۩ Le Château de Vaux, à Vaux-sur-Seine
Situé entre le massif de l’Hautil et la Seine, le village de Vaux-sur-Seine s’étire sur quatre kilomètres et tire son nom des Vals ou Vaux qui étaient autrefois la « Montagne de l’Hautil ». Appelée « Vaux de Jouxte Meullent » dès 1273, la commune devint Vaux-sur-Seine par un décret du 17 février 1902.
Flirtant avec la Seine entre Pontoise et Mantes-la-Jolie au Nord-Est des Yvelines, Vaux-sur-Seine se trouve à proximité de plusieurs villes privilégiées dès l’antiquité pour leur situation de villes-ponts sur la Seine : Mantes, Meulan et Poissy. Le chastel féodal de Vaux était bâti en regard de la Seine, un peu au-dessus de l’emplacement du château actuel. Une grosse tour en ruines est le dernier débris de la vieille forteresse.
Dénomination : Château-Fort (détruit)
Localisation : 78740, Vaux, département des Yvelines.
Région : Ile-de-France
La terre de Vaux appartenait à la famille de Vion depuis le XVe siècle, puis passa par alliance aux familles de la Fontaine, de Saint-Simon, et Billart de Lorière. Saisie par les créanciers, elle fut adjugée en 1755 à Auguste Simon Brissart puis passa par voie d'acquisition à la famille Hocquart de Coubron. Situé entre le massif de l’Hautil et la Seine, le village de Vaux-sur-Seine s’étire sur quatre kilomètres et tire son nom des Vals ou Vaux qui étaient autrefois la « Montagne de l’Hautil ». Appelée « Vaux de Jouxte Meullent » dès 1273, la commune devint Vaux-sur-Seine par un décret du 17 février 1902. Le site a été très anciennement habité comme en témoignent les outils, poteries, pièces de monnaie trouvés lors des fouilles effectuées au XIXe siècle. Nicaise, évêque de Rouen selon la légende, mais plus vraisemblablement ermite des temps carolingiens, évangélise la population ; de là un premier noyau de communauté qui donnera naissance à la paroisse. Propriété des comtes de Meulan au XIIe siècle, le domaine de Vaux fut partagé en plusieurs fiefs, « La Rive » situé à l’ouest, « Forvache » sur les hauteurs de l’Hautil, le « Temple » à l’est, « Vaux Gaillard » au nord est. Tous ces fiefs étaient vassaux de la châtellenie de Vaux. Le comté fut rattaché à la couronne en 1204.
Vaux-sur-Seine se trouve à proximité de plusieurs villes privilégiées dès l’antiquité pour leur situation de villes-ponts sur la Seine : Mantes, Meulan et Poissy . Le Roi possèdent des domaines à peu de distances de Vaux, à Poissy, Saint-Germain-en-Laye, Triel... A partir de Pépin le Bref, entre 1010 et 1535, la ville de Poissy sera un des sites les plus fréquentés par les rois de France, notamment Louis IX. Elle demeurera résidence royale jusqu’à la fin du XVIIe. Ceci ne put manquer de stimuler le commerce et l’artisanat florissant aux alentours. Louis XIV séjourne à un peu plus de 15 km de Vaux-sur-Seine, à Saint-Germain-en-Laye jusqu’en 1682, puis à Versailles. L’artisanat, les foires et marchés se multiplient. La nécessité d’approvisionner les demeures royales et la capitale favorise le développement du commerce. A la fin du XVIIIe siècle, une manufacture de faïence puis de porcelaine est en activité à Vaux au lieu-dit appelé encore la Manufacture. Des assiettes en faïence fabriquées à Vaux-sur-Seine sont conservées au musée de Sèvres.
Le château de Vaux-Gaillard, de plan carré est représenté sur le plan d’intendance (1782). Ce “château avec des tours” est transformé en ferme et démembré au début du XIXe siècle. “Vaux Gaillard est attesté comme fief en 1331 et de nouveau dans l’aveu de dénombrement de la terre de Vaux au seigneur de la Roche-Guyon en 1489. Le fief de Vaux-Gaillard meut en plein-fief du comte de la Roche-Guyon et contient notamment en 1682, une île de 630 à 720 mètres et une carrière de gypse” (source inventaire archéologique). Il ne resterait rien du château situé au croisement de la d17 et de la rue du temple prolongée, mais l’ensemble du site est bouleversé par les carrières.
“Le chastel féodal de Vaux était bâti en regard de la Seine, un peu au-dessus l’emplacement du château actuel. Une grosse tour en ruines est le dernier débris de la vieille forteresse. Au-devant était planté le poteau seigneurial dont les vieillards du pays se souviennent encore. Sur la crête du coteau voisin, se dressait le gibet qui a laissé son nom au terroir et où le squelette d’un supplicié a été retrouvé il y a peu d’année portant encore au cou le collier avec un tronçon de la chaîne qui l’attachait aux fourches patibulaires. Sur la hauteur, vers l’hautil était le moulin banal pour tous les manants et habitants de la Seigneurie. L’église était construite sur une plate-forme au pied du château”. Selon la description des inventaires archéologiques, le château actuel a conservé 5 tours rondes du XVe siècle (voir plus anciennes XIIIe ?) mais a subit de nombreuses transformations au XIXe. Un pont-levis présent sur la façade ouest laisse supposer la présence de douves disparues. Les fondations de deux autres tours sont visibles à l’est de l’édifice actuel.
Vaux-Gaillard est attesté comme fief en 1331 et de nouveau dans l'aveu de dénombrement de la terre de Vaux au seigneur de la Roche-Guyon en juillet 1489. Il y eu là un "château avec des tours", transformé en ferme et démembré au début du XIXe siècle. Le fief de Vaux-Gaillard meut en plein-fief du comte de La Roche-Guyon et contient notamment en 1682, une île de neuf à dix arpents et une carrière de gypse. Le château, de plan carré est encore visible sur le Plan d’Intendance (1782).
Une monographie de l’instituteur de Vaux décrit ainsi ce château :
“Le chastel féodal de Vaux était bâti en regard de la Seine, un peu au-dessus de l’emplacement du château actuel. Une grosse tour en ruines est le dernier débris de la vieille forteresse. Au-devant était planté le poteau seigneurial dont les vieillards du pays se souviennent encore. Sur la crête du coteau voisin, se dressait le gibet qui a laissé son nom au terroir et où le squelette d’un supplicié a été retrouvé il y a peu d’année portant encore au cou le collier avec un tronçon de la chaîne qui l’attachait aux fourches patibulaires. Sur la hauteur, vers l’hautil était le moulin banal pour tous les manants et habitants de la Seigneurie. L’église était construite sur une plate-forme au pied du château”. Selon la description des inventaires archéologiques, le château actuel a conservé 5 tours rondes du XVe siècle (voir plus anciennes XIIIe ?) mais a subit de nombreuses transformations au XIXe . Un pont-levis présent sur la façade ouest laisse supposer la présence de douves disparues. Les fondations de deux autres tours sont visibles à l’est de l’édifice actuel.
Matériaux : Pierre
Notice communale de la commune
Sur la base pop culture
Un document sur la ville, la forteresse
Sur Wikipédia
Le tourisme
La Ville de Vaux-sur-Seine
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