis d'Orléans,  Jean Ier de Bourgogne dit "Jean sans Peur" a entrepris l'édification de la tour pour montrer bien haut sa puissance dans la capitale du royaume. Figure encore dans la décoration le rabot, emblème qu'il avait adopté contre celui de son adversaire, la massue. Dans sa partie supérieure, le donjon a été doté de créneaux et de mâchicoulis qui protégeaient l'accès à deux « chambres de sûreté » superposées très bien éclairées par des fenêtres, chacune chauffée par une cheminée et munie d'un réduit pour les commodités. La tour Jean-sans-Peur est une tour de fortification édifiée au XVe siècle et située au 20, rue Étienne-Marcel, dans le 2e arrondissement. Elle constitue le dernier vestige de l'hôtel des ducs de Bourgogne. 
L'hôtel, adossé à l'enceinte de Philippe Auguste, avait été construit par Robert II d'Artois à la fin du XIIIe siècle. Il est devenu propriété des ducs de Bourgogne par héritage jusqu'à la mort en 1477 de Charles le Téméraire.

Dans la partie inférieure du donjon, l'escalier desservait les trois étages de l'aile ouest de l'hôtel de Bourgogne (aujourd'hui disparue).
Au dessus de l'entrée, un entresol assurait la communication avec :
d'une part l'aile est de l'hôtel de Bourgogne (aujourd'hui également disparue);
d'autre part la courtine du rempart de Philippe Auguste, à l'époque déjà désaffectée du fait de la construction du rempart de Charles V : le duc de Bourgogne se ménageait ainsi une seconde voie discrète de communication avec l'extérieur.



Matériaux : Pierre 



L'hôtel, fondé à la fin du XIIIe siècle par les Comtes d'Artois sur des parcelles comprenant comme limite sud l'enceinte de Philippe Auguste, fut érigé à l'extérieur de celle-ci qui, à la suite de la construction de l'enceinte dite de Charles V, n'avait plus de fonction défensive. Environ un siècle plus tard, l'hôtel passe à la famille de Bourgogne (1369), sous le règne de Philippe le Hardi, qui fait appel à de célèbres maîtres d'oeuvre pour développer la construction. A sa mort en 1404, Jean Sans Peur reçoit l'hôtel de Bourgogne. La France, en pleine guerre de Cent ans, était alors partagée entre les factions des Armagnacs et des Bourguignons. Le duc de Bourgogne fait compléter sa demeure dans un sens non seulement représentatif mais aussi défensif. Si l'édification de la partie basse de la tour fut peut-être entreprise par son père, la construction des derniers niveaux de la tour peut lui être attribuée, de même que le renforcement de ceux-ci après 1407, année de l'assassinat de son rival : Louis d'Orléans. Confisqué à la mort de Charles le Téméraire par Louis XI, l'hôtel est mis en vente pars François Ier et partiellement détruit lors de la création de la rue Françoise (de nom du souverain) qui coupa la construction en deux et laissa seulement la tour et la partie orientale de l'hôtel. Le nouveau propriétaire de l'hôtel, Diego Mendosa, modifia sans doute l'intérieur de la tour, recoupant l'espace de sa partie centrale en y créant deux niveaux intermédiaires, modifiant l'ouverture des grandes baies en arc brisé qui n'étaient pas conçues à l'origine pour être fermées. Ultérieurement, le couronnement sera très altéré et modifié. En 1868, le percement de la rue Etienne-Marcel dégagea la tour, dernier vestige de l'hôtel de Bourgogne. L'hôtel fut acquis par la ville de Paris en 1874. La voûte de l'escalier est décorée de motifs végétaux (chêne, houblon, aubépine) dans le style flamboyant. La tour a fait l'objet de relevés et de projets de restitution par les architectes Edouard Bérard (1874) , puis Jean Huillard (1877) , avant le classement de l'édifice en 1884.

La tour Jean Sans Peur était au moyen-âge le plus haut bâtiment d’habitation de la capitale. Entièrement intact, l’édifice du XVe siècle abrite aujourd’hui un musée de la vie quotidienne durant la période médiévale.




 La ville de Paris


Le quartier du Marais



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 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 






1873





























 


vendredi 12 mai 2023

Fiche historique, le donjon du château du Louvre









 
Le Louvre en 1380






۝   Le donjon du château du Louvre,  à Paris.

   Construit sous Philippe Auguste à deux pas de la Seine au centre de la capitale, le donjon, juché sur son socle surplombe le château,  Paris. Comme un point de défense, il s'érige, laisse apparaitre son architecture Philippienne qui en ce temps donna vit à d'autres donjons d'Ile-de-France. 







Dénomination :  Donjon

Localisation :  Paris

Région :  Ile-de-France

Année de construction : XIII e Siècle.
Anciennement : Donjon de château-fort







Avant son départ pour la troisième croisade en 1190, Philippe Auguste veut protéger Paris sa capitale, notamment vis-à-vis des Anglais avec qui il a été longtemps en conflit. Il veut aussi disposer d'un emplacement sûr pour son trésor, ainsi que pour ses archives qu'il avait perdues à la bataille de Fréteval (1194) contre Richard Cœur de Lion et qu'il avait reconstituées depuis. Il fit construire un château composé d'une forteresse de plan approximativement carré (78 × 72 mètres), entourée d'un fossé noté d'une dizaine de mètres de large alimenté par l'eau de la Seine toute proche. Au centre de la cour se trouve un donjon ou Grosse tour construit en 1200. Il est circulaire de 15,6 mètres de diamètre avec une épaisseur de mur de 4,25 mètres à sa base, et une hauteur de 30 mètres. Il est entouré d'un fossé de 9 mètres de large et 6 mètres de profondeur. Ce fossé est sec (non inondé), pavé de grosses pierres irrégulières. Il se franchit par un pont-levis. Les volumes intérieurs sont voutés en pierre pour limiter les risques d'incendie. Le donjon a un toit conique en ardoise au-dessus des mâchicoulis. Il dispose d'un puits et d'une grande citerne pour supporter un long siège. Philippe Auguste avait choisi par expérience de construire un donjon rond et non pas carré ou rectangulaire pour des raisons militaires. En effet, les pionniers ennemis pouvaient plus facilement réaliser un travail de sape sur chaque côté d'un angle d'une tour carrée que sur la paroi d'une tour de plan circulaire. Le donjon avait une fonction initialement militaire (ultime refuge du roi), mais il abrita essentiellement les archives et le trésor royal sans doute jusqu'à Philippe le Bel. Il servit également de prison au XIIIe et XIVe siècles. 
Le comte Ferrand de Flandre, vaincu et capturé à la bataille de Bouvines en 1214, y a été enfermé treize ans. Les travaux prennent fin en 1202. Une vaste fosse en forme de tronc de cône renversé a donc été creusée. Au centre, on a élevé l'énorme socle et massif donjon, dont le diamètre est d'environ 15 mètres à sa base, de 18 mètres à la partie supérieure qui est conservé sur une hauteur de près de 7 mètres. L'encorbellement formé de pierres irrégulières lancées dans ce socle du côté sud (et qui avait laissé Berty perplexe) apparaît maintenant comme l'assise d'une construction postérieure au comblement du fossé (1528), élevée à cheval sur le socle solide du donjon, rasé et sur le remblai qui était de tenue incertaine. Le château primitif, ouvrage avancé de l'enceinte construite par Philippe Auguste, était donc ainsi décrit jusqu'à ces derniers temps (1977) : à l'intérieur, un peu décentré vers le nord, un puissant donjon entouré d'un fossé circulaire, dont le socle comportait un puits et un retrait. Une cour défendue par une enceinte extérieure garnie de tours aux angles et au milieu des côtés nord et ouest, la face sud et la face est ouvrant vers la Seine d'une part, et la Ville, de l'autre, par des portes aux tours jumelles. Un corps de logis attesté au revers de la courtine occidentale, un autre supposé avec vraisemblance du côté sud, pour le logement d'une garnison, et nullement pour le séjour royal habituel, puisque le Louvre est resté hors les murs jusqu'au milieu du XIVe siècle. 
 Dernier réduit défensif, le donjon avait naturellement sa propre alimentation en eau : un puits et une vaste et profonde citerne rectangulaire (dans laquelle Berty a vu, à tort, un retrait). La hauteur de la tour (environ 31 mètres) est connue par le texte de Sauvai et l'aspect de son couronnement nous est donné par la miniature des Très Riches Heures, mais nous ne savons presque rien de ses dispositions intérieures. Nous pensons en avoir retrouvé des éléments d'architecture dans le démontage d'une construction accolée à la contrescarpe du fossé, dans laquelle nous voyons un puisard établi lors du comblement de 1528 et dont les matériaux de remploi ont donc toute chance de provenir de la démolition du donjon. Parmi ces remplois, qui n'ont pu encore être tous étudiés, citons des pierres de parement intérieur recouvertes d'enduit rougeâtre. Enfin, Berty avait, certes, dégagé l'arasement horizontal du socle de la Grosse Tour, mais la gravure donnée dans sa notice était imprécise. Nous avons fait établir un relevé minutieux.


 La ville de Paris



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Fouilles aux Louvre


Le château, le donjon au centre






































Fiche historique, le donjon du Temple à Paris.





Armorial appartenant à  l'ordre du Temple     

 





۝   Le donjon du Temple,  à Paris.

   La Tour du Temple et son enclos constituaient la Maison du Temple, ancienne forteresse parisienne située dans le 3e arrondissement de Paris, qui fut détruite en 1808.
Construite par les Templiers à partir de 1240, pendant le règne de Saint-Louis, elle devint par la suite une prison. Elle doit sa célébrité au fait qu’elle servit de geôle à la famille royale en 1792 et 1793.









Dénomination :  Donjon


Localisation :  3e arrondissement de Paris, 
à la hauteur de l'actuelle mairie.

Région :  Ile-de-France


Année de construction : XIII e Siècle.

Anciennement : Tour, maison du Temple, 
commanderie templière

Année de destruction ou démolition du Château : 1808.






Architecture :

La Commune de Paris en fait la prison de la famille royale dont elle s’était assuré la garde, après la journée insurrectionnelle du 10 août 1792.
 Le 26 septembre 1792, Louis XVI est transféré dans la Grande Tour du Temple, suivi le 26 octobre de la même année par Marie-Antoinette d'Autriche et ses enfants.

 Le rez-de-chaussée n’avait pas été transformé, le conseil de surveillance du Temple s’y installa le 8 décembre 1792. Cette vaste pièce d’environ 60 mètres était meublée de quatre lits destinés aux commissaires, d’un bureau, d’un pupitre destiné à Jean-Baptiste Cléry, d’armoires, dont l’une renfermait les registres.
C’est dans cette salle que les municipaux prenaient leurs repas en compagnie des officiers de la Garde Nationale en service au Temple.

 Le premier étage abritait le corps de garde, soit une quarantaine d’hommes qui couchaient sur des lits de camps. Comme le rez-de-chaussée, cette salle était restée en l’état. Des sonnettes reliaient le corps de gardes à la salle du conseil et aux appartements de la famille royale. Le même escalier en colimaçon desservait tous les étages.

 Le deuxième étage était affecté au roi. Un couloir coudé, barré de deux portes, l’une en fer, la seconde en chêne, donnait accès à l’escalier. Il comprenait quatre pièces. Chacune était éclairée par une fenêtre grillagée et en partie obstruée par un abat-jour en forme de hotte. Dans l’antichambre on avait affiché la Déclaration des droits de l’homme encadrée de tricolore. Cette pièce est en pierre de tailles et était meublée de quatre chaises, d’une table à écrire et d’une table à trictrac. Une cloison vitrée la séparait de la salle à manger. La chambre du roi était tapissée de jaune vif et communiquait avec l’antichambre avec une double porte à vantaux. On la laissait ouverte toute la journée pour faciliter la surveillance. Cette pièce était dotée d’une cheminée qui faisait face à la porte, surmontée d’une glace. Le lit du roi était placé contre la cloison. En prolongement du lit royal, le lit de sangle destiné au dauphin (futur Louis XVII).
 Les meubles de l’étage du roi provenaient du Palais du grand prieur de Malte. La tourelle servait d’oratoire. Auprès de la chambre du roi se trouvait la chambre de Jean-Baptiste Cléry. L’autre tourelle servait de garde-robe, la troisième tourelle de bûcher.
 La Commune de Paris en fait la prison de la famille royale dont elle s’était assuré la garde, après la journée insurrectionnelle du 10 août 1792. Le 26 septembre 1792, Louis XVI est transféré dans la Grande Tour du Temple, suivi le 26 octobre de la même année par Marie-Antoinette d'Autriche et ses enfants. Le rez-de-chaussée n’avait pas été transformé. Le conseil de surveillance du Temple s’y installa le 8 décembre 1792. Cette vaste pièce d’environ 60 mètres était meublée de quatre lits destinés aux commissaires, d’un bureau, d’un pupitre destiné à Jean-Baptiste Cléry, d’armoires, dont l’une renfermait les registres. C’est dans cette salle que les municipaux prenaient leurs repas en compagnie des officiers de la Garde Nationale en service au Temple.

 Le premier étage abritait le corps de garde, soit une quarantaine d’hommes qui couchaient sur des lits de camps. Comme le rez-de-chaussée, cette salle était restée en l’état. Des sonnettes reliaient le corps de gardes à la salle du conseil et aux appartements de la famille royale. Le même escalier en colimaçon desservait tous les étages.

 Le deuxième étage était affecté au roi. Un couloir coudé, barré de deux portes, l’une en fer, la seconde en chêne, donnait accès à l’escalier. Il comprenait quatre pièces. Chacune était éclairée par une fenêtre grillagée et en partie obstruée par un abat-jour en forme de hotte. Dans l’antichambre on avait affiché la Déclaration des droits de l’homme encadrée de tricolore. Cette pièce est en pierre de tailles et était meublée de quatre chaises, d’une table à écrire et d’une table à trictrac. Une cloison vitrée la séparait de la salle à manger.
La chambre du roi était tapissée de jaune vif et communiquait avec l’antichambre avec une double porte à vantaux. On la laissait ouverte toute la journée pour faciliter la surveillance. Cette pièce était dotée d’une cheminée qui faisait face à la porte, surmontée d’une glace. Le lit du roi était placé contre la cloison. En prolongement du lit royal, le lit de sangle destiné au dauphin (futur Louis XVII). Les meubles de l’étage du roi provenaient du Palais du grand prieur de Malte. La tourelle servait d’oratoire. Auprès de la chambre du roi se trouvait la chambre de Jean-Baptiste Cléry. L’autre tourelle servait de garde-robe, la troisième tourelle de bûcher.


Lire la suite....  http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_du_Temple



Historique :

L'abbé Lebeuf se borne à dire que cette Maison fut fondée dans le cours du XIIe siècle et H. Cocheris suppose avec raison qu'elle existait déjà, lorsque Mathieu de Beaumont donna en 1152 aux Templiers une partie de la terre et seigneurie de Reuilly, alors hors des murs de Paris.
 Une des premières possessions du Temple dans la capitale fut un moulin situé sous le Grand-Pont, avec une maison au-dessus, que légua à l'Ordre une noble dame nommée Gente ou La Gente. Comme ce moulin se trouvait dans la censive du chapitre de Notre-Dame, les chanoines désiraient beaucoup en l'aire l'acquisition. Cependant ils y renoncèrent pour en laisser la libre possession aux Templiers, moyennant trente livres, une fois payées, et à la charge du cens dont la dame Gente s'acquittait précédemment chaque année envers le chapitre.
 Si les Templiers avaient alors un commandeur à Paris, ils devaient y posséder également une maison de leur Ordre; laquelle est d'ailleurs mentionnée, quelques années après, dans des lettres d'Isambart, prieur de l'église de Saint-Eloi, à Paris. Par ces lettres, qui datent de l'année 1175, le prieur donna, avec l'assentiment de ses religieux, à la maison du Temple de Paris et aux frères y demeurant, « domui Templi Parisius et fratibus ibidem commorantibus », tout ce que les Templiers tenaient de l'église Saint-Eloi, sous le cens et les coutumes d'usage.


Mais un document beaucoup plus ancien, trouvé parmi les titres de la commanderie d'Eterpigny, révèle l'existence d'une maison du Temple à Paris, avant l'époque dont nous venons de parler.

Voici comment la maison du Temple est décrite dans un procès verbal de visite prieurale de 1495. « La maison est fort grant edifice et sumptueux, et au milieu d'icelle a une grosse tour de pierre de taille quarée et à chascun quanton une tornelle de mesmes, prinse de pié jusques au feste, et toutes cinq couvertez de plombz et crousées de quatre estaiges; et dedens icelle a puys, cave, four, molin et chappelle : lesquelles tours souloyent estre environnéez de fossés à fons de cuve, pleins d'iauwe, et à pont levis qui estoit forte chose; mais on a esté contrainct, du temps des Templiers, de les combler et à présent n'y a point. » « Le circuit de la maison est fort grant de massonnement, refroistoir, maison d'officiers, logis pour les prieurs d'Aquitaine et de Champagne et plusieurs aultres edifices. » « En outre Monseigneur de France (Emery d'Amboise Grand-Prieur) a faict faire ung corps de maison tout de neuf ouquel a plusieurs bonnes chambres et salles, arriere-chambres et comptoirs, bien garnit, moeubléz de bois et de cuisine tant pour son estat comme pour celluy du courrant. »

La maison du Temple comptait au XIVe siècle douze religieux, savoir : un gouverneur de la baillie ou de la commanderie, sept prêtres, deux servants d'armes et deux clercs donnés. Plus tard ce nombre fut réduit à sept, un prieur, cinq prêtres et un clerc. Tous les religieux, y compris le prieur, étaient à la nomination du Grand-Prieur qui pouvait les changer à sa volonté; c'était lui également qui devait pourvoir à leur nourriture et à leur entretien. Nous avons trouvé ce que lui coûtait cette charge en 1441.

Lire la suite...   http://www.hospitaliers-de-saint-jean-de-jerusalem.org



Le donjon faisait parti du Comté de Paris:

La vicomté de Paris est la seigneurie de la région de Paris, avec une coutume particulière, une circonscription judiciaire et un ban ayant son siège au Louvre à la fin de l'Ancien Régime, tandis que sa cour d'Appel avait le sien avec la prévôté au Châtelet.





Matériaux : Pierre 









Le donjon



 La ville de Paris



Le quartier du Marais


Louis XVII meurt au Temple



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