Montmorency, du nom d'une grande famille, est une commune française, chef-lieu de canton du Val-d’Oise, située à quelques kilomètres au nord des portes de Paris, et vingt et un kilomètres par la route de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. La population de Montmorency est en 2012 d’environ vingt et un mille habitants, appelés les Montmorencéens. Montmorency est assis sur le sommet d'une colline où la vue s' étend sur la vallée qu'elle domine.
Le château féodal est reconstruit en pierre au XIIe siècle, ainsi qu’une enceinte de quatre-vingt-dix mètres qui ceint la petite ville. Situé à 114 m d’altitude, sur les hauteurs qui dominent au loin la capitale en surplombant la Vallée d’une bonne soixantaine de mètres tout en commandant un couloir de circulation entre la vallée de la Seine et celle de l’Oise, le château-fort était protégé par une épaisse forêt au nord. Bien évidemment le Montmorency médiéval constitue un remarquable site stratégique naturel, la construction de ce château a nécessité des aménagements considérables pour l’époque
Architecture :
Le premier château de Montmorency fut construit en bois, quant aux autres habitations qui avoisinaient ce château elles ne devaient être que des chaumières occupées par des serfs. Il n' y avait pas d' église dans ce lieu qui dépendait de la paroisse de Groslay.
Le château féodal est reconstruit en pierre au XIIe siècle, ainsi qu’une enceinte de quatre-vingt-dix mètres qui ceint la petite ville.
Le rempart possède quatre portes : la porte Bague, dite également porte saint Jacques ou des Feuillants, située au débouché de l’actuelle rue Jean-Jacques-Rousseau sur la place des cerisiers, et démolie en 1833 ; la porte Jonvelle, donnant sur la place du Château-Gaillard est démolie en 1810 ; la porte de la geôle, à l’angle des rues du Temple et du docteur-Millet ; la porte Notre-Dame à l’angle des rues le Laboureur et Notre-Dame. Montmorency est alors la seule bourgade de la région à être fortifiée. Seules 2 tours se maintinrent en place jusqu’au XVIIIe siècle.
Situé à 114 m d’altitude, sur les hauteurs qui dominent au loin la capitale, surplombant la Vallée éponyme d’une bonne soixantaine de mètres, commandant un couloir de circulation entre la vallée de la Seine et celle de l’Oise, protégé par une épaisse forêt au nord, le Montmorency médiéval constitue un remarquable site stratégique naturel, un poste d’observation idéal au milieu d’un relief tourmenté, alternant, à l’origine, buttes et ravines. Il n’existe aucun village à cet endroit lorsqu’on édifie, sans doute dans le courant du IXe siècle, la fortification primitive, probablement une motte castrale. Elle fait alors partie d’un vaste réseau défensif et constitue avec celles de l’Isle-Adam, d’Asnières-sur-Oise, Viarmes, Saint-Martin-du-Tertre, Baillet-en-France, Villiers-le-Bel, Sarcelles, Luzarches et Gonesse entre autres, une ligne de surveillance assez homogène en avant de la capitale dont elle contrôle au nord, nord-ouest les principaux accès terrestre.
La construction de ce château a nécessité des aménagements considérables pour l’époque, au premier rang desquels la levée d’un tertre artificiel, destiné à corriger l’effet de pente et constituer une plateforme subcirculaire de 90 m de diamètre environ pour une hauteur de près de 10 m dans sa partie la plus élevée. Cette réalisation, effectuée sur un sol majoritairement sableux, nécessite l’édification, sur les trois-quarts de sa circonférence, de puissants murs en pierre meulière. Ces murs supportent les courtines et les tours du château. Il ne paraît pas avoir été ceint de fossés. L’entrée de l’édifice se fait à l’intérieur de la ville, place-au-Pain.
On traverse une vaste basse-cour avant d’atteindre les bâtiments du château proprement dits, élevés à l’opposé de l’entrée et adossés à la courtine ouest dont la tour d’angle fait office de donjon. Sur la face nord, donnant sur la ville, un second mur défensif sera ajouté ultérieurement à la construction primitive afin de former une petite plateforme en contrebas du mur d’enceinte. Cette avancée est appelée « fausses-brayes » dans les actes des XVIe et XVIIe siècles, sans qu’on sache si cette appellation a été donnée par analogie ou témoigne réellement de l’existence d’un « boulevard d’artillerie ». À l’ouest, sur une autre plate-forme ménagée en contrebas et à l’extérieur de l’enceinte, les Montmorency font élever vers 1130 la première collégiale Saint-Martin. Il existe une seule représentation figurée de ce qui subsiste du château avant sa disparition complète. Sur un dessin aquarellé, daté de 1708, on y voit deux tours accolées, l’une ronde, l’autre quadrangulaire, entourées par des pans de murs ruinés (probablement vestiges du mur d’enceinte). C’est la seule partie du château restaurée par le connétable Anne de Montmorency au début du XVIe siècle, en raison de sa haute valeur symbolique. Au pied de ces tours, un grand édifice rectiligne, le mur gouttereau percé d’ouvertures en forme de meurtrières, est connu sous le nom de « bastiment des voustes ». Il s’agit du cellier seigneurial, où l’on entrepose les vins récoltés sur les terres des sires du lieu. Une légende tenace voudrait que le château soit également représenté sur l’un des vitraux Renaissance de la collégiale Saint-Martin. Le terrain a fait l’objet de quelques recherches non scientifiques. Au XIXe siècle, en voulant élargir le chemin qui passe entre la collégiale et l’emplacement de l’ancien château on a mis au jour les substructions d’une tour ronde de 7 m de diamètre. En 1948, lors de la construction du lycée, les entreprises de maçonnerie ont procédé à quelques sondages préalables à l’aide de tranchées qui ont révélé d’importants remblais, mais aucune trace de construction. C’est qu’en fait, l’établissement scolaire a été édifié à l’emplacement de l’ancienne basse-cour. De 1991 à 2005, une dizaine d’interventions archéologiques ont été réalisées sur la zone de la ville médiévale. Elles ont toutes apporté de nouvelles informations scientifiques, mais les vestiges du château et de la ville médiévale du XIe siècle nous échappent encore totalement.
Le donjon carré roman :
L'implantation du donjon carrée est discernable à la pointe Nord de la motte sur une légère prééminence. On discerne au sol les fondations de 2 murs de 1,5m d’épaisseur, le plus long faisant 11m (Est) et le plus court faisant 8m (Sud). Les autres côtés ne sont pas visibles car ils sont intégrés avec le mur d’enceinte Nord. Une tour rectangulaire creuse (2x6m environ) est plaquée contre son mur Nord, elle doit faire office de tour des latrines (de même facture que celle du donjon roman de Montfort l’Amaury dans le 78) ou d'escalier. Dans les années 60, les enfants jouaient sur les restes du donjon roman, et il paraît d’après le proviseur Mme Schindler qu’il y aurait une salle basse sous le tertre du donjon roman. Ce donjon est datable des années 1100.
La motte castrale :
Cette motte castrale de forme oblongue a des dimensions d’environ 120m de long pour 100m de large et une hauteur estimée à 10m. Dans sa partie haute, on discerne les restes d’une enceinte avec les vestiges d’un bastion (Ouest), celle-ci semble datable des XV-XVIs. Le lycée Turgot a effacé les restes des vestiges du château, comme les communs et logis des XVI et XVIIe, l’enceinte XIIIe avec son châtelet et la chemise du donjon roman.
La grosse tour circulaire basse :
Cette tour d’un fort diamètre, visible sur les plans du XVIIe, a été retrouvée lors de fouilles effectuées dans les années 1900. Son implantation et ses restes sont visibles dans une propriété privée rue de l’église.
Historique :
Sur le coteau sud des buttes témoins qui portent son nom, Montmorency contrôle de grands axes de circulation en usage depuis l’Antiquité et reliant Paris à Rouen, Beauvais ou Amiens. Au Moyen Âge, son château est tenu par la famille de Montmorency, dont la puissance concurrence celle de l’abbaye bénédictine de Saint-Denis dans la vallée et une grande partie de la plaine de France. En 1551, la seigneurie est érigée en duché-pairie pour le connétable Anne de Montmorency (1492-1567). Après l’exécution d’Henri II de Montmorency (1595-1632), le duché passe à la maison de Condé. Attribué au fils aîné du prince de Condé, il est rebaptisé duché d’Enghien en 1689. Bouchard II dit le Barbu seigneur de Montmorency, un des seigneurs les plus considérables de France sous le règne de Robert I fils du roi Hugues Capet Il, eut un différend avec l' abbé de St-Denis au sujet d' une forteresse nommée Château Basset, lequel fut jugé en 998 par le roi et les barons de son conseil.
Après 978 Bouchard Il, dit le Barbu, construisit la forteresse de Montmorency avec l' autorisation du roi Robert mais s' attira la colère de ce prince pour avoir dévasté les propriétés de abbaye de Saint Denis. On ne sait pourquoi les seigneurs de Montmorency ont pris le titre de premiers barons chrétiens, premiers barons, premiers chrétiens. On explique, d' une manière plus satisfaisante, le titre de premiers barons de France, c' est dit- on parce que leur forteresse se trouvait la plus fortifiée du Parisis qu' on appelait autrefois du nom de France et peut-être aussi parce que la haute baronnie de Montmorency était la plus voisine de Paris demeure des rois.
Hugues Basseth possédait une forteresse sur l' île Saint Denis, sa veuve épousa Burchard surnommé le Barbu et lui porta en dot cette forteresse. Robert, qui voulait délivrer les moines de Saint-Denis des persécutions que leur faisaient essuyer les Bonchards, propriétaires de l' Ile Saint-Denis, voyez ce mot, donna à ces seigneurs sa forteresse de Montmorency en échange de celle qui était un objet de terreur pour l' abbaye. Ce n' est également que depuis cette époque que les Burchards furent connus sous le nom de Montmorency.
Le fils du roi Philippe qui devint roi sous le nom de Louis le Gros, l' ayant pour cette désobéissance ajourné à comparaître à la cour de Poissy, il y fut condamné. Mais comme au lieu de se soumettre il rassemblait des troupes, appelait à son secours plusieurs seigneurs du voisinage tels que ; Mathieu de Baumont et Drogon de Moncy, dans le dessein de résister, ce prince se mit à la tête d' une armée, il entra dans la terre de Montmorency et cassa tout par feu et par glaive disent les grandes chroniques. Il ne brûla pas la forteresse, mais, voyant que Burchard voulait s' y défendre, il l' assiégea et obligea le seigneur rebelle à venir se rendre.
Dénomination : Château-fort
Localisation : 95160 Montmorency
Région : Ile-de-France
Année de construction : XIIe siècle
Architecture :
Le premier château de Montmorency fut construit en bois, quant aux autres habitations qui avoisinaient ce château elles ne devaient être que des chaumières occupées par des serfs. Il n' y avait pas d' église dans ce lieu qui dépendait de la paroisse de Groslay.
Le château féodal est reconstruit en pierre au XIIe siècle, ainsi qu’une enceinte de quatre-vingt-dix mètres qui ceint la petite ville.
Le rempart possède quatre portes : la porte Bague, dite également porte saint Jacques ou des Feuillants, située au débouché de l’actuelle rue Jean-Jacques-Rousseau sur la place des cerisiers, et démolie en 1833 ; la porte Jonvelle, donnant sur la place du Château-Gaillard est démolie en 1810 ; la porte de la geôle, à l’angle des rues du Temple et du docteur-Millet ; la porte Notre-Dame à l’angle des rues le Laboureur et Notre-Dame. Montmorency est alors la seule bourgade de la région à être fortifiée. Seules 2 tours se maintinrent en place jusqu’au XVIIIe siècle.
Situé à 114 m d’altitude, sur les hauteurs qui dominent au loin la capitale, surplombant la Vallée éponyme d’une bonne soixantaine de mètres, commandant un couloir de circulation entre la vallée de la Seine et celle de l’Oise, protégé par une épaisse forêt au nord, le Montmorency médiéval constitue un remarquable site stratégique naturel, un poste d’observation idéal au milieu d’un relief tourmenté, alternant, à l’origine, buttes et ravines. Il n’existe aucun village à cet endroit lorsqu’on édifie, sans doute dans le courant du IXe siècle, la fortification primitive, probablement une motte castrale. Elle fait alors partie d’un vaste réseau défensif et constitue avec celles de l’Isle-Adam, d’Asnières-sur-Oise, Viarmes, Saint-Martin-du-Tertre, Baillet-en-France, Villiers-le-Bel, Sarcelles, Luzarches et Gonesse entre autres, une ligne de surveillance assez homogène en avant de la capitale dont elle contrôle au nord, nord-ouest les principaux accès terrestre.
La construction de ce château a nécessité des aménagements considérables pour l’époque, au premier rang desquels la levée d’un tertre artificiel, destiné à corriger l’effet de pente et constituer une plateforme subcirculaire de 90 m de diamètre environ pour une hauteur de près de 10 m dans sa partie la plus élevée. Cette réalisation, effectuée sur un sol majoritairement sableux, nécessite l’édification, sur les trois-quarts de sa circonférence, de puissants murs en pierre meulière. Ces murs supportent les courtines et les tours du château. Il ne paraît pas avoir été ceint de fossés. L’entrée de l’édifice se fait à l’intérieur de la ville, place-au-Pain.
On traverse une vaste basse-cour avant d’atteindre les bâtiments du château proprement dits, élevés à l’opposé de l’entrée et adossés à la courtine ouest dont la tour d’angle fait office de donjon. Sur la face nord, donnant sur la ville, un second mur défensif sera ajouté ultérieurement à la construction primitive afin de former une petite plateforme en contrebas du mur d’enceinte. Cette avancée est appelée « fausses-brayes » dans les actes des XVIe et XVIIe siècles, sans qu’on sache si cette appellation a été donnée par analogie ou témoigne réellement de l’existence d’un « boulevard d’artillerie ». À l’ouest, sur une autre plate-forme ménagée en contrebas et à l’extérieur de l’enceinte, les Montmorency font élever vers 1130 la première collégiale Saint-Martin. Il existe une seule représentation figurée de ce qui subsiste du château avant sa disparition complète. Sur un dessin aquarellé, daté de 1708, on y voit deux tours accolées, l’une ronde, l’autre quadrangulaire, entourées par des pans de murs ruinés (probablement vestiges du mur d’enceinte). C’est la seule partie du château restaurée par le connétable Anne de Montmorency au début du XVIe siècle, en raison de sa haute valeur symbolique. Au pied de ces tours, un grand édifice rectiligne, le mur gouttereau percé d’ouvertures en forme de meurtrières, est connu sous le nom de « bastiment des voustes ». Il s’agit du cellier seigneurial, où l’on entrepose les vins récoltés sur les terres des sires du lieu. Une légende tenace voudrait que le château soit également représenté sur l’un des vitraux Renaissance de la collégiale Saint-Martin. Le terrain a fait l’objet de quelques recherches non scientifiques. Au XIXe siècle, en voulant élargir le chemin qui passe entre la collégiale et l’emplacement de l’ancien château on a mis au jour les substructions d’une tour ronde de 7 m de diamètre. En 1948, lors de la construction du lycée, les entreprises de maçonnerie ont procédé à quelques sondages préalables à l’aide de tranchées qui ont révélé d’importants remblais, mais aucune trace de construction. C’est qu’en fait, l’établissement scolaire a été édifié à l’emplacement de l’ancienne basse-cour. De 1991 à 2005, une dizaine d’interventions archéologiques ont été réalisées sur la zone de la ville médiévale. Elles ont toutes apporté de nouvelles informations scientifiques, mais les vestiges du château et de la ville médiévale du XIe siècle nous échappent encore totalement.
Le donjon carré roman :
L'implantation du donjon carrée est discernable à la pointe Nord de la motte sur une légère prééminence. On discerne au sol les fondations de 2 murs de 1,5m d’épaisseur, le plus long faisant 11m (Est) et le plus court faisant 8m (Sud). Les autres côtés ne sont pas visibles car ils sont intégrés avec le mur d’enceinte Nord. Une tour rectangulaire creuse (2x6m environ) est plaquée contre son mur Nord, elle doit faire office de tour des latrines (de même facture que celle du donjon roman de Montfort l’Amaury dans le 78) ou d'escalier. Dans les années 60, les enfants jouaient sur les restes du donjon roman, et il paraît d’après le proviseur Mme Schindler qu’il y aurait une salle basse sous le tertre du donjon roman. Ce donjon est datable des années 1100.
La motte castrale :
Cette motte castrale de forme oblongue a des dimensions d’environ 120m de long pour 100m de large et une hauteur estimée à 10m. Dans sa partie haute, on discerne les restes d’une enceinte avec les vestiges d’un bastion (Ouest), celle-ci semble datable des XV-XVIs. Le lycée Turgot a effacé les restes des vestiges du château, comme les communs et logis des XVI et XVIIe, l’enceinte XIIIe avec son châtelet et la chemise du donjon roman.
La grosse tour circulaire basse :
Cette tour d’un fort diamètre, visible sur les plans du XVIIe, a été retrouvée lors de fouilles effectuées dans les années 1900. Son implantation et ses restes sont visibles dans une propriété privée rue de l’église.
Matériaux : Pierre
Historique :
Sur le coteau sud des buttes témoins qui portent son nom, Montmorency contrôle de grands axes de circulation en usage depuis l’Antiquité et reliant Paris à Rouen, Beauvais ou Amiens. Au Moyen Âge, son château est tenu par la famille de Montmorency, dont la puissance concurrence celle de l’abbaye bénédictine de Saint-Denis dans la vallée et une grande partie de la plaine de France. En 1551, la seigneurie est érigée en duché-pairie pour le connétable Anne de Montmorency (1492-1567). Après l’exécution d’Henri II de Montmorency (1595-1632), le duché passe à la maison de Condé. Attribué au fils aîné du prince de Condé, il est rebaptisé duché d’Enghien en 1689. Bouchard II dit le Barbu seigneur de Montmorency, un des seigneurs les plus considérables de France sous le règne de Robert I fils du roi Hugues Capet Il, eut un différend avec l' abbé de St-Denis au sujet d' une forteresse nommée Château Basset, lequel fut jugé en 998 par le roi et les barons de son conseil.
Après 978 Bouchard Il, dit le Barbu, construisit la forteresse de Montmorency avec l' autorisation du roi Robert mais s' attira la colère de ce prince pour avoir dévasté les propriétés de abbaye de Saint Denis. On ne sait pourquoi les seigneurs de Montmorency ont pris le titre de premiers barons chrétiens, premiers barons, premiers chrétiens. On explique, d' une manière plus satisfaisante, le titre de premiers barons de France, c' est dit- on parce que leur forteresse se trouvait la plus fortifiée du Parisis qu' on appelait autrefois du nom de France et peut-être aussi parce que la haute baronnie de Montmorency était la plus voisine de Paris demeure des rois.
Hugues Basseth possédait une forteresse sur l' île Saint Denis, sa veuve épousa Burchard surnommé le Barbu et lui porta en dot cette forteresse. Robert, qui voulait délivrer les moines de Saint-Denis des persécutions que leur faisaient essuyer les Bonchards, propriétaires de l' Ile Saint-Denis, voyez ce mot, donna à ces seigneurs sa forteresse de Montmorency en échange de celle qui était un objet de terreur pour l' abbaye. Ce n' est également que depuis cette époque que les Burchards furent connus sous le nom de Montmorency.
Le fils du roi Philippe qui devint roi sous le nom de Louis le Gros, l' ayant pour cette désobéissance ajourné à comparaître à la cour de Poissy, il y fut condamné. Mais comme au lieu de se soumettre il rassemblait des troupes, appelait à son secours plusieurs seigneurs du voisinage tels que ; Mathieu de Baumont et Drogon de Moncy, dans le dessein de résister, ce prince se mit à la tête d' une armée, il entra dans la terre de Montmorency et cassa tout par feu et par glaive disent les grandes chroniques. Il ne brûla pas la forteresse, mais, voyant que Burchard voulait s' y défendre, il l' assiégea et obligea le seigneur rebelle à venir se rendre.
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