Fiche N° I
La Boursidière (ou La Boursillière ou La Bourcillière) est un lieu-dit situé à la limite des communes de Châtenay-Malabry et du Plessis-Robinson, à l’extrémité nord de la forêt de Verrières et à proximité immédiate de l’A86 dans le département des Hauts-de-Seine.
À quelques dizaines de mètres, dans la forêt délimitée par une clôture, on peut encore voir deux, trois vestiges (soubassements) de l’ancien donjon de la Boursidière.
Le site de La Boursidière et ses environs a été occupé depuis très longtemps: on a retrouvé des vestiges néolithiques au lieu-dit des Cent Arpents, et les restes d’un atelier de céramique gallo-romain sur le site même. Au XXe siècle, une importante briqueterie (briqueterie Lafontaine) avait pris le relais, en raison de la qualité de la terre argileuse du plateau.
Architecture :
À quelques dizaines de mètres, dans la forêt délimitée par une clôture, on peut encore voir deux, trois vestiges (soubassements) de l’ancien donjon de la Boursidière.
Le site de La Boursidière et ses environs a été occupé depuis très longtemps: on a retrouvé des vestiges néolithiques au lieu-dit des Cent Arpents, et les restes d’un atelier de céramique gallo-romain sur le site même. Au XXe siècle, une importante briqueterie (briqueterie Lafontaine) avait pris le relais, en raison de la qualité de la terre argileuse du plateau.
Dénomination : Château-fort
Localisation : Route de Saint-Cyr, 92290, Châtenay-Malabry,
département des Hauts-de-Seine.
département des Hauts-de-Seine.
Région : Ile-de-France
Année de construction : X-XIe Siècle.
Architecture :
Le donjon était construit sur un plan rectangulaire régulier, le style de construction semble avoir été le même que pour l’église Saint-Germain l’Auxerrois de Châtenay.
Historique :
Les circonstances de l’édification et de la destruction du château-fort de La Boursidière sont très mal connues. Il aurait pu être construit au Xe ou au XIe siècle par le chapitre de Notre-Dame, pour être utilisé comme rendez-vous de chasse mais aussi comme élément d’une ligne de surveillance : d’autres donjons du même style existaient; l’un au-dessus de Buc, l’autre sur la route de Fontainebleau.
Le château aurait servi de prison au XIIIe siècle, avant d’être détruit au XIVe siècle, peut-être par les Anglais.
Selon une légende, la reine Blanche de Castille y serait venue délivrer les serfs de Châtenay et leurs familles emprisonnés par les chanoines pour non paiement de la taille. Elle aurait frappé de son bâton royal la porte du donjon, et à ce signal ses hommes d’armes auraient brisé la porte et libéré les serfs survivants, plusieurs ayant péri étouffés. Outrée par les protestations des chanoines, la reine aurait fait saisir leurs revenus temporels et détruire le donjon. Toutefois, selon d’autres sources, c’est à Paris que les serfs auraient été emprisonnés. Toujours est-il que les serfs furent affranchis quelques années plus tard suite au versement au chapitre d’une somme de 1 400 livres.
Sans doute détruit au XIVe siècle, le donjon est mentionné sur la carte des chasses, substructure d'une tour rectangulaire, talus et fossés à demi comble l'entourent, il s'agissait d'un plan rectangulaire régulier en moellons.
La seigneurie subsiste jusqu'à la fin de l'Ancien Régime
Matériaux : Moellons
Historique :
Les circonstances de l’édification et de la destruction du château-fort de La Boursidière sont très mal connues. Il aurait pu être construit au Xe ou au XIe siècle par le chapitre de Notre-Dame, pour être utilisé comme rendez-vous de chasse mais aussi comme élément d’une ligne de surveillance : d’autres donjons du même style existaient; l’un au-dessus de Buc, l’autre sur la route de Fontainebleau.
Le château aurait servi de prison au XIIIe siècle, avant d’être détruit au XIVe siècle, peut-être par les Anglais.
Selon une légende, la reine Blanche de Castille y serait venue délivrer les serfs de Châtenay et leurs familles emprisonnés par les chanoines pour non paiement de la taille. Elle aurait frappé de son bâton royal la porte du donjon, et à ce signal ses hommes d’armes auraient brisé la porte et libéré les serfs survivants, plusieurs ayant péri étouffés. Outrée par les protestations des chanoines, la reine aurait fait saisir leurs revenus temporels et détruire le donjon. Toutefois, selon d’autres sources, c’est à Paris que les serfs auraient été emprisonnés. Toujours est-il que les serfs furent affranchis quelques années plus tard suite au versement au chapitre d’une somme de 1 400 livres.
Le patrimoine
La Boursidière
Le tourisme
La ville de Châtenay-Malabry
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Le monde des châteaux