Dénomination : Donjon
Localisation : 45190, Beaugency,
département du Loiret
département du Loiret
Région : Centre-Val de Loire
Année de construction : XIe e Siècle.
Anciennement : Donjon
Année de destruction ou démolition du donjon : N'a pas été détruit
La tour figurée était le donjon d un château considérable bâti à Beaugency sur les bords de la Loire pour défendre le passage du fleuve. La forme de cette tour est un parallélogramme ayant une dimension à l' extérieur de 24 mètres sur 20 et 17 mètres sur 13 à l' intérieur. Elle avait, autrefois, 42 mètres de hauteur, toiture non comprise, mais aujourd'hui elle ne s' élève qu' à 38 mètres, la partie supérieure ayant été abaissée de 3,33 mètres en 1767 afin d' éviter la chute des dernières assises des murs qui étaient endommagés par les eaux pluviales.
Au Rez-de-Chaussée il y a une salle séparée du premier étage par une voûte d' une extrême solidité portée sur de gros piliers carrés dont six sont engagés dans les murs du pourtour et deux se trouvent au centre de la salle N-E. Quelques fenêtres agrandies ou réparées du côté de la Loire en 1550 par le cardinal de Longue.
Au Rez-de-Chaussée il y a une salle séparée du premier étage par une voûte d' une extrême solidité portée sur de gros piliers carrés dont six sont engagés dans les murs du pourtour et deux se trouvent au centre de la salle N-E. Quelques fenêtres agrandies ou réparées du côté de la Loire en 1550 par le cardinal de Longue.
Les murs du donjon de Beaugency n ont pas moins de 3.30 mètres d'épaisseur vers le bas, ils sont formés de pierres inégales noyées dans le mortier, le revêtement est en pierre de taille, généralement plus larges que hautes et de diverses dimensions, régulièrement taillées. Les premières assises sont formées comme celles des murs de construction romaine avec des blocs considérables.
Le donjon était divisé en quatre étages, à partir du premier des trous dans lesquels venaient s'engager les poutres et les solives sont encore visible. Pour éviter la trop grande portée des poutres on avait établi au milieu de l'édifice trois rangs d'arcades portées sur des colonnes et superposées les unes aux autres, qui correspondaient au niveau des étages. Par ce moyen, les planchers pouvaient embrasser tout le diamètre de la tour sans que la solidité fût compromise.
Le pavé de la grande salle du premier était sensiblement incliné vers l'Est, probablement afin de donner un écoulement aux eaux avec lesquelles on lavait le pavé de cette salle où devait se tenir la garnison de la tour. Les autres étages offraient une horizontalité parfaite. On remarque dans cette pièce deux grandes cheminées; l'une à l'Est et l' autre précisément en face, dans le mur Ouest, elle était accompagnée de deux fenêtres.
A l' intérieur, à partir du premier étage, il y avait une porte communiquant à un escalier pratiqué dans l' épaisseur du mur et par lequel on descendait dans les caves voûtées.
On évitait toujours d' accéder par le Rez-de-Chaussée dans les donjons, c'était presque toujours par le premier étage et par des ouvertures, que bien des observateurs ont prises pour des fenêtres, que l' on entrait dans ces forteresses; soit au moyen de pont-levis, soit au moyen d' échelles ou d' escaliers mobiles.
Le donjon était divisé en quatre étages, à partir du premier des trous dans lesquels venaient s'engager les poutres et les solives sont encore visible. Pour éviter la trop grande portée des poutres on avait établi au milieu de l'édifice trois rangs d'arcades portées sur des colonnes et superposées les unes aux autres, qui correspondaient au niveau des étages. Par ce moyen, les planchers pouvaient embrasser tout le diamètre de la tour sans que la solidité fût compromise.
Le pavé de la grande salle du premier était sensiblement incliné vers l'Est, probablement afin de donner un écoulement aux eaux avec lesquelles on lavait le pavé de cette salle où devait se tenir la garnison de la tour. Les autres étages offraient une horizontalité parfaite. On remarque dans cette pièce deux grandes cheminées; l'une à l'Est et l' autre précisément en face, dans le mur Ouest, elle était accompagnée de deux fenêtres.
On évitait toujours d' accéder par le Rez-de-Chaussée dans les donjons, c'était presque toujours par le premier étage et par des ouvertures, que bien des observateurs ont prises pour des fenêtres, que l' on entrait dans ces forteresses; soit au moyen de pont-levis, soit au moyen d' échelles ou d' escaliers mobiles.
Les trois étages supérieurs offraient, avec peu de différence, la répétition de la grande salle du premier sauf les subdivisions qui pouvaient exister. On y montait par des escaliers très étroits pratiqués dans l'épaisseur de la muraille, ils avaient aussi des cheminées à l'Est et à l'Ouest.
Avant la démolition opérée en 1767, on voyait en haut des murs, un chemin (de ronde?) de 1.65m de largeur défendu par un parapet. Dès l' année 1468 un incendie avait détruit la charpente à quatre pans qui supportait le toit, une partie de ce toit était en plomb, l' autre en ardoise.
Les murs du donjon de Beaugency n'ont pas moins de 3.50 m d'épaisseur à leurs bases, ils sont formés de pierres inégales noyées dans le mortier, le revêtement est en pierre de taille généralement plus larges que hautes et de diverses dimensions quoique régulièrement taillées. Les premières assises sont formées comme celles des murs de construction romaine avec des blocs considérables. L'épaisseur des murs diminue progressivement d'étage en étage, elle n'excède pas 1.60m ou 1.30m vers le haut de la tour.
L' origine du donjon de Beaugency est inconnue. On sait seulement qu'au XI et XIIe siècles il faisait partie du palais des sires de Beaugency alors très riches et très puissants.
Ce donjon (l'un des plus hauts de France) est l'un des témoignages les mieux conservés de l'architecture militaire romane.
Les traces du crénelage d'origine sont suffisamment nombreuses sur le grand côté ouest pour affirmer qu'il comportait sept créneaux en tout (larges et hauts de 1 m environ, espacés de 1,40 m environ), assez régulièrement répartis entre l'emprise des contreforts, à raison de trois dans la travée centrale et deux dans chaque travée latérale. D'une manière générale, la répartition des baies dans les façades tient compte des contreforts plats ou raidisseurs, ce qui prouve qu'ils appartiennent à l'état d'origine, même s'ils se prolongent sans différence de parement apparente sur les étages construits postérieurement.
Matériaux : Pierre
Le Castrum de Beaugency apparaît à l'époque carolingienne, mentionné sur l'inscription d'un denier du règne de Charles le Simple (898-923). Le terme désigne alors une agglomération fortifiée installée au bord de la Loire, dont l'importance relative parait attestée par la présence d'un atelier monétaire. À l'avènement de Hugues Capet et au début de 1ère féodale émerge le lignage des seigneurs de Beaugency, dont la généalogie a été reconstituée plus ou moins complètement par les historiens depuis l'Ancien Régime. Le premier titulaire de la seigneurie châtelaine de Beaugency paraît être un officier local du pouvoir royal, gouverneur et juge de Hugues Capet, nommé Landry ou Lancelin, à qui le castrum aurait été inféodé avant l'an mille.
À la différence de la plupart des grands sites castraux fondés ou refondés autour de l'an mille dans le centre-ouest ou le nord-ouest de la France et pourvus précocement d'une grande tour résidence de pierre, Beaugency n'occupe pas un site d'éperon barré dominant, mais a pris place sur un terrain en très faible dénivelé au bord de la Loire. Associé à un peuplement aggloméré avec équipement religieux dont l'importance et la prospérité sont précoces, le castrum de Beaugency n'a pas la morphologie d'une forteresse puissamment retranchée. Ce premier castrum correspond, on l'a vu, à une vaste enceinte unique incluant le peuplement, la tour seigneuriale et plusieurs fondations religieuses, sans cloisonnement. La porte principale nord de cette enceinte passait sous la « Tour du Change », tour-porte romane actuellement conservée dans le tissu urbain de la fin du Moyen Âge. La porte sud faisait face au pont sur la Loire dont l'existence est attestée depuis 1 149. La grosse tour résidentielle des seigneurs de Beaugency, isolée seulement de ses abords par la motte de terre massée autour de son pied, dominait directement la collégiale et l'abbaye Notre-Dame, l'église Saint-Firmin et des maisons, dans un secteur situé en bordure sud du castrum, adossé à la Loire, à l'ouest du pont. Le retranchement, au sein de la ville close, d'un « réduit seigneurial » ou château, fossoyé et clos de murailles, n'est - on l'a vu - pas originel et probablement pas antérieur au début du XIIIe siècle. La muraille d'enceinte de ce réduit, initialement dépourvue de tours de flanquement, a enveloppé le pied de la tour qui en occupe l'angle nord-ouest, en chemisant la motte. L'origine du donjon de Beaugency est inconnue. On sait seulement que, dans les XIe. et XIIe siècle il faisait partie du palais des sires de Beaugency, alors très riches et très puissants.
En 1530, le Cardinal de Longueville utilise la Tour pour agrandir son château, quelques fenêtres, ont été agrandies ou réparées du côté de la Loire, en ,155o,par le cardinal de Longueville. L’incendie des Guerres de Religion et l’écroulement des voûtes intérieures en 1840 n’ont laissé que le squelette du donjon.
Le petit pont-levis créé en 1523, pour défendre l'accès à la tour, devait se trouver dans l'axe de sa porte, près du grand bâtiment roman (ancienne aula supposée), en bordure du gros mur qui reliait ce bâtiment et la tour. On accédait au seuil de ce pont-levis en passant par un « degré » préexistant montant le long du mur pignon du bâtiment roman 48, alors en partie découvert et doublé vers l'est par un nouveau logis bâti pour le cardinal de Longueville en vis-à-vis de celui de Dunois.
La tour fut vendue en 1840 à deux propriétaires différents, les étages à l'un et le rez-de-chaussée à l'autre. Dans la nuit du 22 au 23 février 1840 lors de fouilles réalisées dans les soubassements tout l'intérieur de la tour s'est écroulé ne laissant apparaître que le squelette de l'édifice.
Au XVI ° siècle il y eu de très nombreux changements et aménagements pour rendre cet édifice habitable. Des ouvertures furent bouchées, d'autres furent agrandies et munies de fenêtres à meneaux et des cheminées furent installées.
Sur la base Pop culture
Une étude du ministère sur le donjon
Un très bon document sur le donjon provenant du site Persée
Un document sur le donjon page 262
La transformation du château des Dunois
Le tourisme
Beaugency
*
Les places fortes entourant l'Ile-de-France
Le monde des châteaux
http://unchemindeliledefrance.blogspot.frBeaugency Au Moyen-âge |
Au XVIIIe siècle |
Les salles voutées |